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Il s'agit d'une prophétie qui aurait été faite par les prêtres Maya il y a environ 11 000 ou 12 000 ans. Ce message aurait été traduit à partir du Codex de Dresde. La prophétie en question annonce la fin de la conscience du ” cinquième monde ” et annonce la naissance du sixième “.
A l'époque du sixième soleil, dit la prophétie, ” tout ce qui a été caché réapparaîtra sur Terre. Tout ce qui est dissimulé sous la terre cherche de nouveau la lumière du Soleil. La vérité sera de nouveau la semence de la vie. Les fils du sixième soleil seront ceux qui voyagent dans les étoiles “.
D'autre part, les prophéties aztèques annonçaient la venue d'un nouveau Soleil, un Soleil tigre qui allait naître très exactement le 11/07/1991 et inaugurer le commencement du sixième soleil.
Cet évenement correspondait à ce que nos astronomes modernes appellent une éclipse solaire. Selon les prêtres, bien connus pour leur connaissance en astronomie, ce moment exceptionnel annonçait 2 grands bouleversements dans la vie de l'humanité :
1- Une profonde modification de la Terre. (Pourrait-il s'agir de l'inversion des pôles ?).
2- L'éveil de la conscience de l'humanité résultant d'une rencontre avec les maîtres des étoiles (Extraterrestres ?).
On comprend l'exciation de la population de Mexico qui, le jour de l'éclipse, était descendue dans les rues en attendant, pour certains, la venue de l'éclipse, et pour d'autres, celle des ovnis. Les appareils photos et les caméscopes étaient prêts à fonctionner à la première alerte !
Le plus extraordinaire de cette histoire ou l'on voit une population entière attendre la venue d'ovnis, c'est que l'évènement eut bien lieu à la minute près. Des bandes vidéos montrent non seulement l'éclipse attendue à 13 h 29, mais également la présence de plusieurs ovnis, dont 2 seront filmés pendant près d'un quart d'heure.
Le phénomène vu par des milliers de personnes ne fut pas seulement à Mexico, mais également à Puebla et Veracruz. A Atlixco, petite ville de 100 000 habitants, les médias locaux évaluèrent à 90 % le nombre de gens ayant vu des ovnis. Miguel Angel Ordonez Rosales, maire d'Athixco, fut le premier représentant du peuple mexicain à prendre position pour les ovnis dans une conférence de presse nationale officielle.
En 1992, il déclara devant les médias locaux : ” Ni les militaires, ni le gouvernement ne se sentent menacés par ces visiteurs inconnus. Personne ne sait qui ils sont, et pourtant ils existent. Tout le monde est curieux “.
Au cours des mois suivants, le phénomène continuera de se produire devant des milliers de personnes. Le 16 septembre pendant la fête de l'indépendance du Mexique, toujours marquée par un défilé militaire au sol et d'avion dans l'espace, un certain Vincente Sanchez eut la chance de prendre au caméscope l'exhibition des forces aériennes, une formation de 24 avions à réactions.
Soudain l'homme vit un objet qui s'approchait de la formation. Il n'était pas seul à avoir vu l'ovni car, quelques minutes plus tard, cinq avions se sont détachés de la formation pour prendre l'intrus en chasse. Celui-ci accéléra laissant derrière lui, les pilotes d'avion abasourdis.
En septembre et en octobre les ovnis sont omniprésents. Tout le monde les observe avec curiosité pour certains, mais avec beaucoup d'appréhension et d'inquiétude religieuse pour d'autres. Les ovnis font une véritable exhibition. On sent qu'ils veulent enfin être vus, et ils seront filmés comme jamais auparavant.
Au début du mois de septembre la station de télévision de Puebla, Super Chanel 3, est submergée d'appels téléphoniques annonçant qu'un ovni stationne au-dessus de la ville. La télévision décide alors de stopper net tous ses programmes pour se concentrer sur l'évènement en direct. Les journalistes font un véritable scoop, ils filment et commentent en direct.
Cette vague sans précédent durera jusqu'en 1992 et s'atténuera en 1993 avec quelques magnifiques apparitions comme celle qui eut lieu au printemps de cette année ou des milliers de personnes virent des ovnis en si grande quantité que la ville de Mexico fut presque entièrement bloquée. Même sur l'Avenida Reforma, l'axe principal de circulation , à 6 voies, les gens sortaient de leur voiture pour observer le phénomène.
La civilisation maya est une civilisation précolombienne du groupe mésoaméricain, s’étalant sur tout une partie du Mexique, Belize, Guatemala, Honduras et Salvador actuels. Apparue à la fin du IIIe millénaire av. J.-C., elle connut son apogée entre le VIe siècle et le IXe siècle de notre ère avant d’entrer en décadence et de disparaître lors de la conquête espagnole au XVIe siècle. Avec les Aztèques et les Incas, elle fait partie des trois grandes civilisations ayant marqué le Nouveau Monde avant l’arrivée des Européens. Son héritage est principalement architectural, comme en témoignent les imposantes ruines de palais et temples pyramidaux dispersés à travers la jungle. Elle est aussi connue pour avoir développé d’impressionnants savoirs en mathématiques et en astronomie, ainsi que le seul système d'écriture intégral de l’Amérique précolombienne. L’apport culturel du monde maya, bien que non négligeable d’un point de vue scientifique, reste néanmoins peu visible du grand public.
