The Azusa Street Revival was an historic Pentecostal revival meeting that took place in Los Angeles, California, and was led by William J. Seymour, an African American preacher. It began with a meeting on April 14, 1906, and continued until roughly 1915. The revival was characterized by ecstatic spiritual experiences accompanied by speaking in tongues, dramatic worship services, and inter-racial mingling. The participants received criticism from secular media and Christian theologians for behaviors considered to be outrageous and unorthodox, especially at the time. Today, the revival is considered by historians to be the primary catalyst for the spread of Pentecostalism in the 20th century. In a skeptical front-page story titled "Weird Babel of Tongues",[17] a Los Angeles Times reporter attempted to describe what would soon be known as the Azusa Street Revival. "Breathing strange utterances and mouthing a creed which it would seem no sane mortal could understand", the story began, "the newest religious sect has started in Los Angeles".[20] Another local paper reporter in September 1906 described the happenings with the following words: The attenders of the meetings were often described as "Holy Rollers", "Holy Jumpers", "Tangled Tonguers" and "Holy Ghosters." Reports were published throughout the U.S. and the world of the strange happenings in Los Angeles.[12]
Christians from many traditions were critical, saying the movement was hyper-emotional, misused Scripture and lost focus on Christ by overemphasizing the Holy Spirit.[9] Within a short time ministers were warning their congregations to stay away from the Azusa Street Mission. Some called the police and tried to get the building shut down.[10]
Suse ou Shushan dans la Bible (Šušan en élamite) est une ancienne cité de la civilisation élamite, devenue au Ve siècle av. J.-C. la capitale de l'Empire perse achéménide, située dans le sud de l'actuel Iran à environ 140 km à l'est du fleuve Tigre. Elle ne présente plus aujourd'hui qu'un champ de ruines. La petite ville iranienne de Shush qui se trouve à proximité, a pris sa continuité.
Suse a été fondée vers
4000 av. J.-C. sur un point de passage qui relie la vallée du Tigre au plateau iranien. La ville est mentionnée dans la Bible. C'est l'une des plus anciennes cités de la région ; elle a été occupée jusqu'au XIVe siècle, soit une période de plus de 5000 ans. C’est donc une ville très importante pour saisir l’histoire du Moyen-Orient au cours de ces millénaires.
Le site de Suse n'a jamais été oublié. La ville est restée dans les mémoires locales par la présence du tombeau du prophète Daniel, qui en fait un lieu de pèlerinage. Elle est également restée dans les mémoires des européens par le livre d'Esther, dont l'histoire se déroule dans cette cité.
Au moins les découvertes d'objets d'arts sont fructueuses, et sont des apports inestimables pour la connaissance de l'histoire de la Susiane et la Mésopotamie : notamment la stèle du Code de Hammurabi et celle de Naram-Sîn d'Akkad, et par la suite les nombreux objets de la période protohistorique, dont les tablettes proto-élamites.
Ils travaillent beaucoup sur les niveaux restant, ceux de la période protohistorique, renseignant notamment sur les débuts de l'écriture.
