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Création d'Israël !

 

En février 1947, alors que l'idée d'un État-refuge en Terre sainte pour les rescapés de la Shoah s'impose dans l'opinion occidentale, le gouvernement britannique remet le mandat qu'il détenait depuis 1920 sur la Palestine aux Nations unies.

Le 29 novembre 1947, les Nations unies adoptent la résolution 181 qui prévoit le partage de la Palestine en un État juif et un État arabe.

Le nouveau Yichouv et les communautés juives sionistes accueillent favorablement ce vote mais les Arabes palestiniens et l'ensemble des pays arabes qui militaient pour la constitution d'un État palestinien rejettent la résolution.

Le lendemain du vote, la guerre civile éclate entre les communautés juive et arabe palestiniennes.

La guerre de 1948 et les problèmes de réfugiés [modifier]

Le 30 novembre 1947, la guerre voit s'affronter les communautés juive et arabe. En janvier, des volontaires arabes entrent en Palestine pour seconder les arabes palestiniens. En avril, les forces juives, passent à l'offensive. Les forces et la société palestiniennes s'effondrent. Le 15 mai, au lendemain du départ des Britanniques, les États arabes voisins, opposés au partage, interviennent. En théorie alliés, ceux-ci ambitionnent des objectifs différents et combattront leur adversaire de manière désorganisée et désunie. Suite à une série d'opérations entrecoupées de trêves, les forces israéliennes vainquent militairement sur tous les fronts.

En gagnant la guerre israélo-arabe de 1948, Israël conquiert 26 % de territoires supplémentaires par rapport au plan de partage, soit 81 % de la Palestine de 1947.

Le 7 janvier 1949, un ultime cessez-le-feu est imposé avec succès sous la pression conjointe des Britanniques et des Américains. Le 24 février 1949, Israéliens et Égyptiens signent à Rhodes, sous l'égide de l'ONU, un accord d'armistice et des armistices seront signées avec les autres protagonistes les mois suivants.

Entre novembre 1947 et octobre 1948, la guerre va chasser de leurs terres et de leurs maisons, plus de huit cent mille Arabes de Palestine, en majorité des paysans, sur les routes de l'exil. La Palestine qui compte en 1947 deux millions d'habitants (musulmans, juifs et chrétiens) voit un important déplacement de population. En effet, le conflit crée 750.000 réfugiés palestiniens et 600.000 réfugiés juifs.

Cette guerre marque le début d'une très importante immigration de Juifs en provenance des pays arabes et d'Europe, avec la mise en œuvre d'une série d'opérations programmées comme au Yémen (opération Tapis Volant) ou en Irak (opération Ezra et Néhémie).

de 1948 à 1967 [modifier]

1948-1952

Immigration en masse de Juifs vers Israël, en provenance des pays arabes et d'Europe. Opérations « Tapis volant » (au Yémen) et « Ezra et Néhémie » (en Irak).

1950

Vote de la Loi du Retour.

1952

La présidence de l'État d'Israël est proposée à Albert Einstein, lequel refusa.

1955

26 juillet : Élections législatives. Moshé Sharett et Ben Gourion mettent au cœur de la campagne l'ouverture du Golfe d'Aqaba à la navigation israélienne. Le Mapai perd 5 sièges, le Hérout en gagne 7. Ben Gourion forme un gouvernement de coalition regroupant le Mapai, le Mapam et une dissidence de ce dernier Achdut Ha'avoda.[1]

1956

La crise du canal de Suez fait suite à la nationalisation du canal de Suez par l'Égypte. La France, le Royaume-Uni et Israël concluent un accord secret à Sèvres pour prendre le contrôle du canal. En octobre 1956, l'invasion israélienne du Sinaï est suivie par le débarquement des forces britanniques et françaises à Port-Saïd[2]. L'Assemblée générale de l'ONU impose un cessez-le-feu et Britanniques, Français et Israéliens laissent le canal aux Casques bleus en 1957.

1956-1962

Décolonisation française en Afrique du Nord : immigration massive de Juifs en provenance du Maroc, de Tunisie, d'Algérie. Création des villes de développement en Israël.

1959

Juin : premières manifestations de Juifs originaires d'Afrique du Nord contre les disparités sociales, dans le quartier de Wadi Salib à Haïfa.

