CHAPITRE IX
1. Alors Michaël et Gabriel, Raphaël, Suryal et Uriel, abaissèrent des cieux leurs regards sur la terre, et virent les flots de sang qui la rougissaient, et les iniquités qui s'y commettaient; et ils se dirent les uns aux autres:
Statuettes sumériennes ( environ- 4 000 avant J.C )
An (en sumérien), Anu (en akkadien), était considéré dans la mythologie mésopotamienne comme le dieu du ciel, de la végétation ainsi que de la pluie ; il était le père de tous les dieux. Il habitait un royaume dans les cieux ; on disait de lui qu'il avait le pouvoir de juger tous les criminels. Il était notamment le père d'Enlil et d'Enki.
Bien qu'initialement considéré comme le seigneur des dieux, il fut progressivement supplanté par Enlil puis Marduk, jusqu'à être relégué à un simple rôle de métaphore pour désigner les cieux. On attribue souvent cette chute au déclin de la ville d'Uruk, le lieu de son culte principal. Très rarement représenté dans l'art, ses attributs restent obscurs ; la tiare pourrait le représenter de manière symbolique
Enlil : dieu sumérien ou anges déchus ???!!!!
Enlil, Li ou Ellil en akkadien, est l'un des dieux principaux de la religion de Sumer et d'Akkad.
En sumérien, son nom est expliqué comme en-líl, ce qui signifie « Seigneur du Vent » . Il est en effet au départ le dieu du vent du printemps, période de retour de la végétation dans les campagnes. Enlil peut également avoir un caractère violent et redoutable, comme la tornade. En fait, son nom n'est probablement pas sumérien à l'origine, mais pourrait remonter à des temps très reculés, et son sens initial nous est de ce fait inaccessible.
Son nombre est 50, ses symboles sont la tiare à cornes et les tablettes de la destinée.
Une partie de la voûte céleste lui était attribuée, la « Voie d'Enlil », qui forme une bande qui s'étend sur une partie du ciel nocturne.
Enlil est présenté soit comme le frère cadet, soit plus souvent comme le fils d'Anu. Il est le frère d'Enki. Sa parèdre est Ninlil/Mullissu, et on leur attribue de nombreux enfants : Nanna/Sîn, Ishkur/Adad, Nergal, Ninurta, Urash pour les plus importants.
Son temple terrestre principal, l'Ekur, se trouve à Nippur. Il a également un palais au Ciel, l'Esharra. Il est toujours encadré d'une cour de dieux, et son vizir est Nushku.
Ce dieu apparaît dès la période des Dynasties archaïques comme l'un des principaux dieux du panthéon sumérien et akkadien. D'après les mythes les plus anciens, il est considéré comme le roi des dieux. C'est lui qui dirige l'humanité, grâce aux tablettes du destin, sur lesquelles est gravé l'avenir des hommes. C'est donc avant tout Enlil qui attribue la royauté sur les hommes à sa guise, et il fait chuter tout roi qui ne le respecte pas (en témoigne le mythe de la Malédiction d'Akkad). De ce fait, Nippur est le principal centre religieux de Sumer et d'Akkad, et bien qu'elle ne fut jamais une cité puissante aux époques historiques, sa possession était disputée car s'y faire couronner symbolisait qu'on était l'élu d'Enlil, et qu'on était supérieur aux autres rois. Enlil est également considéré comme présidant l'assemblée des dieux, qui se réunit dans son temple de Nippur.
Enlil est un acteur important de nombreux mythes : Enlil et Ninlil, le Mariage de Sud, le Déluge (dans l'Atrahasis comme l'Épopée de Gilgamesh), le Voyage de Nanna à Nippur, etc.
Il perd cependant sa position de roi des dieux quand Mardouk, dieu de Babylone, prend sa place dans l'Enuma Elish (l'Épopée de la Création), rédigée vers le XIIe siècle av. J.-C., dans laquelle celui-ci est proclamé "Enlil des dieux". En Assyrie, c'est le dieu national Assur qui se substitue à Enlil. On garde cependant le souvenir du prestige passé de ce dieu, puisque la souveraineté divine s'exprime parfois par un substantif formé sur son nom, enlilūtu.
