Aversion aux Symboles religieux !

L'ONU regrette «l'aversion aux symboles religieux»L'ONU regrette «l'aversion aux symboles religieux»

L'experte de l'ONU sur la liberté de religion a regretté jeudi devant le Conseil des droits de l'homme l'aversion exprimée dans certains pays riches aux symboles religieux.

http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/26936607 

 

 Läïcité Communauté Européenne

http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/laicite.asp

 

 

http://www.guichetdusavoir.org/ipb/index.php?showtopic=8124

Question

La nouvelle loi sur la laïcité à l'école permet-elle de porter une croix (même non voyante) ?


Réponse du service Guichet du Savoir

Pour répondre à votre question concernant l'autorisation du port de la croix à l'école, vous pouvez vous reporter au texte du
Projet de loi.
"Tel est le sens du présent projet de loi, qui crée au sein du code de l'éducation un article L. 141-5-1 interdisant dans les écoles publiques les signes religieux ostensibles, c'est-à-dire les signes et tenues dont le port conduit à se faire reconnaître immédiatement par son appartenance religieuse. Ces signes -le voile islamique, quel que soit le nom qu'on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive- n'ont pas leur place dans les enceintes des écoles publiques. En revanche, les signes discrets d'appartenance religieuse resteront naturellement possibles."

Si la loi interdisant le port ostensible de signes religieux à l'école a été publiée le 17 mars 2004
au Journal officiel (J.O. n° 65), le gouvernement poursuit actuellement la concertation sur la rédaction d'une circulaire d'application.

La dernière version de la circulaire,
"qui sera présentée au CSE, lundi 17 mai, devrait être la dernière avant la publication de la circulaire au Bulletin officiel.
Le nouveau projet affirme, comme les précédents, l'interdiction des signes et tenues "dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse tels que : le voile islamique, quel que soit le nom qu'on lui donne, la kippa, ou une croix de dimension manifestement excessive".

Le monde du 10 mai 2004

Question

Que signifie la croix pour les différentes religions. Comment crucifiait-on les condamnés au temps de Jésus ?


Réponse du département Civilisation

La croix a de tout temps été un symbole spirituel, religieux ou ésotérique (voir Le symbolisme de la croix de René Guénon)

« Croix :
La croix symbolise l’union du Ciel et de la terre, l’Arbre de vie, le lieu sacré où fusionnent l’espace et le temps. C’est l’un des symboles les plus beaux et les plus anciens. Avant de devenir le signe de reconnaissance des chrétiens, puis leur symbole, la croix fut sans doute l’un des premiers symboles magiques et mystiques universels utilisés par les hommes pour représenter une orientation dans l’espace, mais aussi la réunion ou le lien qui unit deux fois deux points, deux mondes ou deux forces opposés et croisés : le haut et le bas ou le ciel et l’enfer, la droite ou la gauche ou le bien et le mal. […]. Figure universelle, la croix, en reliant, d’une part, le nord et le sud, est une représentation de l’axe vertical du monde, de l’arbre cosmique ou Arbre de vie ; en reliant d’autre part, l’est et l’ouest, elle est une figure du plan de l’horizon au-dessus et au-dessous duquel se lèvent et se couchent les astres, naissent et meurent les hommes. L’axe vertical du monde se trouve ainsi placé au centre de l’horizon. [..] le cercle contient la croix et le carré, mais la croix implique forcément un cercle et un carré. Dans tous les cas, ce qui se révèle comme le symbole incontournable et commun au cercle, au carré et à la croix, c’est le centre qui chez l’homme est figuré par le cœur, le soleil du corps, la source de vie. La croix, c’est aussi la croisée des chemins, le point de rencontre, le carrefour et dans ce sens un symbole de la destinée. […] «

Dictionnaire des symboles, des mythes et des légendes
Sur cette base, des variations existent en effet entre les différentes religions :
Pour les protestants :
Beaucoup ont vu dans le symbolisme de la croix huguenote trois éléments principaux :
• La croix, symbole de la grâce acquise par le sacrifice du Christ.
• Les fleurs de lys du royaume auquel les huguenots affirmaient leur loyauté.
• La colombe ou Saint-Esprit rappelant la présence de Dieu, même au sein des épreuves, telle celle du Désert
.
Lu sur le site du Musée du désert, Musée cévenol d’histoire de la Réforme.
Vous trouverez des renseignements approfondis sur ce site protestant

