Il existe une augmentation du nombre de certains cancers. Les cancers du poumon, mésothéliomes, hémopathies malignes, tumeurs cérébrales et cancers du sein, de l'ovaire, du testicule, de la prostate et de la thyroïde sont en augmentation très significative depuis les années 1980[28],[29]... Ceci est en partie lié au vieillissement et à la croissance de la population et touche différemment l'homme et la femme. De 1980 à 2005 (en tenant compte de la démographie), le taux de cancers s'est élevé de 35 % pour les hommes et de 43 % pour les femmes[30]. En 2008, l’INSERM a conclu d'une revue de la littérature scientifique mondiale relative aux liens entre ces 9 cancers en augmentation et exposition passive à des cancérogènes, avérés ou suspectés dans l'environnement (incluant donc le tabagisme passif, mais non le tabagisme actif), que ni les améliorations du dépistage ni l’évolution de la démographie ne pouvaient expliquer cette augmentation. L’exposition aux cancérigènes de l'environnement est donc supposée, mais reste mal évaluée, bien que des lien de causalité soient déjà établis par exemple entre cancer du poumon et pollution particulaire de l’air par le trafic automobile, le chauffage et l’industrie (« Environ 1 300 à 1 900 décès par cancer du poumon pourraient être évités chaque année dans 23 villes européennes si les niveaux de PM2,5 particules fines étaient ramenés respectivement à 20 et à 15 microgrammes par millimètre cube (µg/mm3) ». Mais la norme européenne sur les PM2,5 (max de 25µg/mm3 en 2010) ne sera en vigueur qu'en 2015.
On sait que les rayons ionisants (Rayon X et gamma en particulier) peuvent induire de nombreux cancers : (poumon, thyroïde, sein, cerveau, plèvre, leucémies…) et que les radiographies fréquentes augmentent le risque de cancer du sein et, peut-être d'autres cancers a conclu l’étude. Or ces examens sont de plus en plus fréquents (+ 5 à 8 % par an en France).
Plus de 900 molécules pesticides sont autorisées en France, souvent sans études toxicologique ou écotoxicologiques complètes (incluant donc les risques à long terme). L'exposition aux insecticides domestiques du fœtus lors de la grossesse ou dans l'enfance est associée à un doublement du risque de leucémie et moindrement à un risque de tumeur ou cancer du cerveau. L'AFSSET s’est en 2008 engagé à produire des avis et recommandations dans un proche avenir.
L'étude Eurocare s'est penchée sur une vingtaine de pays européens pour des cas diagnostiqués durant trois périodes (les malades étudiés durant une période forment une « cohorte ») : 1978–1985, 1985–1989 et 1990–1994. Cette étude ne distingue pas le stade du diagnostic.
délais après diagnostic surmortalité
deux sexes confondus femmes hommes
0–1 an
27 %
20 %
33 %
2e année
15 %
5e année
5 %
10e année
2,27 %
1,95 %
3,18 %
11–12eannée
2 %
moins de 2 %
un peu plus de 2 %
délais après diagnostic surmortalité par classe d'âge
toutes classes
d'âge confondues15–44 ans 45–54 ans 54–65 ans 65–74 ans
0–1 an
27 %
12 %
33 %
4e année
moins de 5 %
10e année
2,27 %
1,24 %
2,06 %
2,42 %
3,03 %
11–12eannée
2 %
un peu plus de 1 %
plus de 3 %
surmortalité localisation du cancer
< 2 %
2–5 %
> 5 %
Cancer chez l'enfant
Les enfants représentent moins de 1 % des cas de cancer ; dans les pays développés, ils sont guéris dans deux tiers des cas [35]. Dans les pays industrialisés, environ 1 enfant sur 500 déclare un cancer avant l'âge de 15 ans (presque 1500 nouveaux cas par an en France, dont 50 % avant l'âge de 6 ans. Les leucémies (450 cas nouveaux par an en France) sont les plus fréquents[36]. Les autres tumeurs sont principalement ;
Les tumeurs embryonnaires sont plus fréquentes les premières années de la vie, et des sarcomes osseux et des tissus mous chez les grands enfants.