Protohistoire
La période protohistorique de Suse est divisée en trois périodes : La Susiane d'avant Suse connaît déjà quelques agglomérations fondées à la fin du VIe ou au début du Ve millénaire : chronologiquement Jafarrabad, Jowi et Bendebal, puis Chogha Mish. Ceci montre que Suse naît dans une région déjà avancée dans le processus des débuts de l'urbanisation[2]. La ville de Suse I est divisée en deux centres : un sur le tell de l'Acropole, et un autre sur le tell de l'Apadana. La cité possède de nombreux points communs avec celles du sud mésopotamien des cultures dites d'el Obeid (du moins jusqu'à la fin du Ve millénaire) et de l’Uruk ancien, qui s'épanouissent à la même époque, mais présente également des éléments qui la rattachent au monde du plateau iranien, notamment par sa céramique et sa glyptique[3]. Un monument important de la cité pour cette époque est la « haute terrasse », édifice dont un seul côté a été dégagé[4]. Il s'agit probablement d'un édifice avec un étage unique, mesurant peut-être jusqu’à 10 mètres de haut, et au moins 80 de long. Une nécropole a été découverte à proximité. Beaucoup ont des objets en cuivre (haches plates, poinçons, miroirs). On a également retrouvé de la céramique peinte fine, réalisée sans tour, avec une argile blanche et fine, avec un décor peint avec d'un engobe foncé (brun, noir), représentant essentiellement des formes géométriques ainsi que quelques figures d'animaux stylisés. Un autre type de céramique fine est elle de couleur rouge. Les formes les plus courantes sont les vases, les coupes et les bols. Cela est un témoignage de la présence de riches personnages dans la société susienne de la période. D’autres céramiques sont plus frustes, et proviennent de tombes plus pauvres. Les fouilles ont fourni un assez grand nombre de sceaux ou d’empreintes de sceaux de forme encore circulaire qui présentent des affinités réelles avec les productions du Lorestan, ainsi que des scellements de portes. Plusieurs représentent la figure du « Maître des animaux », courante dans l’Iran du IVe millénaire. Il y a apparemment, dès cette époque, une gestion administrative dont on ne peut dire si elle était le fait d’un temple mais qui marque la transformation progressive des structures économiques caractéristiques d’une civilisation villageoise en structures d’une économie urbaine. Ce phénomène s’accélère à la période suivante.
Cela se voit dans le changement des types de céramiques, avec l’adoption de formes très proches de celles de basse Mésopotamie. Mais elle reste un lien entre cette dernière région et le plateau iranien, commercial comme culturel[5]. La ville a apparemment connu dans un premier temps une phase de repli autour de l'Acropole, pour s'étendre ensuite. La Ville Royale et le Donjon commencent à être peuplés à la fin de la période. Bien que cette époque ait livré peu de monuments, on peut affirmer sans doute que l'influence mésopotamienne devait toujours y être très importante, et que la ville devait être très ressemblante à celles de Sumer. La haute terrasse est restaurée. Dans le domaine de l'artisanat, le style de la céramique devient plus minimaliste, mais l'art de la statuaire se développe. De manière générale, le style artistique devient plus abstrait. La métallurgie connaît aussi une progression importante (maîtrise notamment de technique de la cire perdue). On retrouve à Suse des phénomènes similaires à ceux identifiés à Uruk pour la même époque : essor des bulles et des calculi, substitution du sceau-cylindre au cachet circulaire traditionnel, apparition des premières tablettes à la fin de la période, vers 3100 av. J.-C., et parfois de signes pictographiques[6]. La comptabilité connaît ainsi une extension sans précédent, signe d’une gestion sans cesse plus complexe des domaines agricoles et d’un accroissement des échanges. On a retrouvé au cours des fouilles plus de 1 500 tablettes écrites en proto-élamite, écriture spécifique à cette période qui ne ressemble pas à celle de Mésopotamie, et n'a pas pu être traduite[9]. Suse est de loin le site qui a fourni le plus de documentation sur cette forme d’écriture. Elle se divise en deux périodes, une ancienne, et une récente. Il s’agit de tablettes administratives comptables, enregistrant sans doute des opérations de mouvements ou stockages de produits effectuées par des personnes, maisonnées ou institutions, que certains signes semblent figurer. À la différence du proto-cunéiforme mésopotamien, dans le proto-élamite les signes numériques suivent les objets qu’ils qualifient, et non l’inverse. De nombreux sceaux et empreintes de sceaux sur tablettes ont également été retrouvés sur le site. Cette période a vu le développement d'un artisanat assez avancé, avec notamment de remarquables armes en bronze. La tradition des poteries des périodes précédentes fut cependant abandonnée. Dans l'art, l'animal remplace l'homme comme sujet principal des représentations, aussi bien dans la glyptique que les petites statuettes caractéristiques de l’art proto-élamite.