1960-1962

Capture d'Adolf Eichmann en Argentine: il est amené en Israël pour y être jugé, puis condamné à mort et exécuté le 31 mai 1962.

1962

Fin de l'embargo tacite imposé à Israël par le gouvernement des États-Unis.

1963

David Ben Gourion se retire de la vie politique et va s'installer définitivement au kibboutz Sde Boker dans le Néguev.

1964

Fondation de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) qui décide l'intensification de la lutte des Palestiniens contre Israël.

1965

Grave crise économique en Israël: chômage, problèmes sociaux et Yeridah ("descente" - émigration) du pays.

1966

L'écrivain israélien Shmuel Yosef Agnon reçoit le prix Nobel de Littérature.

1967

Guerre des Six Jours. « Réunification » de Jérusalem.

L'Égypte obtient le retrait des troupes de l'ONU en mai 1967, remilitarise le Sinaï et ferme le détroit de Tiran, passage-clef du transport maritime israélien. Le 15 mai 1967, les forces égyptiennes pénétrèrent dans le Sinaï, contrairement aux accords de démilitarisation de 1957.

Le 5 juin 1967, devant l'imminence d'une attaque arabe préparée et les bombardements syriens réguliers depuis le plateau du Golan depuis début 1967, Israël lance une offensive préventive éclair contre l'Égypte, menée par le général Moshe Dayan (voir : Guerre des Six Jours) et appelle la Transjordanie à rester neutre. La Jordanie refuse et attaque Israël avec l'artillerie lourde sur Jérusalem-ouest et la région de Tel Aviv. Le 8 juin, Israël vainc l'armée jordanienne et conquiert la Cisjordanie. Les Syriens continuent de bombarder les habitations, les vergers et les silos agricoles israéliens depuis le plateau du Golan ; en réponse le 9 juin, Israël attaque les Syriens sur le Golan.

Les aviations égyptiennes, jordaniennes et syriennes sont détruites en une journée. Au terme d'une guerre-éclair de six jours, Israël conquiert la Cisjordanie, la bande de Gaza, le Golan (y compris la zone des fermes de Chebaa), la péninsule du Sinaï et Jérusalem-Est[3].

Le 22 novembre 1967, adoption de la résolution 242 (1967) du Conseil de sécurité de l'ONU. Cette résolution stipule le retrait des forces armées israéliennes « des territoires occupés » (dans sa version en français) ou « from occupied territories » (c'est-à-dire « de territoires occupés », dans sa version en anglais) au cours du récent conflit. La fin de toute revendication ou de tout état de belligérance, respect et reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de chaque État de la région et de leur droit de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues, dégagées de toute menace ou tout acte de violence. D'apporter une juste solution au problème des réfugiés. De garantir l'inviolabilité territoriale et l'indépendance politique de chaque État de la région, à travers diverses mesures telles que, notamment l'établissement de zones démilitarisées.

http://www.mfa.gov.il/PopeinIsrael/French/Activites_interconfessionnelles_en_Israel.htm

Le rabbin David Rosen a joué un rôle considérable lors des pourparlers avec le Vatican qui débouchèrent sur la reconnaissance d'Israël par le Vatican en 1993 et sur la création d'une commission bilatérale de promotion du dialogue entre le Grand-Rabbinat israélien et le Saint-Siège qui constitue une évolution fort importante et relève les défis posés par la tolérance réciproque.

L'opposition actuelle au maintien de cet État a toutefois évolué au cours des dernières décennies. L'OLP a renoncé à l'idée de son abolition, de même que la plupart des pays arabes : la Ligue arabe s'est déclarée prête à reconnaître Israël en échange de certaines concessions. Pour plusieurs auteurs, dont le philosophe Vladimir Jankélévitch et le politologue Pierre-André Taguieff, l'antisionisme récent est une forme déguisée d'antisémitisme. Cette assimilation suscite controverse et polémique. En effet, d'autres auteurs la dénoncent comme un moyen de délégitimer par avance toute critique adressée à l'État d'Israël[6].