COMMENTAIRES PERSONNELS : DONC, LES NOMS DE ENLIL FINISSANT PAR IL OU EL POUR LES ANGES DECHUS DONT LES NOMS FINISSAIENT PAR EL, PROUVERAIENT BIEN QU'ILS SERVAIENT ELOHIM OU ILOHIM AUPARAVANT !!!
El ou IL
El est un mot des langues sémitiques du groupe nord-ouest, signifiant "dieu". Et il a notamment servi à désigner un dieu précis, qui a occupé une place importante dans différents panthéons.
Dans les régions écrivant l'akkadien cunéiforme au cours du IIè millénaire, on trouve des noms de personnes et des mentions de 'El, Ilu(m) en akkadien. Le terme est en fait écrit par l'idéogramme DINGIR, servant de déterminatif pour la divinité. Quand on a un nom amorrite, on lit 'El, comme dans toutes les langues sémitiques occidentales. Avant ces attestations, qui datent du début du IIè millénaire av. J.-C., on est peut-être déjà en présence d'une forme ancienne du terme El dans les textes de la bibliothèque Royale d'Ebla (site archéologique de Tell Mardikh, en Syrie) du XXIVè siècle av. J.-C., où on trouve un dieu Ilu.
Ce nom se trouve à la tête d'une liste de dieux, comme ancêtre des dieux ou
père de tous les dieux .
On ne sait pas vraiment ce qui se trouve derrière ces mentions d'un "dieu". Peut-être s'agit-il d'une référence au concept de divinité en général, à une divinité personnelle ou familiale (ilu(m) désignant aussi en akkadien une divinité protectrice.
Ougarit est une ancienne cité du Levant, l'actuelle Ras Shamra initialement nommée Ras ech-Chamra (« la colline du fenouil »), près de Lattaquié dans l'actuelle Syrie. Cette capitale de l'ancien royaume homonyme est située au croisement et au débouché d'une route qui joint la Méditerranée au bassin mésopotamien, à la jonction de l'Empire hittite au nord et de la sphère d'influence égyptienne au sud et dont l'apogée se situe au tournant du IIe millénaire av. J.-C.
La religion d'Ougarit est surtout connue par des sources textuelles, même si les fouilles des divers temples situées dans la capitale du royaume nous renseignent sur des pratiques cultuelles, notamment les offrandes. Les textes exhumés sont pour une part des rituels, des textes d'offrandes, mais aussi des mythes, dont une partie notable est propre à Ougarit, et témoigne d'un fonds religieux souvent appelé « cananéen », qui présente plusieurs parallèles intéressants avec des passages de l'Ancien Testament.
Le dieu principal d'Ougarit est Baal, le dieu de l'Orage, qui dispose d'un grand temple sur l'Acropole de la ville. Son nom, signifiant « le seigneur », est en fait une épithète, son nom originel étant Haddu/Hadad. Baal est le héros du plus grand texte mythologique ougaritéen, le Cycle de Baal.
El est l'autre grande divinité de la mythologie ougaritique, l'ancien roi des dieux, supplanté par Baal. Les déesses les plus importantes du panthéon sont Anat, la sœur de Baal, Athtart, la déesse de l'amour et de la guerre (version locale d'Ishtar ou Astarté), Shapash, la déesse-soleil, et Asherat.
Vers le début du deuxième millénaire av. J.C, El est présenté par les textes de la mythologie
ougaritique comme le père du panthéon local.
Il se fait cependant supplanter par Baal (Hadad) (son fils?), le dieu de l'Orage. A Ougarit, El aurait donc été alors une divinité en perte d'influence, qui se serait fait dominer par les dieux de la jeune génération.
D'après certains textes El est le père des dieux Hadat/Baal, Yamm (la mer) et Mot (la mort).