Pour les catholiques :
" Si la spiritualité chrétienne est fascinée par la croix, ce n’est pas d’abord pour son incroyable richesse symbolique ! C’est parce que le Christ mourant cloué sur une traverse fixée à un poteau en a fait le signe historique de l’accomplissement du dessein divin. Pour le croyant, la croix première est la dernière dans l’histoire "
Vous trouverez un long développement dans Introduction au monde des symboles, qui rappelle aussi que les églises sont en forme de croix. Le dictionnaire de théologie catholique vous donnera tous les détails sur le rôle de la croix dans le culte chrétien, sur l’adoration de la croix, le mystère de la Croix, etc …

Pour les musulmans :
« En Islam, la croix, symbole liturgique de la quaternité, représente la Chrétienté. Ashab as-Salib (« ceux de la Croix ») était le nom que l’on donnait naguère aux croisés. »
Dictionnaire des symboles musulmans
En effet, le symbole religieux des musulmans est plutôt le croissant.

Pour les juifs :
Les juifs, qui ne reconnaissent pas en Jésus le Messie, ne porte pas de croix en T mais une étoile de David, appelée aussi croix de David ou magen David (c'est-à-dire, bouclier de David). Ces deux triangles glissés l'un dans l'autre représentent une «liaison entre le monde visible et le monde invisible». Les pharisiens et les docteurs de la loi voyaient dans cette étoile à six branches la semaine de six jours avec, au centre, le septième jour, le jour du repos divin.
Vous pourrez consulter aussi Les symboles du judaïsme

La crucifixion :
« Les Romains exécutaient leurs condamnés de plusieurs manières. […]Un grand pieu […] était fiché en terre. On y attachait le patient et on le tuait à coups de fouet. […]Le pieu n’avait pas toujours la simplicité d’une ligne droite.[…]Il arrivait qu’on utilisât une poutre transversale –patibulum- sur laquelle on liait ou on clouait le malheureux, les bras étendus. Cette barre était ensuite hissée au-dessus de la poutre verticale solidement établie en terre et on la fixait probablement par une mortaise. Pour soutenir le poids du corps et éviter l’arrachement des mains, un support était ajusté au poteau à la hauteur des pieds ; ceux-ci y étaient liés ou cloués. »Pour plus de détails et la suite de ce texte, voyez l’article Croix de Catholicisme, hier, aujourd’hui, demain et pour tout savoir sur l’histoire et les raffinements de ce supplice : Peines de mort : histoires et techniques des exécutions capitales des origines à nos jours

http://www.guichetdusavoir.org/ipb/index.php?showtopic=8125 

 

13 Janvier 2007 - Source : La Croix

Une jeune écolière se voit interdire le port du crucifix

Une jeune écolière britannique s'est vue refuser le droit de porter en pendentif un crucifix pendant les cours, rapporte samedi le Daily Mail.

Les professeurs de l'établissement de Gillingham (sud-est de l'Angleterre) ont déclaré à Samane Devine, une catholique de 13 ans, que le port du crucifix enfreignait les règles de sécurité et d'hygiène, précise le quotidien.

Sa famille a déclaré qu'elle combattrait cette décision, accusant l'école de discrimination à l'égard des chrétiens, les élèves musulmans et sikhs, ayant eux, le droit garder leur symbole religieux.
La fillette s'est engagée à porter le crucifix à la rentrée des classes, après les fêtes de Noël, la semaine prochaine .

"Je suis fière de ma religion et c'est mon droit de porter une croix autour de mon cou", a déclaré Samantha.

"Je ne peux pas comprendre, a-t-elle ajouté, pourquoi l'école pense que le port d'un minuscule crucifix sur un fin collier en argent présente un danger pour l'hygiène et la sécurité".

Cette affaire rappelle le cas en octobre d'une employée de la compagnie aérienne British Airways, Nadia Eweida, qui avait été suspendue de son travail pour avoir refusé de retirer son collier avec une croix en pendentif.




