Judaïsme ! Le machia'h !

 

 

Le judaïsme

 

Le judaïsme adhère aux principes moraux et spirituels qui forme la base de sa foi. L'existence d'un Dieu unique, l'espérance messianique, la survie de l'âme et la résurrection des morts.

Il traduit à la fois la fidélité à une religion (Le caractère intangible de la Bible hébraïque), à une culture (indissociabilité des lois morales et spirituelles : La tradition juive exige que l'homme ait constamment la tête couverte en signe de soumission à Dieu ; le port de la calotte est devenu un symbole de reconnaissance à l'adhésion au Judaïsme) et l'appartenance à une ethnie (nécessité de concrétiser les pensées par des actes). Forte d'une tradition écrite : la Bible (Ancien Testament pour les chrétiens), elle-même composée de trois parties : la Torah, le Pentateuque (les cinq livres de Moïse) et les Prophètes, la religion juive est la seule à s'être enrichie d'une tradition orale transmise et enseignée de génération en génération. La Torah orale, commentaire des Lois, a donné naissance à la Michnah, transcription méthodique et synthétique des préceptes de la loi juive. Les innombrables commentaires rabbiniques portant sur la Michnah, effectués sur plusieurs générations, sont eux mêmes devenus Guemarah.

Le juif doit se soumettre intégralement aux commandements bibliques, qui sont considérés comme des ordres divins. Cette conception de la foi, provient de la révélation de Dieu au Mont Sinaï.

Le judaïsme exige du croyant un comportement moral le plus parfait possible. Les lois morales exprimées dans la bible, sont aussi contraignantes que les lois rituelles qui déterminent l'attitude de l'homme face à Dieu.

Une des affirmations de judaïsme est: On ne peut aimer Dieu que si on aime l'homme et on ne peut aimer l'homme sans aimer Dieu.

La foi seule ne garantit pas la piété d'un individu, il faut encore qu'elle se traduise par des aides. Bien entendu tous les juifs n'adhèrent pas à ces pratiques. Certains se contentent de célébrer certaines fêtes, et d'autres respectent la totalité des commandements.

Contrairement à certaines religions qui se réfèrent à un âge d'or situé dans le passé, le judaïsme tend vers un avenir marqué par la venue du Messie, porteur de paix et d'abondance pour l'humanité toute entière. L'ère messianique verra le retour du peuple juif en Terre Sainte, l'acceptation de la souveraineté de Dieu par tous les hommes, la réconciliation entre les nations et Israël. Précédée de nombreuses et terribles catastrophes, elle sera suivie de la Résurrection des Morts. la Repentance ("Techouvah" en Hébreu).

Le calendrier s'ouvre sur "Roch Hachanah", le nouvel an juif, célébré courant septembre. Jour anniversaire de la création du monde par Dieu, c'est aussi celui où Dieu ouvre le Livre de la Vie et de la Mort et y inscrit les actes accomplis en cours d'année par tout individu. Ce n'est que dix jours après Roch Hachanah, c'est-à-dire à la fin de "Yom Kippour" qui est le Jour des Expiations, que Dieu referme le Livre de la Vie et de la Mort, scellant ainsi le destin de chacun pour l'année à venir. Cette période de dix jours comprise entre Roch Hachanah, le nouvel an, et Yom Kippour, le Grand Pardon, est appelée : "Yamim Noraïm" ou "Jours Redoutables". Après 10 jours de pénitence et de bonnes actions, le juif vit la journée la plus exaltante de l'année : Yom Kippour, également désigné comme "Chabbath Chabbathone" (Sabbat des Sabbats), consacré à la prière et à la méditation dans un jeûne très strict de 25 heures. Il est prêt à pardonner le mal qu'on a pu lui faire et il sollicite le pardon de Dieu et des hommes à qui il a pu causer du tort. L'année juive gravite toute entière autour de cet événement central.

