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Preuves archéologiques !! STELE DE TEL DAN! STELE DE MESHA ! L'ANATHEME DE MOAB: MASSACRE POPULATIONS

 

          

Stèle de Tel Dan

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La stèle de Tel Dan

La Stèle de Tel Dan est une stèle de basalte noir érigée par un roi araméen dans le nord d'Israël. Elle contient une inscription araméenne qui commémore la victoire du roi sur les anciens Hébreux. Bien que le nom de l'auteur de la stèle ne semble pas apparaître sur les fragments disponibles, il s'agit probablement d'un roi vivant près de Damas. La datation, le langage et la localisation rendent plausible le fait que l'auteur soit Hazaël ou son fils, Bar-Hadad II, qui étaient souverains de Damas et ennemis du royaume d'Israël.

La stèle a été découverte à Tel Dan, anciennement nommée Tell el-Qadi, une colline où jadis se tenait une cité à l'extrême nord d'Israël. Le fragment A a été découvert en 1993, et les fragments B1 et B2, qui vont ensemble, en 1994. Dans la partie cassée de la stèle, sous les écritures, il pourrait y avoir un point de contact "interne" possible entre le fragment A et les fragments B1/B2 assemblés, mais il est sujet à controverse. Si ce point de contact existe réellement, alors les pièces étaient à l'origine côte à côte.

L'inscription a été datée du 9e ou 8e siècle AEC. La fin du 8e siècle correspond à une destruction due à une conquête assyrienne en 733/732 AEC.
Comme cette couche de destruction était au-dessus de la couche dans laquelle les fragments de stèle ont été trouvés, il est clair qu'elle a eu lieu après que la stèle a été érigée, puis brisée en plusieurs morceaux, lesquels ont été réemployés plus tard, dans un projet de construction à Tel Dan, vraisemblablement par des constructeurs hébreux. Le temps écoulé entre ces événements et la conquête assyrienne est difficile à estimer.
Bien que seuls des fragments de l'inscription aient demeuré, elle a fortement suscité l'intérêt des archéologues. L'attention est concentrée sur les lettres « ביתדוד » qui sont identiques à l'hébreu « Maison de David. » Si la lecture est correcte, il s'agirait de la première identification du roi « David » sur un site archéologique.

Possibles parallèles bibliques 

Les inscriptions pourraient coïncider avec certains événements consignés dans la Bible hébraïque :

  • 2 Rois 8:7-15 raconte comment, avant que Hazaël ne devienne roi d'Aram, son prédécesseur fut malade et mourut dans son lit :
7. Élisée se rendit à Damas. Ben Hadad, roi de Syrie, était malade; et on l'avertit, en disant: L'homme de Dieu est arrivé ici.
8. Le roi dit à Hazaël: Prends avec toi un présent, et va au-devant de l'homme de Dieu; consulte par lui l'Éternel, en disant: Guérirai-je de cette maladie?
9. Hazaël alla au-devant d'Élisée, prenant avec lui un présent, tout ce qu'il y avait de meilleur à Damas, la charge de quarante chameaux. Lorsqu'il fut arrivé, il se présenta à lui, et dit: Ton fils Ben Hadad, roi de Syrie, m'envoie vers toi pour dire: Guérirai-je de cette maladie?
10. Élisée lui répondit: Va, dis-lui: Tu guériras! Mais l'Éternel m'a révélé qu'il mourra.
11. L'homme de Dieu arrêta son regard sur Hazaël, et le fixa longtemps, puis il pleura.
12. Hazaël dit: Pourquoi mon seigneur pleure-t-il? Et Élisée répondit: Parce que je sais le mal que tu feras aux enfants d'Israël; tu mettras le feu à leurs villes fortes, tu tueras avec l'épée leurs jeunes gens, tu écraseras leurs petits enfants, et tu fendras le ventre de leurs femmes enceintes.
13. Hazaël dit: Mais qu'est-ce que ton serviteur, ce chien, pour faire de si grandes choses? Et Élisée dit: L'Éternel m'a révélé que tu seras roi de Syrie.
14. Hazaël quitta Élisée, et revint auprès de son maître, qui lui dit: Que t'a dit Élisée? Et il répondit: Il m'a dit: Tu guériras!
15. Le lendemain, Hazaël prit une couverture, qu'il plongea dans l'eau, et il l'étendit sur le visage du roi, qui mourut. Et Hazaël régna à sa place.
8:28. Il alla avec Yoram, fils d'Achab, à la guerre contre Hazaël, roi de Syrie, à Ramoth en Galaad. Et les Syriens blessèrent Yoram.
9:15. mais le roi Yoram s'en était retourné pour se faire guérir à Jezréel des blessures que les Syriens lui avaient faites, lorsqu'il se battait contre Hazaël, roi de Syrie. -Jéhu dit: Si c'est votre volonté, personne ne s'échappera de la ville pour aller porter la nouvelle à Jezréel.
9:16. Et Jéhu monta sur son char et partit pour Jezréel, car Yoram y était alité, et Achazia, roi de Juda, était descendu pour le visiter.

