L'HOMME DE PILTDOWN
Pendant 40 ans, des millions d'étudiants ont contemplé des représentations de
l'homme de Piltdown (ou de Dawson) « reconstitué », dont la silhouette ornait les parois
de tous les musées du monde. On avait trouvé (en 1912) le "chaînon manquant" de
l'évolution : l'homme-singe de Darwin! Environ 500 livres et pamphlets furent écrits à
son sujet.
Quarante ans plus tard, lorsqu'on eut découvert le test au fluorure, on y soumit la
mâchoire et le crâne. Il en résulta que le crâne (d'homme) n'était pas vieux de 500 000 ans
comme on l'affirmait, mais seulement d'environ 2 000 ans! Quant à la mâchoire (de
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singe), elle n'avait que quelques douzaines d'années! On l'examina ensuite au microscope
et on découvrit que les dents avaient été soigneusement limées afin de leur donner une
apparence humaine. Le tout avait été badigeonné au bichromate et aux sels de fer afin de
lui donner une apparence de grand âge. La mâchoire avait été enterrée en vue d'être
« découverte », probablement par le Dr. Dawson (le « découvreur »), lequel devint
célèbre grâce à cet « homme de Piltdown »... une mystification destinée à prouver la
théorie de l'évolution. L'Homme de Piltdown s'avéra être une fraude de A à Z.
L'HOMME DE NEBRASKA
En 1922 une seule dent fut découverte dans l'état américain de Nebraska. On la
montra au professeur Henry Fairfield Osborn, de Columbia University, un expert
prééminent dans le domaine des fossiles. Le docteur Osborn et d'autres experts
déclarèrent qu'ils pouvaient voir dans cette dent certains traits intermédiaires entre le
singe et l'homme. En fait, ils n'était pas sûr s'il s'agissait d'un homme qui ressemblait à un
singe, ou d'un singe qui ressemblait à un homme. On lui donna le nom Hesperopithecus.
Un journal britannique, the Illustrated London News, publia un dessein de Nebraska Man,
sa femme et les outils dont ils se servaient – et tout cela sur la base de la découverte d'une
seule dent!
Quelques années plus tard, on découvrit d'autres os de cette créature et il s'avéra
que l'homme de Nebraska n'était ni singe ni homme; c'était un porc! L'homme de
Nebraska n'était rien d'autre qu'une dent de porc.
THÉOPHILUS Découverte de l'homme de Nebraska
- Je l'ai trouvé! J'ai trouvé un chaînon manquant!
- Le propriétaire de cette dent était simiesque, grand, se tenait debout, avait les yeux
creux et les sourcils protubérants.
- Fais voir.
- Non, je dirais que le propriétaire est court, marche à quatre pattes, a de grosses oreilles,
le museau flexible et la queue en spirale.
LE PITHÉCANTHROPE (L'HOMME DE JAVA)
Eh puis, bien sûr, il y a le fameux Pithecanthropus erectus. Cette expression
signifie "homme-singe se tenant debout". Le « pithécanthrope » fut découvert par Eugène
Dubois, un Hollandais, qui partit de Hollande pour Java tout exprès pour découvrir un
homme-singe. Or, cela est assez révélateur en ce qui concerne l'objectivité scientifique
lorsque quelqu'un se met dans l'idée de parcourir la moitié du globe pour trouver un
homme-singe... et voilà! ‒ il le trouve!
Toutefois, Dubois ne voulut montrer sa trouvaille à personne. Tout ce qu'il
montrait était un moulage en plâtre qu'il disait avoir fait à partir du crâne. Il avait trouvé
une calotte crânienne et un fémur (os de la cuisse). Il était parfaitement clair que le fémur
était humain et que le crâne appartenait à un singe. Mais Dubois, affirmant qu'ils avait
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appartenu au même individu, les plaça côte à côte et nomma cette association
Pithécanthrope (Pithecanthropus erectus).
Mais Eugène Dubois commit plusieurs omissions préméditées. Il omit de dire au
monde que le fémur avait été découvert à environ 15 mètres en aval de la calotte
crânienne. Il « oublia » également de dire qu'au même niveau que la calotte crânienne
simiesque du « pithécanthrope » (c'est-à-dire dans la même couche) il avait trouvé deux
crânes humains d'une capacité crânienne d'environ 1500-1650 cm3, ce qui est plus que la
moyenne normale. Dubois* conserva ces deux crânes d'homme moderne sous le plancher
de sa chambre à coucher pendant 26 ans, car il savait que s'il révélait au monde qu'il les
avait trouvés dans la même couche que la calotte simiesque et qu'ils étaient donc
contemporains, c'en était fait de l'existence de son « pithécanthrope » et de sa supposée
qualité d'ancêtre de l'homme. Avant sa mort, Dubois finit par admettre que sa fameuse
calotte avait appartenu à un grand gibbon et non pas à quelque espèce d'homme-singe. Ce
qui n'empêche pas aux évolutionnistes de continuer à utiliser cette « découverte » comme
« preuve de l'évolution ». (*Dubois et Haeckel ont entretenu de la correspondance. Les
faussaires étaient non seulement amis, mais complices)
L'HOMME DE NÉANDERTAL (ou NÉANDERTHAL) : un homme moderne avec
une maladie des os.
