Hommes ou démons ??!! La Traite des humains !

 

La traite des êtres humains est un phénomène ancien et constant, malgré les diverses abolitions, qui s’est développé à nouveau depuis le début des années 1990 sur tous les continents, dans tous les pays. Elle consiste à réduire des individus à l’état d’esclave et à les exploiter au maximum de ce qui est possible, pour en tirer le plus grand profit. Comme toujours, tous les moyens imaginables sont utilisés par les trafiquants pour y parvenir : tromperie, corruption, violence, contrainte, séquestration, chantage, menace, privation de liberté, confiscation des pièces d’identité…

La traite peut être pratiquée dans le pays d’origine, mais la plupart du temps les victimes sont déplacées vers d’autres pays.

La traite ne peut être dissociée des flux migratoires internationaux et parfois elle emprunte les mêmes itinéraires. Les victimes sont majoritairement des femmes et des enfants, mais pas exclusivement. Globalement, le sens de ce trafic se fait des pays pauvres vers les pays riches.

Les modes d’exploitation sont très variés. À ce jour, l’exploitation sexuelle semble être la forme la plus développée, du moins la plus visible et la plus stigmatisante pour les victimes.

La traite des êtres humains est une activité criminelle qui génère des profits estimés entre 12 et 32 milliards de dollars US par an. Deux millions de personnes sont l'objet de trafic dont un million d'enfants, souvent abusés sexuellement.

Droit international

En droit international, les textes internationaux successifs relatifs à l'abolition de la traite, puis de l'esclavage, n'étaient pas assez précis pour combattre efficacement ces fléaux, du point de vue juridique.

Aussi, faisant suite à la résolution 53/111 du 9 décembre 1998 de L’Assemblée générale des Nations Unies, un Comité Spécial fut créé, qui (première, quatrième et sixième sessions), a examiné le projet d’instrument juridique international additionnel contre le trafic et le transport illégaux de migrants, et (sixième et septième sessions), les dispositions contre le trafic de personnes, en particulier des femmes et des enfants.

Dans sa résolution 54/126 du 17 décembre 1999, l’Assemblée générale a prié ce Comité spécial de poursuivre et d’intensifier ses travaux, conformément aux résolutions 53/111 et 53/114 du 9 décembre 1998, et de les achever si possible en 2000. Enfin, L'Assemblée générale des Nations unies, réunie en séance plénière, a adopté le 15 novembre 2000 la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée et ses deux protocoles additionnels.

 Traite des êtres humains

La traite des êtres humains (TEH) est définie par l'autre protocole additionnel (Annexe II de la Convention), comme le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou à d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre aux fins d’exploitation. L’exploitation comprend, au minimum, l’exploitation de la prostitution d’autrui ou d’autres formes d’exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l’esclavage ou les pratiques analogues à l’esclavage, la servitude ou le prélèvement d’organes.

 

Etant donnée la complexité de la définition internationale de la traite, telle qu'exprimée par le protocole des Nations Unies, des éclaircissements se sont révélés nécessaires et, pour l'Europe, la Convention de Varsovie (du 16 mai 2005) a formalisé la lecture qui convenait d'en faire. Ainsi, la TEH se définit comme l'association d'Actions, de Moyens et de Buts:

  • Action: recrutement, transport, transfert, hébergement ou accueil de personnes...
  • Moyen: menace de recours (ou le recours) à la force ou à d’autres formes de contrainte, enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, offre ou acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre...
  • But: exploitation de la prostitution d’autrui ou autres formes d’exploitation sexuelle, travail ou les services forcés, esclavage ou pratiques analogues à l’esclavage, servitude , prélèvement d’organes, commerce des enfants...