Controverse au sujet de la mention "Maison de David"

Du fait de la mention d'"Israël" et de ביתדוד (BYTDWD, "Maison de David"), la stèle de Tel Dan est souvent citée comme le seul support matériel en faveur de la réalité historique de David (Bible).

Stèle de Mesha

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Photographie de la stèle, ~1891

La stèle de Mesha est une stèle de basalte noir découverte en 1868 et sur laquelle est gravée une inscription remontant à l'époque du roi Moabite Mesha (IXe siècle av. J.-C.). Le texte de trente-quatre lignes (l'inscription la plus longue découverte jusqu'à présent pour cette époque de l'ancienne Palestine), est écrit en alphabet paléo-hébraïque. Datée de 850 av. J.-C. environ, elle relate les victoires de Mesha au cours de sa révolte contre le royaume d'Israël qu'il entreprit après la mort de son suzerain Achab.

La pierre, arrondie à son sommet, fait 124 cm de hauteur pour 71 cm de largeur et de profondeur. Elle a été découverte en août 1868 par le révérend F. A. Klein, missionnaire allemand à Jérusalem, sur le site de Dibon (Dhiban en Jordanie). "Les arabes du voisinage, appréhendant la perte d'un tel talisman, brisèrent la pierre en morceaux; mais, Charles Clermont-Ganneau en avait déjà réalisé un estampage et il put par la suite reconstituer la pierre après en avoir récupéré la plupart des fragments."[1]. Cet estampage, qui n'a jamais été publié, ainsi que la pierre reconstituée, publiée dans de nombreux livres et encyclopédies, sont tous deux au musée du Louvre.

 Contenu 

La stèle décrit:

  1. Comment le royaume de Moab a été conquis par Omri, roi d'Israël, en conséquence de la colère du dieu Chemosh. Les victoires de Mesha sur le fils d'Omri (dont le nom n'est pas mentionné) et sur les hommes de la tribu de Gad à Ataroth, Nebo et Jehaz.
  2. Ses édifices publics, la restauration des fortifications, la construction d'un palais ainsi que de réservoirs d'eau.
  3. Ses guerres contre les Horonaim.
עמרי מלך ישראל (Omri roi d'Israël) mentionné clairement sur la stèle

Si l'on excepte quelques légères variations, par exemple -in pour -im dans les pluriels, le langage Moabite de l'inscription est identique à la forme primitive de l'hébreu. L'alphabet Moabite est le type phénicien le plus ancien de l'alphabet Sémitique. La forme des lettres utilisées apporte des informations importantes et très intéressantes à propos de la formation de l'alphabet, ainsi que, incidemment, des arts pratiqués pendant cette période sur la terre de Moab

 

C'est moi, Mesha, fils de Kamosh(gad), roi de Moab, le Dibonite. Mon père a régné trente ans sur Moab et moi, j'ai régné après mon père. J'ai construit ce sanctuaire pour Kamosh de Qerihoh, (sanctuaire) de salut car il m'a sauvé de tous les agresseurs et il m'a fait me réjouir de tous mes ennemis.

