http://fr.wikipedia.org/wiki/Rome
Ville berceau de la civilisation occidentale, Rome a une histoire qui s'étend sur plus de deux mille cinq cents ans. Elle était le centre de l'Empire romain, qui a dominé l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient pendant plus de cinq cents ans à partir du Ier siècle av. J.-C. jusqu'au Ve siècle apr. J.-C.. Rome occupe une place capitale dans le christianisme et abrite le siège de l'Église catholique romaine et la Cité du Vatican, un État symbolique géré par l'Église catholique.
Rome est l'une des rares villes européennes majeures qui aient échappé aux ravages de la Seconde Guerre mondiale.
Le centre historique de Rome est dominé par les sept collines : Capitole, Palatin, Viminal, Quirinal, Esquilin, Caelius et Aventin.
Rome possède aussi plusieurs surnoms, dont l'Urbs, Caput Mundi (capitale du monde), La Ville éternelle, La ville aux sept Collines[10] et Limen Apostolorum ("au seuil des apôtres").
Le Vatican, le Saint-Siège ou l'État de la Cité du Vatican, les deux dernières variantes étant utilisées aussi bien en forme courte que longue, en latin Civitas Vaticana et Status Civitatis Vaticanae, en italien Vaticano, Santa Sede et Stato della Città del Vaticano, est un État enclavé dans la ville de Rome en Italie, support territorial du Saint-Siège. Il compte 900 habitants sur une superficie de 0,44 km², ce qui en fait le plus petit État au monde.
Il a été créé le 11 février 1929 comme représentation temporelle du Saint-Siège (ensemble des institutions de l'Église catholique romaine), aux termes des accords du Latran signés par celui-ci, représenté par le cardinal Gasparri et l'Italie, représentée par Mussolini.
Le français en est la langue diplomatique : le Vatican se fait enregistrer comme État francophone auprès des organismes internationaux.
La Cité du Vatican est le reliquat des anciens États pontificaux. La justification historique de ce pouvoir temporel réside dans la donation de Constantin, un faux par lequel l'empereur Constantin Ier aurait donné au pape Sylvestre la primauté sur les Églises d'Orient et l'imperium (pouvoir impérial) sur l'Occident (le caractère apocryphe de ce document a été établi en 1442 par l'humaniste Lorenzo Valla).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plaine_vaticane
Histoire
Dès avant la naissance de Jésus, furent construites quelques villas, bâties autour de « jardins impériaux » qui furent propriété d'Agrippine. Le fils de cette dernière, l’empereur Caligula (37-41 ap. J.-C.), y fit réaliser un cirque privé, le Circus Vaticanus, dont l'actuel obélisque du Vatican constitue un de ses seuls vestiges. C’est là, ainsi que dans les jardins adjacents, qu’eut lieu le martyre de nombreux chrétiens de Rome à l’époque de Néron (54-68). Saint Pierre fut enterré au nord de ce cirque, dans une nécropole qui longeait une route secondaire, la via Cornelia. Sur le lieu de sa sépulture, l’empereur Constantin fit édifier entre 326 et 333 une basilique grandiose à l'emplacement du site de l'ancien cirque romain qui fut alors démoli. L'édifice fut substitué par la l’actuelle Basilique Saint-Pierre au cours des XVIe et XVIIe siècles.
Au Ve siècle, le pape Symmaque y fit construire une résidence dans laquelle quelques personnages illustres vinrent séjourner, tel Charlemagne lors de son couronnement (800). Au XIIe siècle, Célestin II, puis Innocent III la firent rénover. La construction du Palais du Vatican débuta sous le pontificat de Nicolas V durant la première moitié du XVe siècle.
Le cirque de Caligula et de Néron (cirque de Néron, Gaianum ou encore cirque du Vatican ; Circus Vaticanus) était situé entre le mont Janicule et le mont Vatican, à la périphérie de Rome, dans la plaine vaticane, le long de la Via Cornelia.
Histoire
Sa construction débuta sous le règne de Caligula au Ier siècle de notre ère, vers 40 ap. J.-C., dans ses jardins du Vatican : propriété de sa mère Agrippine sur l'ager Vaticanus, d'où le nom de Cirque du Vatican (Circus Vaticanus).
Il fut terminé par Néron, d'où le nom de Cirque de Caligula et de Néron.
