Voyages oecuméniques ??

 

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4 au 9 mai

JEAN PAUL II se rend sur les traces de SAINT PAUL à Athènes, en Syrie et à Malte.

 

JEAN PAUL 2 et le président Bachir Al Assad

JEAN PAUL II , et président syrien Bachir Al Assad.

 

Une image qui a fait le tour du monde : Déchaussé, le souverain pontife JEAN PAUL II est entré dimanche 6 mai dans la mosquée, devenant ainsi le premier Pape à avoir visité un lieu des plus vénérés de l'Islam, la mosquée des Omeyyades.

 

 

Jean Paul 2 et e grand mufti de Damas, cheikh Ahmad Kaftaro, à la mosquée des Omeyyades, le 6 mai 2001

 

Le pape JEAN PAUL II et le grand mufti de Damas, cheikh Ahmad Kaftaro, à la mosquée des Omeyyades

 

Le pape JEAN PAUL II et le grand mufti de Damas

 

"Je suis ravi par la visite de la mosquée des Omeyyades et l'accueil courtois qui m’a été réservé par le grand mufti de la Syrie et la communauté musulmane ", C’est en ces termes que s’est exprimé le pape JEAN PAUL II en quittant mardi 9 mai Damas, la capitale syrienne.

 

23 au 27 juin

Nouveau voyage « historique » de JEAN PAUL II, en Ukraine cette fois, où il va soutenir l'Église gréco-catholique renaissante et rencontrer une orthodoxie divisée.

 

22 au 27 septembre

Voyage au Kazakhstan et en Arménie. JEAN PAUL II y redit son appel au dialogue interreligieux et à l'unité des chrétiens.

 

 

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29 juin

Seconde visite du patriarche Bartholomeos Ier de Constantinople au Vatican.

 

 

 

PAPE JEAN PAUL 2

QUAND L'HOMME N'EST PAS EN PAIX AVEC DIEU,
LA TERRE NON PLUS N'EST PAS EN PAIX

JEAN-PAUL 2

 

 

Commentaires personnels : Je me demande si le Pape les a

 averti qu'ils ont trouvé l'Arche de l'Alliance de

 Dieu ??????????

 http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/dossiers/pelerinage-de-benoit-xvi-en-terre-sainte/les-lieux-saints/les-lieux-de-terre-sainte-le-mont-nebo-et-bethanie-en-jordanie.html

De là, le Pape Benoit XVI comme son prédécesseur Jean Paul II, portera son regard sur les collines de Judée apercevant au loin les faubourgs de Jérusalem et de Bethléem.

"Le Seigneur dit à Moïse: monte sur cette montagne des avarim, sur le mont Nébo, au pays de Moab, face à Jéricho et regarde le pays de Canaan que je donne pour domaine aux enfants d'Israël... Alors partant des steppes de Moab, Moïse gravit le mont Nébo, sommet du Pisga, en face de Jéricho" (Dt 32, 48-49).
C'est sur ce beau sommet (710 m) que les chrétiens de l'antiquité ont situé le lieu, inconnu pour la Bible, où les anges déposèrent le corps de Moïse (Dt 34, 6).

Les vestiges les plus anciens de ce sanctuaire datent de la fin du 4° siècle et le récit de visite d'une pèlerine de Galice, Ethérie, atteste qu'en 395 existait déjà la petite chapelle du tombeau.

http://www.your-guide-to-aqaba-jordan.com/mount-nebo.html

http://www.microsofttranslator.com/BV.aspx?ref=IE8Activity&a=http%3A%2F%2Fwww.your-guide-to-aqaba-jordan.com%2Fmount-nebo.html

Le Serpent Brazen

mount nebo brazen serpent Cette sculpture, qui est devenue un symbole de Mont Nebo, est un moderne réplique du serpent effronté biblique.

Durant le trajet de l'exode, Dieu a envoyé la peste de tuer les Israélites rebelles.

Dieu a également demandé à Moses d'ériger un serpent bronze sur un mât pour arrêter la peste. Tous ceux qui a regardé le serpent relief a survécu à la peste.

Ainsi, le serpent curatif autour d'un pôle est devenue le symbole de la pharmacie.

 

Visite du pape

Le pape Jean-Paul II a visité ce site en mars 2000, avant de commencer son pèlerinage spirituel en Terre Sainte à la prière dans la Basilique.

DERNIÈRES NOUVELLES :

Le Pape Benoît XVI
Chef de l'Église catholique romaine visitera et donner un discours ici le 9 mai 2009.



mount nebo directions Si votre position sur la plate-forme d'observation érigée pour le pape Jean-Paul II, vous pourrez déguster le panoramique sceene que Moïse a vu il y a plus de 3000 ans.

