http://jesusmarie.free.fr/apparitions_nd_mont_carmel.html#message
3°) Le Scapulaire du Mont Carmel est composé de deux morceaux de laine brune de forme rectangulaire ou carrée, non tricotés mais tissés, reliés entre eux par deux fils de manière à pouvoir être portés, un morceau sur la poitrine et l'autre sur le dos. L'image de la Sainte Vierge n'est pas nécessaire, mais c'est une pieuse et louable coutume qu'elle y soit attachée.
4°) Le Scapulaire doit être porté de manière moralement continuelle (donc aussi pendant la nuit) ; on peut bien sûr l'enlever pour se laver, sans cesser de bénéficier de la promesse. Il peut être dissimulé sous les vêtements. Il est bénit une fois pour toutes lors de l'imposition. Lorsqu'un Scapulaire est sali ou usé, on peut donc le remplacer sans aucune nouvelle cérémonie de bénédiction ou d'imposition (la bénédiction du premier Scapulaire passe aux suivants).
5°) La médaille du Scapulaire.
Le Pape Saint Pie X a concédé la faculté de remplacer le Scapulaire de tissu par une médaille, surtout en raison de la rapide corruption de l'étoffe dans les pays chauds . Cette concession a été depuis étendue au monde entier. On peut donc avec la médaille du Scapulaire bénéficier des trois promesses de la Très Sainte Vierge :
- préservation des flammes éternelles,
- libération du purgatoire (privilège sabbatin)
- et protection contre les dangers de l'âme et du corps.
9°) Indulgences attachées au port du Scapulaire
a) Une indulgence partielle (remise d'une partie des peines que nous devrions souffrir pour chaque péché commis) est accordée à ceux qui portent pieusement le Scapulaire ou la médaille, chaque fois qu'ils actualisent leur union avec la Très Sainte Vierge ou avec Dieu par le Scapulaire en baisant celui-ci, ou bien en formulant intérieurement un désir, unc inspiration, une invocation.
b) Une indulgence plénière (remise de la totalité des peines dues pour nos péchés) est accordée :
- le jour où l'on reçoit pour la première fois le Scapulaire
- à la fête de NotreDame du Mont Carmel le l6 juillet,
- du saint prophète Élie le 20 juillet,
- de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus le 1er octobre,
- de tous les saints de l'Ordre du Carmel le 14 novembre
- de sainte Thérèse de Jésus le 15 octobre,
- de saint Jean de la Groix le 14 décembre,
- de saint Simon Stock le 16 mai.
On peut gagner une indulgence plénière chaque jour à condition de
- se confesser dans la semaine
- communier le jour même
- prier pour le Pape (par exemple un "Notre-Père" et un « Je vous salue Marie »).
- lirependant une demi heure au moins l'écriture sainte
ou réciter, sans interruption, un chapelet dans une église, en prenant le temps de méditer les mystères.
- exclusion de toute attache au péché, même véniel (cela veut dire que l'on préférerait mourir plutôt que de commettre délibérément un péché véniel),
il faut par ailleurs avoir une intégrité de vie et une pureté de moeurs qui rende dignes de la protection maternelle et des promesses de la Sainte Vierge.
autres précisions sur les indulgences: lire la constitution promulguée par le pape Paul VI à ce sujet
Prions
Seigneur Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, daignez de votre main droite sanctifier† cet habit que vos serviteurs et servantes, pénétrés d’amour pour vous et votre Sainte Mère, la Vierge Marie, porteront avec dévotion. Ainsi par l’intercession de Votre Très Sainte Mère, nous serons défendus contre l’esprit malin et persévèrereront dans votre grâce jusqu’à la mort.Ô vous qui régnez pour les siècles de siècles.
R. Amen.
Deinde aspergatur Habitum aqua benedicta, et postea illum imponat personae vel personis (cuilibet separatim) dicens :
Accipe hunc habitum benedictum precans sanctissimam Virginem, ut eius meritis illum perferas sine macula, et te ab omni adversitate defendat, atque ad vitam perdùcat aeternam.