Suse et l'Élam : généralités A l'origine, Suse n'est pas une ville élamite. La Susiane est une région proche de la Mésopotamie du sud, géographiquement et culturellement. Sa population est majoritairement akkadienne, les dieux vénérés à Suse, en plus de divinités tutélaires dont la plus importante est le dieu de la cité, Inshushinak (littéralement « le Seigneur de Suse »), étaient originaires du panthéon mésopotamien. Cependant, du fait de sa situation géographique, Suse s'est retrouvée tiraillée entre deux influences, la Mésopotamie et l'Élam. Mais elle reste indissociable de l’Elam, ensemble politique dont elle reste la principale ville, étant souvent le lieu de résidence de ses souverains. C’est d’ailleurs de ce site que proviennent la majorité de nos connaissances sur la civilisation élamite. Cependant, les dynasties régnant en Élam sont étrangères à la Susiane, venant souvent du pays d’Anshan, ou d’autres régions (Simashki), et ne s’installent à Suse qu’une fois le pouvoir conquis.
Avec Akkad, pour la première fois dans l'histoire du Proche-Orient apparaît une grande construction étatique englobant un ensemble d'anciens micro-États en son sein. Cela entraîne un grand changement dans la conception de la fonction du souverain. Auparavant lié au cadre de la cité-État, celui-ci avait un rôle limité. Avec la constitution d'un vaste empire sous la dynastie d'Akkad, le souverain prend une nouvelle dimension. Cela est surtout perceptible sous Naram-Sin, qui développe une véritable idéologie impériale. Il se dit « Roi des Quatre Régions » (c'est-à-dire de tout le monde connu), ce qui traduit une ambition de domination universelle, jusqu'alors absente de l'idéologie royale mésopotamienne. De plus, nouveauté là aussi, il fait précéder son nom du déterminatif de la divinité, et dans les représentations il porte la tiare à cornes, attribut des dieux : le roi est donc d'une essence divine. Mais comme les rois précédents, il se présente comme étant l'élu des dieux, cherchant à accomplir leur volonté. La grande divinité patronnant la dynastie d'Akkad est Ishtar (Inanna pour les Sumériens), qui dispose d'un grand temple dans la capitale du royaume. Mais le pourvoyeur de la royauté reste le grand dieu sumérien Enlil, comme le veut la tradition de basse Mésopotamie. L'apparition d'une idéologie de nature impériale à l'époque d'Akkad n'est cependant pas une véritable révolution. On a longtemps voulu voir en Sargon un pionnier, mais il se situe en fait dans la continuité de souverains de basse Mésopotamie dont la puissance avait déjà excédé celle des rois de cités-États ordinaires. Une grande place doit être accordée à Lugal-zagesi, roi originaire d'Umma mais établi à Uruk, et prédécesseur direct de Sargon, dont il a vraisemblablement inspiré l'œuvre politique[9]. De plus, Sargon débute ses conquêtes à partir du royaume de Kish, qui est depuis plusieurs siècles l'un des plus puissants de la basse Mésopotamie, et a une grande influence politique voire culturelle[10]. Du reste, la tradition idéologique n'est réellement bousculée que sous les successeurs de Sargon, avant tout Naram-Sîn. Progressivement un nouvel art royal apparaît, suivant l'évolution de la conception de la royauté, et on met en place une administration centralisée sur les cadres territoriaux anciens. On effectue une standardisation des textes administratifs, qui sont écrits dans tous les centres administratifs de l'Empire avec une même graphie, et dans un même type d'akkadien, pour être plus facilement compris et contrôlés par un personnel administratif homogène dans tout le territoire, alors qu'à côté subsistent les habitudes locales[11]. Le souverain continue à diriger l'État de manière traditionnelle, entouré de ses fidèles, auxquels il octroie de nombreux présents ainsi que des terres. Les personnages les plus hauts placés et les gouverneurs des régions-clés