La bible dit : On vous outragera, on vous persécutera et on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi (Matthieu 5,11)

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2009/AG10885.doc.htm

Tout en réaffirmant que la liberté d’expression est un droit universel, il a estimé que cette liberté devait s’exercer de manière responsable et avec l’intérêt de tous à l’esprit, pour éviter « les formes les plus provocatrices de l’extrémisme ».  Nous ne parlons plus de liberté si cette liberté est exercée pour offenser l’autre, a tranché le représentant.  Il a donc plaidé pour un équilibre « judicieux » entre la liberté d’expression et les sensibilités culturelles.  Aucune liberté n’est absolue, a-t-il prévenu, estimant que la liberté d’expression est limitée par le droit des communautés à la dignité de leurs croyances et de leurs cultures.  C’est pourquoi aucun groupe, ni aucun individu ne devrait pouvoir tourner en ridicule un élément sacré de la religion d’une communauté, a-t-il insisté.  Rappelant l’importance du rôle des médias et des organisations de la société civile, il a attiré l’attention sur le « Dialogue mondial entre médias » organisé en coopération avec la Norvège.

 

Le représentant a poursuivi en affirmant que la religion devait être considérée comme une source de paix.  Toutes les sociétés doivent combattre son exploitation dangereuse par des extrémistes, a-t-il dit, et le dialogue interconfessionnel et interculturel doit remplacer la division et la méfiance.  Il a également indiqué que sa délégation appuyait l’utilisation d’une approche régionale pour promouvoir le dialogue et la coopération, avant de rappeler que son pays a accueilli, en collaboration avec la Finlande, le cinquième Dialogue interconfessionnel de la Réunion Europe-Asie (ASEM), au mois de septembre dernier.

 

M. NORACHIT SINHASENI (Thaïlande) a réitéré son appui à la proclamation d’une décennie des Nations Unies pour le dialogue interreligieux et interculturel. La Thaïlande a toujours et continuera de soutenir de tels efforts, a-t-il lancé, citant le fait que son pays a accueilli en février dernier, un camp interreligieux de la jeunesse, sous les auspices de la Réunion Europe-Asie.  L’année prochaine, a annoncé le représentant, la Thaïlande accueillera le troisième Dialogue Asie-Moyen-Orient.  Concluant, le représentant a estimé que les efforts pour promouvoir la culture de paix devraient commencer chez soi avant de l’étendre ailleurs.  Une solide base d’institutions et de structures et de règles juridiques doit être jetée pour garantir le droit des peuples à jouir de la diversité culturelle et de la non-discrimination, a-t-il conclu.

M. MESFIN MIDEKSSA (Éthiopie) a déclaré que la promotion d’un dialogue interactif entre les principales religions et cultures du monde était une noble idée qui méritait l’action concertée des États Membres.  Il a ensuite indiqué qu’en Éthiopie, la tolérance et le respect entre différentes cultures, ethnicités et croyances étaient un élément fondamental de la façon de vivre.  Compte tenu de la multitude de langues, de couleurs, de religions et de coutumes, il s’agit véritablement d’une question de survie car il faut assurer la cohésion de la nation.  Il a expliqué que la Constitution fédérale éthiopienne garantissait l’identité individuelle, ainsi que la pleine représentation et participation de toutes les nations et nationalités du pays.  Le principe de la coexistence pacifique est l’un des principaux piliers de la Constitution et de la politique étrangère de l’Éthiopie, a-t-il ajouté.  Le représentant s’est donc félicité de ce que la candidature de son pays au Groupe des Amis de l’Alliance des civilisations ait été accueillie favorablement par le Haut Commissaire. 

M. KOKOU NAYO M’BEOU (Togo) a souligné que dans la recherche de la paix à travers la compréhension et le respect des croyances, les dirigeants des trois grandes religions monothéistes ont un rôle crucial à jouer.  Si toutes confessent le même Dieu, il n’y a pas de raison pour les pratiques pour parvenir à ce Dieu, d’être une source de division, de haine, voire de guerre.  Le représentant a salué, une nouvelle fois, le débat organisé à l’initiative du Roi d’Arabie saoudite ainsi que le discours prononcé par le pape Benoît XVI, l’année dernière à l’Assemblée générale.  Dans ce contexte, le représentant a estimé que ce qu’il faut combattre, c’est le fondamentalisme et l’extrémisme qui ont pris corps au sein de certaines religions et qui, malheureusement, gagnent de plus en plus de cœurs, a-t-il ajouté, affirmant que le laxisme dans ce domaine est suicidaire pour les sociétés et les cultures. 