La Convention de Varsovie précise que, pour qu'il y ait traite, il faut que les trois dimensions (Action, Moyen et But) soit réunies, à l'exception des enfants pour lesquels seuls comptent l'Action et le But poursuivi, quels que soient les Moyens utilisés.

 http://www.integranet.un.org/french/WCAR/e-kit/issues.htm

 

 

LA TRAITE DES ÊTRES HUMAINS – UNE PRÉOCCUPATION CROISSANTE

La traite des êtres humains constitue un phénomène odieux et de plus en plus préoccupant. Ce phénomène est de nature structurelle, et non épisodique n'affectant qu'un nombre limité de personnes, car il a d'importantes conséquences sur la structure sociale et économique de nos sociétés. Il est favorisé par la mondialisation et les technologies modernes. La traite des êtres humains couvre non seulement l'exploitation sexuelle, mais aussi l'exploitation de leur travail dans des conditions proches de l'esclavage. Les victimes subissent des violences, des viols, des voies de fait et de graves sévices, ainsi que d'autres types de pression et de coercition. Les États membres de l'Union européenne et les pays candidats sont très affectés par ces fléaux pour la société.

Les raisons du développement de la traite des êtres humains

La pauvreté, le chômage, ainsi que l'absence d'éducation et d'accès aux ressources constituent les causes sous-jacentes de la traite des êtres humains. Il est évident que si, d'une part, des personnes sont prêtes à prendre le risque de tomber entre les mains de trafiquants pour améliorer leurs conditions de vie, il existe, d'autre part, dans les pays industrialisés, une tendance inquiétante à utiliser une main d'œuvre bon marché et non déclarée, ainsi qu'à exploiter des femmes et des enfants à des fins de prostitution et de pornographie. En particulier, les femmes sont vulnérables à la traite des êtres humains en raison de la féminisation de la pauvreté, de la discrimination entre hommes et femmes, de l'absence de possibilités d'éducation et d'emploi dans leur pays d'origine.

Évolution récente de la traite des êtres humains

Malgré les difficultés persistantes pour collecter des données statistiques dans ce domaine, la plupart des acteurs impliqués dans la lutte contre la traite des êtres humains sont d'avis qu'il s'agit d'un phénomène croissant. Au niveau mondial, on estime à 700 000 le nombre de femmes et d'enfants auxquels les réseaux de traite font franchir chaque année des frontières internationales. Certaines organisations non gouvernementales estiment que ce chiffre est sensiblement plus élevé, compte tenu notamment de la traite à des fins d'exploitation du travail.

Le flux traditionnel entre certains pays en voie de développement (Afrique du Nord et Afrique centrale, Amérique latine, Asie) et les pays occidentaux de destination existe toujours. Toutefois, l'élément le plus frappant, qui est très préoccupant, c'est l'augmentation du nombre de femmes et d'enfants introduits clandestinement dans l'UE à partir de pays d'Europe centrale et orientale. La dégradation de la situation économique dans ces pays a eu un effet direct sur le flux de la traite des femmes. Selon certaines estimations, jusqu'à 120 000 femmes et enfants sont introduits clandestinement en Europe occidentale chaque année. Selon leurs propres forces de l'ordre, la majorité de ces pays sont devenus, à différents degrés, tant des pays d'origine que des pays de transit ou de destination. De nombreuses femmes originaires des nouveaux États indépendants sont transportées clandestinement via les pays candidats vers les États membres de l'UE. La poursuite du transport clandestin à l'intérieur de l'UE est considérée comme un élément nouveau qui prend de l'importance.

Tous les États membres sont, dans une plus ou moins grande mesure, touchés par la traite des femmes. Plus précisément, la traite des femmes à des fins d'exploitation sexuelle s'est accrue au cours des dernières années parallèlement au développement du commerce sexuel. Même si des chiffres ont été collectés par la police, les ONG et des organisations internationales, il est une fois encore difficile d'obtenir des données chiffrées globales fiables.

 http://ec.europa.eu/justice_home/news/8mars_fr.htm

 

 http://www.imf.org/external/np/speeches/2002/012802f.htm

 

 

Bioéthique

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La bioéthique est une partie de l'éthique. En tant que telle, elle est une recherche de normes morales applicables à la recherche biologique et à tout ce qui concerne les manipulations techniques du vivant.

Le terme « éthique ,» provient de êthos qui signifie en grec « manière d'être ».

 

clonage et à l'utilisation d'embryons humains.