El est appellé dans les tablettes ougariennes, soit "Batbyu binwati", le créateur de toute créature, soit "Abu bani ili", le père des dieux, soit "Abu adami", le père des hommes. Il est "qaniyunu ôlam", le créateur éternel, ce mot "ôlam" réapparaissant dans la Bible, dans sa forme hébraïque El Ôlam, pour désigner le Dieu Eternel (Génèse 21.23)
Il est possible qu'il faille voir dans le dieu El d'Ougarit, dieu de la fertilité des panthéons sémitiques occidentaux, car Baal est tantôt présenté comme fils de Dagan (le plus souvent), et comme fils d'El. De plus, cela expliquerait pourquoi Dagan disposait d'un temple important à Ougarit tout en étant absent des textes mythologiques, alors qu'on n' a pas découvert de temple dédié à El à Ougarit.
Dans les régions écrivant l'akkadien cunéiforme au cours du IIè millénaire, on trouve des noms de personnes et des mentions de 'El, Ilu(m) en akkadien. Le terme est en fait écrit par l'idéogramme DINGIR, servant de déterminatif pour la divinité. Quand on a un nom amorrite, on lit 'El, comme dans toutes les langues sémitiques occidentales. Avant ces attestations, qui datent du début du IIè millénaire av. J.-C., on est peut-être déjà en présence d'une forme ancienne du terme El dans les textes de la bibliothèque Royale d'Ebla (site archéologique
de Tell Mardikh, en Syrie) du XXIVè siècle av. J.-C., où on trouve un dieu Ilu (lecture incertaine).
Ce nom se trouve à la tête d'une liste de dieux, comme ancêtre des dieux ou père de tous les dieux.
On ne sait pas vraiment ce qui se trouve derrière ces mentions d'un "dieu". Peut-être s'agit-il d'une référence au concept de divinité en général, à une divinité personnelle ou familiale (ilu(m) désignant aussi en akkadien une divinité protectrice) , ou bien à une divinité particulière.
El est également connu par un mythe hittite d'origine cananéenne.
Elkunirshag et Ashirat. Elkunirshag, et là aussi sa parèdre est la déesse Asherat.
Ce texte rapporte lui aussi la rivalité entre El et Baal. Son état fragmentaire ne nous permet pas de bien voir le déroulement du récit.
Au début, Asherat tente de séduire Baal, qui repousse ses avances. Devant cet échec, elle le calomnie auprès de El, et tous les deux s'unissent pour le châtier. Anat vient ensuite au secours de Baal, et la suite du récit est inintelligible. Il a en tout cas le mérite de nous montrer l'existence d'autres mythes relatifs aux divinités cananéenns en dehors d'Ougarit.
Enlil et Ninlil
Enlil est très attiré par la jeune déesse Ninlil. Il la suit, et l'épie alors qu'elle se baigne. Ne pouvant résister, il la viole alors qu'elle est encore vierge. De cette union naît Nanna, le dieu-lune.
Les autres dieux, scandalisés par cette attitude, ne peuvent pas laisser le crime impuni, bien qu'Enlil soit leur maître. Ils le condamnent donc à l'exil aux Enfers. Mais Ninlil, qui n'en veut pas à Enlil, mais est au contraire très attirée par lui, le rejoint en secret. Par deux fois, ils couchent ensemble, et la déesse met au monde deux autres dieux.
Les dieux qui avaient exilé Enlil aux Enfers finissent par le pardonner, et ils le laissent reprendre sa place au Ciel, avec Ninlil à ses côtés
Enuma Elish (, Lorsque en haut ...) est l'épopée babylonienne de la création du monde. Le texte fut découvert au XIXe siècle sous forme de fragments dans les ruines de la bibliothèque d'Assurbanipal à Ninive (proche de l'actuelle Mossoul en Irak).
Cette version de l'épopée, qui date probablement du XIIIe siècle av. J.-C., est composée de sept tablettes d'argile couvertes d’écriture cunéiforme. La plus grande partie de la cinquième tablette n'a jamais pu être retrouvée. Mis à part cette lacune, le texte est quasiment complet.