Nous en arrivons maintenant à une autre découverte célèbre : l'homme de
Néandertal. Au siècle dernier, un certain nombre de squelettes furent découverts dans la
vallée de la Néander près de Düsseldorf, en Allemagne. Ils furent reconstruits par un
paléontologue du nom de Boule. Ces reconstitutions commencèrent alors à orner les murs
des musées et les manuels scolaires partout dans le monde! Vous vous souvenez peut-être
de ces représentations des hommes de Néanderthal : ils ont le dos rond, marchent sur le
bord extérieur de la plante des pieds, portent une massue sur l'épaule, et traînent derrière
eux leurs femmes par les cheveux. De parfaits hommes-singes!
On découvrit plus tard que l'homme de Néandertal était un homme qui souffrait de
rachitisme (une condition provoquée par un manque de vitamine D) et d'ostéoarthrite (ce
qui explique son dos rond), mais aussi que Boule, qui avait à sa disposition tout un
assortiment d'os, les avait assemblés de telle façon que l'homme de Néanderthal avait
plutôt l'apparence d'un singe. En fait, le squelette fut reconstruit d'une façon incroyable;
par exemple, le gros orteil fut retourné et placé à l'extérieur du pied comme si ce fût un
orteil opposé, comme celui d'un singe : cette particularité était présumée obliger l'homme
de Néanderthal à marcher sur le bord extérieur de la plante du pied.
On peut difficilement s'empêcher de conclure que Boule avait prémédité de
reconstruire ces créatures pour leur donner une apparence simiesque. Les savants
modernes sont tout naturellement arrivés à la conclusion qu'il s'agissait là d'une erreur
colossale. C'est le moins, en effet, qu'on puisse dire. Mais, en attendant, des millions de
personnes ont été (et continuent d'être) trompées.
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Une remarque : l'homme de Néandertal possédait une capacité crânienne identique
à celle de l'homme actuel, et aujourd'hui encore on peut trouver bon nombre d'individus
ayant des crânes avec des formes inusuelles sans que personne ne les classe dans la
famille « Néandertal »!
LES AUSTRALOPITHÈQUES (LUCY) : des singes!
Lucy Australopithéque
Nous ne venons maintenant aux Australopithèques ou «singes du Sud », comme
on les appelle. Les paléontologues concentrent maintenant leur attention sur l'Afrique
d'où nous viennent des noms tels que Zinjanthropus, l'Homo habilis, le crâne 1470 et
« Lucy », la dernière trouvaille de Donald Johanson. On nous affirme avec assurance que
nous avons là les précurseurs de l'homme.
Mais en est-il bien ainsi? Pour les tenants de l'hypothèse de l'évolution, il y a à
considérer de très sérieux noeuds.
Lord Solly Zuckerman, un des anatomistes anglais les plus en vue, a passé quinze
ans à étudier les restes de l'Australopithèque. Il est arrivé à la conclusion qu'il s'agit d'un
singe à cent pour cent. Le Dr Charles Oxnard, précédemment attaché à l'Université de
Chicago puis à celle de Californie du Sud, a procédé à des analyses sur ordinateur
multiples et variées de ces ossements et en a conclu que les Australopithèques ne se
tenaient pas debout, contrairement à ce qui avait été affirmé auparavant, mais plutôt qu'ils
avaient de longs bras et marchaient en s'appuyant sur les poings « knuckewalkers »). On
n'avait pas, bien sûr, publié le fait que lorsqu'on avait besoin d'une jointure de genou pour
démontrer que Lucy se tenait debout, on s'était servi d'os qui s'étaient trouvés plus de
soixante mètres plus profondément dans la strate et à un distance de plus de trois
kilomètres. Le docteur Oxnard, qui n'est pas créationniste, déclara catégoriquement que
ces créatures ne se tenaient pas debout, qu'elles n'étaient pas des formes intermédiaires, et
que certainement, elles n'étaient pas les ancêtres de l'homme.