La bioéthique et les biotechnologies

La bioéthique est devenue un sujet d'actualité, suite aux manipulations génétiques effectuées sur les plantes alimentaires, au

Les domaines couverts par la bioéthique sont par exemple :

  • l'expérimentation sur l'homme ;
  • le don et l'utilisation d'éléments et produits du corps humains ;
  • l'assistance médicale à la procréation et toutes les questions éthiques liées à l'amont de la naissance ;
  • la manipulation du génome ou des connaissances du génome ;
  • l'utilisation des donnés de santé à caractère personnel dans la recherche.

     

procréation médicale assistée a été le premier domaine d'application de la bioéthique, avec la crainte de dérives eugénistes. Ainsi, en France, le Comité consultatif d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) a été crée après la pemière naissance par fivette en 1982. Les principales questions qui se posent sont:

 

Certain groupes de pressions anti-avortement veulent y adjoindre la question du diagnostic prénatal. Ils font remarquer que la découverte d'une anomalie grave, comme par exemple la trisomie 21, conduit le plus souvent à une interruption volontaire de grossesse.

Si les interrogations éthiques concernant la médecine ne sont pas neuves, la bioéthique se distingue de la déontologie médicale classique, en ce que celle-ci constitue davantage un code éthique fondé par les médecins pour les médecins [1]. La bioéthique, au contraire, fait intervenir une pluralité d'acteurs et de disciplines (outre les médecins, biologistes et généticiens, les philosophes, juristes, sociologues théologiens, etc.) [1].

On peut distinguer deux orientations principales de la bioéthique [1]: l'une, davantage descriptive, s'appuie sur la philosophie morale, vise à éclaircir les choix éthiques et les valeurs présupposées par ceux-ci, en écartant les arguments contradictoires; l'autre est davantage prescriptive: elle recherche les normes morales qui sont applicables aux sciences du vivant, y compris la médecine, propose certaines règles et certaines postures face à d'éventuels dilemmes.

L'éthique médicale, qui remonte au serment d'Hippocrate, fait partie intégrante de l'exercice de la médecine. Toutefois, elle est formulée par les corporations, s'incarnant parfois dans des codes déontologiques quasi-juridiques; dès lors, elle relaie nécessairement les valeurs inhérentes à la recherche médicale elle-même. Au XXe siècle, la déontologie médicale a pris en compte l'importance croissante des droits de l'homme, les organisations internationales (l'Association médicale mondiale (AMM) ou l'Organisation mondiale de la santé (OMS)) se situant ainsi au confluent de ces deux traditions [1]. Cette convergence s'est concrétisée dans le Code de Nuremberg de 1947, rédigé à la suite des expérimentations perpétrées par les nazis sur des cobayes humains. Elle conduit à légitimer l'opposition et la résistance des médecins envers des pratiques autoritaires ou des Etats non démocratiques (Déclaration de Hawaï de 1977 de l'Association mondiale de psychiatrie en matière d'internement psychiatrique pour des motifs politiques [

Néanmoins, ce courant fait l'objet de beaucoup de critiques, en particulier parce qu'il ouvre la voie à de nombreuses dérives. Ainsi, certains évalueraient par exemple que l'euthanasie des personnes âgées serait globalement utile, car d'un côté elle ferait faire de substantielles économies profitant à tout le monde, et de l'autre côté elle ne serait selon eux que peu préjudiciable aux personnes concernées qui ne perdraient que quelques années d'une vie de déchéance et de souffrance.

De plus, en droit, tout être humain est détenteur de droits (droits de l'homme) ; il est théoriquement impossible de les enfreindre. Il faut nuancer cette position, cependant, puisqu'elle revient en partie à reporter le débat sur la qualification au sens scientifique de ce qu'est l'être humain. On pourrait ainsi, par exemple, dire que les embryons ne seraient pas des êtres humains.

 

Commentaires personnels : Devant l'augmentation de la souffrance humaine au niveau mondial, ces mots semblent vide de sens! Morale et bioéthique !!

Les méchants en dépit de toutes les ruses auxquelles ils ont recours, n'arrivent pas à se faire passer pour vertueux !

 Leur malignité empreint leur personnalité tout entière.

SUITE !







 Suite !!

 

 

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