L'épopée décrit l'élévation de Mardouk, dieu tutélaire de Babylone, au dessus des autres divinité mésopotamiennes ainsi que la création du monde et de l'Homme.
Il existe diverses versions de Enûma Elish, la plus ancienne datant probablement du IIe millénaire av. J.-C.
Lorsqu'en haut le ciel n'était pas encore nommé
qu'en bas la terre n'avait pas de nom,
que le primordial Apsû, de qui naîtront les dieux,
et Tiamat la génitrice qui les enfantera tous,
mêlaient ensemble leurs eaux,
que les bancs de roseaux n'y étaient pas agglomérés,
que les cannaies n'y étaient pas visibles,
que des dieux, nul encore n'était apparu,
qu'ils n'étaient ni appelés d'un nom,
ni pourvus de destin,
alors, en leur sein, des dieux furent créés... »
L'épopée débute avec le récit de la conception par Apsû (l'eau douce) et Tiamat (l'eau salée) des premiers dieux. Trois générations de dieux vont ainsi se succéder. Mais les derniers nés, bruyants et perturbateurs attirent la colère d'Apsu. Celui-ci, avec l'aide de son conseiller Mummu, décide de les détruire. Ea (Enki), l'un d'entre eux, apprend le complot et décide de le déjouer. Il plonge Apsu dans un profond sommeil, le tue et enchaîne Mummu. Enfin débarrassé de ses ennemis, Ea engendre un fils, Mardouk, qui dès sa naissance est supérieur aux autres dieux.
De nouvelles perturbations provoquées par la naissance de Mardouk attisent la colère de certains dieux. Ces derniers parviennent à persuader Tiamat de venger la mort de son époux Apsu en les aidant à détruire les fauteurs de troubles. Tiamat créé alors une armée de monstres et en donne le commandement à Kingu. Dans l'autre camp Mardouk accepte finalement de combattre Tiamat en échange de la place la plus élevée dans la hiérarchie des dieux. Mardouk parvient à tuer Tiamat et avec sa dépouille, il crée l'univers.
Après le passage manquant, qui figurait sur la cinquième tablette, Mardouk décide de créer l'homme pour qu'il serve les dieux. Ea tue Kingu et avec son sang crée l'humanité. Le texte se termine par une liste de cinquante noms donnés à Mardouk et par un appel aux hommes à le vénérer.
Une inspiration sumérienne ?
Il existe d'autres mythes antérieurs expliquant l'origine des langues par une intervention divine. Le plus vieux d'entre eux est le mythe sumérien appelé Enmerkar et le seigneur d'Aratta. Le texte est assez fragmentaire et difficile d'approche. Enmerkar, fondateur légendaire de la cité d'Uruk, tente de soumettre la cité d'Aratta, située sur le plateau iranien et demande l'aide de la déesse Ishtar. Celle-ci lui conseille d'envoyer un héraut pour négocier avec le seigneur rival. Au cours des négociations, le héraut récite une incantation dédiée à Enki qui entraine la division des langues. Ce texte offre au final assez peu de ressemblances avec le récit biblique, aussi établir un lien quelconque entre les deux textes est pour l'heure peu évident. Enfin, on peut trouver sur Internet un récit assez étrange attribué aux Sumériens dans lequel Marduk ou Enki jette des poissons dans un lac pour donner des langues différentes après avoir privé l’humanité du langage... Sans référence sérieuse, ce mythe doit être pris avec beaucoup de circonspection. Les mythes sumériens ne se sont jamais intéressés à Marduk, du simple fait que l’ascension de Babylone, et par conséquent de son dieu tutélaire, est postérieure à la chute de la dernière dynastie d’Ur III. Les mythes qui mettent en scène Marduk sont élaborés par le clergé babylonien et ne pratiquent pas cette confusion des genres.
Origine du nom
Babel vient du mot akkadien Bāb-ili (La porte du Dieu), Bāb voulant dire « porte » et ilu voulant dire « Dieu ». (décliné ili) Autre signification bab-'el (la cité de Dieu).