 

Le représentant a indiqué que l’appartenance à une religion est un droit fondamental de toute personne humaine, garanti par la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Constitution togolaise.  Au Togo, les religions cohabitent dans la compréhension mutuelle et dans la paix, a-t-il assuré, saluant la solidarité religieuse qui unit l’animisme, l’islam et le christianisme.  Cette solidarité est le fruit de l’action des responsables politiques et confessionnels, et surtout du Gouvernement, qui ont régulièrement créé des occasions de rencontres fraternelles sans considération d’appartenance religieuse, a-t-il dit.  Il a conclu en citant feu Félix Houphouët-Boigny, qui soulignait que « la paix ne saurait être un mot, elle doit être et demeurer un comportement ».

Mme LAURA ROSS (États-Unis) s’est déclarée fière d’être parmi les coauteurs du projet de résolution sur la Journée internationale Nelson Mandela qui n’a jamais cessé de chérir « l’idéal de la démocratie et d’une société libre où tout le monde vivrait en harmonie et jouirait de l’égalité des chances ».  L’apartheid, a-t-elle rappelé, a été conçu dans le mensonge et la violence mais il s’est achevé dans la vérité et la réconciliation.  Nelson Mandela, a-t-elle souligné, a mis son pouvoir moral au service d’un objectif moral.  Il a changé les ennemis en partenaires, la peur en confiance, la haine en pardon et la discrimination en démocratie.  L’Afrique du Sud est devenue aujourd’hui la « nation arc-en-ciel » à il laquelle rêvait.  Mon propre pays, a dit la représentante, a été créé sur la croyance que tous les hommes naissent égaux, et il travaille encore à faire une réalité de cette promesse.  Nelson Mandela a toujours su qu’un gouvernement juste et correct vient du pouvoir de l’esprit, mais que la réconciliation est une affaire de cœur, a conclu la représentante.

 

M. PEDRO NÚÑEZ MOSQUERA (Cuba) a rappelé que son pays avait lutté contre l’apartheid et continuait de combattre toutes les formes de racisme et de discrimination raciale dans le monde, saluant l’exemple donné par Nelson Mandela.  Le strict respect de la Charte des Nations Unies et de ses principes est la base fondamentale d’une culture de paix, a-t-il estimé, ajoutant que le dialogue et le multilatéralisme constituent les seules options pour combattre la mondialisation néolibérale et l’unilatéralisme qui tentent de maintenir les pays du Sud dans le sous-développement et d’imposer la domination de certaines cultures. 


La paix n’est pas seulement l’absence de conflit, a poursuivi le représentant, rappelant que la promotion de la paix exigeait la promotion de l’éducation à tous les niveaux, le développement économique et social durable et le respect des droits de l’homme.  Nous devons lutter contre toute action qui entraîne des préjugés, de la discrimination, des préjugés raciaux ou la diffamation des religions, a-t-il dit, jugeant inacceptable la tendance de certains pays à associer certaines cultures et religions au terrorisme et à la violence.  Il ne peut y avoir de culture de paix sans reconnaître l’inadmissibilité de l’acquisition de territoires par la guerre, a-t-il aussi dit, condamnant l’installation de nouvelles bases militaires sur le continent américain par « la superpuissance » de l’Amérique.


Déplorant la course aux armements qui se poursuit, il a estimé que si les pays riches d’Occident étaient réellement engagés vers une culture de paix, ils ne continueraient pas à soutenir un ordre international basé sur l’usage de la force, de la technologie et du pouvoir économique contre les plus faibles, et qui distribue les richesses de manière inégale et laisse tous les pouvoirs entre les mains des mêmes personnes.  Ensemble nous partageons l’espoir qu’un monde meilleur est possible, a-t-il enfin déclaré.

M. OLUGBENGA ASHIRU (Nigéria) a jugé qu’au lieu d’un choc entre les civilisations, il faut plutôt travailler à la convergence du pluralisme, a ajouté le représentant.  Il a estimé que la stratégie pour édifier une culture de paix doit se fonder sur des paramètres plus grands comme la résolution et la prévention des conflits, le développement de cadres institutionnels et capacités pertinentes pour les initiatives de paix et la mobilisation, pour ces initiatives, de ressources tant au niveau national que régional.  Il a également souligné le rôle important des médias, avant de lancer un appel à la tenue régulière de réunions interconfessionnelles pour combattre l’intolérance, la désunion, les conflits et la violence. 