R. Amen.
Recevez cet habit en priant la Très Sainte Vierge qu'elle vous obtienne par ses mérites de le porter en vous gardant de toute tâche.
Qu'elle vous défende contre toute adversité et vous conduise à la vie éternelle.
R. Amen.
Qu'il daigne vous bénir†, le Créateur du ciel et de la terre, le Dieu tout-puissant qui a daigné vous admettre dans la Confraternité de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont-Carmel. C'est elle que nous supplions pour qu'à l'heure de votre mort, elle écrase la tête du vieux serpent, de sorte que vous receviez la palme et la couronne de l’héritage éternel par le Christ Notre Seigneur.
R. Amen.
Jean-Paul II révèle qu'il porte le scapulaire
Le pape Jean-Paul II a révélé, dans son message pour les 750 ans de cette dévotion mariale du scapulaire du mont carmel, qu'il porte lui-même ce scapulaire de la Vierge du Carmel.
A cette occasion en effet, Jean-Paul II a adressé un message en date du 25 mars 2001, publié mercredi 28 mars 2001, par la Salle de presse du Saint-Siège, aux PP. Joseph Chalmers et Camilo Maccise, respectivement Prieur général de l'Ordre des frères de la bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel (O. Carm.) et Préposé général de l'Ordre des frères déchaux de la bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel (O.C.D.).
Le pape a expliqué que le scapulaire signifie deux vérités pour toute personne qui le porte:
N°1 la "protection continuelle" de la Vierge,
N°2 et la volonté de donner à sa vie chrétienne une "orientation permanente faite de prière et de vie intérieure".
Le Pape et le scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel
Le port du scapulaire de Notre-Dame du Carmel, affirme Jean-Paul II, signifie aussi « un
style de vie chrétienne tissée de prière et de vie intérieure ».
« Je salue avec affection la Famille carmélitaine, venue ici avec un important groupe de
pèlerins provenant de différents pays à l’occasion du rassemblement commémorant le
750ème anniversaire du don du scapulaire », rappelait le pape.
C’est en effet en 1251 que le carme anglais Simon Stock a, dans une vision mariale, eu la confirmation que des grâces spéciales étaient accordées aux personnes qui fortifiaient leur dévotion mariale par le port du scapulaire.
Le pape citait sa lettre du 25 mars dernier aux Supérieurs généraux de l’Ordre des Carmes et des Carmes déchaux, soulignant que le scapulaire est essentiellement un «vêtement qui évoque d’une part, la protection continuelle de la Vierge Marie en cette vie et dans le passage à la plénitude de la gloire éternelle ; de l’autre, la conscience que la dévotion envers elle doit constituer un “uniforme”, c’est-à-dire un style de vie chrétienne, tissée de prière et de vie intérieure.
Je fais le vœu que cet anniversaire soit pour chacun de
vous une occasion de conversion personnelle, de renouveau communautaire, en
répondant toujours à la grâce divine, qui nous fortifie sur le chemin de la sainteté ».
Le pape évoquait le « patrimoine marial du Carmel ». « Cet événement heureux ne
concerne pas seulement les personnes dévotes à la Vierge du Carmel, mais toute
l’Eglise, du fait que le riche patrimoine marial du Carmel est devenu, avec le temps, et
aussi grâce à la diffusion du scapulaire, un trésor pour tout le peuple de Dieu. Puisez
constamment à cet admirable patrimoine spirituel, pour être chaque jour des témoins
crédibles du Christ et de son Evangile ».
Dans cette même lettre au P. Joseph Chalmers et au P. Camilo Macise, le pape Jean-Paul II révélait qu’il portait lui-même le scapulaire « sur le cœur » depuis de nombreuses années.
« Pour l’amour que je nourris envers notre commune mère céleste, dont la protection est
pour moi une expérience continuelle, je souhaite que cette année mariale aide tous les
religieux et religieuses du Carmel et les pieux fidèles qui ont pour elle une vénération
filiale, à grandir dans son amour et à irradier dans le monde la présence de cette femme
du silence et de la prière ».
