Multiples et Serial Killer !!?

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Un « serial killer » américain souffrait d'un mal, le MPD, que les spécialistes considéraient comme éradiqué depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

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Une maladie redécouverte après l’arrestation en 1978 de John Wayne Gacy

Le serial killer avait fait 33 victimes. Il souffrait de multiple personality disorder (MPD), ou « trouble de la personnalité multiple ». À l'époque, cette maladie était considérée comme un trouble psychiatrique extrêmement rare : une étude publiée en 1944 recensait seulement 76 cas en 128 ans. Le syndrome semblait avoir totalement disparu après la guerre.

Retour du MPD en Amérique du Nord au milieu des années 70

En 1980, 37 cas étaient recensés depuis 1971… Deux ans plus tard, le nombre passait à plus de 200. En 1984, on comptait 1 000 cas en traitement. Et en 1989, quatre fois plus. Durant la décennie suivante, le mal jadis rarissime affectait entre 30 000 et 50 000 personnes. Ce n'est pas seulement le nombre de cas recensés qui augmente vertigineusement, mais également le nombre de personnalités observées chez un même patient :

« Les descriptions classiques données vers la fin du XIXème siècle faisaient état d'un nombre restreint de personnalités. Celui de la personnalité dite "double" représentait le scénario le plus courant. Parfois, un troisième larron se mêlait au jeu, mais il était rare que la liste s'allongeât au-delà. » (Propos tirés de Folies à plusieurs, de l'hystérie à la dépression, de Mikkel Borch-Jacobsen, éditions Les empêcheurs de penser en rond, 2002)

Gacy, finalement, n'avait été qu'un précurseur

De prétendus spécialistes considèrent que 3 % des Américains sont atteints aujourd'hui par cette terrible maladie mentale, fort bien décrite par Borch-Jacobsen : « Un jour, vous épousez la personnalité A, le lendemain, vous vous retrouvez avec la personnalité B. Ou bien, vous allez au lit avec la personnalité C, et la personnalité D dépose plainte contre vous pour viol». La maladie revint sur le devant de la scène, illustrée par ce qu'on appelle "le cas Sybil".

Un être humain présentant deux ou plusieurs personnalités

Ces personnalités, distinctes et permanentes, sont munies de caractères identifiables. Il faut, pour poser le diagnostic de MPD, qu'on puisse observer une prise de contrôle du corps par une personnalité différente. Cependant, l'individu total ne perd jamais le contact avec la réalité. La personnalité-hôte (c'est-à-dire celle qui, proportionnellement, garde le contrôle du corps le plus longtemps pendant une période donnée) a souvent des amnésies ou des « absences ». Il peut ou non en aller de même pour les autres personnalités


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Les « multiples » des années 1980-1990 ont innové

A en croire les statistiques, la moyenne se situait un peu en dessous de dix personnalités par patient en 1979. En 1989, on en était à treize personnalités, et l'année suivante on passait sans coup férir à vingt-cinq. Par la suite, il est devenu courant d'entendre parler de malades présentant plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de personnalités.

Étude d’un cas particulier

De combien de facettes Gacy disposait-il ? Probablement près d'une dizaine, dont au moins deux de sexe féminin. Parmi tous ces aspects d'un même être humain, les psychiatres s'acharnaient à extirper celui du serial killer. Pareils à des chimistes en présence d'un alliage complexe, il leur fallait isoler un élément donné : la personnalité de l'assassin. Une thérapie qui, au bout de longs mois, soit plusieurs centaines d'heures d'entretien, porta enfin ses fruits. Une expérience terrifiante que n'oublieront jamais ceux qui y assistèrent. Gacy, en transe, tremblant, sanglotant, suant à grosses gouttes, mimant et reproduisant, bien que menotté, les gestes que son « double » avait accomplis…

Un monologue ? Certes non !

D'abord, un véritable dialogue, interprété à deux voix… L'expérience se prolongeant, différentes personnalités de Gacy (et elles sont nombreuses) vont apparaître, portant à cinq ou six le nombre d'acteurs émergeant les uns après les autres d'un miroir à tiroirs... Tiroirs dont chacun reflète, selon l'instant, une image d'homme, de femme, d'adolescent, de bête, de brute ou bien de monstre.

John Wayne Gacy était-il fou ?

On peut continuer de se poser la question encore aujourd'hui. S'il ne l'était pas, il faut bien admettre, alors, que ses actes donnaient de lui l'image d'une pure incarnation du Mal. Or, au moment du procès, la société américaine avait décrété que « le Mal n'existe pas, c'est une conception médiévale obsolète ». Pourtant, vingt-et-un ans plus tard, le président George W. Bush s'engageait dans un conflit du « Bien contre le Mal ». Mais de là à demander, aujourd'hui, plus de quinze ans après l'exécution du monstre, une révision de son procès...

A lire également : Que signifie exactement le terme serial killer !

Un phénomène majoritairement américain

La société américaine est, par excellence, une société de surconsommation, jusqu'à celle des amphétamines et des antidépresseurs. Le crime ne fait pas exception au phénomène de surproduction constaté outre-Atlantique, où les criminels massacrent à l'échelle industrielle.