 

M. VIJAY RAMNIKLAL RUPANI (Inde) a d’abord exprimé sa fierté d’être coauteur de la résolution sur la Journée internationale Nelson Mandela.  Il a ensuite estimé que la plupart des conflits actuels étaient dus à une absence de tolérance.  Il nous faut créer un environnement propice au renforcement du dialogue entre les cultures, les confessions et les religions.  La paix ne peut être maintenue par la force mais par la compréhension, a dit le représentant, paraphrasant Albert Einstein.  C’est parce que nous nous sommes éloignés du dialogue et de la compréhension que nous avons laissé le champ libre aux idéologies extrémistes, à la violence et au terrorisme, a prévenu le représentant.

 

Il ne fait aucun doute que le terrorisme, a-t-il poursuivi, est l’antithèse de toutes les religions.  Le représentant a indiqué que l’histoire de l’Inde était l’histoire des conversations entre différentes civilisations.  Les Indiens, a-t-il ajouté, n’auraient jamais pu maintenir et renforcer l’identité composite du pays sans tolérance et sans une détermination à vivre ensemble.  Appelant les États Membres à s’unir contre la menace du terrorisme et de l’extrémisme, le représentant a paraphrasé le mahatma Gandhi en ces termes: « L’intolérance est en soi une forme de violence et un obstacle au développement d’un réel esprit démocratique ». 

M. JOSÉ FILIPE MORAES CABRAL (Portugal), abordant le projet de résolution sur l’instauration d’une Journée internationale Nelson Mandela, a d’abord présenté Mandela comme un homme qui a combattu toute sa vie pour la justice, la paix et la démocratie et les droits de l’homme et contre toutes les discriminations, qu’elles soient fondées sur la couleur, la religion ou le sexe.  Son combat et son exemple, a-t-il poursuivi, se confondent avec l’histoire contemporaine et servent d’inspiration à tous ceux qui se battent pour un monde meilleur, a-t-il dit.  M. Moraes Cabral a annoncé que son pays venait de décerner à Nelson Mandela le premier prix Geremek pour la promotion de la démocratie.  M. Moraes Cabral a ensuite souligné l’importance des activités de l’Alliance des civilisations, en se félicitant que l’Assemblée générale reconnaisse aujourd’hui cette importance.

 

M. AUGUSTINE P. MAHIGA (République-Unie de Tanzanie) a déclaré que Nelson Mandela était l’incarnation de la paix et de la réconciliation telle qu’envisagée par les Nations Unies pour mettre fin aux conflits.  Le représentant a rappelé que l’ancien Président sud-africain, qui disait « Je me suis battu contre la domination blanche et je me suis battu contre la domination noire.  J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle tout le monde vivrait en harmonie et jouirait de l’égalité des chances.  C’est un idéal auquel j’espère consacrer ma vie et si nécessaire, pour lequel je suis prêt à mourir ».  Pendant son incarcération, a poursuivi le représentant, Nelson Mandela a continué à être une source d’inspiration et d’espoir.  Peut-être, a affirmé le représentant, que sa plus grande contribution a été son appel à la réconciliation et à la paix avec ses anciens oppresseurs, à la démocratie et à la coexistence multiraciale en Afrique du Sud.  C’est un exemple qui doit être suivi par la communauté internationale et que les Nations Unies doivent passer aux futures générations en célébrant la Journée internationale Nelson Mandela. 

 

M. IVAN BARBALIĆ (Bosnie-Herzégovine) a estimé que malgré de franches avancées depuis la fin de la guerre froide, le monde fait face à une montée des tensions sociales, culturelles et religieuses, dont certaines ont tourné en conflit, notamment dans son pays.  La Bosnie-Herzégovine, a-t-il affirmé, fait partie des pays résolus à se libérer des différends du passé et à les surmonter en développant une culture de paix et du dialogue.  La paix est indissociable du dialogue, a insisté le représentant, en jugeant que le défi auquel nous faisons face chaque jour est de remplacer la crainte et le harcèlement par l’acceptation et la tolérance.  La Bosnie-Herzégovine, a-t-il encore affirmé, a réalisé que le dialogue doit être mené sur la base de la démocratie, de l’état de droit, du respect des droits de l’homme et de la dignité de l’individu.  Nous sommes pleinement conscients que sans un dialogue ouvert, il ne peut pas y avoir de réconciliation non plus, a poursuivi le représentant.  Comme tous les autres pays de la région, la Bosnie-Herzégovine a pour objectif d’assurer son intégration dans une Europe unifiée qui porte la promesse d’une stabilité et d’une prospérité débarrassées de tout conflit interreligieux ou interethnique.   

 

 

Suite !

 

 

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