Signe de croix !!

http://www.un-echo-israel.net/Etude-L-origine-biblique-du-signe

Front, poitrine, épaule gauche, épaule droite, le signe de croix n’est pas un simple geste de piété automatique, encore moins un réflexe de superstition, il exprime un message symbolique et existentiel venant tout droit de la Bible et de la tradition juive.

Tout d’abord, bien des siècles avant Jésus, on a l’habitude en terre d’Israël de tracer sur le front un signe de bénédiction divine en forme de + , ancienne graphie du tav, la dernière lettre de l’alphabet hébraïque désignant le T de Torah.
Or, que dit la prophétie messianique d’Ezekiel ? (Ez 9.4-6) : « Passe par le milieu de la ville et marque d’un tav le front des hommes ! » Ce qui est éclairé par l’affirmation de Jésus lui-même : « Je ne suis pas venu abolir la Torah, mais l’accomplir » (Mt 5.17).

Les premiers disciples de Jésus superposent donc le sens de la mort-résurrection au signe de bénédiction qu’ils pratiquent déjà, puisqu’ils considèrent Jésus comme une Torah vivante, le Verbe de Dieu incarné, pleinement manifesté sur le gibet romain du Golgotha.

Tertullien (160-220) écrit : «  Au début et à la fin de toutes nos activités, nous nous marquons le front avec le signe de la croix… »

A l’époque des persécutions romaines de juifs et de chrétiens mis à mort pour leur refus de diviniser le pouvoir impérial, une épitaphe du 2ème siècle (Abercius) évoque cette résistance de tout « un peuple qui a le sceau brillant au front »
On comprend ainsi la logique spirituelle qui anime les croyants christiques dans le geste du signe de croix déployé avec la main droite :
le front, siège de la pensée,
la poitrine, lieu de la santé physique et du cœur,
et les épaules, représentant la force de vivre et l’activité quotidienne.

Au nom du Dieu Père, sur le front, car créateur de toute existence et de tout projet porteur de vie.
Au nom du Fils, sur la poitrine, caractère physique, car Dieu veut que sa parole s’incarne.
Au nom du Saint Esprit, sur les épaules, car le lien interactif entre Dieu-Père et le Fils inspirera notre manière concrète d’être hommes et femmes. Verticalité et horizontalité manifestent également la destination cosmique aux quatre horizons de la Parole de Dieu ainsi que son application intégrale à tous les aspects de notre humanité.

Mais on peut dire aussi que le signe de croix manifeste le désir des premiers chrétiens de relayer la tradition mère du judaïsme dans laquelle ils puisent leurs expressions de foi et de piété.
Voici donc comment ils transposent gestuellement dans l’espace la signification des tefilin, (appelés phylactères dans l’évangile grec). Les tefilin sont des petits boîtiers recelant la Parole de Dieu, attachés à des lanières de cuir pour relier le front du croyant à ses bras. Ceci pour montrer concrètement l’attachement à la Parole de Dieu qui inspire toute pensée et qui permet d’agir humainement selon la volonté de Celui qu’on invoque : Avinou, malkenou ! Notre père, notre roi !
Nous lisons au Livre du Deutéronome : « Que les commandements que je te prescris soient inscrits dans ton cœur…Attache-les sur ta main et porte-les sur le front » (Dt 6.4-9)

Le geste du signe de croix de haut en bas reprend ce mouvement de l’irruption du divin dans notre condition humaine. Il visualise aussi le trajet de la pensée vers le cœur, c’est-à-dire le recentrage de l’être, si nécessaire aujourd’hui alors que nous sommes tiraillés en tous sens, au point d’être parfois « en exil » de nous-mêmes... Au cœur de l’être se trouve la fine pointe de l’âme, là où le Royaume de Dieu est déjà présent en nous. « Je dors, mais mon cœur veille » (Ct)

Quelle belle manière de tracer sur soi-même l’itinéraire dynamique de l’amour bienveillant de Dieu qui nous veut vivants ! N’est-ce pas la même démarche spirituelle qui relie – exactement comme les tefilin - le front, le cœur et les bras, c’est-à-dire la pensée, la chair et l’action, et cela, en réponse de confiance et d’amour aux commandements de Dieu ?

