http://fr.wikipedia.org/wiki/Vouivre
L'escarboucle ou l'œil unique
De nombreuses vouivres sont représentées comme une sorte de dragon ailé qui porte une escarboucle sur le front. Cet œil, une gigantesque pierre précieuse, est parfois caché dans les roseaux des berges d'une rivière ou d'un lac tandis que la vouivre y pêche, et peut être subtilisé par un voleur audacieux.
Cette pierre a fasciné les hommes. Leur convoitise se retrouve dans de nombreuses légendes de nos provinces et les amène à la tuer pour s'emparer du diamant comme dans les contes similaires du Cantal, du Puy-de-Dôme, de Vienne, de Basse-Normandie, de Bresse, du Revermont... Paul Sébillot, dans Le Folklore de France, a recensé beaucoup de légendes ainsi qu’Henri Dontenville dans son Histoire et géographie mythiques de la France.
À Brétigny en Côte-d'Or, « Lai Sarpan du Bois du Roz » avait une couronne sur la tête, un œil de diamant, des écailles brillantes et sonores et un anneau à la queue.
Dans le conte, Le Serpent au diamant, le bûcheron qui dérobe l’escarboucle apprend de la bouche du roi qu’elle a le pouvoir de transformer le fer en or.
Les montagnes des Alpes et du Jura, un serpent volant aux proportions énormes, appelé vouivre, portait sur sa tête une aigrette ou couronne étincelante, et sur le front un œil unique, diamant lumineux qui projetait une vive lumière que l'on voyait de très loin. Lorsqu'elle voltigeait avec bruit de mont en mont, une haleine de flammes et d'étincelles sortait de sa bouche.
On voyait jadis dans les forêts de Luchon de grands serpents qui avaient une pierre brillante sur le front.
La « Male Beste » des bords de la Garonne est aussi, dotée au front d'un seul œil.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyclope Les Cyclopes forment une espèce de créatures fantastiques dans la mythologie grecque. Ce sont des géants n'ayant qu'un œil au milieu du front. Le mot est une transcription du grec κύκλωψ / kýklôps, qui vient de κύκλος / kýklos (« la roue », « le cercle ») et de ὤψ / ôps (« œil »), que l'on pourrait traduire par « œil rond ». Selon Hellanicos, les Cyclopes tirent leur nom de leur père, Cyclope, fils d'Ouranos.
Une autre source possible des légendes sur les cyclopes pourrait être la présence de crânes préhistoriques de proto-éléphants ou de mammouths trouvés par les Grecs en Crète (on en découvre encore aujourd'hui). La large cavité nasale (pour la trompe) qui est très visible au centre du crâne aurait été confondue avec une orbite oculaire de grande taille[2] Étant donné le peu d'éléphants vivants que les habitants pouvaient rencontrer, ils avaient peu de chance de reconnaître l'origine exacte du crâne. Mais l'explication la plus vraisemblable est celle d'une origine indo-européenne du mythe. Les langues des Grecs, des Celtes et de tous les autres peuples indo-européens étaient issues d'une même langue-mère. Il est donc naturel de penser que ces peuples avaient des mythes communs remontant à un très lointain passé. Dans les croyances irlandaises, on trouve des créatures appelées les Fomoires, qui n'avaient qu'un œil, qu'un bras et qu'une jambe et qui vivaient sur des îles périphériques. Leur roi était Balor. De ces caractéristiques, les Grecs n'auraient retenu que l'unicité de l'œil. Dans les croyances des Ossètes, peuple de langue iranienne, figurent des ogres à un œil. Tartaro est le nom d'un personnage de la mythologie basque qui est un cyclope. C'est le nom qui est le plus connu actuellement, mais il s'est appelé, selon les époques et les lieux, Torto, ou Tartalo. On trouve aussi la forme Tartare (Cerquand). On lui a aussi donné les noms de Anxo ou Alarabi. Tartaro fait partie du grand nombre de cyclopes que l'on retrouve tout au long de la chaîne pyrénéenne et dans les Alpes (Bécut, Ulhart...).
Muchalinda, Mucalinda ou Mucilinda est le nom du nâga qui sauva le Bouddha d’une inondation lors de sa longue méditation après son illumination à Bodh-Gaya. En effet, une terrible averse eut lieu, mettant en crue le lac voisin. Tout à sa méditation sous un arbre, le Bouddha ne s'en aperçut pas et continua de méditer en dépit du danger. Muchalinda, le roi-nâga vivant dans l’arbre ou le lac, le suréleva ou l’entoura de sept anneaux et l'abrita de la pluie grâce à ses sept capuchons. Muchalinda est aussi donné comme le nom de l’arbre sous lequel méditait le Bouddha[1]. Il existe à Bodh-Gaya un étang de Muchalinda. Muchalinda protégeant le Bouddha est un thème fréquent dans l’iconographie bouddhiste theravada. Au Japon, il est parfois représenté au plafond des salles de méditation des temples zen où il protège les méditants.
Tartaro
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