Le Vatican confirme ses positions en accord avec
Lors d’une conférence de presse donnée le mardi 16 septembre, l’archevêque Gianfranco Ravasi, Ministre de la Culture de l’état du Vatican, a confirmé ses positions favorables à l’évolution darwinienne, non sans déclarer « qu’il n’existe aucune incompatibilité entre la théorie de l’évolution et le message de la Bible ou la théologie ».
L’Église Catholique se défierait-elle du créationnisme ? Alors que les partisans du créationnisme souhaitent valider une genèse biblique de l’histoire naturelle de la Terre, le Vatican se prépare à accueillir une importante conférence scientifique sur l’évolution. En mars 2009, à l’occasion du 150e anniversaire de la publication de l’ouvrage de Charles Darwin, "L’origine des espèces", scientifiques, théologiens et philosophes seront invités à débattre lors d’une conférence organisée à Rome.
Cette ouverture n’est pas récente, puisqu’en 1950, le pape Pie XII avait déjà concédé que la théorie de l’évolution était une approche scientifique valable du développement humain. Par ces prises de position, elle prône une "évolution théiste" : les lois naturelles régissant l’évolution darwinienne deviennent l’ouvrage de Dieu, et les données issues de la science ne sont pas incompatibles avec la foi catholique. Cette ouverture a toutefois ses limites, et l’Église s’oppose bien entendu à un évolutionnisme matérialiste, comme le défend le biologiste Richard Dawkins, ou encore le systématicien Pr. Guillaume Lecointre en France.
A l’inverse, le créationnisme regroupe plusieurs courants, dont les plus fondamentalistes ne se basent que sur la conception de l’univers décrite dans la Genèse. Il s’agit des partisans de la Terre plate ou bien de ceux du géocentrisme. Les défenseurs de la théorie de la « Terre jeune », interprétation stricte de la Genèse, proviennent essentiellement de l’Église protestante conservatrice. Les créationnistes évangélistes, qui acceptent une évolution par « action divine », ont également fait parler d’eux ces dernières années à travers l’Intelligent Design. Hors des États-Unis, un mouvement créationniste musulman, représenté par le fondamentaliste Harum Yahya, s’est aussi manifesté au début de l’année 2007, en adressant aux universités et bibliothèques l’ouvrage « Atlas de la Création », une encyclopédie de 800 pages réfutant la théorie de l’évolution. Tous ces mouvements réclament une révision des programmes scolaires en leur faveur. Monseigneur Ravasi a pour sa part condamné durant cette conférence de presse, le recours au créationnisme dans le débat scientifique, qu’il réserve à la « sphère strictement théologique ».
Cette déclaration du Vatican, qui intervient au moment de la célébration des 150 ans
de "L’origine des espèces", marque une volonté de l’Église de revenir plus en avant dans
ce débat.
Peut-être qu’en confirmant cette ouverture évolutionniste, l’Église souhaite convaincre
une communauté scientifique prudente, tout en donnant une image plus « moderne »
de sa vision du monde.
"Nous affirmons dans le Credo : “Je crois en Dieu le Père tout-puissant, Créateur du Ciel et de la Terre”.
Comment comprendre cet article de foi ? Il ne nous est plus possible de le comprendre comme si Dieu était la Cause, l'Artisan, l'Explication des choses et des vivants. Avant Darwin, on pouvait penser que Dieu avait créé, c'est-à-dire voulu, conçu chaque espèce. Aujourd'hui, nous savons que les espèces se sont diversifiées, par une adaptation progressive de la vie au milieu, qu'on appelle l'évolution."
Cette étonnante formule est tirée du site du Vatican. Elle est d'un prêtre nommé Michel Manceau "théologien". Darwin bouleverse le Crédo. Ainsi le P. Manceau "sait" et veut imposer son savoir au croyants. Dieu n'est pas l'Artisan.
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/migrants/pom99-00_81_84/rc_pc_migrants_pom81_manceau.htm
Donc selon le site du Vatican le darwinisme est de foi et que Dieu n'est pas l'Artisan est aussi de foi. "Nous savons" c'est donc que c'est incontestable. Et nous savons quoi ? Nous savons que la Genèse est à rejeter. Darwin plus fort que le credo, les prêtres veulent nous l'imposer sans aucun titre.
