Kalkî ou Kalkin est le dernier avatar de Vishnou, qui cloturera la pire des ères, dans la conception cyclique des choses. C'est un avatar à venir. Il est représenté dans l'iconographie soit comme un Dieu à tête de cheval, soit comme Vishnu montant un cheval blanc censé protéger les brâhmanes et vaincre le mal des mondes, démon à masque humain se prenant pour des Dieux. Cette incarnation de Vishnu est censé combattre les démons qui auront fait de la Terre une Culture uniforme et nihiliste, négatrice des Dieux et des Sacrifices [1].
Cet être « chevaleresque » (surnommé Messire Kalki [1]. ), a pour Don d'être extra-lucide (lecture dans les pensées : Son Don est une Grâce qu'il offre aux démons), ce qui fait que ce Dieu peut manipuler les manipulateurs plus ou moins démoniaques ; lire dans les pensées, est, selon les principaux concernés, un don qui lui est réservé (en cela est-il le gardien de la « morale-universelle », et de la Mythologie du Brahman (YHWH chez les Hébreux), de l'Absolu (sans solution finale) : son jugement est ainsi impartial) : c'est un don réservé principalement aux être humains qui ont finalement disparus mais qui ont existé autrefois sous la forme d'êtres que sont les Brâhmanes (qui maintenaient la tradition du végétarisme) [1] : les Jaïns ascètes sont ceux qui, par leur ascétisme yogique, demeurent toujours avec le plus de capacité en ce domaine, car leur chasteté concentrée leur donne une force mentale extraordinaire.
Ce sont eux qui atteignent le plus haut degré d'extra-lucidité, parfois confondue par les non-initiés à des « bouffées délirantes » [1]. Kalki est ainsi Celui qui est le Dieu Vishnu initié (le premier des derniers Ârya pratiquant l'extra-lucidité) par les Ascètes Jaïns pour le bien des enfants et des enfants des enfants (animaux) : Kalki s'habille du Bleu (comme) du Ciel et son corps est Blanc. Il peut courir à la manière d'un cheval. Il rétablira le végétarisme et le respect des enfants et des enfants des enfants (animaux) sur cette Terre, pour une ère de Bonheur et de prise d'auto-conscience salutaire sur la puanteur des egos des démons qui « mangent » des enfants et des animaux (enfants des enfants), prise de responsabilité envers le Faible que l'on ne doit point abuser [1].
Kalki a pour première épouse l'Abeille. Absente, elle est toujours Présente en son coeur étoilé polygame [1]. Les Brâhmanes considèrent que Kalki est le Messie, le Roi d'Israël, vivant et ensemençant toutes les femmes qui Le désirent, mais jamais de moins de 22 ans (âge où Kalki est censé s'être Accompli, dvija devenu éternel par sa Compréhension) ; sa capacité à penser les pensées des autres va au-delà-de-tout (sans frontière de langues ou d'espèces : il sent même la Fleur de l'Intérieur : elle pense sa pensée, comme l'Abeille), car il est démuni d'ego, étant l'Âme Universelle, plein de Merci et de Grâce : ce faisant, son pouvoir lui suffit totalement et il fuit, libre comme un mustang, la compagnie de ceux qui pensent comme étant les ennemis d'Ahimsâ Dévi [1] : aucun enfant ne doit l'approcher, sous peine que celui-ci, sachant son pouvoir, ne devienne fou ou autiste [1].
Dans l'hindouisme, un avatar (अवतार, avatâra, en sanskrit "descente", au sens de "descente du ciel") est l'incarnation d'une divinité sur terre, en réponse à un besoin de l'humanité. « Pour la sauvegarde du bien, déclare Krishna dans la Bhagavad-Gîtâ, pour la destruction du mal et pour le rétablissement de la loi éternelle, je m'incarne d'âge en âge. » (IV, 8). Les enseignements d'un avatar, correctement appréhendés et graduellement mis en pratique par l'humanité, élargissent sa compréhension du sens de la vie et contribuent à son avancement sur le chemin de l'évolution. La notion d'avatar n'a été pleinement développée que dans la mythologie tardive, mais elle se trouve déjà contenue dans les Upanishad. Sous forme personnifiée, le principe ultime, qui a manifesté le monde, s'y incarne à nouveau : « L'ayant façonné, il y entra. » (Taittirîya Upanishad, II, 6). Le vaïshnavisme distingue plusieurs types d'avatars, Krishna y étant seul considéré comme un avatar complet de Vishnu (Purnavatara) en tant que principe ultime. Les autres avatars sont alors décrits comme des incarnations partielles ou des manifestations de certains aspects du divin. La fonction première de l'avatar est cependant chaque fois la même : rétablir le dharma ou la loi éternelle en instaurant les principes de connaissance appropriés à l'époque à laquelle il se manifeste. À cette fin, l'avatar est parfois assisté de vibhûti ou pouvoirs spéciaux, alors personnifiés sous forme de compagnons qui le soutiennent dans sa tâche. Dans l'hindouisme, le mot dharma a les sens suivants : Ordre universel cosmique ; loi éternelle ; morale, devoir ; vertu ; droiture".[1] L'hindouisme se désigne lui-même en tant que Sanātana-Dharma (सनातन धर्म), "loi éternelle". Ce terme a plus généralement un aspect légal (voir aussi droit hindou). Il fait référence aux lois régissant le monde, au niveau du macrocosme comme du microcosme. Enfreindre ces lois entraîne un déséquilibre qui met en péril le cosmos, au niveau macrocosmique comme microcosmique. Ainsi la société indienne est régie par des lois, définissant les devoirs de chacun en fonction de sa caste, et le fait d'enfreindre ces lois, outre un déséquilibre de la société, est supposé entraîner un déséquilibre et une destruction de l'univers dans son entier. Cela explique en partie pourquoi, en dépit de leur abolition sur le plan législatif dans la Constitution indienne, les castes sont toujours aussi présentes dans l'Inde actuelle. Outre le devoir en fonction des castes, le dharma fixe également les missions propres à chacun des quatre âges de la vie. Ces lois sont l'objet de traité ou dharmaśāstra, parmi lesquels le plus fameux est sans doute les Lois de Manu ou Manusmriti. En Extrême-Orient, l'idéogramme de dharma est 法, prononcé fǎ en mandarin et hō en japonais. En tibétain on dit tcheu, épelé chos: ཆོས. En mongol, on le traduit par nom, ce qui est remarquable en ce que ce terme dérive de la même racine indo-européenne que le grec νομος , nomos, norme.Dans l'hindouisme, Manu est le géniteur de l'humanité. À l'instar de Noé, prévenu, il échappa au déluge en construisant un bateau. La fin du déluge arrivée, il façonna une femme avec qui il eut des enfants, sauvant ainsi l'humanité de la disparition.