COLONEL CORSO : LE JOUR APRèS ROSWELL ! Suite 4 !

 

« Hé bien ! Ce sont en fait de bonnes nouvelles » dit le Général Trudeau, « Je ne voudrais pas être celui qui autorisera la diffusion d’information classifiée à quelqu’un qui n’en connaissait au préalable, rien et je ne veux pas vous mettre dans la position, d’avoir à expliquer, aux plus hautes autorités, la raison de la diffusion d’informations top-secrètes à des gens sans autorisations, même pour la sécurité du pays. »

Corso apprécia tout cela, mais pour que leur plan réussisse, ils avaient besoin de l’aide d’experts comme von Braun, Oberth et Sarbacher.

 

« Comment allez vous les approcher ? » demanda Trudeau.

 

« Nous devons d’abord faire un inventaire de tous les contrats industriels avec la Défense que nous pourrons gérer, mon Général » dit Corso, « Mêler les contrats et les systèmes que nous développons avec le matériel que nous possédons pour voir comment ils l’adapteront. Ensuite nous introduirons les Scientifiques pour consultation afin d’être sûr de ce que nous avons. »

 

« Voyons une première liste de production potentielle » suggéra le Général, « pour voir où nos contrats nous emmènent et où les Scientifiques peuvent aider. Et vous savez ce qui se passera alors ? » questionna Trudeau.

"Nous allons vous coller dans des vêtements civils et vous envoyer sur la route pour rendre visite à nos amis qui ont des contrats avec la Défense"

 

"Je ne vais quand même pas y aller avec mes décorations" s’enhardit Corso en plaisantant.

 

"Je veux que personne ne sache qu’un lieutenant Colonel en bonne place sur la liste de recherche de la CIA, rend visite aux entreprises impliquées dans les différents contrats avec la Défense, qui plus est équipé d’une mystérieuse mallette pleine de trucs que personne ne connaît. On ne va quand même pas vous mettre un écriteau !" Il rigola. Cet après-midi là, Corso retourna à son rapport sur l’EBE et son vaisseau et commença à faire la liste des énigmes qu’il contenait et les opportunités pour de nouvelles productions qu’il représentait.

Quel était le moteur ou l’énergie utilisée par ce vaisseau ? il n’avait pas de propulseurs, pas de réacteurs. Il n’avait pas de système de propulsion comme les V2, il ne contenait aucun carburant. À la base de Norton où le vaisseau fut éventuellement rangé, les ingénieurs étaient émerveillés par le prodigieux amalgame du cuivre le plus raffiné et de l’argent le plus pur encore jamais vu qui recouvrait l’extérieur du vaisseau.

 

Ce métal était remarquable par sa conductivité, comme si le vaisseau en entier était un circuit électrique n’offrant aucune résistance au courant.

 

C’était quelque chose que les techniciens ne pouvaient dupliquer. Dans les années 50, à la base de Norton, deux prototypes du vaisseau extraterrestre furent fabriqués mais ils n’eurent jamais la puissance du vaisseau qui s’était écrasé.

 

À la place, on mit des générateurs de fusion nucléaire mais ils étaient inefficaces et dangereux. Même le générateur nucléaire qui fournissait l’énergie pour les satellites Soviétiques et Américains dans les années 60 était inefficace pour les besoins de la réplique du vaisseau spatial.

 

Donc la question restait entière : quelle était l’énergie du vaisseau spatial ?

 

Corso fit la liste de toutes ses découvertes :

 

Le vaisseau en forme de croissant n’a pas de systèmes de contrôles directionnels que nous connaissions. Il n’y a pas de manettes, pas de roues, pas de pédales, pas de câbles, pas de vannes, pas de volets ou gouvernes. Comment ces Créatures contrôlaient ce vaisseau et comment contrôlaient-elles la vitesse, accélérant d’un point stationnaire, comme un hélicoptère, à des vitesses supérieures à 7000 miles/h en quelques secondes ?

Comment ces créatures étaient protégées des forces d’accélération ? les pilotes pendant la Deuxième Guerre mondiale devaient porter une combinaison spéciale pour diffuser l’oxygène et éviter le ‘black out’. Mais rien ne fut trouvé dans les vêtements de ces Créatures qui indique qu’elles devaient faire face au même problème.

Leur vaisseau pouvait manoeuvrer dans des forces d’accélération, 10 fois supérieures à celles de nos pilotes. Comment les géraient-elles ?

 

Pas de contrôle, pas de protection, pas de source d’énergie, pas de carburant. Ce sont les éléments que Corso lista. À côté de ceci, Corso nota que :

 

Le vaisseau lui-même était un circuit électrique

 

Que les vêtements de vols - ‘peaux de vols ’ est une meilleure description- que les Créatures portaient étaient faites d’une substance dans laquelle la structure atomique était allongée, renforcée dans sa longueur, pour fournir un sens directionnel à tout courant qui y était appliqué.

 

Les Ingénieurs découvrirent que cette peau était un conducteur pur, fonctionnant comme la peau du vaisseau lui-même et qu’elle était destinée à protéger leurs porteurs, tout en conduisant un champ électronique de quelconque nature. Où était la jonction physique entre le pilote et le vaisseau ? Est-ce que c’était le pilote lui-même qui servait de commutateur ?

 

Corso nota le ‘ bandeau de tête ’ avec ses senseurs qui avait tant intrigué les Officiers à Roswell et qui le fascinait aussi. Si, comme il le supposait, cet objet récupérait les signatures électroniques du cerveau des Créatures, qu’en faisait-il ?

 

Corso pensait que cet objet transmettait les ondes électroniques du cerveau au système de commande du vaisseau pour contrôler la vitesse, la direction et la hauteur. Peut être que ce ‘bandeau de tête’ devait être ajusté individuellement à chaque pilote ou peut être que le pilote était calibré au ‘bandeau de tête’. De toute façon, ces ‘bandanas’ étaient les interfaces entre le pilote et le vaisseau. Mais cela ne résolvait pas la question de l’absence de câbles, de manettes ou de volants.

