Indicateurs économiques !!??

L'ONU avertit d'un risque de récession économique mondiale en 2008

Dans un rapport publié mercredi, l'ONU laisse entrevoir le risque d'une récession mondiale cette année et recommande une action collective pour éviter une forte dépréciation du dollar et relancer la demande dans les pays qui possèdent d'importants surplus externes.

"Les prévisions des Nations Unies pour la croissance économique mondiale sont de 3.4% cette année, suivant la tendance à la baisse avec 3.9% en 2006 et 3.7% en 2007", ont indiqué Jomo Kwame Sundaram et Robert Vos, du Département des affaires économiques et sociales de l'ONU, lors d'une conférence de presse à New York à l'occasion du lancement de la publication Situation et perspectives de l'économie mondiale 2008.

Mais l'éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis, la crise du crédit, le déclin du dollar américain vis-à-vis des autres monnaies, la persistance tant de larges déséquilibres mondiaux que des prix élevés du pétrole pourraient mettre en péril le maintien de la croissance économique mondiale dans les années à venir, explique le rapport.

Ces tendances devraient toucher d'autres régions du monde, notamment les pays en développement, qui ont connu une croissance de 6.9% en 2007. Ces derniers ont en effet accumulé plus de 3.000 milliards de dollars de réserves monétaires. Mais celles-ci sont en dollars, ce qui entraînerait l'érosion de leur valeur en cas de dépréciation de la monnaie américaine.

Dans le cas d'une crise plus longue et plus aigüe sur les marchés de l'immobilier résidentiel et des prêts immobiliers américains, ainsi que d'une chute du dollar, il pourrait y avoir une récession automatique des Etats-Unis et une décélération de la croissance mondiale à 1.6% en 2008.

Afin d'éviter un "atterrissage forcé du dollar", qui pourrait aussi provoquer une instabilité financière mondiale et une moindre demande américaine de biens en provenance du reste du monde, l'ONU recommande des actions politiques coordonnées pour résorber les déséquilibres globaux.

"Une stimulation de la demande globale sera nécessaire pour éviter que l'économie américaine ne sombre dans une récession et que ceci ne se propage sur le reste du monde", insistent les auteurs du document.

En Chine, un rééquilibrage plus prononcé de la demande globale, à travers un accroissement des dépenses publiques dans les services de sécurité sociale, de santé et d'éducation, spécialement en faveur de la population rurale, serait nécessaire pour réduire le surplus, dit le rapport.

Dans les pays exportateurs de pétrole, il existe une large marge de manoeuvre pour entreprendre les plans d'investissements domestiques si nécessaires.

En Europe et au Japon, les pressions inflationnistes faibles et continues justifieraient la fin des politiques monétaires restrictives et appellent tout au moins des politiques neutres ou modérément expansionnistes.

L'ONU recommande aussi d'inclure un réalignement des taux de change et d'engager des réformes fondamentales du système actuel de réserves. Une reforme plus immédiate consisterait à promouvoir un système officiel de réserves reposant sur plusieurs monnaies. Un tel système aiderait à accroître la stabilité du système financier international en réduisant l'éventualité du scenario de crise dans lequel le capital fuirait la principale de monnaie de réserve, aujourd'hui le dollar américain, entraînant dans son sillage de fortes répercussions potentielles sur l'économie mondiale, selon les auteurs du rapport.

Source: xinhua

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Indicateur_%C3%A9conomique

Par ailleurs, il existe d'autres indicateurs qui prennent en compte d'autres facteurs ignorés par le PNB et le PIB afin de mesurer le bien-être des habitants d'un pays ; en incluant par exemple des indicateurs de santé, d’espérance de vie, de taux d'alphabétisation. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a ainsi créé l'Indice de développement humain (IDH) dans les années 1990.

Des tentatives pour prendre en compte d'autres dimensions telles la sécurité ou pour inclure la « soutenabilité écologique » de l'activité économique dans des indicateurs ont aussi été menées plus récemment.

Depuis les développements des comptes nationaux après la Seconde Guerre mondiale, le Produit intérieur brut (PIB) et le Produit national brut (PNB) sont les indicateurs les plus courants.

Indicateurs financiers 

Articles connexes : Indices boursiers, Cac40, Dow Jones et Nasdaq.

La montée de la mondialisation financière depuis les dérégulations impulsées par les administrations Reagan et Thatcher s’est traduite depuis les années 1980 dans un développement considérable des besoins d’information sur les évolutions des marchés monétaires, financiers et boursiers. Depuis cette époque, les chiffres de la croissance et du PNB voisinent de plus en plus avec le spectacle des évolutions de l’euro, du dollar et du yen d’un côté, du Dow Jones, du NASDAQ, du Nikkei ou du CAC 40 de l’autre. En effet, les acteurs de la mondialisation que sont les cadres des entreprises financières ou non financières tournées vers l'exportation ont besoin de suivre quotidiennement ces variables de base de leurs arbitrages que sont les taux de change et les niveaux de valorisation boursière. Ainsi, avec la multiplication des expositions des firmes et des nations aux risques de change et aux risques financiers se développent des besoins d’indicateurs en tout genre, de « risque client » ou de « risque pays émergent », associés à chaque type de transactions. La Caisse des dépôts et consignations a créé ainsi des indicateurs synthétiques de libéralisation financière et de crise bancaire informant sur les vulnérabilités associées aux opérations financières mondialisées dans les pays émergents[5].

Les indicateurs de développement

Depuis la fin des années 1980, de multiples mouvements ont mis en cause les capacités du PNB à représenter toutes les dimensions du niveau de vie. Ainsi, au début des années 1990, certaines institutions internationales du système de l'Organisation des Nations unies ont fait un travail de pionnier en proposant de nouveaux indicateurs de développement. La collaboration d'économistes comme Amartya Sen, avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a permis de proposer successivement toute une batterie de nouveaux indicateurs multidimensionnels du développement qui incluent, en plus du PNB, des critères sociaux. Le plus connu est l'Indice de développement humain (IDH). Depuis, de nombreuses autres initiatives se sont multipliées.

Le PNB n'est pas un indicateur de développement

Indice de la puissance économique d'une nation, le PNB mesure la richesse d'un pays. Mais il ne fournit qu'une mesure très approximative du bien-être des habitants qui y vivent. Il ne fournit en effet qu'une agrégation comptable des valeurs des différents biens et services marchands produits, quelles que soient les utilités de ces productions. Par exemple, le PNB ne prend pas en compte les externalités négatives de la production (les dégâts causés à l'environnement, les prélèvements sur le patrimoine, etc.). Il ne mesure pas non plus l'impact de toutes les activités non monétarisées et réalisées hors du champ économique proprement dit (travaux domestiques, éducation des enfants, activités artistiques, etc. – ensemble théorisés par l'opéraïsme italien sous le nom de « travail social », et qui concerne souvent les femmes), lesquelles augmentent le bien-être général.

Dans le cas des États-Unis, par exemple, le PNB agglomère indistinctement la production de biens qui ne contribuent pas directement au bien-être des habitants (aides au développement, etc.), avec celles des biens ou services produits et consommés par les américains.

 

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