 

Serpent d'airain de Moïse

Le parc national de Timna est un parc national du Néguev en Israël, dans une vallée en forme de fer-à-cheval d'une superficie de 60 km², situé à 25 km au nord d'Eilat, au bord de la route 90. La vallée est traversée par l'Israel National Trail (en), le sentier de randonnée qui court d'un bout à l'autre du pays.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_de_Timna

Les principales découvertes archéologiques sur le site ont été faites par l'Expedition Arava dirigée par le Professeur Beno Rothenberg en 1959. On peut admirer des gravures rupestres représentant des chars et les ruines d'un temple égyptien érigé au XIVème siècle avant notre ère, en l'honneur de la déesse Hathor, sculptée dans la pierre, qui était la divinité protectrice des mineurs. Il fut transformé par les madianites au XIIe siècle avant J-C, en une tente-sanctuaire qui ressemble au Tabernacle biblique (Ex.40:16-21). On y a trouvé une statuette en forme de serpent, en cuivre avec une tête dorée qui évoque le serpent d'airain, appelé Nehushtan, fabriqué par Moïse (Nombres 21,9). Le beau-père de Moïse, Jéthro, était prêtre de Madian, et il a eu une influence sur Moïse avérée dans le texte biblique (voir parasha Yitro).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Exode

Le temple de la déesse égyptienne Hathor de Timna (20 km au nord d'Etzion-Géber), fut transformé en tente-sanctuaire madianite au XIIe siècle av. J.-C.. Celui-ci présente des analogies frappantes avec la description

du tabernacle cité en Ex.40:16-21. Dans ce même sanctuaire madianite, il a été découvert un serpent de cuivre à tête dorée qui fait irrésistiblement penser au serpent d'airain que Moïse fit placer sur une perche ( Nb 21:6-9), et ce dernier détruit lors de la réforme d'Ezéchias, où il était l'objet d'un culte dans l'enceinte du Temple et adoré sous le vocable de Néhushtan (amalgame du mot nahash : serpent et du mot néhoshet : cuivre, airain

Tabernacle (Bible)

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Reconstitution du Tabernacle dans le parc de Timna

Le Tabernacle originel est la tente qui abritait l'Arche d'alliance à l'époque de Moïse.

Les termes hébreux pour le désigner sont mishkan (משכן), c'est-à-dire la Demeure, ou Tente d'Assignation (de Rencontre) (אוהל מועד). C'était un lieu de culte mobile pour les Hébreux depuis le temps de la sortie d'Égypte, puis de la conquête du pays de Canaan relatée dans le Livre des Juges, jusqu'à ce que ses éléments fassent partie du Temple de Salomon aux alentours du Xe siècle av. J.-C..

Le mot français "tabernacle" est dérivé du latin tabernaculum signifiant "tente, hutte". Tabernaculum est une forme diminutive de taberna, "taverne".

Le mot Sanctuaire ainsi que "tente de la rencontre" s'appliquent également au Tabernacle.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tabernacle_(Bible)

La construction du Tabernacle [modifier]

Les instructions données à Moïse pour la construction du Tabernacle sont détaillées dans la Bible, livre d’Exode, chapitres 25 à 27. Les chapitres 35 à 40 décrivent l’accomplissement du travail.

Brièvement exposé, le Tabernacle était une construction faite d’une série de planches de bois de sittim (acacia), recouvertes ou plaquées d’or, reposant sur des socles d’argent (traductions de la Bible par Z. Kahn et Crampon), et solidement retenues ensemble par des barres de même bois également recouvertes d’or.

Cette construction avait 10 coudées de large, 10 coudées de haut et 30 coudées de long, et était ouverte sur la façade est. Elle était recouverte par une grande toile de lin blanc, entrelacée de figures de chérubins, en bleu, en pourpre et en écarlate. L’ouverture de la façade était fermée par une courtine d’une toile semblable à celle de la couverture, et était appelée « la porte » ou premier voile. Un autre rideau de la même toile, pareillement brodé de figures de chérubins, appelé « le Voile » (ou Second Voile), était suspendu de manière à diviser le Tabernacle en deux appartements. Le premier de ces appartements, le plus grand, qui avait 10 coudées de large et 20 coudées de long, était appelé le « Saint ». Le second appartement, celui qui était en arrière, de 10 coudées de long et de 10 coudées de large, était appelé le « Très Saint ». Ces deux appartements constituaient le tabernacle proprement dit ; et une tente fut élevé au-dessus pour l’abriter. Cette tente était faite d’une couverture de drap (cachemire) de poil de chèvre, d’une autre de peaux de béliers teintes en rouge, et d’une autre de peaux de veaux marins (traduction Crampon de la Bible).