Sous le règne de Néron, en 65 ap. J.-C., le cirque fut le cadre des premiers martyrs chrétiens à Rome, dont celui de Saint Pierre en 67 ap. J.-C. D'après Tacite, accusés d'être à l'origine du grand incendie de Rome, les spectateurs chrétiens y furent martyrisés : couverts de peaux de bêtes, (ils) périssaient dévorés par des chiens ; d'autres mouraient sur des croix, ou bien ils étaient enduits de matières inflammables, et, quand le jour cessait de luire, on les brûlait en place de flambeaux.[1]
Une tradition immémoriale rapporte que la crucifixion de l'apôtre Pierre, eut lieu inter duas metas - entre les deux bornes - de la spina, c'est-à-dire approximativement au pied de l'obélisque du Vatican qui ne situait pas à l'époque, à son emplacement actuel. Il fut enseveli à l'extérieur du cirque au pied du mont Vatican, dans une nécropole située au nord de celui-ci, dont elle était séparée par une route secondaire, la via Cornelia. La tombe fut incorporée plus tard au sein des deux basiliques qui lui furent consacrées : ancienne construction de l'Empereur Constantin et l'actuel édifice.
Les accords du Latran sont signés au palais du Latran le 11 février 1929 entre l'État italien, représenté par Mussolini, et le Saint-Siège, représenté par le cardinal Gasparri, secrétaire d'État du pape Pie XI. Ils mettent fin à la « question romaine », pendante depuis 1870. Ils réduisent les prétentions de souveraineté du pape au seul État de la Cité du Vatican. En contrepartie, le catholicisme devient religion d'État en Italie.
On reconnaît au nouvel État des services publics : le Vatican aura une gare, des services postaux, une monnaie (la lire vaticane), un organe de presse, une radio et une télévision avec le droit d'émettre, etc. Le Vatican devient l'instrument du Saint-Siège, personne de droit international, défini comme l'ensemble des institutions supérieures catholiques. Le préambule du pacte dispose ainsi :
« Étant donné que, pour assurer au Saint-Siège l'indépendance absolue et visible, il faut lui garantir une souveraineté indiscutable, même dans le domaine international, on s'est rendu compte qu'il était nécessaire de constituer, avec des modalités particulières, la Cité du Vatican, reconnaissant au Saint-Siège, sur cette même Cité, la pleine propriété, la puissance exclusive et absolue et la juridiction souveraine. »
Le pape est reconnu comme le chef temporel du Vatican, avec tous les pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire – le gouvernement effectif du Vatican étant pourtant délégué à un gouverneur général. En cas de vacance, le pouvoir passe au Sacré Collège des cardinaux.
Le nouveau territoire pontifical est formé de 44 hectares, ce qui fait du Vatican l'État le plus petit du monde.
La convention financière
Après la perte des États pontificaux, le Saint-Siège se trouvait dans une situation financière difficile. En 1871, la « loi des Garanties » offrait la somme de 2 milliards de lires à titre de compensation pour la perte des États et des biens ecclésiastiques. Les Garanties ont été refusées par tous les papes, de 1871 aux accords du Latran. À l'occasion de ces derniers, Mussolini propose cette même somme augmentée de ses intérêts, portant le montant total à 4 milliards de lires.
Cette somme n'est pas versée directement au Vatican. Le Saint-Siège reçoit en fait 750 millions de lires en argent comptant et des titres à 5 % d'une valeur nominale d'un milliard de lires, confiés par Pie XI à l'Administration spéciale des biens du Saint-Siège.
Les 7 Papes de l'Etat du Vatican : Pie XI, Pie XII, Jean XXIII, Paul VI, Jean Paul I, Jean Paul II, Benoït XVI.
http://lci.tf1.fr/monde/institutions/2010-09/du-rififi-a-la-banque-du-vatican-6073795.html
Le Vatican s'est refusé à tout commentaire après l'annonce, par les agences italiennes, de l'enquête du parquet de Rome : le président de la banque du Vatican IOR (Institut des oeuvres religieuses), Ettore Gotti Tedeschi, est soupçonné de violation d'une nouvelle loi anti-blanchiment. Il n'est toutefois pas le seul ciblé : un autre responsable de la banque fait également l'objet d'une enquête dans le cadre de la même affaire.
La justice italienne soupçonne l'Institut des Oeuvres Religieuses, la banque du Vatican, d'être impliqué dans des opérations de blanchiment d'argent et le parquet de Rome a ouvert une enquête, assure le quotidien La Repubblica.
