Chevaux blancs !!?? S2 !

Pégase

Bellérophon combattant la Chimère. Scène peinte sur l'extrémité d'un épinétron attique, Ve siècle av. J.-C.

Pégase (en grec ancien Πήγασος / Pếgasos, en latin Pegasus) est le cheval ailé le plus connu de tous, et son nom, désignant un individu unique au départ, est souvent utilisé pour désigner « les chevaux ailés » en général. Dans la mythologie grecque, il est généralement représenté de couleur blanche. Fils du dieu de la mer Poséidon et de la gorgone Méduse, frère de Chrysaor, il est l'ami des Muses et le créateur de plusieurs sources. Pégase fut capturé par Bellérophon et permit à ce héros de le chevaucher pour vaincre un monstre, la Chimère, avant que son cavalier ne soit victime de son orgueil en tentant d’atteindre le Mont Olympe. Pégase devint alors la monture de Zeus, le roi des dieux, qui le chargea de porter les éclairs et le tonnerre sur l’Olympe, puis finit par le transformer en constellation et le placer dans le ciel en remerciement de ses loyaux services. On attribue à Pégase la foudre de Zeus, la création de sources, l’inspiration poétique et une profonde symbolique ésotérique. Il est le sujet d'une iconographie riche.

En Grèce antique, Pégase personnifiait à lui seul tous les chevaux[2] et les grecs symbolisaient les eaux et les fontaines sous l'emblème du cheval, c'est pourquoi cet animal était consacré à Poséidon, qui l'aurait créé avec son trident[2]

Article détaillé : Pégase (mythologie).

Bien que l'hippogriffe ne puisse pas être tout à fait assimilé à un cheval ailé en raison de sa tête de griffon, il est associé aux mêmes éléments que Pégase : monture de héros, il est plus rapide que l'oiseau qui porte la foudre et s'avance à une vitesse que n'égale jamais la flèche qui fend l'air ou le tonnerre qui tombe et éclate avec fracas[1].Mythologie et folklore asiatiques

Les épopées du Tibet et de la Mongolie évoquent aussi des chevaux qui volent tels des oiseaux[1]. Un énorme cheval ailé blanc apparaît dans l'histoire du royaume coréen de Silla. Quand le peuple recueillit les prières du roi, un cheval géant émergea d'un éclair en portant un œuf brillant. Puis le cheval retourna au paradis à tire d'ailes, l'œuf s'ouvrit et Pak Hyeokgeose en sortit[9]. En Chine, on a trouvé la figurine d'un petit cheval ailé en bronze nommé Fei Ma (signifiant cheval ailé) dans la tombe d'un général du Ier siècle av. J.-C.[10]. Notons que les Chinois, comme les Coréens, ne montaient pas les chevaux au combat car cette tradition était considérée comme barbare. En revanche, ils les attelaient.

Hindouisme

Dans le Rigveda, les coursiers du char d'Indra sont des chevaux ailés au pelage noir brillant et aux pieds blancs. Leurs yeux brillent comme le soleil et ils s'attèlent d'eux-mêmes à leur char au joug d'or. Leur rapidité dépasse la pensée[1].

Bâlaha

Bâlaha est un cheval volant, forme métamorphosée que prit le Bodhisattva Lokeshvara pour sauver les « naufragés de l'île habitée par les ogresses », dans la mythologie hindoue.

Bâlaha est un cheval volant légendaire du folklore hindou, forme métamorphosée du Bodhisattva Lokeshvara pour sauver les naufragés d'une l'île habitée par des rakshasas.Histoire

Cinq cent marchands hindous partirent chercher des richesses de l'autre côté de la mer. Parvenus sur une île, ils épousèrent des rakshasas mangeuses de chair humaine sans le savoir. Le Bodhisattva Lokeshvara intervint pour les sauver sous la forme d'un cheval volant, tous les marchands s'accrochèrent à ses flancs comme à ceux d'un navire pour s'échapper.

Les Rākshasa sont des Démons de la mythologie hindoue.

Selon le Rāmāyana, les Rākshasa ont été créés à partir du pied de Brahma (un des dieux de la Trimūrti). On peut lire dans d’autres sources qu’ils sont fils du sage Pulastya ou de Khasan, ou encore de Nirriti.

