Juges 13 : 2 Il y avait un homme de Sorea, de la tribu des Danites, nommé Manoah; sa femme était stérile et n'avait pas enfanté.
L'ange de Yahweh apparut à la femme et lui dit : "Voici donc, tu es stérile et sans enfant; mais tu concevras et enfanteras un fils.
Et maintenant, prends bien garde, ne bois ni vin ni liquide fermenté et ne mange rien d'impur, car tu vas concevoir et enfanter un fils. Le rasoir ne passera pas sur sa tête, car ce garçon sera nazaréen de Dieu dès le sein (maternel), et c'est lui qui commencera à délivrer Israël des Philistins".
1er Livre des Rois
Chapitre 18 : 36
Au temps (du soir) où l'on offre l'oblation, Elie, le prophète, s'avança et dit : "Yahweh, Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, que l'on sache aujourd'hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur et que j'ai fait tout cela sur ta parole. Réponds-moi, Yahweh, réponds-moi ! afin que ce peuple sache que toi, Yahweh, tu es le Dieu, et que c'est toi qui as retourné entièrement leur coeur".
Alors le feu de Yahweh tomba et il consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la terre, et absorba l'eau qui était dans le fossé.
Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et ils dirent : "C'est Yahweh qui est Dieu ! C'est Yahweh qui est le Dieu"!
Et Elie leur dit : Saisissez-vous des prophètes de Baal; que pas un d'eux n'échappe"!
2ème Livre des Rois chapitre 23 : 4
Le roi ordonna à Hilquiiahou, le grand prêtre, au prêtre en second et aux gardiens du seuil, de rejeter du temple de Yahweh tous les objets qui avaient été faits pour Baal, pour l'Achéra et pour toute l'armée du ciel; et il les brûla hors de Jérusalem dans les champs du Cédron, et en fit porter la poussière à Béthel. Il destitua les prêtres des idoles, établis par les rois de Juda pour brûler des parfums sur les hauts lieux, dans les villes de Juda et aux environs de Jérusalem, et ceux qui offraient des parfums à Baal, au soleil, à la lune, aux constellations et à toute l'armée du ciel.
Il expulsa de la maison de Yahweh l'Achéra, la portant hors de Jérusalem, au torrent du Cédron; il la brûla dans le torrent du Cédron et, l'ayant réduite en poussière, il jeta cette poussière sur les sépulcres des enfants du peuple.
Il démolit les maisons des prostitués (sacré) qui étaient dans la maison de Yahweh, et où les femmes tissaient des robes pour l'Achéra. ..... .....................10 Le roi souilla Tophet, dans la vallée des fils d'Hinnom, afin que personne ne fit passer par le feu son fils ou sa fille en l'honneur de Molok.
23:24 Josias anéantit les nécromanciens et les devins, ainsi que les teraphim, les idoles et toutes les abominations sui se voyaient dans le pays de Juda et à Jérusalem, afin d'accomplir les paroles de la Loi, écrites dans le livre que le prêtre Hilquiiahou avait trouvé dans la maison de Yahweh.
(Nécromanciens : La nécromancie (en latin necromantia, en grec νεκρομαντία) désigne l’interrogation, dans un but de divination, des personnes décédées qui sont censées survivre et communiquer avec les vivants[1]. Le mot vient du grec νεκρός « mort » et μαντεία « divination ».
La nécromancie dans l’histoire [modifier]
Il se peut que la nécromancie soit en relation avec le shamanisme, qui fait appel des esprits comme les fantômes des ancêtres. La nécromancie est une pratique magique assez complexe qui nécessite beaucoup de temps et de matériel. L’historien Strabon (Strabo, xv νεκρομαντία) rapporte que la nécromancie était la forme la plus importante de la divination chez les peuples de Perse ; et on croit qu’elle a été aussi répandue parmi les peuples de Chaldée (en particulier parmi les Sabéens ou les adorateurs des étoiles), d’Étrurie et de Babylonie. Les nécromanciens de Babylone eux-mêmes portaient le nom de Manzazuu ou de Sha’etemmu et les esprits qu’ils invoquaient celui d’Etemmu. Dans l’Odyssée (XI, Nekyia), Ulysse fait un voyage chez Hadès, dans le monde souterrain, et il invoque les esprits des morts en utilisant des formules qu’il avait apprises de Circé. Son intention était d’invoquer l’ombre de Tirésias, mais il se voit incapable de le faire sans l’aide d’autres esprits. Un épisode des Métamorphoses d’Apulée (chapitre II, p. 28-30) raconte comment Zatchlas, un prêtre égyptien, ramena à la vie un mort. La Bible contient aussi de nombreuses références à la nécromancie et met explicitement les Israélites en garde contre la pratique cananéenne de la divination par les morts. On ne tenait pas toujours compte de cet avertissement : le Roi Saül par exemple demande à la Pythonisse d’Endor d’invoquer l’ombre de Samuel. Deutéronome 18:10-12 : « Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. » Galates 5:19-21 : « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes,l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. »