Le pape les invitait à fortifier la signification du port de ce « vêtement » par « la pratique
fréquente des sacrements et l’exercice concret des œuvres de charité ». Ainsi le
scapulaire devient le « signe de l’alliance » et de la « communion réciproque » entre Marie et les fidèles, en somme, une façon concrète de traduire les paroles de Jésus en Croix à Jean, en lui confiant sa Mère, et « notre Mère spirituelle », disait Jean-Paul II
Ce que les démons ne supportent pas
Le Vénérable François de Yepes, tertiaire du Carmel, voyait souvent des démons qui s'efforçaient de le tenter. Un jour, alors qu'il baisait respectueusement son Scapulaire avant de le mettre, Satan s'approcha de lui, portant une chaîne d'or, et lui dit : « Allons donc, porte plutôt cette chaîne d'or, et jette loin de nous cet objet qui nous est insupportable et ne sert qu'à nous tourmenter. Et cesse de persuader tant de personnes de le vénérer et de le porter ». Une nuit où il avait fait tomber son Scapulaire en se donnant la discipline, il vit les démons s'approcher de lui, et, tandis qu'il se hâtait de remettre le manteau de Marie, lui crier avec fureur : « Enlève, enlève cet habit qui nous fait perdre tant d'âmes : car elles nous échappent, celles qui, en étant revêtues, meurent pieusement ». François de Yepes leur fit avouer que trois choses les tourmentaient et leur étaient insupportables : le Nom de Jésus, le Nom de Marie et le Scapulaire du Carmel.
Un VÊTEMENT DE SALUT
Le Scapulaire est un vêtement, c'est l'habit de la Vierge. Dans la Sainte Écriture, le vêtement est signe d'une dualité : il symbolise la chute originelle de l'homme déchu de la grâce et la possibilité pour lui de revêtir une gloire perdue (cf. Gn 3). Par là même, le vêtement est le signe de la nature spirituelle de l'homme et de sa destinée surnaturelle. Le prophète Isaïe (61, 10) chante dans son action de grâce : Je suis plein d'allégresse dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu, car il m’a revêtu de vêtements de salut, il m’a drapé d’un manteau de justice, comme l’époux qui se coiffe d’un diadème, comme la fiancée qui se pare de ses bijoux ». Le fils prodigue, à son retour, a été revêtu par son père de la plus belle robe, signe de pardon (Lc 15, 22).
L'apôtre saint Paul nous montre quels sont les vêtements du bon soldat du Christ : Mettez tous vos soins à vous revêtir de L’armure de Dieu... Ceignez vos reins de la ceinture de la chasteté... Revêtez la cuirasse de la justice... Prenez Le bouclier de la foi... Couvrez-vous la tête du casque du salut (Ep 6).
L'Apocalypse de saint Jean nous montre au jugement dernier une foule immense devant l’Agneau, vêtue de robes blanches (Ap 7, 14) .
Le Scapulaire est lui aussi un vêtement de salut, une cuirasse et un bouclier spirituels, une robe d'innocence dont nous revêt la Mère de
Dieu. L'habit est un signe d'appartenance de celui qui le porte à la personne de qui il l'a reçu, et, en retour, de la protection de cette personne.
Le Scapulaire manifeste donc, de la part de celui qui le porte, la consécration et l'appartenance volontaire à Marie, et de la part de Notre-Dame, l'engagement à secourir celui qui le porte en toute occasion, particulièrement à l'heure de la mort.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, donne aux dévots serviteurs de Marie (au nombre desquels ceux qui portent le Scapulaire auront à coeur d'être comptés) un programme de vie en l'honneur de la Mère de Dieu : « Faire toutes nos actions par Marie, avec Marie, en Marie et pour Marie », afin de les faire plus parfaitement par Jésus-Christ, avec Jésus-Christ, en Jésus et pour Jésus » (n. 43) . Un programme qui peut mener loin les âmes généreuses !
Dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique publié en 1992 par le Saint Siège, on peut lire :
« L'enseignement de l'Église affirme l'existence de l'enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l'enfer, "le feu éternel". La peine principale de l'enfer consiste en la séparation éternelle d'avec Dieu en qui seul l'homme peut avoir la vie et le bonheur pour lequel il a été créé et auquel il aspire. Les affirmations de la Sainte Ecriture et les enseignements de l'Église au sujet de l'enfer (...) constituent un appel à la conversion : Entrez par la porte étroite, dit Notre-Seigneur Jésus-Christ. Car large et spacieux est le chemin qui conduit à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui conduit à la Vie, et il en est peu qui le trouvent » (Mt 7, 13-14) .
On comprend dès lors que la Vierge Marie a fait à saint Simon Stock une promesse d'un caractère absolument exceptionnel. Elle s'est engagée à faire en sorte que ceux qui mourront revêtus de son Scapulaire soient préservés du feu éternel : c'est la garantie expresse qu'ils n'iront pas en enfer, c'est donc le Salut assuré. Voilà certes un immense bienfait, un privilège hors de pair, attendu que, selon Jésus-Christ lui-même, le salut de l'âme est "l'unique nécessaire" : Que sert à l'homme de gagner le monde entier, s’il vient à perdre son âme ? (Mc, 8, 36).
La foi en la rétribution éternelle des bonnes et des mauvaises oeuvres, accompagnée de la conscience de notre fragilité, mais aussi d'une invincible confiance en la grâce de Dieu et en la protection toute puissante de Marie, ces éléments sont à la base de la dévotion au Scapulaire.
LE MESSAGE DU SCAPULAIRE ET SA SIGNIFICATION
La substance de ce message, saint Simon Stock l'a bien saisie. Il s'agit de sauver les âmes de l'enfer en les unissant à son Ordre dont la Vierge est la Reine. Elle les aidera à aller au Ciel.
Le Pape Pie XII, dans la lettre "Neminem profecto" du 11 février 1950, écrivait à ce sujet :
« II ne s'agit pas d'une chose de peu d'importance, mais bien d'acquérir la vie éternelle en vertu de cette promesse de la Bienheureuse Vierge que la tradition rapporte ; il s'agit donc d'une affaire de toutes la plus importante et de la manière de la conduire à terme en toute sécurité. Le Scapulaire comme vêtement de la Vierge, c’est le signe et le gage de la protection de la Mère de Dieu ».
Le 6 août 1950, le même Pape ajoutait :
« Combien d'âmes, en des circonstances humainement désespérées, ont dû leur suprême conversion et leur salut éternel au Scapulaire dont ils étaient revêtus ! Combien aussi, dans les dangers du corps et de l'âme, ont senti, grâce à lui, la protection maternelle de Marie ! »
Quelques historiens modernes de l'Ordre du Carmel ont apporté de sérieuses raisons de révoquer en doute l'authenticité de la bulle sabbatine. Cette question historique, dans laquelle nous n'entrerons pas, importe peu, du point de vue où nous nous plaçons. L'autorité de l'Église, en effet, a maintes fois confirmé de la manière la plus formelle le contenu de cette bulle, à savoir le "privilège sabbatin". Il existe en fait peu d'indulgences qui aient eu des approbations pontificales aussi nombreuses et aussi solennelles.
Qu'il nous suffise de citer les actes et les approbations des papes :
- Clément VII (Bulle "Ex clementis" du 12 août 1530),
- Paul III (en 1530 et 1549), Pie IV (en 1561),
- saint Pie V (Bulle "Superna dispositione" du 18 février 1566),
- saint Pie X en 1910,
- Benoît XV en 1916,
- Pie XII en 1950 .
En fait, comme le souligne le R.P. Joseph de Sainte-Marie , ce privilège « constitue une sorte d'indulgence plénière », prenant effet au plus tard le samedi qui suit la mort. Il poursuit : « l'Eglise a le pouvoir de concéder une telle indulgence en acceptant et en faisant siennes les conditions requises par la tradition pour cela. Et la Vierge, de son côté, a répondu de multiples fois à cette confiance... »
III/ LE PRIVILÈGE SABBATIN
Parmi les nombreuses faveurs spirituelles accordées par l'Église à ceux qui portent le scapulaire, la plus insigne est le "privilège sabbatin". Son origine est la "Bulle sabbatine" que le pape Jean XXII aurait accordée en 1317, après avoir été favorisé d'une vision de la Bienheureuse Reine du Carmel. La Sainte Vierge promettait au Saint-Père de délivrer du Purgatoire, le samedi après leur mort, ceux qui porteraient son Scapulaire.