Omri fut roi d'Israël et opprima Moab pendant de longs jours, car Kamosh était irrité contre son pays. Son fils lui succéda et lui aussi il dit : "J'opprimerai Moab". De mes jours, il a parlé (ainsi), mais je me suis réjoui contre lui et contre sa maison. Israël a été ruiné à jamais. Omri s'était emparé du pays de Madaba et (Israël) y demeura pendant son règne et une partie du règne de son fils, à savoir quarante ans : mais de mon temps Kamosh l'a habité.

J'ai bâti Ba'al-Me'on et j'y fis le réservoir, et j'ai construit Qiryatan.

L'homme de Gad demeurait dans le pays d'"Atarot depuis longtemps, et le roi d'Israël avait construit "Atarot pour lui-même. J'attaquai la ville et je la pris. Je tuai tout le peuple de la ville pour réjouir Kamosh et Moab. J'emportai de là l'autel de Dodoh et je le traînai devant la face de Kamosh à Qeriyot où je fis demeurer l'homme de Saron et celui de Maharot.

Et Kamosh me dit : "Va, prends Neboh à Israël". J'allai de nuit et je l'attaquai depuis le lever du jour jusqu'à midi. Je la pris et je tuai tout, à savoir sept mille hommes et garçons, femmes, filles et concubines parce que je les avais voués à "Ashtar-Kamosh. J'emportai de là les vases de Yahwé et je les traînai devant la face de Kamosh.

Le roi d'Israël avait bâti Yahas et il y demeura lors de sa campagne contre moi. Kamosh le chassa de devant moi. Je pris deux cents hommes de Moab, tous ses chefs, et j'attaquai Yahas et je la pris pour l'annexer à Dibon.

J'ai construit Qerihoh, le mur du parc et celui de l'acropole, j'ai construit ses portes et ses tours. J'ai bâti le palais royal et j'ai fait les murs de revêtement du réservoir pour les eaux, au milieu de la ville. Or, il n'y avait pas de citerne à l'intérieur de la ville, à Qerihoh, et je le dis à tout le peuple : "Faites- vous chacun une citerne dans votre maison". J'ai fait creuser les fossés (autour) de Qerihoh par les prisonniers d'Israël. J'ai construit Aro'er et j'ai fait la route de l'Arnon. J'ai construit Bet-Bamot, car elle était détruite. J'ai construit Bosor, car elle était en ruine, avec cinquante hommes de Dibon, car tout Dibon m'était soumis.

J'ai régné ... cent avec les villes que j'ai ajoutées au pays. J'ai construit ... Madaba, Bet-Diblatan et Bet-Ba'al-Me'on. J'ai élevé là ...troupeaux du pays.

Et Horonan où demeurait ... Et Kamosh me dit : "Descends et combats contre Horonan". J'allai (et je combattis contre la ville et je la pris ; et) Kamosh y (demeura) sous mon règne ... de là ... C'est moi qui ...[2]

La version de l'Ancien Testament [

 

Ce texte éclaire le contexte du conflit qui opposa Moab au royaume d'Israël, et qui est relaté en des termes très différents par le Deuxième livre des Rois (II Rois 3.4-27), dont la rédaction est en outre beaucoup plus tardive :