Par exemple Fayçal ibn Hussein, le fils de Hussein ibn Ali, chérif de la Mecque, qui avait aidé la révolte arabe contre les Ottomans, signe un accord avec Chaim Weizmann lors de la conférence de paix à Paris en 1919. L'accord, soulignant les liens unissant les peuples juif et arabe, soutient leur plus étroite collaboration dans le développement des États arabes et de la Palestine. L'accord appuie également la déclaration Balfour et veut encourager l'émigration des Juifs vers la Palestine sur une large échelle, leur permettant d'établir des colonies et leur offrant des moyens pour cultiver la terre.

Organisation de Libération de la Palestine [modifier]

En avril 1996, l'OLP modifie sa charte qui visait un État palestinien sur l'ensemble de la Palestine. Cependant, le ralliement à la notion d'État juif chez les intellectuels et politiques palestiniens fait débat.

En 2006, l'American Jewish Committee a publié un essai intitulé Progressive Jewish Thought and the New Anti-Semitism qui analyse la notion d'antisionisme. D'après ses conclusions, cette notion a fortement évolué depuis la création d'Israël en 1948, et se confond désormais avec la volonté d'éliminer l'État d'Israël[56].

En novembre 2008, le Premier ministre belge Yves Leterme déclare à la commémoration de la Nuit de Cristal que le nouvel antisionisme cache l'antisémitisme[67].

http://www.un-echo-israel.net/Synode-du-Moyen-Orient-les

Juifs, chrétiens et musulmans, tous croient en un seul Dieu ; nous pratiquons tous régulièrement et, je l’espère, nous prions tous avec ferveur ; nous pratiquons tous, de façons différentes, le jeûne ; nous croyons et pratiquons la charité ; et nous cherchons tous à prendre part au pèlerinage, y compris à Jérusalem, ville sacrée pour les juifs, les chrétiens et les musulmans . Puissent ces croyances et ces pratiques communes être reconnues et pratiquées dans l’espérance d’une plus grande compréhension réciproque, pour la réconciliation, la paix, et qui plus est pour l’amour envers ce pays que, nous tous, juifs, chrétiens et musulmans, sommes invités à appeler "saint".

La même Écriture Sainte nous unit, l’Ancien Testament, qui est la Parole de Dieu à vous et à nous. Nous croyons en tout ce que Dieu y a révélé, depuis qu’il a appelé Abraham, notre père commun dans la foi, père des juifs, des chrétiens et des musulmans. Nous croyons dans les promesses de Dieu et son alliance données à lui et à vous. Nous croyons que la Parole de Dieu est éternelle. 

http://www.la-croix.com/Les-chretiens-et-le-peuple-de-la-Premiere-Alliance/article/2421709/4078

Les chrétiens sont-ils le nouveau peuple élu ?

 

Dans tous ses textes, y compris ceux du concile Vatican II, l’Église se désigne comme « le peuple de Dieu », mais là encore, la compréhension chrétienne de cette expression a évolué. «Les chrétiens ne sont pas un nouveau peuple élu au sens où ils remplaceraient le peuple juif mais, par grâce, ils sont adjoints au peuple élu », souligne Sœur Dominique de La Maisonneuve.

À ce titre, la formule utilisée par saint Paul comparant les chrétiens à un rameau greffé sur l’olivier franc symbolisant le judaïsme est éclairante. « Pour constituer le peuple de Dieu il faut les deux : les juifs et l’Église », résume-t-elle. La conception de l’élection n’est toutefois pas la même dans les deux religions : c’est l’ensemble du peuple hébreu qui est élu, et donc tous ses enfants nés de parents juifs, alors qu’on ne naît pas chrétien mais qu’on le devient par la foi et le baptême.

http://www.un-echo-israel.net/Ce-que-le-christianisme-peut

Pour le chrétien, cette exigence est d’abord la reconnaissance d’Israël comme peuple de Dieu, peuple de l’Alliance (cette Alliance qui n’a jamais été révoquée, disait Jean-Paul II). L’étonnement devant la permanence d’Israël n’est pas d’abord un étonnement historique ou sociologique, mais une contemplation de la fidélité de Dieu, une reconnaissance du lien d’Israël avec la Parole de Dieu, une reconnaissance d’Israël comme peuple de la Torah, comme peuple porteur du TNK. 