Il est de coutume également de porter un linceul, suaire blanc identique à celui dont on se sert pour la dernière toilette d'un défunt : le "Sarguness".
"Frères, prenez bien garde que cet habit dont nous sommes maintenant affublés sera celui que nous porterons pour passer dans l'autre monde et rendre compte au Roi des Rois. Imaginons donc, ainsi vêtus, que nous soyons présentement devant le trône céleste. Notre repentance ne serait-elle pas totale ? Mais la repentance ne nous est d'aucun secours après la mort. C'est maintenant qu'elle nous vient en aide. Aussi soyons vraiment décidés à ne plus pécher".
Le repentir occupe donc une place primordiale dans la doctrine judaïque ainsi qu'en témoigne les paroles prononcées par de célèbres rabbins.
Rabbi Joshoua disait : "Si nous connaissions le nombre exact de nos jours, nous nous repentirions avant de mourir".
Rabbi Eleazar disait : "Repentez-vous un jour avant votre mort". Et, à l'interrogation de ses disciples : "Qui peut savoir quand il mourra ?" Rabbi Eleazar répondait "C'est bien pourquoi tout homme devrait se repentir aujourd'hui car il peut mourir demain. D'où il résulte qu'il passera toute sa vie à se repentir".

Le Chabat : commence le vendredi soir, environ une heure avant la tombée de la nuit et se termine le samedi soir. Le repos Chabatique est lié à la fois à la croyance en un Dieu unique et à l'attachement à la notion de liberté. Le respect du Chabat constitue la première pratique du judaïsme. Le non respect du Chabat porte atteinte aux fondements de la loi juive. C'est un jour sacré.
D'autres fêtes commémorent des faits historiques:
Pourim : C'est l'histoire de la Reine Esther qui en Perse, au milieu du Ve siècle avant l'ère chrétienne, intercéda auprès du Roi Assuérus pour faire révoquer l'édit d'extermination lancé par le ministre Haman contre le peuple juif. Chaque année, un mois avant Pâques, une journée de jeûne et autres festivités marque ces événements.
Hanouca : Durant huit jours, aux environs de décembre, on allume des bougies en souvenir de la délivrance de Jérusalem par les Hasmonéens de la domination grec en l'an 167 avant l'ère chrétienne.
Les Jeûnes : Tous liés au souvenir de la destruction des deux Temples de Jérusalem.

 

Les fêtes de pèlerinage :


A l'époque ou le temple de Jérusalem constituait le centre de la vie religieuse, les juifs se rendaient en pèlerinage à Jérusalem à trois reprises dans l'année.

Pessah ou Pâque juive : survient en général dans le courant du mois d'avril, elle rappelle la libération des Hébreux de l'esclavage d'Egypte vers le milieu du 2e millénaire avant l'ère chrétienne. Les descendants de Jacob étaient devenus suffisamment nombreux pour former le peuple d'Israël.

Chavou'out - Fête des semaines de Pentecôte : Cette 2e fête de pèlerinage se situe exactement 50 jours après le début de la Pâque à laquelle elle est directement rattachée par sa signification historique. Après l'acquisition du droit à l'existence et à la liberté par la libération d'Egypte, Israël doit se doter d'une "Constitution".
C'est la fameuse Révélation du Sinaï. Israël reçoit la Tora qui va devenir le fondement de sa vie religieuse, morale, sociale et spirituelle. La Tora est constituée par les dix commandements qui sont à l'origine de la morale universelle. Cette fête dure 2 jours, célébrés par des offices publics dans les synagogues et des rites domestiques.

Soucot ou la Fête des Cabanes : Durant les 40 années du séjour dans le désert du peuple d'Israël, il habita dans des huttes de fortune et bénéficia de la protection divine et de ses miracles. Chaque année, à l'automne, les juifs construisent des cabanes avec un toit de feuillage qui laisse entrevoir le ciel et en font leur résidence principale durant 8 jours, en revivant ainsi l'époque du désert. Durant ces 8 jours, multiples rites sont pratiqués pour marquer la conclusion annuelle de la lecture de la Tora.

Les prières : Le judaïsme connaît trois prières quotidiennes pour les jours ouvrables.
Celle du matin: se récite pendant les 3 premières heures de la journée suivant l'aube, revêtu du châle a franges (talit) et des pylactères (téfilin). Elle dure environ 30 minutes.
Celle de l'après-midi: est récitée entre 14.00 et 17.00 heures et dure 10 minutes.
Celle du soir: est récitée après la tombée de la nuit et dure environ 15 minutes.

L'accompagnement des malades et des morts

La tradition juive compte, parmi les " mitsvoh " (commandements) ou devoirs primordiaux à remplir, les soins, visites, prières à prodiguer aux malades ainsi que l'accompagnement des morts à leur dernière demeure.