"Méscha, roi de Moab, possédait des troupeaux, et il payait au roi d’Israël un tribut de cent mille agneaux et de cent mille béliers avec leur laine. À la mort d’Achab, le roi de Moab se révolta contre le roi d’Israël. Le roi Joram sortit alors de Samarie, et passa en revue tout Israël. Il se mit en marche, et il fit dire à Josaphat, roi de Juda : Le roi de Moab s’est révolté contre moi ; veux-tu venir avec moi attaquer Moab ? Josaphat répondit : J’irai, moi comme toi, mon peuple comme ton peuple, mes chevaux comme tes chevaux. Et il dit : Par quel chemin monterons-nous ? Joram dit : Par le chemin du désert d’Édom. Le roi d’Israël, le roi de Juda et le roi d’Édom, partirent ; et après une marche de sept jours, ils manquèrent d’eau pour l’armée et pour les bêtes qui la suivaient. Alors le roi d’Israël dit : Hélas ! l’Éternel a appelé ces trois rois pour les livrer entre les mains de Moab. Mais Josaphat dit : N’y a-t-il ici aucun prophète de l’Éternel, par qui nous puissions consulter l’Éternel ? L’un des serviteurs du roi d’Israël répondit : Il y a ici Élisée, fils de Schaphath, qui versait l’eau sur les mains d’Élie. Et Josaphat dit : La parole de l’Éternel est avec lui. Le roi d’Israël, Josaphat et le roi d’Édom, descendirent auprès de lui. Élisée dit au roi d’Israël : Qu’y a-t-il entre moi et toi ? Va vers les prophètes de ton père et vers les prophètes de ta mère. Et le roi d’Israël lui dit : Non ! car l’Éternel a appelé ces trois rois pour les livrer entre les mains de Moab. Élisée dit : L’Éternel des armées, dont je suis le serviteur, est vivant ! si je n’avais égard à Josaphat, roi de Juda, je ne ferais aucune attention à toi et je ne te regarderais pas. Maintenant, amenez-moi un joueur de harpe. Et comme le joueur de harpe jouait, la main de l’Éternel fut sur Élisée. Et il dit : Ainsi parle l’Éternel : Faites dans cette vallée des fosses, des fosses ! Car ainsi parle l’Éternel : Vous n’apercevrez point de vent et vous ne verrez point de pluie, et cette vallée se remplira d’eau, et vous boirez, vous, vos troupeaux et votre bétail. Mais cela est peu de chose aux yeux de l’Éternel. Il livrera Moab entre vos mains ; vous frapperez toutes les villes fortes et toutes les villes d’élite, vous abattrez tous les bons arbres, vous boucherez toutes les sources d’eau, et vous ruinerez avec des pierres tous les meilleurs champs. Or le matin, au moment de la présentation de l’offrande, voici, l’eau arriva du chemin d’Édom, et le pays fut rempli d’eau. Cependant, tous les Moabites ayant appris que les rois montaient pour les attaquer, on convoqua tous ceux en âge de porter les armes et même au-dessus, et ils se tinrent sur la frontière. Ils se levèrent de bon matin, et quand le soleil brilla sur les eaux, les Moabites virent en face d’eux les eaux rouges comme du sang. Ils dirent : C’est du sang ! les rois ont tiré l’épée entre eux, ils se sont frappés les uns les autres ; maintenant, Moabites, au pillage ! Et ils marchèrent contre le camp d’Israël. Mais Israël se leva, et frappa Moab, qui prit la fuite devant eux. Ils pénétrèrent dans le pays, et frappèrent Moab. Ils renversèrent les villes, ils jetèrent chacun des pierres dans tous les meilleurs champs et les en remplirent, ils bouchèrent toutes les sources d’eau, et ils abattirent tous les bons arbres ; et les frondeurs enveloppèrent et battirent Kir-Haréseth, dont on ne laissa que les pierres. Le roi de Moab, voyant qu’il avait le dessous dans le combat, prit avec lui sept cents hommes tirant l’épée pour se frayer un passage jusqu’au roi d’Édom ; mais ils ne purent pas. Il prit alors son fils premier-né,

qui devait régner à sa place, et il l’offrit en holocauste sur la muraille.

Et une grande indignation s’empara d’Israël, qui s’éloigna du roi de Moab et retourna dans son pays."[

Commentaire

La stèle de Mesha est un précieux document qui éclaire la genèse du texte biblique, dans la mesure où, outre la communauté linguistique, il existe un parallélisme frappant entre la conception de la royauté et de la divinité chez les Moabites et les conceptions que l'on retrouve dans l'Ancien Testament. Ainsi, la soumission de Moab à Israël est expliquée par la colère de Kémosh, dieu de Moab, contre son peuple. C'est Kémosh qui inspire directement Mesha (comme Yahweh, selon la Bible, inspire les prophètes).