Et si vous êtes chanceux et le temps est clair que vous êtes capable de voir la mer morte et plusieurs villes sur la rive occidentale du Jourdain.

Au lever du soleil même les rues peuvent être visibles. Par le coucher du soleil, vous pouvez également regarder une incroyable vue comme le soleil coule derrière les montagnes de Jérusalem.

 http://www.mfa.gov.il/MFAFR/MFAArchive/2000_2009/2000/8/Le%20Pape%20en%20Israel%20-%20Supplement%20special

Le pape s'approchant du Mur occidental

 

Le remarquable pélérinage du pape Jean-Paul II résonne à travers le pays en significations qui n'ont pas encore été complètement appréhendées. Les présupposés tranchants que juifs et catholiques entretinrent les uns sur les autres, pendant plus de deux millénaires, ont été ébranlés, atténués, peut-être transformés durant cette visite de six jours. La relation d'autrefois entre les  meurtriers du Christ  et les  pogromistes  a, semble-t-il, cédé la place à quelque chose de plus affable.

Par définition , a déclaré le philosophe David Hartman à Jérusalem,  le christianisme était en opposition avec le judaïsme dont il avait, croyait-il, pris la place. Israël devait être un peuple en exil. Aujourd'hui, ce pape se rend à Jérusalem, pas seulement pour visiter les lieux saints mais pour reconnaître le peuple juif dans sa patrie. Nous ne sommes plus un peuple maudit. Nous ne sommes plus un peuple errant. C'est une révolution essentielle dans la pensée chrétienne. 

 

Le passage d'un enseignement du mépris envers les juifs à la tentative de repenser la théologie entreprise durant les cinquante dernières années, s'est gravé dans les consciences pratiquement en une nuit, du fait de la visite du pape - non pas cette fois sous la forme de promulgations ecclésiastiques lues seulement par les spécialistes, mais par la présence physique du pape en personne.

Il s'avère que ce phénomène s'est accompagné d'un changement d'attitude au sein des juifs israéliens observant la progression du pape. Pour nombre de personnes, notamment celles qui ont été élevées à l'étranger, les Eglises, obscures et menaçantes, entretenaient l'animosité envers le peuple juif et se livraient à des coutumes étrangères.

Grâce à la couverture de la visite pontificale par la télévision, la plupart des Israéliens ont pu, pour la première fois, observer la célébration d'une messe. En fait, ils ont eu l'occasion d'en voir plusieurs. Ils les ont trouvées, particulièrement celle de Korazim (le mont des Béatitudes) sur les rives du lac de Tibériade, gaies, esthétiques, et comportant des éléments rappelant les coutumes juives.

Qui plus est, le pape n'a prêché ni le feu ni le soufre, mais un évangile social se fondant sur le Sermon sur la montagne de Jésus que le dirigeant syndicaliste de la Histadrout Amir Peretz pourra, sans problème, reprendre à son compte, la prochaine fois qu'il prendra la parole devant une caméra de télévision à propos des revendications des grévistes sur arrière-plan de pneus incendiés. Dans une région où la religion est une puissante force de haine et de division, le message du pape parlait d'amour et de compassion, et il y en avait suffisamment pour englober aussi les juifs et les musulmans.* * *

La télévision israélienne a montré un étudiant de yéshiva haredi (ultra-orthodoxe), observant le pape au Mur occidental. C'est la curiosité qui l'avait amené là, a-t-il déclaré. Qu'en pensait-il ?  Eh bien , répondit-il après un temps d'arrêt,  c'est encore une autre chose intéressante que j'ai vue dans ma vie. 

Ce commentaire réfléchi, aucunement dédaigneux, reflète le subtil passage d'une attitude méprisante ou indifférente à quelque chose qui se rapproche de l'ouverture et du respect.

Pour l'un des six représentants des victimes de la Shoah que le pape a salué à Yad Vashem, la perspective était d'ordre historique :  Voilà 2000 ans que nous attendions cela. 

* * *

Le pape avait l'avantage de représenter une minorité en Terre sainte suffisamment petite pour être à l'abri des tentations du pouvoir, ce qui lui confère un statut moral élevé. Il bénéficiait également du fait qu'il représentait près d'un milliard de fidèles, ce qui lui valait, à chaque pas, de faire l'objet d'une intense attention.

Mais ce ne sont ni la retenue du pape ni ses  initiatives  qui ont conquis le public. C'est plutôt l'évidente piété d'un croyant, âgé de 79 ans, poursuivant résolument un emploi du temps éreintant dans sa marche vers les portes du ciel, son comportement de saint, exempt de toute fourberie.