Les Rākshasa sont réputés pour leur capacité à perturber les rituels, les tombes, harceler les prêtres, posséder des êtres humains etc.

Leurs ongles sont venimeux et ils aiment consommer la chair humaine et les nourritures en putréfaction.

Au Népal, contrairement à l'Inde en général, les Rākshasa sont perçus comme des entités bienfaitrices. On peut en voir représentés sur les murs des maisons, et le fait d'en porter ou d'en exposer est considéré comme une protection.

Religions du livre

Chez les hébreux, les récits apocalyptiques et légendaires évoquent souvent des chevaux ailés qui émergent de la mer[1]. Haizum est la monture ailée de l'archange Gabriel.

Cheval Mallet

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Le Cheval Mallet, d'après un montage sous le logiciel GIMP, en 2009

Cheval Mallet ou cheval Malet désigne un cheval fabuleux et maléfique mentionné dans le folklore français autour de la Vendée[1],[2], du Poitou[3], et plus fréquemment dans le pays de Retz[4], près du lac de Grand-Lieu. Cet animal était censé apparaître le soir ou au milieu de la nuit sous la forme d'un magnifique cheval blanc ou noir, proprement sellé et bridé, et tenter les voyageurs épuisés par un long voyage. Plusieurs légendes très semblables circulent à propos des imprudents qui chevauchèrent cette monture, et n'en revinrent jamais à moins de posséder sur eux la rançon du voyage ou un charme de protection tel qu'une médaille de saint Benoît. Le cheval Mallet est vu comme un instrument du Diable voire comme une forme de Satan lui-même, peut-être issu Sleipnir et de la chasse sauvage, sa légende est très semblable à celle d'autres chevaux fabuleux tels que lou drapé ou la blanque jument.

Légende du cheval Mallet

Le cheval Mallet se présente comme un magnifique cheval, généralement blanc, plus rarement noir[2] (il serait blanc comme le brouillard en Vendée et noir en Saintonge[8],[9]), il est parfois décrit comme un cheval-fantôme[10], toujours mauvais ou maudit, qui apparaît soigneusement sellé et bridé, parfois le soir, et le plus souvent au milieu de la nuit, face à un voyageur fatigué par une longue route, il représente alors une tentation pour celui-ci[1]. Si le voyageur enfourche cette monture, sa chevauchée se termine toujours au matin par sa mort, le cavalier est jeté à terre et meurt généralement sur le coup[11],[12],[13] ou alors est piétiné à mort par sa monture[9], jeté dans un précipice[10] ou dans une fontaine[14], voire dans tout type de point d'eau[15]. Des traces de sabot « à la forme étrange » pouvaient être retrouvées à côté du corps[16].

 

Le Glossaire du Poitou, de la Saintonge et de l'Aunis mentionne en 1868 le « Cheval Malet » comme « un être fantastique et malfaisant. Il est blanc et magnifiquement harnaché. Lorsqu'il aperçoit un voyageur fatigué, il s'en approche avec beaucoup de douceur, se laisse caresser ; mais dès que le trop confiant voyageur l'a monté, il l'emporte à fond de train vers une mare où il le noie. Cependant, si le malheureux écuyer a pris de l'eau bénite à son réveil, ou s'il a la présence d'esprit de faire un signe de croix, il en est quitte pour un bain froid. Alors le cheval Malet, qui n'est autre qu'un loup-garou s'enfuit en poussant d'affreux hennissements qui retentissent jusque dans les profondeurs des bois[17]. »

 Liens avec l'eau

Le thème du cheval Mallet rappelle aussi sur un point celui du kappa, un démon japonais qui entraînait les chevaux dans l'eau. L'auteur japonais Yanagida y voit une transformation rituelle du cheval dans l'élément liquide, et note que dès le néolithique, les génies des eaux sont en rapport avec les équidés[39].

