Cette page contient une liste de dieux égyptiens classés par animal symbolique. Il peut s'agir soit de l'animal servant à la représentation du dieu, ou simplement d'un animal qui lui est associé de près ou de loin. Pour plus de détails concernant le lien entre l'animal et le dieu, veuillez consulter la page personnelle du dieu en question.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dieux_%C3%A9gyptiens_par_animal
Voir aussi : bélier et mythologie.
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Voir aussi : chat dans l'Égypte antique.
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Voir aussi : Serpent dans l'Égypte antique.
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Voir aussi : Taureau dans l'Égypte antique.
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Amon est l’une des principales divinités du panthéon égyptien, dieu de Thèbes. Son nom Imen[2], « le Caché » ou « l’Inconnaissable », traduit l’impossibilité de connaître sa « vraie » forme, car il se révèle sous de nombreux aspects. Il est Imen achâ renou, « Amon aux noms multiples ».
Avec sa parèdre Amemet, il fait partie des entités divines de l'Ogdoade d'Hermopolis.
Sous la forme d'une oie, l’un de ses animaux symboliques, il pondit l'œuf primordial d'où sortit la vie. Sous la forme d'un serpent, il fertilisa l'œuf cosmique façonné dans les Eaux primordiales. Les textes des pyramides le mentionnent parmi les divinités protectrices du roi défunt et, au Moyen Empire, il prend une place prépondérante dans la région de Thèbes, où il finit par supplanter Montou. Les théologiens thébains lui assignent une nouvelle parèdre, Mout, et un fils, le dieu lunaire Khonsou, avec lesquels il forme la triade thébaine.
Comme le défini son nom (« Le Caché »), il n'est pas représentable. C'est pourquoi on le représente comme le pharaon, mais coiffé d'une couronne à mortier surmontée deux hautes plumes verticales et les chairs peintes en bleu[3]. On le représente également la peau brune, plus rarement, ou noire, d'où son assimilation à Min, le dieu de Coptos.
Il est associé à l’oie-smn[4], sans doute par analogie phonétique, et au bélier-šft[5]. Ainsi, devant l'entrée de son temple de Karnak s'étend une allée de sphinx criocéphales (ou criosphinx), symboles de sa puissance procréatrice.
D'abord dieu local de Thèbes, l'accession de la XIe dynastie d'origine Thébaine et plus particulièrement des Amenemhat (« Imen est en tête ») de la XIIe dynastie fera de lui le roi des dieux, « seigneur des trônes du Double Pays ».
Pendant la XVIIIe dynastie, Amon devient la divinité nationale par excellence, l’unificateur de l’Égypte qui a permis la victoire d'Ahmosis sur les envahisseurs Hyksôs. Il est alors associé à Rê, dieu Soleil d’Héliopolis, et devient le dieu cosmique Amon-Rê, « l’éternel, le seigneur de Karnak, créateur de ce qui existe, maître de tout, établi durablement en toutes choses[6] ». Il est dit aussi que « Les dieux se prosternent à ses pieds tels des chiens quand ils reconnaissent la présence de leur seigneur »[7].
Il est aussi associé à Min, dieu de Coptos sous le nom Amon-Min dans lequel il s'incarne en divinité de la fécondité. Avec Mout et Khonsou, il forme une triade adorée à Karnak. Il compose enfin avec Rê et Ptah le groupe des trois grands dieux égyptiens.
À côté de cet Amon dynastique, inaccessible au commun des mortels, il existe un Amon ressenti comme moins distant et prêtant une oreille attentive aux pauvres, aux malades et aux femmes enceintes, qui peuvent l’approcher lors des grandes festivités religieuses dont la Fête d'Opet qui voyait la procession des barques sacrés de la triade thébaine (Amon, Mout et Khonsou) de Karnak à Louxor.
C'est à l'époque archaïque grecque que l'Amon égyptien est assimilé à la divinité grecque Zeus. Ce sont les Cyrénéens qui le feront connaître au monde grec en tant que Ammon-Zeus. Son sanctuaire oraculaire à l'oasis de Siwa, est le troisième en importance après Delphes (consacré à Apollon) et Dodone (consacré à Zeus). Alexandre le Grand s'y fit proclamer fils d'Ammon-Zeus en -331.
Khnoum (le maître de l'eau fraîche) est le dieu des cataractes et puissance créatrice dans la mythologie égyptienne. Il contrôlait la crue du Nil en ouvrant, à Éléphantine, la caverne de Hapy dans laquelle se trouvait l'Inondation. Il joue là un rôle majeur dans le quotidien des Égyptiens, préservant le peuple de la famine.
Démiurge qui modela l'œuf de la création, dans le mystère de la naissance divine, il modela également l'enfant-roi. Khnoum forme ses créations sur son tour de potier avec le limon du Nil, pour leur donner vie et façonner leurs Ka.
Il est représenté sous les traits d'un homme à tête de bélier, parfois surmontée d'une cruche, tenant la croix ansée (ânkh) dans la main.
Khnoum était particulièrement adoré à Éléphantine et Esna. Un temple lui était également dédié sur l'île de Philaé. On le retrouve dans une dizaine de villes d'Égypte sous des formes variées.
Khnoum, Satis (Satet) et Anoukis (Anket) forment la triade d'Éléphantine.
Khnoum est un dieu très ancien qui est paradoxalement surtout connu grâce aux textes assez récents (Ier siècle) gravés sur les parois du temple d'Esna.
Suite !! http://www.noella1.com/pages/dieux-egyptiens-1.html