Peut être la réponse était non pas dans la forme des contrôles mais dans la façon dont le vêtement, le ‘bandana’, le cerveau de la Créature et le vaisseau en entier travaillaient ensemble. En d’autres termes, quand Corso regardait la fonction entière du système, la synchronisation entre le ‘bandana’, la conductivité du vaisseau et la structure des peaux qui travaillaient aussi comme un circuit, il pouvait concevoir comment les informations de pilotages pouvaient être envoyées du ‘bandana’ par une sorte de courant traversant les peaux et entrant dans une sorte de panneau ou se trouvait des empreintes de mains des Créatures.

Ces empreintes sur les panneaux, comme les décrivent les rapports, ressemblaient aux empreintes de mains laissées au « Grauman’s Chinese theater » à Hollywood.

 

Les instructions électroniques étaient transmises directement du cerveau de la Créature, puis le long de son corps et ensuite à travers les panneaux dans le vaisseau lui-même. Comme si ce vaisseau n’était qu’une partie du corps de la créature

Toutefois quelque chose manquait encore : Les moteurs.

 

A nouveau, Corso retombait dans l’idée de fonctions aux delà des structures. Les débris et le vaisseau indiquaient qu’un moteur ne s’était pas détaché au moment du crash. Ce qu’ils ont trouvé c’est que le vaisseau semblait avoir la capacité d’accumuler, comme un condensateur, une grande quantité de courant.

Et si le vaisseau était lui-même le moteur, avec un courant continu provenant d’une autre source, qu’il stockait comme un grand condensateur ? Cela reviendrait à charger des batteries pour une voiture électrique et de la conduire jusqu’à ce que ses batteries soient vides. Ce n’est pas diffèrent d’une voiture que l’on remplit d’essence ou d’un avion plein de carburant volant et atterrissant avant la panne sèche.

 

Corso suspectait le vaisseau de Roswell de n’être qu’un condensateur qui stockait le courant, qui était dirigé et contrôlé par le pilote et était capable de se recharger d’une façon ou d’une autre.

 

Mais quels étaient les moyens de propulsion et de direction ? S’il y avait une force qui fonctionnait comme ils le pensaient, cela n’expliquait pas comment elle était créée et dirigée. Début Septembre 1947, les Scientifiques qui étaient allés à Wright Field pour voir les débris, spéculèrent que le potentiel électronique de l’appareil de Roswell rappelait les expériences d’anti-gravité des Allemands et des Anglais de 1920 à 1930.

 

Le Général Twining fut cité pour avoir mentionné plus d’une fois le nom de l’Ingénieur Électricien Serbe, inventeur du courant alternatif, Nikola Tesla. Son nom revenait souvent dans la conversation parce que les Scientifiques qui avaient examiné le vaisseau endommagé avaient décrit la façon dont il devait convertir un champ électromagnétique en un champ d’anti-gravité.

 

Et bien sûr le vaisseau rappelait l’avion de combat Allemand qui avait fait son apparition vers la fin de la Deuxième Guerre Mondiale mais qui était en développement depuis les années 30.

 

Tesla et un certain nombre d’autres Scientifiques Européens avaient été les pionniers dans la conversion restreinte de petites zones d’anti-gravité à partir de champs magnétiques.

 

Toutefois, l’effort pour développer des avions à anti-gravité ne porta jamais ses fruits parce que l’essence et les réacteurs fournirent une parfaite réponse à la technologie d’armement.

 

Mais la théorie de l’antigravitation n’était pas inconnue même si elle n’était pas très bien comprise et sans une source d’énergie comme une petite pile nucléaire, rien n’était réalisable.

 

Et si le vaisseau était capable de porter assez d’énergie et avait une capacité de stockage pour garder son énergie, comme une batterie volante très avancée ? Alors il devait avoir toute l’énergie nécessaire pour propager et générer une vague directionnelle par déplacement de ses pôles magnétiques.

 

Si la théorie de l’onde magnétique portée, émise par des ingénieurs comme Paul Biefeld et Townsend Brown dans les années 20, à l’Institue de Californie pour les Études Avancées, était fidèlement rapportée, alors la théorie sur le vol par anti-gravité existait avant la Deuxième Guerre Mondiale.

 

En fait, des prototypes en forme de disques étaient sur les planches à dessins de l’Institute de Californie avant la guerre. Personne n’y prêta attention aux USA. Les Allemands avaient développé et fait voler des soucoupes volantes, même si cela n’a pas eu d’impact dans le déroulement de la guerre, à part stimuler une course entre les USA et la Russie pour récupérer le plus possible de technologie Allemande. Ainsi, même si les ingénieurs avaient tenté de fabriquer des avions en formes d’ailes avec succès, le vaisseau spatial de Roswell avec sa vraie « fonctionnabilité » qui dépassait tout ce qu’ils savaient en la matière de voyage dans l’espace, représentait un challenge technique bien réel pour les scientifiques.

 

Ils savaient ce que faisaient les EBEs mais ils ne pouvaient pas le dupliquer. Les rapports, de Corso pour les RD, analysaient les types de technologies qu’ils devraient développer pour construire une défense crédible contre ce vaisseau ou pour en construire un, eux-mêmes.

 

Dans ces notes pour le Général Trudeau, Corso passa en revue toutes les implications technologiques qu’ils pourraient récolter du vaisseau de Roswell.

Il écrivit aussi ce qu’il comprenait de la technologie par champ magnétique et comment des Ingénieurs non conventionnels avaient brouillonné des prototypes ‘anti-gravitationnels’ pendant le siècle.

Corso suggéra que tout ceci pointait dans la même direction : Ils possédaient un vaisseau et pouvaient exploiter industriellement ses composants en incluant cette énergie d’anti-gravité et le contrôle de navigation par ondes cérébrales.