La blanque jument apparaissait, dit-on, à la tombée du jour ou au milieu de la nuit pour tromper les enfants et les hommes. Elle tentait ces derniers pour la monter et son dos pouvait s'allonger pour accueillir, en général, jusqu'à sept cavaliers. Dès qu'ils étaient bien installés sur son dos, elle les entraînait dans des pièges ou les jetait à l'eau. Cet animal est mentionné sous le même nom à Samer[1]. Des créatures très similaires sont également répertoriées, ech goblin ou qu'vau blanc à Saint-Pol-sur-Ternoise, qui portait un collier à clochettes pour attirer ses victimes, ch'blanc qu'vo de Maisnil, ou encore l'animal de Vaudricourt, cheval blanc ou âne gris qui portait vingt enfants et finissait par les noyer. Toutes ces légendes propres à la région rejoignent un folklore français où abondent les chevaux blêmes et maléfiques en relation avec la nuit, l'eau et leurs dangers. 

La blanque jument est mentionnée en détail dans la lettre d'un médecin, M. Vaidy, destinée à M. Eloi Johanneau, le 4 juin 1805 à Samer. Elle a été consignée par l'Académie celtique :

« Enfin, mon cher ami, je suis allé visiter les Tombelles, guidé par une paysanne qui m'a dit, sans que je le lui demandasse, que ce lieu était le cimetière d'une armée étrangère qui avait occupé les environs de Questreque, il y a bien longtemps. Cette ancienne sépulture est aujourd'hui un petit terrain communal, situé à une demi-lieue sud de Samer, et trois-quarts de lieue sud-ouest de Questreque, dans une plaine aride, au pied du mont de Blanque-Jument (...) Le mont de Blanque-Jument, suivant la tradition des habitants de Samer, est ainsi nommé, parce qu'on voyait autrefois sur son sommet une jument blanche, d'une beauté parfaite, qui n'appartenait à aucun maître, et qui s'approchait familièrement des passants et leur présentait sa croupe à monter. Tous les gens sages se gardèrent bien de céder à une pareille séduction. Mais un incrédule ayant eu, un jour, la témérité de monter la blanque-jument, il fut aussitôt terrassé et écrasé. Depuis ce temps, la jument ou plutôt l'esprit qui avait pris cette forme, n'a plus reparu. »

— Mémoires de l'Académie celtique[

Licorne

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Domenico Zampieri, Jeune fille vierge et licorne (détail), Fresque, 16041605, Palais Farnèse, Rome.

La licorne, parfois nommée unicorne, est une créature légendaire généralement décrite comme proche du cheval et de la chèvre et de couleur blanche, possédant un corps chevalin, une barbiche de bouc, des sabots fendus et une grande corne au milieu du front, droite, spiralée et pointue, qui constitue sa principale caractéristique.

La licorne est mentionnée depuis l'Antiquité grecque, sous le nom de monocéros. Elle devint l'animal imaginaire le plus important du Moyen Âge à la Renaissance[S 1], que ce soit dans l'iconographie des bestiaires médiévaux qui la décrivent comme un animal sylvestre très féroce, symbole de pureté et de grâce, que seule une vierge peut capturer, ou dans les encyclopédies où sa corne possède le pouvoir de purifier l'eau de tout poison et de guérir les maladies. Des objets présentés comme d'authentiques « cornes de licorne » s'échangèrent durant ces périodes.

Étymologie et terminologie

La licorne est nommée monokeros (μονόκερως) en grec ancien, ce qui signifie « Avec une seule corne »[2]. Le nom de licorne est un emprunt du XIVe siècle à l'italien alicorno, lui-même une forme altérée du latin chrétien unicornis signifiant également « à une seule corne » (de unus 'une' et cornu 'corne') [

Le nom de « licorne » est donné à des créatures assez différentes par leur description. Leur principale caractéristique commune est la présence d'une corne unique. C'est le cas du qilin chinois, plus connu au Japon sous le nom de kirin, du re'em de la Bible, du tragelaphos d'Aristote, du Kartazonos d'Élien le Sophiste (dérivé du sanskrit « Kartajan », signifiant Maître des terres sauvages[5]), du camphruch d'André Thevet, et, bien évidemment, du mammifère marin réel à l'origine du commerce des « cornes de licorne » en occident, le narval, également appelé « licorne de mer »[1].