délais après diagnostic | surmortalité |
---|---|
0–1 an | > 10 % |
4e année | 2 % |
7e année | 1 % |
Cette étude a exploité le RNHE, le « Registre National des Hémopathies malignes de l'Enfant » (antérieurement dénommé « Registre National des Leucémies de l'Enfant »)[38] qui enregistre les cas signalés d’hémopathie maligne ou à la limite de la malignité, chez les enfants habitant en France métropolitaine ayant moins de 15 ans au moment du diagnostic.
L’étude s’est aussi appuyée sur le registre national ESCALE (Etude sur les cancers de l'enfant pour la période 2003-2004).
Les mères d’un échantillon d’enfants atteints de cancers du sang et celles d’un échantillon-témoin ont été questionnées sur l’usage éventuel de pesticides (par la mère ou par le père) dans l’habitation lors de la grossesse ; en différentiant les insecticides (bombes utilisé à la maison, traitement d’animaux de compagnie, ou traitement du jardin ou des cultures…), les herbicides et les fongicides. Les chercheurs ont aussi intégré des paramètres tels que l'âge, le sexe, le degré de d’urbanisation de l’environnement et le type de logement (appartement ou maison).
Le panel retenu pour la période d’étude (2003-2004) était les parents de 764 enfants ayant déclaré une leucémie aiguë, 130 enfants ayant présenté un lymphome de Hodgkin (LH), et 166 cas de lymphome non-hodgkinien (LNH). Ce groupe ayant été comparé à une population-témoin de parents de 1681 enfants. Le dépouillement des questionnaires a montré qu’utiliser des insecticides dans la maison durant la grossesse a significativement augmenté le risque que l’enfant déclare une leucémie aiguë (leucémie lymphoïde ou leucémie myéloïde) ou un lymphome non hodgkinien, surtout un Lymphome de Burkitt (près de 3 fois plus de risque : OR = 2,7, IC à 95%, 1.6-4.5) ou des tumeurs mixtes à cellule de lymphome non hodgkinien (OR = 4.1; 95% CI, 1.4-11.8). Par contre l’exposition aux pesticides domestiques n’a pas augmenté le risque de lymphome hodgkinien à sclérose nodulaire (« Nodular sclerosis ou "NSHL" pour les anglosaxons »), cancer qui touche surtout des filles plus âgées.
L’utilisation domestique de pesticides par le père a également semblé lié à une légère augmentation moindre, mais également significative du nombre de leucémie aiguë (OR = 1,5, IC à 95%, 1.2-1.8) et de lymphome non hodgkinien NHL (OR = 1,7, IC à 95%, 1.2-2.6), mais les liens avec la leucémie aiguë ne sont plus significatifs après prise en compte de l'usage des pesticides par la mère durant la grossesse.
Cette étude confirme l'hypothèse que l'usage domestique des pesticides joue un rôle dans l'étiologie de ces cancers hématopoïétiques de l'enfance. Les auteurs concluent que la cohérence des résultats avec ceux d'études antérieures soulève à nouveau la question de l'opportunité de prévenir l'usage des pesticides dans l’environnement des femmes enceintes.
Les déséquilibres hormonaux
Some hormones can act in a similar manner to non-mutagenic carcinogens in that they may stimulate excessive cell growth. Certaines hormones peuvent agir d'une manière similaire à des agents cancérigènes non mutagène en ce sens qu'elles peuvent stimuler la croissance cellulaire excessive.
http://translate.google.sn/translate?hl=fr&langpair=en%7Cfr&u=http://en.wikipedia.org/wiki/Cancer
Certaines hormones peuvent agir d'une manière similaire à des agents cancérigènes non mutagène en ce sens qu'elles peuvent stimuler la croissance cellulaire excessive.