 

Pour cela, ils devaient avoir le conseil de Scientifiques qui pourraient éventuellement faire partie de leurs ‘brain trust’, des individus en qui ils pourraient faire confiance et mieux élaborer sur les débris de Roswell.

C’étaient ces Scientifiques qui travaillaient habituellement avec les premiers fournisseurs des RD et pourraient leur dire comment les aborder dans leurs branches respectives au RD pour des consultations privées et sécurisées.

 

Corso espérait que l’évaluation des éléments qu’ils possédaient de l’EBE et de son vaisseau pourrait leur apporter quelques solutions sur les problèmes physiologiques connus des Astronautes durant les vols spatiaux.

Au début des années 60, les Astronautes Américains et Russes avaient fait leurs premiers vols orbitaux et avaient subi les effets négatifs de l’apesanteur pendant leurs missions.

 

Malgré les déclarations officielles selon lesquelles l’Homme pouvait voyager dans l’espace, les médecins disaient que même de courtes périodes en apesanteur désorientaient extrêmement les Astronautes et que plus le vol était long, plus les symptômes devenaient inconfortables.

 

La perte de force physique les tracassait, la réduction de la capacité musculaire du coeur et du diaphragme, la réduction de la capacité des poumons et la perte de résistance à la flexibilité des os.

 

Les Créatures éparpillées sur le sol désertique de Roswell semblaient complètement adaptées au voyage spatial. Le simple fait de pouvoir les examiner était une énorme opportunité.

 

L’oxygène renouvelable et les provisions de nourriture étaient les directions à prendre et dans les années 60, les Ingénieurs de la NASA étaient prêts à concevoir des façons de recharger l’atmosphère à l’intérieur d’une capsule spatiale et de fournir de la nourriture.

 

Les RD donnèrent un coup de main. Ils développèrent un processus d’irradiation de la nourriture qui fournit encore aujourd’hui les bases de la nourriture non réfrigérée dans les vaisseaux spatiaux.

Mais la réadaptation du corps humain à la gravité terrestre après un voyage en apesanteur était un autre problème à résoudre.

 

La physiologie des EBEs fournissait un important indice. Ils devaient examiner la façon d’entraîner les Astronautes physiquement, de façon à ce qu’ils soient plus adaptés aux périodes en apesanteur et à la désorientation spatiale. Dans le même temps, ils devaient développer des rations nutritionnelles qui ne seraient pas exagérées dans un système digestif qui aurait besoin de compenser la perte de la gravité.

Il n’y avait pas de moyens de préparer de la nourriture à bord du vaisseau de Roswell et ils ne savaient pas comment ils stockaient la nourriture ou même la nature de ce qu’ils mangeaient.

 

S’ils devaient voyager dans l’espace, il était clair avec ce que l’Armée avait trouvé à Roswell, qu’une Culture avait, en fait, développé la technologie pour y arriver, alors les RD devaient trouver un moyen pour nourrir les pilotes dans l’Espace.

 

Mais avant, ils devaient développer un moyen pour préserver la nourriture qui ne nécessiterait pas une réfrigération ou une consommation excessive d’énergie.

 

Le problème des voyages spatiaux longue distance n’était pas encore résolu, en partie, parce qu’ils comptaient sur les moyens de propulsions conventionnels qui mettraient les Astronautes dans de grandes périodes de tensions physiques.

Ils n’avaient pas non plus de moyens pour réadapter les Astronautes à la gravité Terrestre après un long voyage dans l’espace comme la station Russe MIR.

 

Corso suggéra à Trudeau, dans son rapport, que ce n’était pas explicitement la mission des RD. La NASA devrait commencer à préparer les Candidats astronautes dès leur entrée à l’école.

 

« Si nous entraînons nos Astronautes depuis leur enfance comme nous le faisons pour les athlètes, nous créerons un groupe d’Officiers capables, physiquement, d’entrer dans la nouvelle génération de voyage dans l’Espace. » fit valoir Corso. Il sut que Trudeau avait passé cette recommandation à la NASA parce qu’elle créa un camp d’entraînement pour les futurs Astronautes quelques années à peine après le départ de Corso de ce service.

 

Derrière l’entraînement des Astronautes pour les voyages spatiaux avec des moyens conventionnels, l’examen de l’EBE et du système de propulsion possible du vaisseau laissait d’autres interrogations.

 

Et si, en plus d’être bio-fabriqués pour les voyages spatiaux, les EBEs n’étaient pas soumis aux mêmes forces que celles auxquelles les pilotes humains devaient faire face ?

 

Si les EBEs utilisaient une technologie par propagation d’ondes comme propulsion par anti-gravité, alors ils voyageaient à l’intérieur d’une sorte d’onde électromagnétique ajustable. Corso suggéra à Trudeau d’étudier les effets physiologiques sur les humains après une longue exposition à cette sorte d’énergie générée par la propagation d’une onde électromagnétique. Les biologistes avaient besoin de déterminer comment cette radiation pourrait désorganiser l’activité des cellules dans le corps humain. Peut-être que la peau externe, en un seul morceau, portée par les EBEs, leur offrait une protection contre les effets d’une onde électromagnétique.

 

Bien que les RD de l’Armée n’entreprirent jamais ces études parce que les problèmes médicaux sur les voyages spatiaux étaient gérés par la NASA à travers des contrats avec les Militaires, des recherches médicales indirectes furent conduites des années plus tard. Les études relatives aux effets physiologiques sur des personnes vivant à côte des lignes à hautes tensions et sur celles utilisant des téléphones portables furent peu concluantes.

 

Bien que certaines personnes argumentaient qu’il y avait de hautes incidences sur ces groupes de personnes, d’autres argumentaient du contraire.

 

Derrière tout ça, pour que l’Homme puisse atteindre des destinations au-delà du système solaire, une technologie de propulsion radicalement différente était nécessaire pour atteindre la vitesse de la lumière ou au-delà.

