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Ce n'est que le 21 février 1978 que des ouvriers faisant des travaux pour la Companía de Luz y Fuerza ont mis au jour un disque de pierre, de 3,10 mètres, sur lequel était sculpté le corps démembré de la déesse Coyolxauhqui[2], déesse des Ténèbres. L'INAH (Institut National d'Anthropologie et d'Histoire) transforma alors son projet de création d'un musée de Tenochtitlan en un programme de fouilles de grande envergure, le Programme Templo Mayor, qui, sous la coordination d'Eduardo Matos Moctezuma, permit d'excaver les ruines monumentales du Templo Mayor qui mesure 80X90m[3].
Le Museo del Templo Mayor fut inauguré le 12 octobre 1987 dans le centre historique de Mexico pour exposer les résultats de ces travaux archéologiques. En mai 1992 est créé le programme d'archéologie urbaine (PAU)[2].
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De la phase IV subsistent des éléments spectaculaires : de grands braseros qui portent le visage de Tlaloc du côté de son sanctuaire, d'autres qui portent un nœud, symbole d'Huitzilopochtli, du côté opposé. D'une phase IVb, correspondant à un agrandissement de la seule façade principale, datent des têtes monumentales de serpent, ainsi que le bas-relief représentant le corps démembré de Coyolxauhqui, dont la découverte fut, rappelons-le, à l'origine des fouilles. La phase IV serait contemporaine des empereurs Moctezuma Ier et Axayacatl.
Eduardo Matos Moctezuma, né le 11 décembre 1940 à Mexico, est un des archéologues mexicains les plus influents et les plus connus[1],[2][non neutre].
Fonctions
Il a été sous-chef du département monuments préhispaniques de l'INAH, de 1967 à 1974[3]. Dans la même période, il a également été directeur de l'ENAH de 1971 à 1973[3] ainsi qu'assesseur de l'Institut national indigéniste et secrétaire de la société mexicaine d'anthropologie de 1971 à 1976[3].
Il a ensuite été président du conseil mexicain d'archéologie en 1977[3], puis, successivement, directeur du centre de recherches et d'études supérieures en anthropologie sociale de 1982 à 1986[3] et directeur du musée national d'anthropologie de 1986 à 1987[3].
Pendant la période, de 1987 à 2000, où il a fondé puis dirigé le musée du Templo Mayor[3], il a également participé à la « Comisión Dictaminadora » de l'institut de recherches anthropologiques de l'UNAM, de 1990 à 1993[3].
Il coordonne depuis 1978 un des projets archéologiques les plus importants du XXe siècle : les fouilles du Templo Mayor de Mexico-Tenochtitlan (Projet Templo Mayor)[3].
Il a initié en 1991 le Projet d'Archéologie Urbaine de la ville de Mexico qu'il dirige depuis[3].
Entre 1993 et 1994, il a coordonné le « Projet Spécial » Teotihuacan, qui a permis de fouiller la Pyramide du Soleil et de fonder le musée de la culture de Teotihuacan et le centre d'études de Teotihuacan (ainsi que son programme de bourses)[3].
Il est l'auteur de 37 monographies et de 350 articles. Il a également coordonné 21 ouvrages et réalisé plus de 600 conférences[3].
Il a été choisi pour mener les débats concernant la Mésoamérique entre quelques-uns des spécialistes mexicains les plus reconnus (tels que Miguel León-Portilla, Mercedes de la Garza, Yolotl González Torres ou María Teresa Uriarte) qui ont été conviés à présenter l'histoire de leur pays lors de la série d'émissions Discutamos México qui a été diffusée en 2010 sur la télévision mexicaine en honneur du bicentenaire de la révolution mexicaine.
Il a obtenu de nombreuses distinctions prestigieuses pour ses travaux. Il est, en particulier, le quatrième et dernier archéologue a avoir obtenu, en 2007, le prix national des sciences et des arts, qui est la plus haute distinction mexicaine[3]. Il a également obtenu en 2000 la plus haute distinction décernée par l'INAH, le titre de « Profesor de Investigación Científica » emeritus[4].
Il a également reçu un hommage solennel sous la forme d'un cycle de conférences sur sa vie et sur le centre du Mexique par notamment quelques-uns des plus importants de ses pairs. Ces conférences ont été publiées dans l'ouvrage intitulé Arqueología e historia del Centro de México. Homenaje a Eduardo Matos Moctezuma[5].
Moctezuma Ier (en nahuatl, Motecuzoma Ilhuicamina) est un empereur aztèque qui règne de 1440 à 1469. Il est le fils de Huitzilihuitl et le neveu et successeur d'Itzcoatl. Moctezuma est le véritable fondateur de l'empire et de la puissance aztèque. Il entreprend toute une série de guerre contre ses voisins, vainqueur des Otomis de Xilotepec et s'empare des territoires correspondant aux actuels États de Guerrero, Morelos, Pueblaet Oaxaca au Mexique c’est-à-dire au nord, au sud et au sud-est de l'actuelle Mexico. Ses troupes atteignent vraisemblablement la côte du golfe du Mexique probablement vers l'actuelle Veracruz.