Ces deux lectures contemporaines supposent deux traditions, deux peuples de Dieu, même si les mots de tradition et de peuple n’ont pas le même sens pour l’un et pour l’autre. « Un peuple tiré de toutes les nations » ne s’approche pas de la même façon que le peuple des fils d’Israël. La catholicité de l’Église est autre chose que le qahal Israël. Mais les deux subsistent l’un à côté de l’autre. La nouvelle prise en compte de la permanence d’Israël bouscule l’Église, ses habitudes de pensée, sa manière de s’approcher d’elle-même.

Nostra ætate n°4 :

Scrutant le mystère de l’Eglise, le Concile rappelle le lien qui relie spirituellement le peuple du Nouveau Testament avec la lignée d’Abraham. L’Eglise du Christ, en effet, reconnaît que les prémices de sa foi et de son élection se trouvent, selon le mystère divin du salut, dans les patriarches, Moïse et les prophètes. Elle confesse que tous les fidèles du Christ, fils d’Abraham selon la foi(cf. Ga 3,7)), sont inclus dans la vocation de ce patriarche et que le salut de l’Eglise est mystérieusement préfiguré dans la sortie du peuple élu hors de la terre de servitude. C’est pourquoi l’Eglise ne peut oublier qu’elle a reçu la révélation de l’Ancien Testament par ce peuple avec lequel Dieu, dans sa miséricorde indicible, a daigné conclure l’antique Alliance, et qu’elle se nourrit de la racine de l’olivier franc sur lequel ont été greffés les rameaux de l’olivier sauvage que sont les gentils (cf. Ro 11, 17-24).

foi de Jésus et foi en Jésus

Mais il faut tout de suite signaler ce qui apparaîtra d’abord comme une difficulté.

Les chrétiens ne peuvent en rester au point de vue de la foi de Jésus, ou des expressions de la foi que nous retrouvons dans des communautés judéo-chrétiennes (ou dans ce qu’on appelle une christologie basse ou archaïque, qui reconnaît Jésus comme un rabbi, un prophète, un messie humain), mais de la foi en Jésus, de la foi au mystère de l’Incarnation (christologie haute), telle qu’elle est dans nos évangiles canoniques et dans les conciles des premiers siècles ?
Notons que dans la suite de la vie de l’Église, Arius et ses disciples (IIIème et IVème siècles) voudront en rester à la christologie basse ou archaïque, en refusant tout développement doctrinal. Certains supposent, à partir des bribes de textes que nous avons, que c’était déjà le cas des Ébionites, communautés judéo-chrétiennes qui se seraient ainsi séparées de la grande Église. Du point de vie chrétien, il est important de réfléchir au développement de la doctrine chrétienne, qui fera l’objet au XIXème siècle de l’essay on development de J-H Newman.

La difficulté est d’ailleurs perçue - mais aussi prise en compte, et c’est là l’intéressant - du côté juif. « La foi de Jésus peut nous unir, la foi en Jésus nous sépare. ». Mais le chrétien, bien sûr, croit en Jésus.

En revenir à une christologie basse, fût-elle judéo-chrétienne, c’est ne plus être chrétien. Ce qui sépare Judaïsme et Christianisme, ce n’est pas la reconnaissance de Jésus comme Rabbi, ni comme prophète, ni même peut-être comme Messie ou Christ, c’est sa reconnaissance comme le Fils Unique du Père. On peut se désoler que l’Église des premiers siècles ait éliminé les judéo-chrétiens ; ou qu’elle n’ait pas préservé la Torah pour les Juifs même devenus chrétiens ; ou qu’elle n’ait pas répondu aux attentes des Juifs du premier siècle, mais on ne reconstruit pas l’histoire, et un chrétien ne peut revenir sur ce qui fait sa foi, dans ce qu’elle a d’inouï et peut avoir d’insupportable ; la question est de la dire d’une manière qui soit recevable, pour ce qui peut en être recevable - il y aura toujours ce qui ne peut être entendu qu’en devenant soi-même chrétien, et qui demeurera donc inaudible pour un Juif. Mais peut-être la césure se situe-t-elle ailleurs que ce que les Juifs ont toujours pensé ET ailleurs de ce que les Chrétiens ont toujours pensé ? Le dialogue conduit les Chrétiens à un approfondissement, à des perplexités, à des remises en cause, que nous devons vivre, qui sont pour nous un appel de Dieu à partir de ce dialogue et en vue de ce dialogue, mais qui mettent en jeu de manière beaucoup plus vaste l’ensemble de la tradition chrétienne et de notre expression de la foi.