 

Dans l’esprit de Corso, ce n’était rien de plus qu’une confirmation des recherches sur l’électromagnétisme des années 20, des expériences sur les soucoupes pour les développements d’un vaisseau par les Alliés montraient la voie pour une nouvelle génération d’appareils.

 

Corso savait que ses rapports étaient lus dans les hautes sphères de l’Armée parce que la recherche top-secrète a continué jusqu’à nos jours sur les concepts et les systèmes de propulsions du Chasseur Furtif ainsi que des prototypes de bombardiers sub-orbitaux, développés à Nellis et Edwards, pouvant voler à des vitesses supérieures à 7000 miles/heure.

 

Après avoir fini son rapport sur les opportunités qu’ils pouvaient tirer des EBEs et du vaisseau, Corso tourna son attention sur une petite liste des opportunités immédiates qu’ils pouvaient atteindre aux RD avec les éléments récupérés dans le crash.

Il s’agissait de choses spécifiques, pas comme les questions théoriques sur la physiologie des EBEs ou de leur vaisseau. Bien que pour certains, ces objets soient banals, chacun de ces objets, avec intervention directe des RD, engendrerait une industrie technologique complète de laquelle sortirait de nouvelles armes militaires.

 

Parmi les objets de Roswell, les questions et les problèmes issus du crash et pointés sur la liste préliminaire de Corso, qui nécessitaient un plan de développement ou simplement une étude de la part des Scientifiques militaires, se trouvait ce qui suit :

 

 Intensificateurs d’images, qui deviendraient plus tard la « vision de nuit »


 Fibre optique


 Fibres « super résistance »


 Lasers


 Alliage métallique avec alignement moléculaire.


 Circuits intégrés et miniaturisation des circuits logiques.


 HARP (High Altitude Research Project)


 Projet Horizon (base lunaire)


 Pile atomique portable (énergie à propulsion ionique)


 Nourriture irradiée


 « Troisième cerveau » système de guidage (bandeau de tête EBE)


 Faisceau à particules (« Star Wars » armes anti-missiles)


 Systèmes de propulsions électromagnétiques.


 Projectiles d’uranium appauvri.

 

Pour chacun de ces articles dans la liste de Corso, le Général Trudeau chercha dans les fichiers des ressources humaines et trouva les noms de Scientifiques qui travaillaient sur des projets de la Défense ou sur des projets Alliés dans les Universités où Corso pourrait se rendre pour des conseils et des consultations. Corso ne fut pas surpris de voir Von Braun apparaître à chaque problème de propulsion de fusée.

 

Von Braun avait été enregistré en 1959 lorsqu’il avait annoncé que les Militaires Américains avaient acquis une nouvelle technologie suite à des recherches top-secrètes sur les ovnis.

 

Corso ne fut pas surprit non plus de voir le nom de John von Neumann à côté de la mention de l’étrange tranche en silicone avec des empreintes argentées. « Si c’est ce à quoi je pense, alors ça devrait être » dit le Général Trudeau, « des circuits imprimés. Il n’y a qu’une seule personne à qui nous pouvons en parler »

Le Dr Robert Sarbacher était une personne importante à contacter dans notre liste parce qu’il avait déjà travaillé au « Research and Development Board » pendant l’Administration Eisenhower.

 

Non seulement Sarbacher avait été consulté par les membres de l’Amiral Hillenkoeter et par le Groupe de travail sur les ovnis du Général Vandenberg dans les années 50, mais il avait fait partie, aussi, de la décision originale du Général Twining pour envoyer tous les débris de Roswell à Wright Field pour examens préliminaires avant de les envoyer à la Recherche militaire.

 

En 1950, Sarbacher, commentant la nature des débris, dit qu’il était sûr que la légèreté et la solidité de ces matériaux devraient être très soigneusement étudiées par les laboratoires gouvernementaux qui avaient pris possession des débris après le crash. Parce qu’il était bien informé sur la nature des débris de Roswell, le Dr Sarbacher était un autre candidat pour les RD.

 

Ils listèrent aussi le Dr Wilbert Smith qui dans un mémo au contrôleur des télécommunications, en Novembre 1950, avait demandé au gouvernement Canadien d’enquêter, avec urgence, sur la nature de la technologie extraterrestre que les USA avaient récupéré de véhicules extraterrestres crashés. Il implora le gouvernement de faire un effort substantiel pour utiliser la technologie extraterrestre.

 

Le Général Trudeau plaisanta sur le fait que même si le Dr Smith savait qu’ils avaient récupéré de la technologie à Roswell, il ne savait pas réellement ce que c’était. « Je suis impatient de voir sa tête lorsque vous ouvrirez votre serviette devant lui » dit le Général Trudeau.

 

Chacun de ces Scientifiques maintenait des relations avec beaucoup de fournisseurs de la Défense durant les années 50.

 

Le Général Trudeau avait aussi des relations avec des fournisseurs de l’Armée qui travaillaient sur des nouveaux systèmes d’armements pour les Militaires.

 

Il s’agissait d’entreprises comme, Bell Labs, IBM, Monsanto, Dow, General Electric, et Hughes avec qui le Général Trudeau voulait discuter des produits technologiques qu’ils avaient compilés dans le dossier de Roswell aux RD.

« Vous allez commencer à appeler nos amis Scientifiques » dit le Général Trudeau, « et prendre tous les rendez-vous que vous voulez. ».

 

« Où serez-vous mon Général ? » demanda Corso.

 

« Je vais aussi faire quelques voyages « dit il »d’abord aux chefs d’Équipes de Recherche pour être sûr que nous aurons le budget dont nous avons besoin et ensuite à quelques personnes auxquelles je veux parler une fois que vous aurez eu les informations de la part de la Communauté Scientifique sur les projets de votre liste. »

 

« Par où commencer d’abord ? » demanda Corso.

