2/9/2009
Une étrange vague de meurtres, qui ne touche que des chauffeurs de taxis, sévit depuis un mois à Nairobi, la capitale kenyane. Des crimes qui évoquent aux enquêteurs des rituels, puisque des organes ont été prélevés sur les corps mutilés.
Treize chauffeurs de taxi ont été assassinés depuis un mois à Nairobi, leurs corps mutilés et abandonnés dans des bidonvilles de la capitale kenyane dans des circonstances évoquant de possibles crimes rituels, a annoncé mercredi un porte-parole de la police.
"Nous avons reçu des informations sur treize chauffeurs de taxi qui ont été tués le mois dernier. Des enquêtes sont en cours", a déclaré Eric Kiraithe.
Les deux dernières victimes ont été retrouvées en partie éviscérées et démembrées lundi à l'aube dans l'immense bidonville de Kibera. Ces chauffeurs avaient chargé au cours de la nuit des clients devant deux grands hôtels du centre de Nairobi, distants d'à peine quelques centaines de mètres.
Charles Mugo "a été approché par deux hommes vers 05H00 du matin, alors qu'il était stationné aux abords de l'hôtel 680", rapporte mercredi The Nation, le plus grand quotidien du pays. Son corps sans vie a été retrouvé quelques heures plus tard près de Kibera, ainsi que son véhicule abandonné, selon le journal.
"Nous voulons connaître la vérité. Chaque semaine, nos chauffeurs sont tués, toujours dans les mêmes circonstances mystérieuses", s'est alarmé le président de l'Association des taxis du Kenya, Pete Mburu Waweru.
Rituels macabres
A chaque meurtre, des organes -comme la langue ou le cerveau- ainsi que des os ont été prélevés sur les cadavres des victimes.
La plupart de ces crimes ont été commis dans le district de Kilimani, dans le centre de Nairobi, selon le chef de la Division centrale de la police de la capitale, Richard Muguai.
"Nous considérons ces affaires comme des cas de meurtres ordinaires mais cela devient un mystère: ce sont des chauffeurs de taxi qui sont visés, et la manière de tuer est préoccupante", a commenté Eric Kiraithe, précisant qu'aucun suspect n'avait été arrêté pour le moment.
Des dizaines de chauffeurs ont manifesté mardi à Nairobi pour protester contre cette vague d'assassinats. Ils ont été dispersés violemment par la police, qui a jugé ce rassemblement illégal et a procédé à des arrestations.
Toujours selon le porte-parole de la police, "il est encore trop tôt pour établir un lien" avec la secte Munginki, une organisation mafieuse, composée essentiellement de membres de l'ethnie kikuyu et coupable de nombreux meurtres par décapitation.
http://www.postedeveille.ca/2010/06/turquie-meurtre-rituel-dun-.html
Les médecins ayant effectué l'autopsie ont révélé que Mgr Padovese avait été poignardé sur tout le corps, mais surtout au cœur (au moins 8 coups). Il a été presque complètement décapité : sa tête n’était rattachée à son corps que par la peau de la nuque. Des précisions ont aussi été apportées quant au déroulement du drame : l'évêque a été poignardé dans sa maison ; il a eu la force de se rendre jusqu'à la porte, saignant et appelant à l’aide, et c’est là qu’il a été tué. Sa tête a peut-être été coupée seulement lorsqu’il s’est effondré au sol.
Source : AsiaNews, 7 juin 2010 Traduction partielle
http://www.voyage-en-afrique-du-sud.com/Inquietante-resurgence-des.html
Ce soir-là, dans le village de Makonde, non loin de Thohoyandou*, l’obscurité se prêtait parfaitement à une étreinte entre Maanda Sendedza, 27 ans, et sa petite amie Nyellsani Sidimela, 18 ans. Mais c’était compter sans les hommes armés qui se tenaient à l’affût de quelque corps à découper et à livrer aux sinistres pratiques du muti [médecine traditionnelle, qui n’hésite pas à recourir au meurtre pour obtenir certains “ingrédients”]. Ce soir d’octobre 2005, les hommes ont fait une bonne prise en tombant sur le couple insouciant. Sendedza, star prometteuse du football local, a reçu un coup de hache derrière le crâne, tandis que sa petite amie était immobilisée. Le premier était encore vivant lorsque ses agresseurs ont découpé plusieurs morceaux de son corps, dont les parties génitales. Ils ont aussi tranché une partie de la langue et les lèvres de Nyellsani Sidimela avant de les laisser tous deux pour morts.
Dans le seul district de Vhembe, 49 cas sont recensés, mais les coupables présumés, que certains habitants désignent ouvertement, n’ont jamais eu à rendre de comptes ou ont dû être relâchés faute de preuves.
Fin septembre, le juge Ephraim Makgoba a condamné Shumani Dzebu à deux peines de réclusion à perpétuité plus dix-sept ans, Mukondeleli Phosa (54 ans) à la perpétuité plus trente-deux ans, Tshimomo Munyai (54 ans) à vingt et un ans d’emprisonnement et Balanganani Munyai à un an d’emprisonnement. Tous sont des guérisseurs. Un sixième homme, Joseph “Ramafamba” Tanzwani, a été acquitté faute de preuves suffisantes.
La résurgence des crimes mutis au Limpopo bouleverse les habitants, qui vivent dans la peur, mais fait aussi trembler les autorités, accusées par l’opinion de fermer les yeux sur ces atrocités. Le représentant au Limpopo du Conseil sud-africain des Eglises, le révérend Thivhilaheli Nedohe, attribue cette recrudescence des crimes mutis aux pratiques religieuses de la région, “dans lesquelles roitelets et membres des milieux d’affaires sont de mèche avec les guérisseurs traditionnels”.
Le révérend s’explique : “Ce type de crime ne choque que ceux qui veulent bien être choqués. Il suffit de regarder dans le passé pour se rendre compte que ces agissements ont toujours existé et continueront d’exister tant que leurs auteurs les considéreront comme des pratiques religieuses. L’Afrique du Sud est un Etat laïc, ce qui signifie qu’il reconnaît toutes les religions. Or on ne peut pas adhérer à une religion donnée sans en suivre tous les rituels.”