S’il nous faut rester nous-mêmes, et donc dans la foi en Jésus, était-il pour autant nécessaire que le passage aux païens se fasse au prix de la condamnation d’Israël perçu comme infidèle et rejeté, comme l’a trop répété la tradition chrétienne ? La disparition d’un christianisme d’expression juive dans le courant du deuxième siècle de l’ère chrétienne est probablement un drame dont nous commençons seulement à mesurer la dimension (cf. Jean-Marie Lustiger, la promesse). La question « aurait-elle pu être évitée » ? est stérile : on ne reconstruit pas l’histoire. La vraie question est : quelles conséquences en tirer pour aujourd’hui ? comment interpréter cette histoire ? et comment faire droit à cette expression juive du christianisme dans le passé ? - mais aussi : que peut signifier aujourd’hui la présence d’une communauté chrétienne hébréophone, minorité parmi les minorités, en terre d’Israël ?

Mais la question est aussi : comment le christianisme des Nations peut-il réellement reconnaître ce qu’il doit à Israël ? Les chrétiens ont redécouvert aujourd’hui les chapitres 9 à 11 de la lettre de Paul aux Romains. Et Nostra ætate (cité plus haut) remet en valeur la gratitude des chrétiens vis-à-vis du Judaïsme.

 D’autre part, la rencontre de deux traditions, ce n’est pas la recherche d’accommodements pour aboutir à une espèce de synthèse ou à un compromis. Nous n’aurions alors plus rien à nous apporter. Le dialogue s’interdit à la fois le projet de faire changer l’autre de religion - et celui de taire les questions qui fâchent, les différences irréductibles. Nous sommes d’accord sur le fait que nous ne sommes pas d’accord. Et c’est de là que nous partons, avec la prétention à la vérité qui est celle de chacun, et qui reconnaît la prétention à la vérité de l’autre. Ce qui est tout autre chose que le relativisme ou le « à chacun sa vérité ». Autre chose que la tolérance qui signifie souvent : « tu penses ce que tu veux, je m’en fous ». Non : nous ne sommes pas d’accord, mais ce que tu penses, ce que tu vis, me concerne et me parle, et me fait bouger dans ma propre tradition religieuse.

 

http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=657

La venue du Messie

 

Maïmonide considère que la popularité du christianisme (et de l'islam) fait partie de plan de D.ieu pour propager les idéaux de la Torah à travers le monde. Ces deux religions tendent à rapprocher la société d'une plus grande fidélité à la morale et d'une meilleure connaissance de D.ieu. Tout cela constitue des signes précurseurs de l'ère messianique.

De fait, le monde est en quête désespérée d'une rédemption messianique. Les guerres et la pollution menacent notre planète ; l'égoïsme et la confusion délabrent la vie de famille. C'est dans la mesure même où nous sommes conscients des problèmes que connaissent nos sociétés que nous aspirons à la rédemption. Comme le dit le Talmud, une des premières questions que l'on pose à un Juif le jour du jugement est : " As-tu souhaité la venue du Messie ? "

Comment pouvons-nous accélérer la venue du Messie ? Le meilleur moyen est d'aimer généreusement toute l'humanité, d'observer les mitswoth de la Torah du mieux que nous pouvons, et d'encourager les autres à en faire autant.

Malgré l'obscurité dans laquelle il est plongé, le monde semble se diriger vers les temps messianiques. Un signe apparent en est le retour du peuple juif sur la Terre d'Israël et l'épanouissement de celle-ci grâce à ses efforts. En outre, un mouvement majeur fait revenir nombre de jeunes Juifs vers les traditions de la Torah.

Le Messie peut venir à tout moment, et son avènement ne dépend que de nous. D.ieu sera prêt quand nous le serons. Comme l'a dit le Roi David : " La rédemption arrivera aujourd'hui - si vous écoutez Sa voix. "

Pour une étude plus approfondie, lire : " Le vrai Messie ", par le rabbin Aryeh Kaplan (traduction française de Jacques KOHN - Editions EMOUNAH).

Suite !! 

 

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