http://fr.wikipedia.org/wiki/Troisi%C3%A8me_%C5%93il_(%C3%A9sot%C3%A9risme)
Le troisième œil (également dit «œil intérieur » ou « œil de l’âme ») est une métaphore mystique et ésotérique qui désigne, au-delà des yeux physiques, un troisième regard, celui de la connaissance de soi. Dans certaines traditions, le troisième œil est symboliquement placé sur le front, entre les sourcils.
Dans l’hindouisme et le bouddhisme [modifier]
En Inde, le troisième œil est appelé Jnana chakshu, l’œil de la connaissance[1]. Il est localisé au niveau du sixième chakra, dit ajna chakra. Les divinités ou les saints sont représentés avec un point ou une marque sur le front à cet effet.
Dans les Upanishads, un être humain est décrit comme une cité aux dix portes : les neuf portes (2 yeux, 2 narines, 2 oreilles, bouche, urêtre, anus) conduisent au monde des sens, le troisième œil est la dixième porte qui conduit au monde intérieur[2].
Dans le bouddhisme C'est l'Urna qui symbolise cet œil [3]. On le trouve sur les statues des bouddhas et des bodhisattvas des IIe siècle et IIIe siècle
Dans le Taoïsme et d’autres mouvements religieuses chinoises, « l’entraînement du troisième œil » implique de focaliser l’attention sur un point entre les sourcils, les yeux fermés. Cette pratique serait censée conduire à « l’ouverture du troisième œil »[4]. Cette pratique de développement exclusive du troisième œil est vivement déconseillé par la plupart des doctrines orientales sous prétexte la possibilité de troubles physiques ou mentaux.
La glande pinéale
Certains auteurs ont donc suggéré que ce troisième œil désignerait en fait la glande pinéale, qui se trouve entre les deux hémisphères du cerveau. Les pinéalocytes, cellules que l’on trouve dans la glande pinéale, ont en effet une ressemblance avec les photorécepteurs de l’œil et cette glande secrète du dimethyltryptamine réputé pour avoir produit des expériences de mort imminente.
Quelques espèces d’animaux, dont certains reptiles, peuvent percevoir la lumière par un troisième œil pariétal [6] , une structure associée à la glande
pinéale, et servant à réguler les rythmes circadiens.
La glande pinéale produit la mélatonine qui régule les rythmes circadiens et joue également un rôle dans le système immunitaire. Pour toutes ces raisons, cette glande est l'objet de spéculations diverses en rapport avec le troisième œil de l’ésotérisme.
Descartes parlait de la glande pinéale comme du « siège de l’âme »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chakra Cakra (Devanagari: चक्र . Dérivé du sanskrit चक्रं (cakraṃ) qui signifie roue ou disque, prononciation phonétique "tchakra", Pali: chakka; Chinois: 轮; Tibetain: khorlo; Malais: cakera) est le nom sanskrit traditionnellement donné à des objets ayant la forme d'un disque, parmi lesquels le soleil. Le terme est aujourd'hui plus connu pour désigner des "centres spirituels" issus d'une conception du Kundalinî-yoga et qui pourraient être localisés dans le corps humain. Selon cette conception, il y aurait sept centres cakras principaux et des milliers de cakras secondaires. On trouve ce concept dans certaines Upanishads dites mineures composées vers le IIe siècle avant notre ère[1] et plus particulièrement dans la Yoga Chudamani Upanishad (composée entre le VIIe et Xe siècle de notre ère) et la Yoga Shikha Upanishad . Un symbole de pouvoir Dans l'Inde ancienne, le mot désignait un disque de métal — or, cuivre ou fer — symbolisant le pouvoir d'un râja dit Chakravarti : celui qui fait tourner la roue de la destinée des hommes, qui tient leur vie dans ses mains, mais aussi, peut-être, celui qui est à l'image de Sûrya, le soleil. Le titre de Chakravarti ou Chakravartin était donné à un souverain ayant fait le sacrifice du cheval ou ayant réalisé de grandes conquêtes. Dans l'hindouisme, la roue représente la structure des mondes et de l'individu, « dont le moyeu est le coeur, les rayons ses facultés et les points de contact avec la jante les organes de perception et d'action »[2]. Le terme fut ensuite utilisé pour qualifier Bouddha et les souverains bouddhistes qui font tourner la roue de la loi ou dharmachakra-mudrâ. On retrouve ainsi très logiquement une représentation de chakra dans l'emblème et le drapeau de l'Inde. À l'origine, devait se trouver dans la bande blanche le rouet de Gandhi, c'est-à-dire l'outil emblématique de l'auto suffisance. Il fut plus tard remplacé par le Chakra d'Ashoka, un symbole bouddhiste, sous l'influence de Bhimrao Ramji Ambedkar, le rédacteur hors-caste de la constitution indienne qui finit par se convertir au bouddhisme. La plus ancienne mention connue des cakras se trouve dans les dernières Upanishad (plus spécifiquement, le Brahma Upanishad et le Yogatattva Upanishad). Upanishad indique le déplacement physique vers le maître (upa), le mouvement vers le bas pour s'asseoir (ni), et l'écoute respectueuse de son enseignement (shad).
Les sept cakras principaux sont décrits comme formant une colonne lumineuse (colonne d'argent) partant de la base de la colonne vertébrale jusqu'à la base la tête. Chaque cakra est associé à l'énergie d'une certaine couleur, à de multiples fonctions spécifiques, à un aspect de la conscience, à un élément classique et encore à d'autres choses.
Vision mystique des cakra
Les cakra sont issus d'un système de croyances philosophiques issues de l'Hindouisme. Les premiers textes qui en parlent sont écrits en sanscrit. Pour les personnes adhérant à ces croyances, ils ont une réalité physique et physiologique au même titre que d'autres organes, même si cette physique est, dans leur conception, beaucoup plus subtile. En occultisme, il est affirmé que la clairvoyance permettrait de les voir comme des centres de lumière et d'énergie.
Cakra et bouddhisme
Ces modèles védiques ont été adaptés par le bouddhisme tibétain et le shingon japonais ou vajrayâna. Le Chakra est aussi, dans l'iconographie bouddhiste, le halo ou auréole qui accompagne la représentation des saints hommes, derrière leur tête, le shirashchakra, leur corps, le prabhâvali, composée de flammes, le jvâla.
Avant que la rencontre des mondes indien et grec n'introduise une représentation figurative du Bouddha, celui-ci n'était représenté que par un Cakra, parfois au sommet d'une colonne ou lât, comme le chapiteau d'Ashoka qui est devenu l'emblème de l'Inde.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Divinit%C3%A9s_du_Sanatana_Dharma
Le concept de Dieu dans la tradition védique de l’Inde et ultérieurement dans le Sanatana Dharma (सनातन धर्म) (ou Hindouisme) a deux caractéristiques spécifiques :
Ces formes diverses sont cependant comprises comme étant des facettes de la nature éternelle et non manifestée de la divinité ("ekam sat viprah bahudha vadanti" la vérité est une, les sages lui donnent des noms différents)[2]. C’est pourquoi chacune des divinités est vénérée comme « le très haut », Ishvara, le souverain de l’univers, celui qui est au-delà de toutes ses manifestations.