Il organise une expédition vers la cité probablement mythique de Aztlan, patrie d'origine des Aztèques, situé dans le nord-ouest du Mexique actuel d'après les sources, selon les légendes de ce peuple, mais celle-ci échoue. Moctezuma entreprend aussi la construction d'un temple gigantesque à Tenochtitlán, fait sculpter son effigie dans la cité de Chapultepec. Il prend des mesures énergiques qui sauvent son peuple de la famine consécutive à la sécheresse qui touche la région de 1454 à 1456.
Axayacatl lui succéde en 1469.
Mexico-Tenochtitlan ou, de manière abrégée, Tenochtitlan, est le nom de l'ancienne capitale (« huey altepetl ») de l'empire aztèque. Elle fut bâtie sur une île située sur le lac Texcoco (dont une grande partie a été asséchée par la suite). En 1521, les conquistadors espagnols, sous les ordres d'Hernán Cortés, détruisirent une grande partie de la ville, et plus particulièrement tout ce qui pouvait rappeler les cultes idolâtres aztèques, puis y fondèrent la ville de Mexico qui devint la capitale de la vice-royauté de Nouvelle-Espagne.
La ville s'étendait sur un carré d'environ 3 km de côté, pour une superficie approximative de 1 000 ha[8], depuis le nord de Tlatelolco annexé en 1476 jusqu'à une série de hameaux[s 12] au sud, et d'Atlixco à l'est jusqu'à la rivière Chichimecapan et l'actuelle rue de Bucareli (à Atlampa) à l'ouest[s 13].
Elle était divisée en quatre grandes sections (campan) dont le centre était le Templo Mayor : Cuepopan au nord, Teopan à l'est, Moyotlan au sud et Atzacalco à l'ouest. Ce découpage gouvernemental (le chef militaire de chaque campan était nommé par le pouvoir central) et religieux (chaque campan avait son propre temple) se superposait à celui, à la base de la société aztèque, de multiples calpullis (« groupes de maisons »). Quatre grandes chaussées traversaient la ville. Bernal Díaz del Castillo rapporte que 10 chevaux pouvaient y passer de front.
Chaque calpulli possédait son marché (tianquiztli), mais il y avait un grand marché concernant toute la ville à Tlatelolco. Cortés estima ce marché comme deux fois plus grand que la ville de Séville avec plus de 60 000 commerçants. Bernardino de Sahagún donna lui des chiffres plus raisonnables avec 20 000 commerçants les jours habituels et jusqu'à 40 000 les jours de fête. Ce centre commercial était composés de boutiques diverses ; il disposait d'une police et d'un tribunal spécialisés[9].
Des marchés spécialisés dans certains types de produits se tenaient dans les petites villes autour de Tenochtitlan. À Chollolan, les bijoux et les pierres précieuses ; à Texcoco, les vêtements ; à Acuma le marché aux chiens (offerts en sacrifice, utilisés comme animaux de compagnie ou mangés).
La ville avait une grande symétrie. toutes les constructions devaient être approuvés par le calmimilocatl, un fonctionnaire chargé de l'urbanisme de la ville. Chaque maison, même modeste possédait son jardin et son bain de vapeur (temazcalli)[10].
La ville possédait aussi des latrines publiques. Les excréments étaient recueillis pour être utilisés comme engrais. Environ 1000 personnes travaillaient de plus au nettoyage de la ville. Moctezuma Ier avait fait construire un premier aqueduc de 5 km de long[10]. Un deuxième fut aménagé sous Auitzotl entre Coyoacan et le centre[10]. En 1449, une digue de 16 km a été édifiée pour protéger la ville des inondations[11].
Au nord de la place centrale, qui coïncidait à peu près avec l'actuel Zócalo de Mexico[s 14], une quarantaine de bâtiments publics formaient le centre religieux (Templo Mayor)[s 15]. Il comptait une pyramide avec deux sanctuaires, d'autres temples (de Quetzalcoatl, de Tezcatlipoca, de Ciuacoatl, de Coacalco)[3], mais aussi un collège (calmecac), le Mecatlan (école de musique) et des arsenaux[12].
Ce centre religieux était fortifié par une enceinte crénelée de têtes de serpents (Coatepantli, « muraille de serpents ») de 300 mètres de large sur 400 de long, qui longeait le nord de la place centrale et le flanc du palais de l'empereur Moctezuma II (actuelle rue de la Moneda) et dont les portes étaient protégées par une garnison d'élite[s 16]. Il s'inscrivait dans un espace de 200 mètres de côté et comportait plusieurs bâtiments distribués autour d’un jardin : appartements impériaux, tribunaux, magasins, trésor, volière, jardin zoologique, salles de musique et de danse[12].
Bernardino de Sahagún rapporte qu'on trouvait dans la capitale aztèque des mendiants, des voleurs et, la nuit, des prostituées aux tenues voyantes, aux dents peintes et qui mâchaient bruyamment le tzictli (ancêtre du chewing-gum) pour attirer les clients.
Tenochtitlan comptait aussi un autre type de femmes : les ahuianis, femmes chargées d'avoir des relations sexuelles avec les guerriers
Suite !!
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