Deux conditions étaient fixées pour bénéficier de cette nouvelle promesse :
- l'observation par les confrères de la chasteté de leur état (complète dans le célibat et conjugale dans le mariage)
- et la récitation des heures canoniales (ou du petit Office de la Sainte Vierge).
Cum permissu superiorum
Le récit de cette vision nous a été transmis par de nombreux documents, dont les plus anciens remontent au
XIVe siècle. Nous citons le texte donné par les "Fioretti de Notre Dame du Mont-Carmel" :
« Simon, homme de grande tempérance et de dévotion envers Marie, priait souvent avec humilité et instance la Vierge, glorieuse Mère de Dieu, Patronne de l'Ordre des Carmes, afin qu'elle accordât un privilège à cet Ordre qui se distinguait par son nom, et il lui disait chaque jour, dans ses prières, d'un coeur tout dévot :
« Fleur du Carmel, Vigne fleurie, Splendeur du Ciel, Vierge féconde, Unique, Douce Mère, mais qui ne connut pas d'homme, aux Carmes accorde tes faveurs, Etoile de la mer ».
Or, un jour, Notre-Dame lui apparut entourée d'une multitude d'anges, tenant à la main un Scapulaire. Elle lui dit : `Voici un signe pour toi et un privilège pour tous les Carmes : celui qui mourra dans cet habit sera préservé des flammes éternelles » Et elle lui remit le Scapulaire.
On comprend dès lors que la Vierge Marie a fait à saint Simon Stock une promesse d'un caractère absolument exceptionnel. Elle s'est engagée à faire en sorte que ceux qui mourront revêtus de son Scapulaire soient préservés du feu éternel : c'est la garantie expresse qu'ils n'iront pas en enfer, c'est donc le Salut assuré. Voilà certes un immense bienfait, un privilège hors de pair, attendu que, selon Jésus-Christ lui-même, le salut de l'âme est "l'unique nécessaire" : Que sert à l'homme de gagner le monde entier, s’il vient à perdre son âme ? (Mc, 8, 36).
http://garabandalvoiedusalut.unblog.fr/
Padre Pio:
“Rappelons nous que demain c'est la fête de Notre-Dame du Carmel, protectrice tout spécialement des âmes du purgatoires. Par conséquent, rappelons à cette mère les saintes âmes du purgatoire. Qui d'entre nous n'a pas de personnes chère et qui sait combien de ceux qui nous sont chers souffrent au purgatoire et, peut-etre, aussi par notre faute ? Rappelons donc à cette maman de leur venir en aide, de soulager leur peine, le feu qui les tourmente. Si nous pratiquons cette charité, à notre tour, s'il nous arrive, que Dieu nous l'épargne !, de descendre nous aussi au purgatoire, le Seigneur fera d'autres âmes qui nous viendront en aide.”
Apparitions d'âmes du Purgatoire dans la vie de Padre Pio
“fioretti de padre pio” de Pascal Cataneo editeur médiaspaul
chap.7 p.147. mendiants de l'au-delà
LA COMMUNION DES SAINTS
*
Padre Pio avait l'habitude de recommander à ses fils spirituels la dévotion aux âmes du purgatoire.
Il suggérait de prier souvent pour les esprits trépassés qui se trouvent encore dans un état de purification et de leur demander des grâces et des faveurs. Il disait que puisqu'ils se trouvaient dans une condition de souffrances en attente de la béatitude, ils appréciaient grandement l'aide des prières des vivants et qu'ils se souviendraient avec une grande sollicitude de leurs bienfaiteurs.
Le père était très lié aux trépassés. Sur sa table de nuit, il conservait les photos de ses amis et parents défunts. Lorsqu'il parlait d'eux, il ne les traitait pas comme des personnes lointaines, mais vivantes et présentes.