Il existe, au sein de chaque communauté juive, une société dont les membres rendent visite aux malades, les confortent dans leurs derniers moments puis se chargent d'exécuter les mitsvoh liées au deuil : offices, consolations prodiguées aux parents du défunt...

Ces services sont rendus, sans distinction, aux riches comme aux pauvres d'une même communauté. Il n'est procédé à aucun préparatif particulier en prévision de la mort prochaine. La mort appréhendée avec sérénité tant par l'agonisant que par ceux qui l'entourent. Il convient cependant de rappeler deux interdictions du Judaïsme découlant du commandement " tu ne tueras point ", à savoir le suicide et l'euthanasie.

Des prières et des psaumes sont récités lors des derniers moments et, en particulier, le " Chema " profession de foi du juif, également dite à la fin du Kippour. C'est sur le dernier mot du " Chema " : " E'had " (" Un ") que l'âme du défunt se sépare du corps. Le décès est annoncé par ces mots : " Béni soit le Juge de Vérité ". Anciennement, la coutume voulait que le corps soit posé à terre, sur une planche ou sur de la paille et recouvert d'un drap.

L'usage et la tradition juive ont conservé certains rites tels que celui de la lumière placée près de la tête du défunt, lumière symbolisant l'âme immortelle. Le disparu sera veillé sans interruption jusqu'à son ensevelissement.

 

 http://www.obseques-liberte.com/rites-funeraires-religion/judaisme.htm

 

Qui est le Messie ?

Un juif pieux et craignant D.ieu, qui est à la fois un grand érudit en Torah et un dirigeant d’envergure. Il est le descendant direct du Roi David et sera oint comme nouveau roi d’Israël. (D’ailleurs, le mot messie en hébreu, machia’h, signifie « l’oint ».)

Quand le messie viendra, l’authenticité de la Torah et l’existence de D.ieu seront universellement reconnues. Tous les juifs retourneront en Terre d’Israël où ils se libèreront du joug de leurs ennemis et connaîtront un renouveau spirituel. Ils embrasseront la foi de leurs pères et se consacreront au Service divin pour l’éternité. Ils reconstruiront le Temple duquel rayonnera la lumière de la vérité, de la justice, de la tolérance et de la paix sur le monde entier.

Aujourd’hui, le monde est assailli par la jalousie, l’avidité, le vol, le mensonge, l’impatience, l’intolérance, la fraude et la corruption. Nous nous méfions de nos voisins et nous sommes cyniques à l’égard de nos dirigeants. Notre société est compartimentée et nous adorons différents dieux. Au lieu de coopérer, nous entrons en compétition. Nous sommes manipulés et profitons des autres à leurs dépends. C’est la loi du plus fort et du chacun pour soi. Nous nous retranchons dans nos maisons derrière toute une panoplie de vaisselle jettable, de plats cuisinés et d’internet. Nous nous protégeons des dures réalités de la vie et le pire c’est que nous désespérons de voir les choses s’améliorer. Nous haussons les épaules et nous nous lamentons, en disant : « Ainsi va la vie. »

Les hommes d’état peuvent parler de « paix à notre époque », mais le prophète nous promet mieux : « L’agneau se couchera aux côtés du lion…et les jeunes enfants joueront dans le nid du cobra. » (Isaïe 11 : 6) Chalom qui veut dire « paix » en hébreu, vient de la racine chaleim qui signifie « complet » ou « entier ». Chalom, nous dit le Talmud est l’un des Noms de D.ieu, car Son unité contient tout. Cette unité est le thème premier du Serment juif d’allégeance : « Ecoute Israël, le Seigneur notre D.ieu, le Seigneur est Un ! » Le mot Chalom fait également partie du nom Jéru-Salem.

Comment pouvons-nous hâter la venue du Messie ?
En aimant tous les hommes sincèrement, en observant les commandements de la Torah (du mieux que nous pouvons) et en encourageant les autres à les accomplir également.

Nous devons également prier D.ieu qu’Il hâte la venue du Messie.
Le Talmud nous révèle l’une des premières questions que l’on pose à un juif le jour du Jugement : « As-tu langui la délivrance ? »
Prier pour la venue du Messie accroît notre sensibilité et nous permet de mieux ressentir ce qui nous manque. Nous prouvons ainsi que nous désirons sincèrement voir le Messie arriver.

Si nous le désirons vraiment, il peut venir aujourd’hui.

 

Traduction et adaptation de Tsiporah Trom

http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=902 

Suite !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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