Apocalypse [Révélation] 21:8 : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. » La mythologie nordique nous montre aussi des exemples de nécromancie, comme la scène du Völuspá où Odin fait revenir des morts une voyante pour qu’elle lui dise l’avenir. Dans le Grogaldr, la première partie du Svipdagsmál, le héros Svipdag appelle d’entre les morts sa mère Groa, pour qu’elle prononce sur lui certaines formules. Au XVIIe siècle le rosicrucien Robert Fludd décrit la nécromancie goetique (magie noire) comme un « commerce diabolique avec des esprits impurs, à travers des rites emplis de curiosité criminelle, des chansons et des invocations sacrilèges et l’évocation des âmes des morts ». Séances modernes, le channelling et le spiritisme versent dans la nécromancie quand on demande à l’esprit invoqué des révélations sur les événements futurs. La nécromancie peut aussi se présenter comme sciomancie, une branche de la magie théurgique. La nécromancie est abondamment pratiquée dans le vaudou. Le mot spiritisme a été défini pour la première fois par Allan Kardec[1] dans l'introduction du Livre des Esprits, publié le 18 avril 1857[2]. Le spiritisme est une doctrine fondée sur l'existence, les manifestations et les enseignements des esprits, le plus souvent des esprits humains désincarnés[3]. Le sens du mot spiritisme s'applique également, de manière plus large, à un courant religieux animiste[4] disparate[5] dont les pratiques cherchent à entrer en communication avec ces esprits par divers moyens, comme des sujets en état de transe (médiums) ou des supports inanimés (tables tournantes)[6]. De nos jours, le spiritisme désigne conjointement[7] le Spiritualisme moderne anglo-saxon initié par les sœurs Fox en 1848[8], et la doctrine spirite d'Allan Kardec définie en 1857 en tant que « philosophie morale et scientifique[9] ». Cependant, d'autres formes de spiritismes existent également. Chaque pays ajoutant aux principes de base ses propres influences et faisant apparaître un système religieux nouveau [10]. Au Brésil, les pratiques des curanderos et les rites du Macumba, Candomblé, de l'Umbanda[11] , et du Quimbanda ont été assimilés au Spiritisme[12],[13],[14] ainsi que le caodaïsme du Vietnam, parfois appelé spiritisme annamite[15] et le spiritisme des guérisseurs aux mains nues des Philippines. Le spiritisme est à distinguer du spiritualisme, même si les deux termes ont parfois été confondus ou utilisés de façon interchangeable dans la littérature anglaise, principalement[5]. Selon que l'on dénombre uniquement les adeptes du Kardecisme au Brésil ou ceux des diverses formes de spiritisme, leur nombre est estimé entre 6 millions et jusqu'à 50 millions[16], avec une estimation moyenne de 13,5 millions de spirites[17],[18][19][20], essentiellement en Amérique latine[21]. Plusieurs encyclopédies classent le spiritisme parmi les religions[22]. Un "journée nationale du spiritisme"[23] est officiellement célébrée chaque 18 avril, au Brésil[24],[25], [26] .
Ambiguïté et usage du mot spiritisme [modifier]
Dans le vocabulaire courant, le mot « spiritisme » désigne les pratiques popularisées aux États-Unis par les sœurs Fox à partir de 1848, comme celle des « tables tournantes », et toutes les méthodes visant à communiquer avec l’au-delà. En fait, il y là un abus de langage[27], même si l’usage l’a consacré, puisque le mot ne fut inventé par Allan Kardec, qu’en 1857, pour désigner sa doctrine. Jusque là on parlait de « phénomènes magnétiques », de « phénomènes du spiritualisme », ou « spiritualisme moderne », ou de « spiritualisme américain ». Si le terme s’est imposé rapidement c’est parce qu’il permettait de lever une ambiguïté lexicale. En effet, la traduction de spiritualism (le mot en usage dans les pays anglo-saxons) par « spiritualisme » passait mal en français, parce que ce mot avait déjà une signification, celle du spiritualisme philosophique. Ainsi, le mot « spiritisme », conçu à l’origine pour nommer exclusivement la doctrine spirite française, s’appliqua progressivement à l’ensemble des croyances et activités liées à la communication avec les esprits, à travers le monde[28].
Le spiritisme moderne est généralement présenté comme la continuité d'une tradition ancestrale commune à la plupart des civilisations[29],[30],[31],[32]. De l'oracle grec au chaman d'Amérique, en incluant le griot ou le marabout africain, les personnes chargées de contacter le monde des esprits (celui des défunts, des anges, des dieux, des démons), ou au contraire chargées de s'en préserver, caractérisent de multiples cultures. René Guénon, dans son ouvrage L'Erreur spirite, considérait, lui, que les explications données par le spiritisme moderne à propos de phénomènes étranges connus depuis l'antiquité était une erreur[33].