« Qu’aimeriez vous ? » répondit le Général

 

« Nous allons travailler sur les intensificateurs d’images pour quelques temps » dit Corso, « Nous avons même en mains les articles sur lesquels travaillaient les Allemands à la fin de la guerre. »

 

« Hé bien, pourquoi ne faites-vous pas un voyage préliminaire à Fort Belvoir » dit le Général Trudeau, « ils ont un projet de vision de nuit en gestation depuis les 10 dernières années, mais il ne donne rien de comparable à ce que vous avez en votre possession. »

 

« Je m’occupe d’abord de ça » dit Corso.

 

« Oui mais vous allez quitter cet uniforme et mettre un vrai costume d’avocat » ordonna le Général, « et ne prenez pas votre voiture ringarde » Trudeau vit Corso faire les gros yeux.

 

« Tout ce que vous allez faire, c’est d’alimenter un projet », continua Trudeau, « Ils ont aussi des voitures ringardes, mais vous allez leur donner un choc. Après les avoir vus, vous disparaîtrez et j’assignerai un projet de vision de nuit ici pour en suivre le développement. »

 

« Personne ne le saura » dit-il, « comme vous l’imaginez, la visionneuse de nuit de Roswell va certainement faire germer une graine dans l’esprit de quelqu’un à Fort Belvoir puis elle fera partie d’un long projet historique. Elle disparaîtra, comme vous, dans l’histoire du développement. »

 

« Oui, mon Général » dit Corso, il réalisa combien ce travail serait solitaire.

 

« Bonne chance, Phil » dit le Général Trudeau, « soyez sûr que personne ne sache ce que vous faites et je ferai en sorte que vous ayez tout le budget dont vous aurez besoin ».

 

Ça n’était le début.

 

Corso salua le Général mais celui-ci tendit sa main que Corso serra.

 

Un Lieutenant Général affectant l’argent pour son budget de développement et un Lieutenant Colonel cherchant quelqu’un pour développer une protection visuelle inoffensive qu’un GI inconnu avait ramassé dans le sable à côté d’un ovni qui s’était écrasé sur des cailloux du côté de Roswell pendant un orage 40 ans plus tôt.

Quelle paire faisaient-ils ?!


10 - Intentions hostiles et l’autre Guerre Froide


Le projet avait officiellement commencé.

 

Le Général Trudeau alla voir son patron au Pentagone pour démarrer le processus de financement des nouveaux éléments identifiés dans leur budget de RD. Corso rentra chez lui et essaya son costume trois pièces.

Le Président Eisenhower avait dit une fois à Corso qu’il croyait toujours un homme qui portait une veste, Corso ne l’avait jamais oublié.

 

Bien que certaines fois le Président lui ait demandé de porter son uniforme pour des réunions spéciales où il devait avoir le look militaire, Corso portait, habituellement, un costume pendant son travail. Mais après des années passées à la base de missiles de Red Canyon et en tenue de combat en Allemagne, Corso avait perdu l’habitude de porter des vêtements civils.

 

Néanmoins, après toutes ces années, il devrait à nouveau être en civil, comme tous les autres gars de l’extérieur faisant leur journée de 9 à 17 heures à Fort Belvoir, sans doute la base militaire la plus importante dans tout le dispositif militaire de Washington.

Fort Belvoir était une de ces bases où les activités d’entraînements et les tests d’armes étaient une efficace couverture de ce qui serait connu comme le secret vital de Fort Belvoir. Le Fort se trouvait à 30 minutes du Pentagone et c’est là-bas que s’effectua une des recherches les plus secrètes sur la technologie des ovnis.

Belvoir hébergeait l’École militaire des Services techniques et entretenait une base de données, vitale sur les tests de balistiques et sur les développements de nouvelles armes.

 

Mais sur sa face cachée, Fort Belvoir était le berceau où les officiers du NSC (National Security Coucil), qui avaient le niveau de sécurité approprié, pouvaient s’entraîner.

 

Même des années après le départ à la retraite de Corso, des histoires traînaient encore à propos d’archives sur les ovnis qui étaient stockées à Fort Belvoir, celles-ci incluant des photos et même des films sur la récupération de vaisseaux extraterrestres par les Militaires.

 

Ce que quelques personnes savaient, c’est qu’il y avait une unité d’élite de l’Air Force qui opérait à l’extérieur de Fort Belvoir qui était responsable de la récupération des ovnis tombés. C’est pourquoi Fort Belvoir devint le dépôt des films classifiés sur les ovnis.

 

Ces secrets sont restés à Fort Belvoir, gardés de très près, pendant des années et à la longue, ce stockage s’est enveloppé de mystère.

 

Pour ceux qui suspectent le genre d’information préservée, Fort Belvoir garde une partie des légendes entourant la censure militaire sur les ovnis.

 

Corso était en route pour cette base afin de parler du projet de vision nocturne et pour voir les dossiers Allemands de la Deuxième Guerre Mondiale qu’ils possédaient sur les viseurs infrarouges que les Nazis essayaient de déployer pour leurs troupes de combats nocturnes.

 

Ces viseurs étaient encombrants, peu maniables, pesaient très lourds et encombraient beaucoup l’infanterie. Ces viseurs ne furent jamais efficaces pour la guerre mais ils montraient l’énorme promesse que pouvait avoir une armée qui pourrait manoeuvrer autour d’un ennemi aveugle et impuissant.

 

C’était la promesse qui tourmentait aussi bien les forces Soviétiques qu’Américaines dans les derniers mois de la guerre, au moment où ils approchaient des installations des armes secrètes Allemandes.

 

Les forces Américaines mirent en sécurité toutes les archives Allemandes sur les viseurs nocturnes mais ce n’est que lorsqu’ils regardèrent dans le vaisseau tombé à Roswell, et qu’ils notèrent de l’intérieur cette aube brumeuse, qu’ils réalisèrent le potentiel de la vision nocturne.