Parvis ou Lieu saint

Le Tabernacle était entouré d’une cour ou « Parvis » à l’extrémité duquel il se trouvait. Ce Parvis de 50 coudées de large et 100 coudées de long, était formé par une clôture de courtines de lin, suspendues par des agrafes d’argent, placées au sommet de poteaux de bois ayant 5 coudées de haut, qui étaient eux mêmes enchâssés dans de pesants socles de cuivre (mal traduit par « airain »), et tendues, comme la tente qui couvrait le Tabernacle avec des cordes et des épingles. L’enclos tout entier était une place sainte, et, en conséquence, appelée le « Lieu Saint », ou le « Parvis du Tabernacle ». Son ouverture était du côté de l’est, comme la porte du tabernacle, et on l’appelait la « Porte ». Cette « Porte » était de lin blanc, entremêlé de bleu, de pourpre et d’écarlate.

Il est bon de remarquer que les trois entrées, c’est-à-dire : la « Porte du Parvis », la « Porte du Saint », et le « Voile » du Très Saint », étaient de même toile et des mêmes couleurs. En dehors du Tabernacle et de son « Parvis », se trouvait le « Camp » d’Israël, qui l’entourait de tous côtés, à une distance respectueuse.

Le Mobilier

Le mobilier du « Parvis » ne comprenait que deux meubles principaux : « l’Autel d’airain ou l'autel des sacrifices *(Ex 27 v 1-8) » et la « Cuve d'airain *(Ex 30 v 17-21) », avec leurs ustensiles respectifs.

En dedans de la porte, et immédiatement en face d’elle, se trouvait « l’Autel d’airain *». Cet autel était en bois, recouvert de cuivre, et avait 5 coudées carrées et 3 coudées de haut. Divers ustensiles appartenaient à son service : « vases à feu », (appelés encensoirs), pour transporter le feu à « l’Autel des parfums », bassins (pour recevoir le sang), fourchettes, pelles, etc. Ensuite, entre « l’Autel d’airain «  et la porte du Tabernacle, était la « Cuve* ». Elle était faite de cuivre poli et contenait de l’eau. Les sacrificateurs s’y lavaient avant d’entrer dans le Tabernacle.

Le mobilier du Tabernacle se composait d’une « Table », d’un « Chandelier », d’un « Autel des parfums » dans le « Saint » ; et de l’ « Arche de Témoignage » dans le « Très Saint ».

Dans le premier appartement du Tabernacle, le « Saint », du côté droit en entrant (nord), se trouvait la « table des pains de proposition ». Elle était en bois recouvert d’or, et, sur cette table, étaient placés douze pain sans levain en deux piles, avec de l’encens au sommet de chaque pile (Lévitique chapitre 24 : versets 6 et 7). Les sacrificateurs seuls pouvaient manger de ce pain ; il était saint et il était renouvelé chaque septième jour ou sabbat.

Du côté opposé à la « Table des pains de proposition », se trouvait le « Chandelier », fait d’or pur battu (martelé), ayant sept branches et une lampe à chaque branche. C’était la seule lumière dans le « Saint », car la lumière naturelle était obscurcie par les voiles et les courtines et il n’y avait aucune fenêtres. Ses sept lampes étaient nettoyées, arrangées, pourvues d’huile, etc.… par le Souverain Sacrificateur lui-même qui, en même temps, offrait l’encens sur l’ « Autel d’or ».

Plus loin, tout près du « Voile » se trouvait un petit autel de bois recouvert d’or, appelé « l’Autel d’or » ou «  l’Autel des parfums ». Là, il n’y avait pas de feu, sauf lorsque le sacrificateur en apportait dans les encensoirs qui étaient placés au sommet de cet « Autel d’or », et qu’il émiettait l’encens dessus. Il se produisait alors une fumée odoriférante ou parfum qui, remplissant le « Saint », pénétrait aussi au delà du « Second Voile, dans le Très Saint ou « Saint des Saints ».