Le premier plus grand tueur en série reconnu

En 1994 était exécuté John Wayne Gacy, plus grand tueur en série américain au moment des faits. Pour cette raison, il entrait au Livre des records. Reconnu coupable de 33 assassinats, il avait passé seize années en prison, dont quatorze dans le couloir de la mort. Ses victimes avaient été violées et torturées. La plupart étaient sans défense : des enfants ou de jeunes hommes de 14 à 23 ans, naïfs voire simples d'esprit, drogués, prostitués ou mal dans leur peau… Le tortionnaire, parfois, épargnait l'un d'eux, sûr de n'avoir rien à en craindre. Maître d'œuvre en matière de perversion, Gacy, lâche prédateur qui se croyait plus fort que la société, offrait pourtant l'image parfaite de l'Américain moyen. Plus que moyen : respectable. A la course à l'argent qui motive ses concitoyens, Gacy avait préféré s'investir dans les œuvres sociales. Organisant des kermesses pour les plus démunis, se déguisant en clown pour animer les orphelinats et les salles de pédiatrie des hôpitaux, il était devenu rapidement une vedette locale. Suscitant l'intérêt de la presse, il posa pour la postérité en compagnie du maire de Chicago puis de l'épouse du président Carter.

Un bilan global

Si elles étaient encore en vie, les victimes des tueurs en série américains pourraient, une fois regroupées, correspondre à la population d'une humble bourgade de l'Hexagone : l'un des plus anciens Serial Killers recensés, H.H. Holmes, est suspecté d'avoir tué entre cinquante et deux cents fois durant le dernier quart du XIXe siècle. Impressionnant, également, le tableau de chasse de Jeffrey Dahmer, "le Cannibale de Milwaukee" (17 victimes)… celui de Juan Corona (25 victimes)... de Larry Eyler (23 victimes)… de la bande à Elmer Wayne Henley (27 victimes, dont la plus jeune n'avait que neuf ans)… de Edmund Emil Kemper, surnommé "Co-Ed Killer" (un récidiviste qui fera 8 victimes au début des années 70)… de Martha Beck et Raymond Fernandez (une vingtaine de victimes)… et de Albert DiSalvo (13 victimes, toutes féminines). La quête du record constitue d’ailleurs la trame du film américain de 1996, "Fantômes contre fantômes", avec Michael J. Fox. Encore à cette époque (ils sont cités dans les dialogues) les recordmen américains du crime étaient John Gacy et Ted Bundy, avec respectivement 33 victimes pour le premier, entre 50 et 100 pour le second. Mais depuis ces chiffres ont été pulvérisés.

L’Europe "à la traîne"

Aucun tueur en série européen (Landru, le docteur Petiot, Jack l'Eventreur, l’adjudant Pierre Chanal, Francis Heaulme, Guy Georges, Emile Louis, Michel Fourniret, etc.) n’arrive à la cheville de leurs homologues nord-américains. Le seul à pouvoir rivaliser est le docteur anglais Harold Shipman condamné en janvier 2000 pour 15 meurtres indiscutables (et qui se pendit dans sa cellule en 2004) : il est suspecté d’en avoir commis entre 215 et 250 entre 1975 et 1998. Viendrait ensuite Patrice Alègre, à qui l'on essaie d'imputer quelques-uns des 191 meurtres ou disparitions non élucidés dans son rayon d'action durant son triste règne.

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On rappellera que, sur longue période, les chiffres de la criminalité ont été multipliés par plus de 6 depuis 1950, la croissance ayant été constante depuis cette date, à des rythmes plus ou moins élevés, avec néanmoins un premier retournement de tendance de 1984 à 1988, et un autre de moindre ampleur de 1994 à 1997.

http://www.senat.fr/rap/a00-097-2/a00-097-21.html

Quelle qu'en soit la cause, il est clair que le crime a augmenté rapidement au cours des toutes dernières décennies et que la punition des criminels a grandement décliné. Le nombre des crimes violents par personne a plus que triplé aux États-Unis de 1930 à 1980 [Sur le plan méthodologique, rappelons, comme l'a plusieurs fois souligné Thomas Sowell, que les statistiques sur les meurtres présentent l'avantage d'éviter les possibilités de non-enregistrement (sur consigne gouvernementale) par la police officielle, les cadavres ne pouvant pas être aussi facilement ignorés que les vols d'auto-radios dans les registres de l'État. A ce titre les comparaisons sont plus fiables. NdT]. Les crimes contre la propriété ont augmenté à peu près dans la même proportion. Les tendances concernant les autres forfaits furent similaires. En outre, entre 1950 et 1980, la probabilité d'arrestation des personnes responsables de vols ou d'autres crimes diminua d'environ 50%. La probabilité de condamner ceux qui étaient arrêtés diminua également de manière significative. Un "métier" attrayant 

http://www.catallaxia.org/wiki/Gary_Becker:Lutte_contre_le_crime_:_l'approche_%C3%A9conomique

La situation semble toutefois prendre un virage prometteur. La frustration et la peur produites par la montée du crime dans les années 1960 et 1970, ainsi que le résurgence de l'analyse écomique du crime, ont peut être réussi à modifier la politique publique au cours des dernières années. Les probabilités d'arrestation des criminels et de punition de ceux qui ont été reconnus coupables ont toutes deux commencer à grimper. Le nombre de prisonniers a augmenté, de façon saisissante, de 40% depuis 1980.

Les crimes violents et les crimes contre la propriété ont également cessé de monter et commencé à baisser. Ceci est cohérent avec l'analyse selon laquelle les criminels sont dissuadés d'agir en raison de la punition, bien que la proportion de la population agée de moins de 25 ans ait également commencé à baisser ces dernières années.

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