 

Ils le comprirent peu après que le véhicule ait été emmené à Wright Field et que le Général Twining ait fait son rapport initial sur le fait qu’ils étaient un ennemi aveugle et impuissant, face aux EBEs.

Ces Créatures contrôlaient nos cieux noirs. Ils observaient les humains avec une facilité qui n’amusa pas les Américains jusqu’à ce qu’ils aient à leur tour leurs propres lunettes de vision nocturne, des années plus tard, leur permettant ainsi, d’élever le niveau de jeu.

 

L’Oldsmobile bleue de Corso n’était sûrement pas une arme secrète de l’arsenal Américain mais elle transportait la description d’un minuscule composant qui deviendrait une des armes les plus efficaces de la Guerre Froide.

Les Guérilleros utilisent la nuit, elle-même, comme arme pour passer les lignes ennemies sans être repérés. Mais si vous équipez un groupe de combat avec des lunettes de vision nocturne, montées sur des chars ou des véhicules d’observations ou sur un hélicoptère au-dessus de la zone de combat, et que soudainement la nuit devienne le jour et que les ennemis invisibles deviennent visibles dans votre viseur, ils sont comme une proie pour un chasseur.

 

Pour les EBE, les Humains étaient les proies et ils savaient que ces EBEs surveillaient leurs défenses, étudiant les avions qu’ils envoyaient pour les chasser, planant également autour des satellites expérimentaux qu’ils lançaient. Ils pouvaient les voir sur les radars.

 

Les EBEs avaient un avantage sur eux tant qu’ils n’auraient pas acquis une habilité technologique suffisante pour avoir une défense pouvant sérieusement réduire leurs pertes et ainsi éviter une guerre de grande ampleur.

 

Ce n’était pas seulement un avantage de récupérer le maximum de technologie extraterrestre lors des rencontres avec eux, mais c’était aussi un des facteurs qui les obligeait à garder le silence sur la présence extraterrestre.

 

S’il n’y avait pas d’ennemi public, il n’y aurait pas de pression de la part du public pour qu’ils fassent quelque chose. Ils nièrent donc tout de l’activité extraterrestre mais pendant ce temps, ils planifièrent, mesurèrent leurs intentions hostiles et poussèrent le développement d’armes qui réduiraient l’avantage des EBEs.

Tout cela n’aurait pas été possible si les Américains n’avaient pas reçu d’aide de la part de leurs vieux adversaires, les Russes et les Chinois.

 

Les Soviétiques ne laissaient aucun doute sur leurs intentions de dominer le monde à travers leur révolution Communiste et défiaient les USA même avant la fin de la Deuxième guerre Mondiale.

 

En 1948, le rideau de fer était tombé sur l’Europe de l’Est et les Soviétiques essayaient de mettre les USA dans une position d’asservissement.

 

C’étaient des temps difficiles, pas seulement pour le monde libre mais pour le monde entier qui était sous menace militaire et sous une emprise bien plus grande que les forces combinées de l’Amérique, de la Russie et de la Chine.

 

Ils ne savaient pas, au début, ce que les EBEs voulaient mais ils savaient qu’entre les mutilations de bétail, la surveillance de leurs installations d’armements secrètes, les étranges rapports sur les enlèvements d’êtres humains, leurs bourdonnements incessants autour des lancements, habités ou non, dans l’Espace, les EBEs n’étaient pas seulement des visiteurs amicaux et courtois disant, « Hello ! Nous ne vous voulons pas de mal ». Ils leurs voulaient du mal et les Américains le savaient. Le problème était qu’ils ne pouvaient rien faire, et tout ce qu’ils essayeraient de faire devrait rester secret, à défaut ça créerait une panique mondiale, pensaient-ils.

La Guerre froide était une énorme opportunité pour eux, parce qu’elle leur permettait d’améliorer leurs préparations militaires pour combattre, publiquement, les Communistes pendant que secrètement ils créaient un arsenal et une stratégie pour se défendre contre les Extraterrestres.

 

En fait, la Guerre Froide, aussi réelle et dangereuse qu’elle ait été, était aussi une couverture afin de développer une détection planétaire et un système de défense qui scruterait aussi bien l’Espace que la Russie. Et les Soviétiques faisaient exactement la même chose, observant au même moment en haut et en bas.

Dans une tentative de coopération tacite entre les Blocs, pendant que chacun tentait de prendre l’avantage sur l’autre durant la Guerre Froide, Soviétiques et Américains cherchaient à développer un système de défense contre les Extraterrestres.

Quand le Président Reagan fit la démonstration à Mikhaïl Gorbatchev que les USA étaient capables de déployer une défense de missiles anti-missiles et de la tourner contre les Extraterrestres, tous les prétextes de la Guerre Froide prirent fin et le grand monolithe Soviétique en Europe de l’Est commença à s’effriter.

 

La Guerre Froide permit à ces Superpuissances de préparer des défenses contre les Extraterrestres sans ne jamais rien révéler au public.

 

Si vous étudiez la période, les archives elles-mêmes montrent qu’il y avait un autre ordre du jour pendant la Guerre Froide. Après tout, pourquoi chaque côté avait-il dix fois plus d’ogives que nécessaires afin de détruire l’arsenal nucléaire de l’autre côté ainsi que ses zones habitées ?

 

La vraie histoire derrière l’immense arsenal d’ogives, l’énorme flotte de bombes et les plate-formes sous-marines ICBM que chaque côté avait déployé, était celle de la menace que les Extraterrestres feraient s’ils occupaient une partie de notre planète. Ils avaient ainsi le pouvoir de les faire disparaître.

 

Si les Extraterrestres avaient voulu attaquer les USA ou la Russie pour rendre un arsenal inopérant, ils avaient assez de missiles restant pour leurs faire payer le prix de vouloir commencer une guerre.