Lorsqu'il est parti, il a laissé surtout l'impression qu'un saint homme avait traversé le pays et que quelque chose avait changé.

Echos de la visite du pape

Déclarations et commentaires émanant de diverses sources - avant, pendant et après la visite

Lorsqu'à la libération, en 1945, Edith Tzirer est sortie d'un camp de concentration nazi, ses poumons étaient si dévastés par la tuberculose qu'elle était trop faible pour marcher. Son protecteur fut un jeune et bel étranger qui lui donna un morceau de pain et une tasse de thé en cette froide journée de janvier, à Cracovie, en Pologne. Puis il porta la jeune fille, âgée de 14 ans, durant trois kilomètres depuis la gare où il l'avait trouvée.

Jeudi dernier, Edith Tzirer a pleuré en étant à nouveau présentée à l'homme qui, dit-elle, la réconforta il y a plus d'un demi-siècle - le pape Jean-Paul II.  J'étais alors une petite fille , raconte Mme Tzirer, âgée de 69 ans, qui vit actuellement en Israël.  C'était il y a cinquante ans, et tout ce qui s'est passé alors me revient maintenant en mémoire.  Elle se souvient de cet épisode comme si c'était hier, et elle raconte comment elle a ressenti un choc, en 1978, en voyant la photo de son ancien sauveur, Karol Wojtyla, dans un magazine français, et en apprenant qu'il venait d'être nommé pape.

 La révérende Petra Heldt, secrétaire générale de la Fraternité de recherche théologique et oecuménique en Israël, dans une déclaration du 28 mars 2000 (extraits) :

 Le succès de la visite pontificale en Terre sainte n'est rien moins qu'un miracle. Le secret réside peut-être dans le fait qu'à chaque occasion, le pape a souligné que l'objet de sa visite était d'ordre spirituel et religieux, et non d'ordre politique. On a alors à peine remarqué que l'accent était mis sur l'oecuménisme biblique. A cet égard, le pape a abondamment utilisé le travail oecuménique accompli par Israël durant les trois dernières décennies en vue d'une réconciliation entre les Eglises, ainsi qu'entre chrétiens et juifs. Il convenait si bien au dessein pontifical, et on pouvait s'y reporter avec tant de confiance, que l'oecuménisme peut être considéré comme faisant partie intégrante du succès remporté par la visite...

Pour la première fois dans l'histoire, un pape de Rome est venu rendre visite au patriarche grec orthodoxe de Jérusalem, à son siège épiscopal. Ce geste a réglé des questions concernant la nature des relations entre le patriarche latin de Jérusalem et le patriarcat grec orthodoxe de la ville. La visite a mis en évidence que le pape respecte l'autorité historique du patriarche grec orthodoxe en tant que représentant des chrétiens en Terre sainte...

Le pape a donné de nouvelles dimensions à l'entreprise oecuménique qui comblent les anciens fossés. Des efforts renouvelés sont désormais nécessaires pour consolider ces liens et être à la hauteur de la nouvelle sensibilité pour l'oecuménisme biblique englobant toutes les Eglises et le peuple juif... 

Le pape :  une expérience inoubliable 

 Le pape Jean-Paul II, au cours d'une apparition au balcon de la place Saint-Pierre à Rome, le 29 mars 2000 :

 Je suis incapable d'exprimer la joie et la gratitude que je ressens dans mon coeur pour ce don de Dieu que j'ai espéré si longtemps  ! ... Je remercie Dieu pour cette inoubliable expérience. 

http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/letters/documents/hf_jp-ii_let_30061999_pilgrimage_fr.html

Maintenant l'imminence du Jubilé m'invite à proposer une réflexion en rapport avec mon désir d'accomplir personnellement, si Dieu le veut, un pèlerinage jubilaire spécial, m'arrêtant dans quelques-uns des lieux qui sont particulièrement liés à l'incarnation du Verbe de Dieu, événement auquel l'Année sainte de l'An 2000 se rattache directement.

Ma méditation m'entraîne donc vers les « lieux » de Dieu, vers ces espaces qu'Il a choisis pour dresser sa « tente » parmi nous (Jn 1, 14; cf. Ex 40, 34-35; 1 R 8, 10-13), de manière à permettre à la personne humaine une rencontre plus directe avec Lui. En un sens, je complète ainsi la réflexion de la lettre Tertio millennio adveniente, dans laquelle la perspective dominante, sur l'arrière-plan de l'histoire du salut, était celle de l'importance fondamentale du « temps ». En réalité, la dimension de « l'espace » n'est pas moins importante que celle du temps dans la réalisation concrète du mystère de l'Incarnation.