Les Moabites pratiquent également

l'anathème (massacre de populations vaincues consacrées à Kémosh).

La grande différence entre la stèle de Mesha et l'Ancien Testament est que le premier document a été rédigé à chaud, du vivant de Mesha, pour des lecteurs qui avaient personnellement été témoins des événements relatés, tandis que l'Ancien Testament est la mise par écrit de traditions historiques vieilles de plusieurs siècles, et a été rédigé dans un contexte différent de celui de l'époque concernée.

Les deux textes s'accordent sur les causes du conflit qui oppose Mesha de Moab à Israel : Moab était jusque là soumis à Israël, et se révolta à la mort d'Achab. Pour le reste, le parallèle n'est qu'illusoire. La stèle de Mesha, outre l'activité édilitaire du roi qu'ignore l'Ancien Testament, relate plusieurs campagnes militaires qui ont dû s'étendre sur plusieurs années, tandis que l'Ancien Testament ne parle que d'une unique campagne menée par une coalition d'Israël, Juda et Edom, contre Moab, au cours de laquelle fut détruite une cité (Kir-Haréseth), et qui se conclut par l'échec du siège de la ville royale de Mesha (non nommée).

Les noms de villes et autres toponymes mentionnés sur la stèle de Mesha donnent une idée de l'étendue de son royaume. On y trouve Madaba, Dibon, le Nébo (villes et sites au sud d'Amman, en Jordanie). La route de l'Arnon est le passage du wadi Mujib qui met en communication le plateau de Madaba et Dibon avec celui de Moab (région de Rabba et de Kérak).

 

En 1994, après avoir examiné au musée du Louvre la pierre ainsi que l'impression qui en avait été faite, le chercheur français André Lemaire rapporta que la ligne 31 de la stèle de Mesha contenait la phrase "la maison de David"[4]. Lemaire dut ajouter une lettre supplémentaire pour pallier la destruction de celle-ci, cette lettre étant le D de David. La ligne 31 complète pouvait alors être lue "As for Horonen, there lived in it the house of [D]avid" וחורננ. ישב. בה. בת[ד]וד.[5]. La plupart des chercheurs confirmèrent qu'aucune autre lettre ne permettait d'apporter un autre sens possible à cette phrase. Baruch Margalit essaya une autre combinaison en incluant la lettre M dans l'espace manquant, ainsi que d'autres lettres à la place d'autres blancs. La lecture qui résultait de ses travaux donnait "Now Horoneyn was occupied at the en[d] of [my pre]decessor['s reign] by [Edom]ites."[6]. Cependant, les travaux de Margalit ne reçurent aucun soutien parmi la communauté scientifique.

En 2001, un autre chercheur français, Pierre Bordreuil, rapporte dans un essai que lui et quelques autres chercheurs ne pouvaient confirmer la lecture que Lemaire avait fait de la ligne 31, à savoir "la maison de David".[7]

Il a été découvert plus tard une autre inscription relative à la maison de David sur la stèle de Tel Dan, celle-ci plus récente, écrite par un roi Araméen ennemi des Moabites et relative elle-aussi à une victoire. Si Lemaire a raison, il y a maintenant deux références anciennes à la dynastie de David, une sur la stèle de Mesha (milieu du IXe siècle av. J.-C.) et une autre sur la stèle de Tel Dan (entre le IXe siècle av. J.-C. et le VIIIe siècle av. J.-C.)[8] [9].

En 1998, un autre chercheur, Anson Rainey, traduit un ensemble de deux mots à la ligne 12 de la stèle, אראל. דודה, par "its Davidic altar-hearth" (son autel Davidien)[10].