Lord Zuckerman a déclaré que si l'homme a évolué à partir d'un ancêtre singe, il
l'a fait sans laisser la moindre trace dans les archives fossiles. Est-ce là ce qu'on laisse
entendre à vos enfants à l'école? Il n'y a pas simplement des maillons manquants; la
chaîne même n'existe pas.
Où est le mea-culpa pour avoir mis ces « preuves » de l'évolution dans les
manuels scolaires pendant des années? Toute une génération a cru en s'appuyant sur des
mensonges délibérés et n'a jamais été informée de cela.
Nous avons essayé de faire ressortir des faiblesse réelles de la théorie de la macroévolution,
a savoir :
i Il manque de mécanisme évolutif (étant donné que la sélection naturelle et les
mutations ne sont pas capables de produire la sorte de transformations nécessaires et que
la génération spontanée qui aurait permis de commencer tout le processus n'existe pas);
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i La théorie repose sur l'idée que la terre est âgée de quelques milliards d'années – alors
que les indices à ce sujet ne vont pas tous dans le même sens et plusieurs indiquent une
terre relativement jeune.
i Les formes transitionnelles supposées par la théorie, loin d'être les mieux adaptées à la
survie, auraient de lourds handicaps jusqu'à ce (que) leurs nouveaux traits se développent
suffisamment;
i L'idée de progrès vers un niveau de complexité croissante dans le monde naturel est
contraire à la deuxième loi de la thermodynamique.
i Les supposés preuves soutenant la théorie de l'évolution ont été discréditées par de plus
amples recherches scientifiques.
POURQUOI DES EFFORTS POUR RÉPRIMER LES ÉVIDENCES?
Les étudiants sont abondamment exposés à la théorie de l'évolution. On la
rencontre dans les cours de biologie, dans les cours d'histoire voire même de philosophie.
Dans les sciences sociales on la prend pour acquise. À la télé, on ne peut l'éviter. Si on
écoute une émission sur un sujet scientifique, la théorie de l'évolution est prise pour un
fait. Jamais, on ne le remet en question, sinon sur des détails insignifiants. Pourtant,
comme nous l'avons vu plus haut, « la remise en question est la règle en science : La
question et/ou le doute est le moteur qui va initier la mise ne place d'une expérience. »
Le problème c'est que ces belles paroles ne sont jamais appliquées au dogme de
l'évolution qui, malgré toutes ces incohérences, est intouchable. On se contente d'insulter
sa partie adverse en essayant de la stigmatiser plutôt que d'entamer un vrai débat. Pour
illustrer cette attitude, voici une citation typique : « Il reste beaucoup d'énigmes dans
notre compréhension de la vie. Par exemple, nous avons peu de lumières sur la façon dont
se forment les espèces. Nous ignorons encore le rôle de certains composants de la cellule
vivante. Bref, l'histoire n'est pas finie! Ce qui est exclu, c'est la théorie darwinienne soit
abandonnée. » (« La théorie de l'évolution est-elle en crise? » Science et Avenir hors série
no. 134, 2003 : 8-9). Il serait difficile de trouver un meilleur exemple d'intégrisme
darwinien, le dogme avant tout. Une telle affirmation serait sans doute admirée des
islamistes, chez qui toute critique de l'islam (caricatural ou non) est aussi inadmissible,
exclue. Pourquoi un abandon éventuel du darwinisme serait-il exclu d'office? D'autres
théories scientifiques ont, par le passé, été critiquées et abandonnées et la planète
continue de tourner malgré tout.
y a un paradoxe dans le concept que le darwinisme soit à la fois un fait
irréfutable et, d'autre part, si fragile qu'on ne puisse admettre quelque critique que ce soit
à son sujet dans le contexte scolaire ou académique. Pourquoi devons-nous respecter une
théorie simplement parce qu'on lui a collé l'étiquette scientifique? Albert Camus, dans
L'homme révolté note 1951 : 153) : « Les français ont lutté pour obtenir la liberté de
pensée, allons nous accepter sans rien dire ce nouvel intégrisme qui ne dit pas son nom? »
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Voici le témoignage du Docteur W. R. Thompson : « Cette situation dans laquelle
les hommes s'unissent pour défendre une doctrine qu'ils sont incapables de définir
scientifiquement et encore moins de démontrer avec toute la rigueur scientifique, essayant
d'en maintenir le mérite auprès du public par la suppression des critiques et l'élimination
des difficultés, cette situation est anormale et indésirable en science ». Plus loin, il
affirme : « Le succès du darwinisme a eu comme conséquence un déclin de l'honnêteté
scientifique ». (Dr. W. R. Thompson : entomologiste mondialement connu et directeur
pendant de longues années du "Commonwealth Institute of Biological Control" à Ottawa.
Canada.)