Publié le 01/06/2010
Les deux hommes sont soupçonnés de ne pas avoir respecté une clause d'une législation italienne datant de 2007 (en application d'une directive européenne) rendant obligatoire la mention du mandataire de toute opération financière ainsi que son objectif et sa nature. Ils ne sont donc pas soupçonnés de blanchiment d'argent sale proprement dit, mais d'omissions concernant les sujets effectuant les opérations. Leur mise en cause est liée à la saisie, lundi à titre préventif, de 23 millions d'euros de la IOR déposés sur un compte courant dans une agence romaine d'une autre banque (Credito Artigiano), qui devaient être transférés à hauteur de 20 millions d'euros à une banque internationale (JP Morgan Frankfurt) et trois millions à une autre banque italienne (Banca del Fucino).
Des comptes sans nom de titulaire
En juin, le journal Repubblica avait affirmé que la banque était soupçonnée d'être impliquée dans des opérations de blanchiment d'argent et qu'une enquête avait été ouverte par le parquet de Rome. Selon le quotidien, dix banques italiennes, dont les plus grandes comme Intesa San Paolo et UniCredit, étaient également visées par les magistrats.
L'IOR, qui gère les comptes des ordres religieux et des associations catholiques, est une structure bénéficiant du statut extraterritorial accordé à l'Etat pontifical, donc non tenue de respecter les normes financières en vigueur pour les établissements italiens. Selon La Repubblica, la justice avait découvert que la banque gérait des comptes auprès des établissements italiens sans nom de titulaire, identifiés uniquement avec le sigle IOR. Sur un de ces comptes, découvert en 2004, "environ 180 millions d'euros ont transité en deux ans", écrivait la Repubblica. "L'hypothèse des enquêteurs est que des sujets ayant leur adresse fiscale en Italie utilisent l'IOR comme paravent pour cacher différents délits, comme la fraude ou l'évasion fiscale", précisait le quotidien.
Il y a environ un an, l'IOR a changé de patron avec la nomination au poste de président d'Ettore Gotti Tedeschi, représentant en Italie du groupe espagnol Santander, en remplacement d'Angelo Caloia. Spécialiste de l'éthique de la finance, il a été choisi, selon les médias, pour remettre en ordre les comptes du IOR. L'institut avait fait la Une de la presse avec la faillite, en 1981, de la banque italienne privée Banco Ambrosiano, dont l'IOR était le principal actionnaire. L'IOR est depuis sous la coupe d'une "Commission cardinalice de vigilance", un groupe de cinq cardinaux nommés par le pape, qui comprend aujourd'hui l'actuel numéro deux du Vatican, le cardinal secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone, ainsi que son prédécesseur Angelo Sodano.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Inquisition
L’Inquisition était une juridiction spécialisée (un tribunal), créée par l'Église catholique romaine et relevant du droit canonique. Elle était chargée d'émettre un jugement sur le caractère orthodoxe ou non (par rapport au dogme religieux) des cas qui lui étaient soumis. L'Inquisition était une juridiction d'exception, établie pour représenter l'autorité judiciaire du pape sur une région donnée, quand le fonctionnement courant des tribunaux ecclésiastiques s'avérait inadapté.
Dans l'histoire, il y a eu plusieurs juridictions spécialisées de ce type. Il est possible de distinguer trois différentes Inquisitions, qui font l'objet d'articles séparés :
Le présent article traite des aspects généraux de l'Inquisition, par rapport à l'approche catholique de l'hérésie, à sa justification politique, au fonctionnement du droit, ainsi que la manière dont l'Inquisition est à présent présentée et perçue socialement. Les aspects historiques se limitent ici à la chronologie générale.
L’Inquisition médiévale est un tribunal ecclésiastique d'exception chargé de lutter contre les hérésies. Elle est introduite devant les tribunaux ecclésiastiques par le pape Innocent III en 1199[1] et atteint
son apogée lors de la répression du catharisme, suite à quoi son activité décline, concurrencée par les juridictions nationales. Au XVe siècle, l'Inquisition médiévale
disparaît.
D'autres formes d'inquisition sont apparues dans l'histoire : l'Inquisition espagnole et l'Inquisition romaine, le Saint-Office. On se reportera à ces articles pour plus d'information sur l'histoire de ces formes, et à l'article Inquisition pour une discussion générale du sujet.
SUITE : http://noella.e-monsite.com/pages/inquisition.html