Au delà du « Voile, dans le « Très Saint », il n’y avait qu’un seul meuble : l’« Arche d'alliance » : sorte de coffre rectangulaire, fait de bois recouvert d’or, muni d’un couvercle d’or pur, appelé le « Propitiatoire ». Par dessus (et tirés de la même masse) étaient deux chérubins en or battu. Dans cette « Arche » (sous le Propitiatoire) étaient placés le vase d’or contenant la manne, la verge d’Aaron qui avait fleuri, et les deux Tables de la Loi (Epître aux Hébreux chapitre 9 verset 4). Une lumière surnaturelle apparaissait sur le Propitiatoire et brillait entre les chérubins, représentant la présence divine. C’était la seule lumière du « Très Saint ».

Voir aussi

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tabernacle_(Bible)

 

 http://koti.phnet.fi/petripaavola/tabernaclevideo.html

 

 http://www.microsofttranslator.com/BV.aspx?ref=IE8Activity&a=http%3A%2F%2Fen.wikipedia.org%2Fwiki%2FNehushtan

Le Nehushtan (ou Nehustan, hébreu : הנחושת נחושתן ou נחש), dans le judaïsme, était un objet sacré sous la forme d'un serpent de cuivre sur un pôle. Le roi Ézéchias (qui régna de 715/6 – 687) institué un religieux iconoclaste réforme et détruit "l'effrontée serpent que Moïse a fait ; pour dis ces jours les enfants d'Israël offrir et il s'appelait Nehushtan. (2 Kings 18: 4). le texte Massorétique ne dit pas en fait si, mais plutôt "[Ézéchias] il appelait Nehushtan". [ 1 ] La source sacerdotale de la Torah affirme que Moïse utilisé un 'serpent fiery' pour guérir les israélites de morsures de serpent (Numéro de livre, chapitre 21: 4-9), bien que la tradition de nommer ce Nehushtan n'est pas plus ancienne que le temps d'Ézéchias. [ 2 ]

Snake cultes avait été bien établie en Canaan à l' âge du Bronze : archéologues ont découvert le serpent, objets de culte, dans les strates de l'âge du bronze à plusieurs villes pre-Israelite Canaan : deux à Megiddo, [ 3 ] à Gezer, [ 4 ] dans le sanctuaire sanctorum du temple secteur H à Hazor, [ 5 ] et deux à Naplouse. [ 6 ]

 

 http://bible.archeologie.free.fr/sinaiinscriptions.html

 

Une inscription à Wadi el Mukattab
(cliquer pour agrandir).

(image : http://www.aa.tufs.ac.jp

Ancres en pierres

http://www.interbible.org/interBible/decouverte/archeologie/2002/arc_021115.htm

La stèle et son secret

 stèle

Figure 2 : L'ancre

     Ce bloc mesure 1,02 mètres de longueur sur 50 cm de largeur sur 30 cm d'épaisseur. Toutes les surfaces en ont été grossièrement polies, sauf l'un des bouts qui a été aiguisé à la façon d'un pieu ou d'un poteau; à l'origine, le bloc pouvait donc être dressé. Autre particularité : le trou pratiqué à son deuxième bout traverse le bloc de part en part. Troisième surprise : le poids et les dimensions de ce bloc de basalte nous incitent à le ranger dans le groupe de plusieurs pierres semblables, trouvées dans cette région, et qui datent de la première moitié du IIIe millénaire avant J.-C. (3000-2500 avant J.-C.)! Ce sont des stèles évoquant des dieux! Pourquoi placer l'une d'elles sous un autel chrétien? Voilà le mystère!

     Le trou pratiqué à l'un des bouts donne au bloc l'aspect des ancres de bateaux que l'on trouve autour du lac de Tibériade, sauf que ces blocs ne dépassent jamais les 40 kg; « le nôtre » pèse dix fois plus!

Ancres en pierre, archéologie, lien très intéressant !!

http://books.google.sn/books?id=mBhIQo3vatEC&pg=PA28&lpg=PA28&dq=ancres++pierre+arch%C3%A9ologie&source=bl&ots=tqvpsOZ9he&sig=JC-BVxHTjOwQYwG2j5j9ZAXxu_w&hl=fr&ei=clHMTIeaOoT94AaSnt3cDA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=6&ved=0CC8Q6AEwBQ#v=onepage&q&f=false 

 

Suite !!

 

 

 

 

 

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