2. A première vue, parler d'« espaces » déterminés en relation à Dieu pourrait susciter quelque perplexité. L'espace n'est-il pas, tout autant que le temps, entièrement soumis au pouvoir de Dieu? En effet, tout est sorti de ses mains et il n'y a pas de lieu où l'on ne puisse rencontrer Dieu: « Au Seigneur, le monde et sa richesse, la terre et tous ses habitants! C'est lui qui l'a fondée sur les mers et la garde inébranlable sur les flots » (Ps 24 [23], 1-2). Dieu est présent de manière égale en tout lieu de la terre, de sorte que le monde entier peut être considéré comme « temple » de sa présence.

Cela n'empêche pas, toutefois, que, de même que le temps peut être scandé par les kairoì, moments spéciaux de grâce, de même, de manière analogue, l'espace peut être marqué par des interventions salvifiques particulières de Dieu. C'est là, du reste, une intuition présente dans toutes les religions, où l'on trouve non seulement des temps mais aussi des espaces sacrés, dans lesquels on peut faire l'expérience de la rencontre avec le divin d'une manière plus intense que celle qui se réalise habituellement dans l'immensité du cosmos.

4. C'est pourquoi, dans la perspective du bimillénaire de l'Incarnation, j'éprouve un grand désir d'aller personnellement prier dans les principaux lieux qui, de l'Ancien au Nouveau Testament, ont connu les interventions de Dieu, jusqu'à en atteindre le sommet dans le mystère de l'Incarnation et de la Pâque du Christ. Ces lieux sont déjà présents dans ma mémoire d'une manière indélébile, depuis qu'en 1965 j'ai eu l'occasion de visiter la Terre Sainte. Ce fut une expérience inoubliable. Aujourd'hui encore je reviens volontiers aux pages riches d'émotions que j'écrivis alors. « J'arrive en ces lieux qu'Il a emplis de Lui une fois pour toutes. [...] Ô lieu! Combien de fois tu te seras transformé avant que de son lieu tu deviennes le mien! Quand Il t'a empli pour la première fois, tu n'étais pas encore un lieu extérieur, seulement le sein de sa Mère. Combien je voudrais savoir que les pierres que je foule à Nazareth sont celles-là mêmes que son pied à elle toucha, quand elle était ton seul lieu sur la terre. Rencontre avec Toi à travers la pierre que foula le pied de ta Mère! Ô lieu de la terre, lieu de la terre sainte – quel lieu tu es en moi! C'est pour cela que je ne puis te fouler, je dois m'agenouiller. En m'agenouillant, je confirme que tu fus un lieu de rencontre. Je m'agenouille – ainsi je t'imprime mon sceau. Tu resteras ici avec mon sceau – tu resteras, oui, tu resteras et je t'emporterai avec moi et te transformerai en lieu d'un nouveau témoignage. Je vais en témoin, qui atteste dans les millénaires » (Karol Wojtyla, Poèmes, éd. Cana et éd. du Cerf, 1979, p. 144).

Extrait d'un article de Gustav Niebuhr paru dans le New York Times, le 12 mars 2000 :

Nombre de juifs attendaient quand même davantage. Le pape n'a formulé aucune parole de blâme à l'encontre de la hiérarchie catholique, pas plus qu'il n'a mentionné Pie XII, le pape de l'époque de la guerre, accusé par bien des juifs d'être demeuré silencieux tandis que leurs frères étaient massacrés.

Avec la messe spéciale qu'il a célébrée au Vatican aujourd'hui, le pape Jean-Paul II a pris une initiative dont aucun de ses 262 prédécesseurs n'avait ressenti le besoin : demander pardon pour les péchés historiques commis par les catholiques romains au nom de l'Eglise. Ce faisant, le pape Jean-Paul II, dont le pontificat est, à bien des égards, remarquable..., reconnaît l'aspect sombre du passé de l'Eglise, durant les époques caractérisées par les conversions forcées, le soutien aux croisades... et la création de l'Inquisition.

Barak :  Un tournant décisif 

 Le premier ministre Ehoud Barak, dans une interview accordée à l'Associated Press, le 20 mars dernier :

 Je ne pense pas que le Saint-Siège soit intéressé à conférer un quelconque poids politique à la visite du pape en Israël. La véritable importance de cette visite dans la région réside dans le rappel que c'est ici que le grand décompte a commencé, il y a 2000 ans, ainsi que dans son message de paix et de tolérance entre les êtres humains... C'est un tournant décisif dans les relations entre le monde chrétien et le monde juif. 

 

Suite !! 

http://noella.e-monsite.com/pages/transformation-du-pape.html

 

 

 

 

 

 

 

 

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