Cette origine est clairement une référence à Babylone, située dans le chapitre 11 de la Genèse, dans le pays de Shinear (Sumer).
C’est vers 1700 avant notre ère, dans l'Epopée d'Atrahasis ou "Poème de Supersage", repris vers 1200 avant notre ère dans la version assyro-babylonienne "standard" de l'Epopée de Gilgamesh dont l'origine sumerienne remonte, elle, à 2700 avant notre ère, qu'apparaît, avec plus de détails que dans les autres versions,
l’épisode d’un homme nommé Ziusudra selon les sources sumériennes, Atrahasis dit "Le Supersage" ou Uta-Napishtim à Babylone ou à Ninive (Mésopotamie antique, Irak moderne).
Cet homme fit le récit à Gilgamesh de la colère des grands dieux, qui avaient voulu dépeupler la Terre parce que les hommes, de plus en plus nombreux, faisaient un vacarme étourdissant qui empêchait les dieux de se reposer ; les instigateurs en étaient Anu, Ninurta, Ennugi et Enlil le dieu suprême. Cependant, le dieu Ea des eaux souterraines, protecteur des humains, les avait trahis en prévenant en songe son ami Atrahasis, en lui enjoignant de construire une arche étanchée au bitume et d'embarquer avec lui des spécimens de tous les êtres-vivants. A peine l'écoutille avait-elle été fermée, que Nergal arrachait les étais des vannes célestes, et que Ninurta se précipitait pour faire déborder les barrages d'en-haut ! Adad étendit dans le ciel son silence-de-mort, réduisant en ténèbres tout ce qui avait été lumineux ! Les dieux Anunnaki enflammèrent la Terre tout entière ! Les flots couvrirent même le sommet des montagnes ! Six jours et sept nuits durant, bourrasques, pluies battantes, tonnerre, éclairs et ouragans brisèrent la Terre comme une jarre !
Les dieux eux-mêmes
étaient épouvantés : prenant la fuite, ils escaladèrent jusqu'au ciel d'Anu où, tels des
chiens, ils demeuraient pelotonnés.
Le septième jour, la mer se calma et s'immobilisa, et l'arche accosta au mont Nishir. Atrahasis prit une colombe et la lâcha ; la colombe s'en fut, mais elle revint. Plus tard, il prit une hirondelle et la lâcha ; l'hirondelle s'en fut, mais elle revint. Enfin, il prit un corbeau et le lâcha ; le corbeau s'en fut, mais ayant trouvé le retrait des eaux, il picora, croassa, s'ébroua, et ne revint pas. Alors,
Atrahasis dispersa aux quatre-vents tous les spécimens des êtres-vivants qui se trouvaient encore dans l'arche, et fit un sacrifice : disposant le repas sur le faîte de la montagne, il plaça de chaque côté sept vases-rituels à boire et, en retrait, versa dans le brûle-parfum, cymbo, cèdre et myrte. Les dieux, humant la bonne odeur, s'attroupèrent comme des mouches autour du sacrificateur.
(Bible : Genèse : 6 : 1
Quand les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face du sol, et qu'il leur fut né des filles, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils prirent pour femmes toutes celles qui leur plurent.................
Il y eut des géants sur la terre en ce temps-là, et aussi depuis lors, quand les fils de Dieu s'approchant des filles des hommes en ont eu des enfants : ce sont les héros fameux du temps jadis.
Yahweh vit que la malice des hommes étati grande sur la terre,et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. .....................Mais Noé trouva grâce à ses yeux...................................
8: 20 Noé construisit un autel à Yahweh et, ayant pris de tous les animaux purs et de tous les oiseaux purs, il offrit des holocaustes sur l'autel. Yahweh sentit l'odeur agréable, et Yahweh dit en son coeur : "Je ne maudirai plus désormais le sol à cause de l'homme, parce que les penchants du coeur de l'homme sont mauvais dès sa jeunesse, et je ne frapperai pljus tout être vivant comme je l'ai fait.)