 

C’était une partie de leur ordre du jour secret derrière l’immense développement militaire dans les années 50 et 60 : sacrifier une partie de la planète pour permettre au reste de vivre. Elle permit aux USA et à l’URSS d’intimider l’autre mais elle permit aussi d’intimider toutes les cultures Extraterrestres.

 

Personne n’écrivit de mémo sur ce sujet parce que les déploiements d’armes pendant la guerre froide étaient la couverture pour l’ordre du jour secret contre les Extraterrestres.

 

Chaque côté essayait de faire dépenser à l’autre plus d’argent qu’il n’en possédait afin de l’affaiblir économiquement. La CIA communiqua constamment des estimations fausses parce qu’elle s’alimentait avec des informations du KGB, les Américains essayaient de faire la même chose envers les Soviétiques. Et si les Soviétiques avaient pu gagner la Guerre Froide en répandant le moins possible de sang, ils l’auraient fait.

Mais à la fin, la futilité de la destruction mutuelle rendit la Troisième Guerre Mondiale infaisable et leur attention mutuelle se focalisa sur leur ennemi commun : les Extraterrestres qui refusaient de partir.

 

Il y eut de subtiles et de moins subtiles allusions durant toute la Guerre Froide selon lesquelles un ordre du jour occulte était en développement. La plupart des gens ne savaient pas où regarder. Pour ceux qui l’on fait, et il y en eut beaucoup, les réponses étaient clairement visibles.

 

Bien qu’il y ait eu censure et des menaces de carrières brisées, beaucoup de Militaires et de Civils rapportèrent des observations de soucoupes volantes. Les histoires d’abductions continuaient à foisonner.

 

Certaines étaient vraies et il en résultat une grande consternation au sein des membres du Groupe de travail sur les ovnis. Si le Gouvernement ne pouvait pas protéger les citoyens contre les enlèvements par des Extraterrestres, est-ce que cela ne signifiait pas un échec de l’autorité gouvernementale ?

De même, si trop de soucoupes volantes étaient vues par trop de gens en même temps, les Superpuissances militaires ne seraient plus en mesure de protéger leurs populations ? C’est ce qui arriva pendant un temps mais le Public ne s’en rendit jamais compte.

 

Bientôt, ils seraient capables d’améliorer la défense de leur espace aérien et d’envoyer un grand nombre d’intercepteurs contre les EBEs et donc de leur poser des problèmes. Ainsi, la course entre les Superpuissances pour dépenser des milliards de dollars afin de construire le meilleur et le plus rapide intercepteur avait deux vrais buts. Les Superpuissances avaient besoin de ces avions parce qu’ils leurs donnaient la réponse alternative pour simplement se détruire eux-mêmes avec des missiles guidés, mais en même temps, ces mêmes Superpuissances développaient une technologie de défense aérienne pour protéger la planète contre les Extraterrestres.

 

La stratégie alternative était toujours présente et la Guerre Froide fournit l’élan budgétaire dont les Militaires avaient besoin : ils construisaient des appareils pour se protéger contre les soucoupes volantes. Et dans une certaine mesure, ils réussirent.

 

Les USA et l’URSS étaient préoccupés par un autre domaine où les Extraterrestres agressaient le Personnel militaire : les programmes d’explorations spatiales. Dès le début de leurs efforts pour envoyer des satellites en orbite, les Extraterrestres avaient surveillé et interféré activement dans les lancements de véhicules, habités ou non, en causant des interférences dans les transmissions radios, en causant des problèmes électriques ou de dysfonctionnements mécaniques.

 

Les Cosmonautes Américains et Soviétiques avaient séparément, fait des rapports sur des observations d’ovnis tellement de fois que c’en était devenu banal.

 

Les liaisons audio et vidéo entre les capsules spatiales et la NASA, toutefois, étaient des liaisons sécurisées, donc les commentaires sur ces ovnis n’étaient pas accessibles par des auditeurs privés. Malgré cela, les astronautes avaient des instructions spécifiques pour ne pas rapporter d’observation d’ovni jusqu’à ce qu’ils reviennent au sol.

 

L’astronaute Gordon Cooper, par exemple, rapporta que lorsqu’il était pilote de chasse au-dessus de l’Allemagne dans les années 50, il fut mobilisé avec d’autres jets Sabre pour intercepter une formation d’ovnis volant au-dessus de sa base, mais quand sa formation s’approcha de trop près, la formation d’ovnis s’éloigna.

Cooper décrivit aussi le film qu’il vit à la base d’Edwards en Californie en 1957 sur un atterrissage d’ovni. Il dit qu’il envoya le film à Washington et qu’il en envoya aussi une copie aux Officiers du projet BLUE BOOK mais ils ne lui répondirent jamais.

 

De même, le pilote du X-15, Joe Walker, révéla que sa mission de 1961 pour battre le record de vitesse mondiale était aussi une chasse aux ovnis durant les vols en haute-altitude. Il confirma aussi avoir filmé des ovnis durant un vol en X-15 en 1962. Des rapports persistèrent au sujet des astronautes de Mercury 7 suivis par des ovnis et à propos de Neil Armstrong qui vit une base extraterrestre sur la lune durant l’atterrissage d’Apollo 11. La NASA n’admit rien de tout ça et ce fut traité comme affaire de haute sécurité nationale.

Une présence extraterrestre sur la lune, vraie ou fausse dans les années 50, était un problème si important pour les Militaires qu’elle devint un sujet de débat au « National Security Council » avant que l’Amiral Hillenkoeter et les Généraux Twining et Vandenberg le récupèrent dans leur Groupe de travail.

Le problème n’atteint jamais formellement le « National Security Council », quoique les RD, sous le nouveau commandement du Général Trudeau, développèrent rapidement les plans préliminaires pour Horizon, un projet de construction de base lunaire pour fournir aux USA une présence militaire sur la surface lunaire.