Le Mexique tente aujourd’hui de réhabiliter son héritage précolombien et un musée consacré à la civilisation maya a été créé à Chetumal.
L'Époque classique s'étend de 250 apr. J.-C. à 900 apr. J.-C. Dans les Basses-Terres du sud, elle est dominée par deux grandes métropoles : Tikal et Calakmul. Tikal joue un rôle prédominant dans la première partie de l’Époque classique qui marque l’apogée de la culture maya. Les débuts de l'histoire de Tikal sont mal attestés. La Stèle 29 porte la première date en compte long de cette cité. Son rôle semble être renforcé par les liens qui l'unissent à la grande métropole du Mexique central, Teotihuacán. Ces échanges se manifestent dans l’architecture, la céramique et la sculpture.
Vers le milieu du VIe siècle, Tikal est vaincue par Calakmul. On note alors un ralentissement des activités, qui se traduit par l’interruption de l’érection de monuments datés dans cette cité. Cet arrêt marque la fin du classique ancien.
Un renouveau s’opère bientôt organisé autour de cités-États qui rivalisent de prestige. La culture maya des Basses-Terres du sud atteint son apogée : il durera jusqu'au IXe siècle.
Dans les Basses-Terres du nord, au Yucatán, d'autres centres prennent le relais : les cités Puuc d'Uxmal, Labná, Kabáh, Sayil, etc. Leur épanouissement est bref: elles sont également désertées au Xe siècle.
Épiclassique : l'effondrement maya
Les années 800 à 900 marquent l’effondrement des cités-États des Basses-Terres du sud, l'arrêt des constructions monumentales et des inscriptions associées. La dernière inscription connue datée sur un monument remonte à 822 pour Copán (au sud-est), 869 pour Tikal (au centre) et à 909 pour Tonina (ouest)[5].
La cause du dépeuplement quasi total des puissantes cités mayas à l'aube du IXe siècle reste mal connue. Des hypothèses ont été avancées pour expliquer la chute brutale de la civilisation maya classique en plein âge d'or, les spécialistes n'étant toujours pas d'accord sur les causes d'un bouleversement aussi radical. Guerres, désastres écologiques, famines ou une combinaison de ces facteurs sont les raisons généralement avancées pour expliquer ce déclin. Les centres mayas sont abandonnés entre la fin du VIIIe siècle et le début du Xe siècle[6], puis recouverts par la forêt. Ce n'est qu'au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe qu'ils ont été découverts et restaurés.
On constate l'arrêt progressif de toute activité de construction dans les cités mayas des Basses Terres du sud, au Guatemala et au Mexique actuels à partir de la fin du VIIIe siècle (on prend généralement en compte la dernière date en compte long retrouvée sur chacun des sites, de 780 à Pomona jusqu'à 909 à Toniná[7]). Ce phénomène correspond à l'effondrement du système politique de la royauté divine qui caractérise le monde maya classique[8].
Les chercheurs ont également établi qu'à cette période la démographie avait été en forte baisse.
La chute ne fut pas brutale : les ruines mayas ne sont pas des villes détruites mais des cités abandonnées. On ne trouve pas non plus de trace d'hécatombes, charniers ou fosses communes.
Époque postclassique
Le Postclassique Maya assiste à la montée en puissance de l'influence des Nahuas du Mexique central, tant dans les Hautes Terres du sud que dans le nord du Yucatan. Cette influence se caractérise par l'introduction de styles nouveaux, de nouvelles techniques comme la métallurgie, et par de grands changements dans l'organisation sociale et politique. Les causes de cette montée en puissance des Nahuas sont incertaines. Il semblerait que l'affaiblissement du monde maya ait entraîné des mouvements de populations chichimèques et par là même un renouveau du pouvoir nahua, dorénavant aux mains des Toltèques, centrés sur Tula (ou Tollan). Ces derniers étendent leur influence à toute la Mésoamérique, jusque dans le nord du Yucatan, apportant des traits nahuas aux Mayas.
Les quelques cités mayas qui avaient perduré pendant l'Épiclassique et le Postclassique ancien, notamment les cités Puuc comme Uxmal, Sayil, Labna, K'abah, Yaxuna, et d'autres cités déjà anciennes comme Edzna, Coba ou Dzibilchaltun, après un âge d'or entre le IXe et le Xe siècle av. J.-C., connaissent une grave crise et se dépeuplent pour la plupart.
Seule Chichen Itza continue de prospérer : les Toltèques, menés par Kukulkan selon la légende, y auraient fondé une dynastie et importé des cultes du centre du Mexique, comme celui de Quetzalcoatl (Kukulkan), Tlahuizcalpantecuhtli (Tawizcal dans le codex de Dresde), Cactunal... Cependant, au XIIIe siècle, Chichen Itza décline à son tour au profit de Mayapan, dirigée par Hunac Ceel ; Mayapan deviendra donc le nouveau centre du monde maya des Basses Terres, une cité prospère, fortement mexicanisée, gouvernée par des lignées aristocratiques. Puis au XIVe siècle, des rivalités entre ces lignées et la dynastie régnante des Cocom entraîneront une longue période de guerres civiles, qui aboutira à la chute de Mayapan.
Suite !!
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