Le qilin, qílín, kilin, kirin ou kỳ lân est un animal composite fabuleux issu de la mythologie chinoise possédant plusieurs apparences. Il tient généralement un peu du cerf et du cheval, possède un pelage, des écailles ou les deux, et une paire de cornes ou une corne unique semblable à celle du cerf. Créature cosmogonique et roi des animaux à pelage, il ne réside que dans les endroits paisibles ou au voisinage d’un sage, en découvrir un est toujours un bon présage. On lui prête aussi le pouvoir d'amener un fils talentueux qui fera de grandes choses. Il apparait dans les textes (mais pas toujours dans les représentations) avec une corne unique, et il est souvent appelé licorne dans les langues occidentales.

Statue d'un Qilin de style Qing devant le Palais d'été

 

Le nom de K'i lin comprend le radical des cervidés[1]. En mandarin, on le nomme 麒麟 qílín, en japonais kirin, et en vietnamien kỳ lân. Il est parfois surnommé « cheval dragon »[1] et familièrement sibuxiang (四不象, littéralement « qui ne ressemble à rien »)[2]. ou K'i est le nom du mâle et lín celui de la femelle, qílín la combinaison des deux.

Origine et mythologie

Qilin couché au temple de Shaolin
Statue d'un Qilin
Article connexe : Licorne.

Selon Francesca Yvonne Caroutch, la première trace écrite d'un qilin remonterait à -2697, en Chine, dans les Annales de bambou[4]. Le qilin serait né de la conjonction de deux étoiles ou d'un croisement entre une vache et un dragon[3]. Le qilin est, comme le dragon et le phénix chinois, un animal mythique et composite probablement issu de la haute antiquité, mais son mythe a beaucoup moins bien survécu que ceux des deux animaux précédent[3]. Les mythes concernant le Qilin semblent avoir des symboliques différentes les unes des autres puisque la licorne chinoise est à la fois un animal cosmogonique, un symbole du triomphe de la justice, la monture du comte des vents (qui chevauchait une licorne noire) et un présage de la naissance de garçons promis à un grand avenir[3]. A l'époque moderne, il est associé à toutes les manifestations bénéfiques : longévité, grandeur,

félicité, administration sage, ère de paix et justice bienveillante mais ferme.

Roi des animaux

Selon le Livre des rites, les quatre animaux sacrés sont le Tigre Blanc de l'ouest, le phénix rouge du sud, le dragon vert de l'est et la tortue noire du nord qui apparurent en même temps que le géant Pangu (P'an Ku) et l'aidèrent à la création du monde, puis devinrent les animaux souverains du règne animal[3]. La licorne jaune, alias qilin, symbolise le 5e élément : la Terre. Le qilin règne sur les animaux à poil[3], le phénix sur ceux à plumes, le dragon sur les bêtes à écailles et la tortue sur celles à carapace. Dans le Mencius, il domine les animaux qui marchent alors que le phénix règne sur ceux qui volent. Dans les régions encore infestées de bêtes sauvages, on plaçait sur les autels l’inscription « Ici demeure un qilin » (麒麟在此) pour les éloigner.

Si les quatre animaux représentent les 4 orients, la corne de la licorne jaune représente les deux dimensions complémentaires - haut et bas - c'est-à-dire l'axe Ciel-Terre.Ce qui donne le chiffre 6. Les chiffres taoïstes: "un" pour le Dao, "deux" pour la dualité "yang-yin", "trois" pour la trinité "Terre-Homme-Ciel", "quatre" pour les 4 orients (ouest, nord, est, sud), "cinq" pour les 5 éléments, "six" pour les 6 énergies périphériques (cités ci-dessus), "sept" pour les 7 niveaux de compréhension, "huit" pour les Bagua (8 trigrammes), "neuf" maximum de yang, "dix" pour le retour à l'unité, "onze" pour le Ciel antérieur et le ciel postérieur, "Douze" pour l'obscurcissement de la lumière, et "treize" pour le retour au clan.

Les 4 animaux de la tradition taoïste gèrent les 4 énergies (eau, bois, feu, métal) et la licorne jaune gère l'élément Terre, associé aux organes Rate-pancréas et à l'entraille Estomac.

 

 

 

Suite !!

 

 

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