Parfois, quand il était seul dans sa cellule, il parlait avec les morts à haute voix, comme s'il les voyait. En réalité, il les voyait vraiment. Les religieux qui vécurent à ses cotes ont raconté qu'il leur disait souvent avoir reçu la visite de personnes décédées qui lui demandaient des prières.
Les petites de Garabandal allaient prier au cimetière comme nous l'avons vu dans un précédent article. Elle priait pour les défunts. Nous devons aussi prier pour nos morts, pour les âmes du Purgatoire…. Un Saint (proche des événements de Garabandal !) encourageait aussi à “offrir” pour les Ames du Purgatoire, le Padre Pio ! Comme il le rappelait aussi, Notre Dame du Mont Carmel est la protectrice des Ames du Purgatoire.
Entrons quelques instants à l'école de Padre Pio …*
Le 5 décembre 1963: «Mon Coeur immaculé doit triompher; alors seulement le monde pourra vivre en paix. Chers enfants, je ressens tous vos désirs et toutes vos angoisses et je place tout dans le Coeur de mon Jésus. Soyez tranquilles; rien ne sera refusé aux âmes qui auront demandé avec une vraie foi.»
Le 5 août 1957: «Je suis la Mère du bel Amour et de la sainte Espérance. Qui me cherche, trouve la paix, la fécondité et la vraie vie de grâce.» .
Le 5 décembre 1957: «J'aime les justes, mais j'aime aussi ceux qui se trouvent dans l'infortune et la faute. Chers enfants, réfugiez-vous sous mon manteau. Je vous étreindrai contre mon Coeur et vous conduirai à Jésus.»
Le 5 juin 1958: «Sachez, chers enfants, que je viens sur cette terre pour vous sauver et vous prendre tous un jour avec Moi au paradis… Demandez miséricorde à la divine Justice et j'exaucerai vos besoins.»
Le 5 juillet 1956: «Mon Coeur n'est pas content et encore moins celui de mon Jésus (On venait de publier la notification épiscopale contre les apparitions). Moi, je vous veux toujours du bien. Priez beaucoup pour me consoler et bientôt je vous contenterai. Mes enfants, mon désir est que vous vous approchiez tous de mon Coeur. Priez, priez, vous mes enfants qui m'êtes les plus proches, afin que les plus éloignés s'approchent eux aussi.»
HISTORIQUE
Marie est apparue pour la première fois à Caterina Richero, alors âgée de neuf ans, le 5 octobre 1949. Toujours le 5 du mois vers 18 heures, mais pas tous les mois. Notre-Dame de la Sainte Croix se fit voir jusqu'au 5 octobre 1971, soit durant 22 ans. A titre personnel elle apparut à Caterina une ultime fois le 5 novembre 1986. Il y eut en tout 136 visites célestes.
Une fin de journée de début octobre 1949, Caterina marchait sur un chemin de Bergalla, non loin de son habitation, en compagnie de sa soeur Maria et d'un garçon sourd-muet, lorsque tous trois furent surpris par la vision d'une mystérieuse silhouette: un ange vêtu d'or. L'ange volait au-dessus des maisons, accompagné d'une nuée d'hirondelles.
Avant toute autre chose, une grande lueur m'aveugle et me contraint à m'agenouiller. Puis, d'une seconde à l'autre je vois la Madone. Elle est grande, très jeune (moins de 20 ans), vêtue d'une longue robe rose sur laquelle elle porte un manteau bleu. Aux pieds, elle a des sandales semblables à celles des religieux. Autour de sa tête, il y a une couronne d'étoiles, ainsi qu'une auréole. Ses yeux sont bleus; son regard est très doux. Se tournant vers moi, la Madone me dit: “Tu réciteras beaucoup de chapelets pour les malades. Dans cinq mois je reviendrai.”»
Un mois plus tard, à 18h15, Caterina, voyant la Madone, lui demande:
-Marie, dis-moi qui tu es!
- Je suis l'Immaculée Conception.
- Tant de malades attendent tes grâces, implore la voyante.
- J'accorderai la grâce à tous ceux qui la méritent.
SUITE : http://noella.e-monsite.com/pages/1983-nouveautes-vatican.html