sont souvent issus de la famille royale, où liés de près à elle. Les princes sont parfois nommés gouverneurs, comme les fils de Narâm-Sîn, Lipit-ili (à Marad) et Nabi-Ulmash (à Tutu). Les princesses étaient souvent consacrées prêtresses des grands temples du sud mésopotamien : Enheduanna fille de Sargon (connue par les poèmes qui lui sont attribués) dans le temple de Nanna à Ur, Enmenanna fille de Narâm-Sîn dans même temple, et sa sœur Shumshani, grande prêtresse de Shamash à Sippar. L'élite de la puissante armée akkadienne est encadrée par les proches du souverain, et constitue une sorte de garde royale, peut-être permanente (sans doute entretenue par la concession de terres de service). L'État d'Akkad est organisé en provinces, dirigées dans le sud par des gouverneurs parfois appelés ENSÍ, titre sumérien auparavant utilisé pour désigner les souverains de certaines cités. Elles correspondent apparemment dans cette région aux anciennes limites des cités-États annexées lors de la conquête par Sargon, dont les souverains ont été remplacés par des fidèles du roi, originaires d'Akkad. D'une manière générale, l'élite du royaume est faite et défaite par le roi, et elle est dominée par la famille royale qui accapare les charges les plus importantes comme vu précédemment. En plus de charges importantes, le souverain dispensait aussi de nombreuses terres à ses fidèles, comme le montre l'obélisque de Manishtusu, stèle en diorite conservée au Musée du Louvre[12], qui porte une attestation d'achats de terres réalisés par le roi dans la région de Kish, 3 500 hectares environ, redistribués ensuite à des officiers, les « fils d'Akkad », qu'il faut comprendre comme ses proches[13]. La basse Mésopotamie, cœur de l'Empire d'Akkad, est divisée en deux grandes régions qui sont appelées plus tard Sumer et Akkad. La première est majoritairement peuplée de Sumériens, comme le révèle l'étude des noms de personnes provenant des archives de cette région, plus de 80 % étant en sumérien[14]. Dans le pays d'Akkad en revanche, on trouve environ plus de 80 % de noms en akkadien, langue sémitique, qui est celle de la dynastie d'Akkad, qui en fait la langue principale de l'administration, même si elle cohabite avec le sumérien dans le sud. On se pose souvent la question de savoir dans quelle mesure la domination des Sumérophones par les Akkadophones a pu être ressentie. On a parfois tenté de faire des révoltes ayant embrasé le sud de la Mésopotamie comme des révoltes pour l'indépendance de Sumer contre Akkad, mais en réalité les rebelles sont aussi bien du pays de Sumer que de celui d'Akkad. De fait, même s'ils privilégient les gens de la noblesse d'Akkad et leur langue, du fait de leurs origines, les rois d'Akkad n'ont jamais cherché à exclure les Sumériens, et n'ont pas délaissé l'héritage des cités-États de Sumer, en reprenant certaines de leurs traditions, notamment en matière religieuse. Cela se voit dans le destin d'Enheduanna, fille de Sargon portant un nom sumérien, placée à la tête d'un des grands sanctuaires de Sumer, et rédigeant peut-être même des œuvres littéraires dans la langue de cette région[15]. La vocation impériale de l'État d'Akkad implique qu'il ait des vues universalistes, et ne cherche pas à favoriser une ethnie en particulier.
Les provinces hors de basse Mésopotamie sont contrôlées par des gouverneurs qui ont une fonction militaire importante, surtout dans les périphéries de l'empire. Les rois d'Akkad peuvent également passer des accords politiques avec les royaumes situés à leurs frontières pour leur sécurité. On dispose ainsi d'une tablette d'un traité de paix passé entre Narâm-Sîn et un roi d'Awan, retrouvé à Suse et rédigé en élamite, qui semble faire du second un vassal du premier, l'obligeant à suivre sa ligne politique, à ne pas le trahir, et à lui apporter une assistance militaire si nécessaire[18].