Les identifications des bibliques Mesha, roi de Moab, et Omri, roi du royaume nord d'Israël, sur la stèle de Mesha, font généralement consensus parmi la communauté des chercheurs, surtout parce que ce qui est dit d'eux sur la stèle rejoint ce qui est écrit dans les chroniques bibliques des rois.

L'identification de David sur la stèle de Mesha demeure quant à elle controversée. Ce doute découle de la ligne 31, assez fragmentaire, et partiellement d'une tendance apparue

au début des années 90s,

largement répandue parmi les chercheurs européens,

qui consiste à remettre en cause voire à écarter

la fiabilité de la bible hébraïque (Ancien Testament).

En Europe, P. R. Davies, Thomas L. Thompson et Niels P. Lemch montrent un rejet certain de l'histoire biblique alors qu'André Lemaire, K. A. Kitchen, Jens Bruun Kofoed et d'autres chercheurs européens font exception à cette tendance.

En général, les chercheurs nord-américains et israeliens sont plus enclins à accepter l'identification du roi biblique David sur la stèle de Mesha. En revanche, cette controverse est plus présente lorsque la discussion porte sur la stèle de Tel Dan plutôt que sur la stèle de Mesha.

 Notes personnelles :

Exode : 1:8 Il surgit en Egypte un nouveau roi qui ne connaissait pas Joseph. Il dit à son peuple ................................................................................

Ils établirent donc sur eux des chefs de corvée, afin de les accabler sous le fardeau de leurs travaux. Et Israël bâtit pour Pharaon des villes-magasins, Piton et Ramsès.

 Piton dans Wikipédia est une ville antique en Egypte, située dans l'est du delta du Nil, près de la zone des lacs Amari.

Le nom égyptien signifie "maison de Atum" (Pi-Atum). Selon la Bible, la ville a été construite par les esclaves juifs, avec la ville de Ramsès, identifié à Pi-Ramsès.

En effet, bien que la ville de Pi-Ramsès a été construit par le pharaon Ramsès II, la ville de Piton a été construit durant le règne du Pharaon Horemheb, le prédécesseur de Ramsès I, et a quelques extensions dans le règne de Ramsès II.

 

Traduction automatique de l'anglais !!  

Le Papyrus d'Ipuwer Lamentations ou de Ipuwer est un ancien papyrus égyptien.Il est actuellement conservé à la Rijksmuseum van Oudheden de Leiden dans les Pays-Bas.

Il est catalogué comme Papyrus Leiden 1 344 recto.

Le manuscrit date du Nouvel Emire (XIII siècle) en tant que probable d'un précédent texte du XVII-XIX siècle avant J.C. sur la Première Période intermédiaire.

Son premier propriétaire (Anastasi) indique qui a été trouvé à Memphis autour des pyramides de Seqquara. (The Age of Chaos. Velikoski) décrit une série de catastrophes naturelles et les bouleversements sociaux qui ont conclu la Menfi dessin d'un cadre général de l'Egypte désolé, probablement objectif de la situation socio-économique du pays à la fin du royaume.

 Le texte, dont le début est incomplet, montre une nette tendance politique : les troubles causés par la révolution sociale et économique en Egypte, le regret de voir le pays envahi par des nomades bédouins, l'athéisme, le désespoir des enfants et des adultes, les meurtres de combler le corps sacré du Nil, la fureur populaire qui s'acharne sur les archives d'Etat, propriété de la noblesse, les tombeaux des pharaons, sont imputés par la faiblesse du roi, dont la négligence est ouvertement critiquée. Ce bâti une cour en face de lui, fait impensable dans le montre la décomposition de la notion de dieu-roi Menfi âge : les dirigeants du pays : le garant de la stabilité, de la vérité-justice (Ma't) de fait n'est plus à la tâche et sa fonction.

Pour certains chercheurs, est associé à des événements décrits dans la Bible Livre de l'Exode, ce qui représenterait un témoignage historique d'origine égyptienne.

 Ce texte est écrit par un prêtre et de raconter une série de dévastation qui a frappé la terre du Nil.

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