Lorsqu'il constata, après le cataclysme, que ses plans avaient été déjoués, Enlil retrouva néanmoins son calme, car il avait fini par comprendre que la disparition des hommes aurait ramené à la situation qui avait conduit à leur création. Il accorda l'immortalité à Atrahasis, mais fit en sorte que les hommes troublent désormais moins la quiétude des dieux, en diminuant la durée de vie des humains, en introduisant les maladies, la stérilité, etc.
Épopée de Gilgamesh
L’Épopée de Gilgamesh est un récit légendaire de l'ancienne Mésopotamie (Irak moderne). Faisant partie des oeuvres littéraires les plus anciennes de l'humanité, la première version complète connue a été rédigée en akkadien dans la Babylonie du XVIIIe siècle av. J.-C. ou XVIIe siècle av. J.-C. ; écrite en cunéïformes sur des tablettes d'argile, elle s'inspire de plusieurs récits, en particulier sumériens, composés vers la fin du IIIe millénaire ; elle est à rapprocher d'« Enki et Ninhursag », d'« Enûma Elish » et du « Poème du Supersage ». Elle a pour origine des récits mythiques ayant pour personnage principal le roi Gilgamesh, cinquième roi (peut-être légendaire) de la première dynastie d'Uruk (généralement datée de l'époque protodynastique III, vers -2700, -2500), selon la liste royale sumérienne composée pendant la première dynastie d'Isin (-2017, -1794).
Selon l'opinion commune des assyriologues, le récit du Déluge, inspiré par l'Épopée babylonienne d'Atrahasis ou « Poème du Supersage », a été ajouté vers -1200, pour former le texte « standard », comprenant onze tablettes, de l'épopée assyro-babylonienne. La douzième tablette, traduction de la seconde moitié du récit sumérien « Gilgamesh, Enkidu et le séjour des morts », a dû être ajoutée vers -700.
Ce sont des tablettes d’écriture cunéiforme du VIIIe siècle av. J.-C. trouvées dans les fouilles de la bibliothèque du roi Assurbanipal à Ninive qui l’ont dévoilée au monde dans les années 1870, à partir notamment du passage concernant le Déluge, qui fit sensation à l'époque. Cette épopée avait connu un grand succès dans le Proche-Orient ancien, et des exemplaires ont été retrouvés dans des sites répartis sur un grand espace, en Mésopotamie, Syrie, et en Anatolie ; elle est attestée jusque dans les textes de Qumrân, peu avant l'ère chrétienne. Elle avait été traduite en Hittite et en Hourrite. Les sources sont sumériennes, babyloniennes, assyriennes, hittites et hourrites. Les tablettes seront d'abord traduites par Georges Smith, protégé de Henry Rawlinson.
De récents travaux rapprochent l'épopée de Gilgamesh des 12 travaux d'Héraclès (l'homologue grec du héros romain Hercule), la légende babylonienne étant antérieure de près de 1 000 ans aux écrits d'Homère.
Gilgamesh, de la ville d’Uruk, est dur et intransigeant. À la demande de ses sujets, la déesse Aruru lui confectionne avec de l’argile un double hirsute mais bon, Enkidu, qu’il rencontre en duel. Au terme du combat, tous deux comprennent leur complémentarité et s’allient pour accomplir de grands exploits. Mais Enkidu meurt et Gilgamesh, au comble de la tristesse, part à la recherche du secret de l'immortalité auprès d’Uta-Napishtim, qui lui fait l’étrange récit d’un déluge. Au moment de partir il lui révèle l'existence d'une plante de jouvence.
À peine Gilgamesh a-t-il pu se procurer la plante qu’il se la fait dérober par un serpent et comprend qu’il n’est pas dans la nature de l’homme de vivre immortel. Une telle quête est vaine et l’on doit profiter des plaisirs qu’offre la vie présente.
La beauté et la richesse symbolique du récit firent d'autant plus sensation lors de leur révélation devant la Société d'archéologie biblique de Londres en 1872, que l’épisode relatant le déluge ressemblait beaucoup, mais en plus étoffé, à l’épisode de Noé dans la Bible.