Commencé à la fin des années 50 en prévision d’être achevé entre 1965 et 1967, Horizon était supposé établir une fortification défensive sur la Lune contre une tentative d’invasion Soviétique. Le but en était de l’utiliser comme une base militaire et comme système de surveillance et d’alerte contre les attaques de missiles Soviétiques mais plus important encore, pour se pourvoir d’une capacité de surveillance et de défense contre les ovnis.

 

C’était, pour dire les choses carrément, un plan pour établir une ligne de front dans l’espace afin de protéger la Terre contre une attaque surprise. Mais le projet fut mis sur une voie de garage quand le « National Space and Aeronautics Act » donna le contrôle de l’exploration spatiale à la NASA civile qui élimina les branches militaires et poursuivit ses propres projets jusqu’à la fin des années 70.

 

La peur d’une attaque contre notre planète était une idée qui était bien ancrée au National Security Council et dans les États-Majors durant les années 50.

 

Même après qu’il se soit retiré de l’Armée, le Général Douglas MacArthur était encore dans la mêlée, en recommandant aux Militaires de se préparer eux-mêmes pour ce qu’il sentait être la prochaine guerre.

Il fit part au New York Times, en 1955, que « Les nations de la Terre devraient faire un jour front commun contre l’attaque venant d’autres planètes ».

 

Le public prêta peu attention à cette déclaration, mais c’était en fait une révélation sur la pensée stratégique militaire à la fin des années 1950 expliquant une partie de la paranoïa gouvernementale à propos des soucoupes volantes et des vaisseaux non identifiés.

 

Une partie de la recherche militaire sur ce qu’ils percevaient être une menace militaire, fut d’abord une analyse des moyens utilisés par les vaisseaux extraterrestres pour interrompre, passivement, les communications mondiales à l’aide d’ondes d’interférences magnétiques et électriques et d’ensuite pouvoir développer des circuits protégés. Ensuite, Le Général Trudeau et ses homologues dans les autres branches de l’Armée au Pentagone, furent chargés d’établir une stratégie envers le comportement agressif des EBEs.

 

Les EBEs ne suivirent ou ne surveillèrent pas seulement les vaisseaux en orbite, ils essayèrent de provoquer des dégâts dans les communications de la NASA suffisamment souvent pour obliger à repenser la sécurité des astronautes des programmes Mercury et Gemini.

 

Des années plus tard, il y eut même des spéculations parmi les Analystes des renseignements militaires qui n’étaient pas au fait de la stratégie de la NASA, comme quoi le programme d’alunissage d’Apollo avait finalement été abandonné parce qu’on ne disposait pas de solution pour protéger les Astronautes contre une possible menace extraterrestre.

 

Les vaisseaux extraterrestres bourdonnaient, aussi, au-dessus des lignes de défenses Américaines en Europe de l’Est. Corso qui se trouvait là-bas, les vit de ses propres yeux, sonder leurs systèmes radars pour évaluer leur rapidité de réponse.

 

Ils voyaient sur leurs écrans des bips qui disparaissaient soudainement avant qu’ils n’aient pu les identifier. Ils réapparaissaient alors, mais cette fois plus près des aérodromes ou des lanceurs de missiles. Après avoir déterminé qu’ils n’étaient pas sondés par des avions Russes ou d’Allemagne de l’Est, ils décidèrent, dans la plupart des cas, de ne pas répondre aux menaces.

 

Très souvent, ils disparaissaient simplement, mais ils pouvaient aussi jouer au chat et à la souris, s’approchant de plus en plus près, jusqu’à ce que les Militaires se sentent obligés de répondre.

Ce que les EBEs voulaient évaluer était ; le temps que les Américains mettaient à mobiliser des intercepteurs après détection radar.

 

Les EBEs volaient à plus de 7000 miles / heure.

Les seuls succès défensifs contre Eux eurent lieu à la fin des années 50, début des années 60, quand ils furent capables de suivre une cible avec un radar. Quand ils y arrivaient, les signaux que les missiles étaient supposés suivre afin de poursuivre la cible, interféraient quelquefois dans les capacités de manoeuvres des ovnis et le vol de leurs véhicules devenait erratique.

 

Si les Américains avaient suffisamment de chance et se montraient capables d’augmenter l’intensité du signal avant de perdre leurs traces, ils pouvaient effectivement les mettre au tapis. Quelquefois, ils eurent effectivement la chance de tirer un missile avant que l’ovni ne puisse effectuer une action évasive.

Un bataillon de l’Armée de l’Air y arriva avec un simple missile air du côté de la base de Ramstein, en Allemagne, en Mai 1974.

 

Le vaisseau spatial s’écrasa dans une vallée, il fut récupéré et envoyé à la base de Nellis, Nevada. Le crash de Roswell était diffèrent. Il y avait, d’ailleurs, plus de spéculations á son sujet, il semblait que l’action combinée des éclairs (foudre !?) et de leurs traques radars suffisamment persistantes avaient contribué à faire tomber le vaisseau extraterrestre dans le désert du nouveau Mexique en 1947.

 

Ensuite, il y avait les mutilations de bétail suspectes et les rapports d’abductions, peut-être les formes d’interventions les plus directes contre notre Culture ainsi qu’une attaque directe au-dessus d’installations militaires.

 

Pendant que les ‘’debunkers’’ (thèse officielle) disaient qu’il s’agissait d’une combinaison de canulars, d’attaques journalières de prédateurs contre le bétail, de flash-back psychologiques d’enfance dans le cas des abductions et d’une fabrication des médias, les enquêteurs sur le terrain, trouvèrent qu’ils n’étaient pas en mesure d’expliquer certaines mutilations animales, spécialement quand de la chirurgie laser semblait avoir été utilisée. Les psychologues trouvèrent des similitudes alarmantes dans les descriptions des personnes enlevées qui ne connaissaient rien aux histoires des autres.

 

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