Les gouverneurs d'Akkad ont des prérogatives judiciaires, doivent prélever les impôts, et sont chargés de la gestion de domaines royaux souvent immenses, qui correspondent aux domaines des souverains déchus, et sont gérés selon la tradition locale de trois façons : directement par les dépendants du palais, ou indirectement par des métayers, ou encore concédés à des fonctionnaires ou militaires comme rétribution pour le service accompli. Des intendants (ŠABRA) s'occupent de l'administration de ces domaines. De telles institutions sont attestées en plusieurs endroits : à Nippur[19], Lagash, mais aussi hors de basse Mésopotamie, à Gasur[20]. Un des mieux connus est celui qui est dirigé par Mesag, peut-être le gouverneur d'Umma, au sud de cette province[21]. Il couvre environ 1 270 hectares, et emploie 300 dépendants. Cela correspond à des domaines tels que celui du temple de Ba'u à Lagash durant la période précédent les conquêtes de Sargon. Les structures économiques et sociales de la basse Mésopotamie n'ont donc pas été modifiées par l'Empire d'Akkad[22]. Les temples disposaient toujours de domaines importants là où ils en avaient auparavant, c'est-à-dire dans la région de Sumer et dans la Diyala. Cela est attesté notamment par les archives de l'Ekur à Nippur[23] et un autre lot provenant d'Eshnunna[24]. Leur administration semble généralement chapeautée par le gouverneur local, mais à Nippur c'est un administrateur spécifique choisi par le roi, le SANGA, qui dirige l'Ekur, le grand temple du dieu Enlil, principale divinité de la Mésopotamie. Le roi participait à leur entretien courant, et on connaît bien la reconstruction de l'Ekur entreprise par Narâm-Sîn et poursuivie par son fils Shar-kali-sharri grâce aux archives exhumées dans ce temple. D'autres activités sont attestées par un nombre plus réduit de tablettes. Certains documents provenant de Suse montrent l'activité de marchands (DAM.GÀR) qui agissent sous le contrôle de l'État, et dont les réseaux commerciaux ont pour but d'acheminer des matières premières vers la Mésopotamie qui en est très pauvre[25]. Mais d'autres textes montrent qu'il existe bien des activités privées à cette période, certains marchands ou autres agents de l'État pouvant très bien agir pour leur propre compte[26]. Le commerce international est très actif vers le Plateau iranien, mais aussi le Golfe Persique, allant jusqu'à Oman (Magan) et la Vallée de l'Indus (Meluhha), régions riches en matières premières. Des marchands mésopotamiens sont parfois installés dans des comptoirs étrangers. On trouve aussi dans les archives de la période des documents concernant des activités locales, de commerce de produits agricoles, d'achat et de vente de champs, d'esclaves, ainsi que des opérations de prêts. Souvent la richesse des personnes documentées paraît liée au pouvoir central. Ainsi, à Umma, un certain Ur-Shara prend en charge du bétail appartenant au palais. Son épouse Ama-é prend en charge des terres du palais, et effectue d'autres affaires à côté avec des personnes privées. Sans avoir de fonction dans l'administration, des notables pouvaient donc faire des affaires fructueuses.
Administration du territoire et structures économiques [modifier]
L'exaltation de la monarchie est totalement absente de ce type de support, mais la volonté d'uniformiser les thèmes religieux vient peut-être du pouvoir et de ses tendances centralisatrices. C'est en tout cas par ces sources que nous sommes le plus documentés sur la religion de cette période, étant donné que les inscriptions font défaut sur ce point[34]. Cet art, s'il s'inspire de quelques thèmes des périodes précédentes, est également très novateur, et là aussi se veut plus détaillé dans la représentation des personnages. Certaines scènes représentent simplement des divinités, avec leurs attributs caractéristiques. Il semble que les divinités soient plus individualisées qu'à la période précédente. Les plus couramment représentées sont : Enki/Ea, le dieu des flots souvent accompagné de son acolyte Ushmu, le dieu aux deux visages ; la divinité solaire Utu/Shamash ; et la grande déesse Inanna/Ishtar. Deux grands thèmes faisant référence à la mythologie sont récurrents dans la glyptique de l'époque[35]. Le premier est celui d'un combat mettant en scène une divinité affrontant un animal réel ou imaginaire, inspiré de scènes de combats héroïques déjà présentes dans la glyptique des siècles précédents. L'autre thème est celui que P. Amiet a qualifié de « Grande Épiphanie », qui met en scène plusieurs divinités se manifestant sur Terre dans un but d'apporter des forces dans le but de renouveler la Nature, en la fertilisant (notamment Enki apportant ses flots).