Cependant, au même Vatican on constate aussi que le darwinisme de Darwin est incompatible avec la morale chrétienne.
"Il faut penser sérieusement à l'apparition d'un darwinisme social, qui entend faciliter l'élimination des êtres humains accablés de souffrance et de défaut pour "anestésier" toute la société. C'est précisément Darwin qui a considéré comme un obstacle à l'évolution humaine la construction d'hopitaux pour malades mentaux, pour les infirmes et les malades, ainsi que l'élaboration de lois pour soutenir les indigents (cf. Darwin, "La descendence de l'homme et la sélection sexuelle", cité par Guillebaud, le "Principe d'humanité" [les titres des ouvrages dont en français dans le texte traduit] Editions du Seuil, 2001, p. 368) parce que ces errements de la société empêcheraient l'élimination naturelle des sujets défectueux. Ce n'est pas sans raison que certains commentateurs, même laïques, ont parlé d'"eugénisme masqué", à propos de la loi hollandaise, sur l'euthanasie"
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_academies/acdlife/documents/rc_pont-acd_life_doc_20040903_euthanasia-netherlands_it.html
(Texte original en italien traduit pas mes soins)
Il faudrait que le Vatican nous explique ce qui, dans la raison, dans la logique, fait que l'on prend comme vérité démontrée les opinions de Darwin lorsqu'il s'agit de la sélection naturelle source de progrès biologiques et d'horreur morale, et comme faute à rejeter lorsque Darwin applique lui-même ses prétendues découvertes scientifiques aux actes moraux appliqués à l'espèce humaine ? Les prêtres comprendraient-ils mieux Darwin que Darwin ?
A quel titre nos prêtres du Vatican nous somment-ils, puisqu'il ne sont pas des autorités "scientifiques" ni historiques, de prendre le darwinisme pour démontré ? Car en revanche ils ont un titre à nous imposer que le darwinisme est moralement inacceptable (au titre de la compétence de l'Eglise en matière de foi et de morale)
Mais si l'on prend les deux textes comme vrais, le Seigneur se contredirait, il y aurait deux vérités et même trois. 1) "scientifiquement" les faibles sont un poids dont la société doit se débarrasser pour progresser 2) mais moralement, c'est condamnable, c'est faux, 3) la même assertion serait vraie mais son corolaire immédiate, mauvaise. Sed contra, la vérité et le bien ne se contredisent pas et ne peuvent le faire, car le bien fait partie de la vérité de l'être.
Curieux, l'homme bien portant et fort (ou s'estimant tel) devrait se dire "Ha, si on pouvait massacrer toutes ces bouches inutiles, mais Jésus nous demande le contraire... hélas !"
Que répondre alors à ceux qui, incroyants, diront, je confesse une seule vérité or votre foi est de l'ordre du sentiment et non de l'intellect, donc je la rejette, parce que la vérité est une et l'on ne doit pas la refuser sous prétexte de sentiment ? C'est la position de Nietzsche et de beaucoup d'autres à sa suite.
Moi, je réponds que le darwinisme (la "sélection naturelle", la "lutte pour la vie" comme principes) est certainement faux (au point de vue moral, mais aussi au point de vue rationnel et scientifique) et la Genèse certainement vraie et que le Credo ne ment pas. Et que personne au monde ne peut m'imposer le contraire.
Car Jean-Paul II écrit dans Fides et ratio :
"La particularité qui distingue le texte biblique consiste dans la conviction qu'il existe une profonde et indissoluble unité entre la connaissance de la raison et celle de la foi." Fides et ratio" § 16
http://www.theregister.co.uk/2009/02/11/vatican_on_darwin/
Creationism is a cultural phenomenon
http://www.rhedae-magazine.com/Le-cessez-le-feu-vatican-Darwin_a548.html
http://www.timesonline.co.uk/tol/comment/faith/article3993823.ece
The Vatican is planning a special conference in 2009 to mark the 150th anniversary of the publication of On the Origin of the Species, Charles Darwin’s groundbreaking theory of evolution.
First printed in November 1859, Darwin’s evolutionary theories rocked the faith of Victorian Christians and are stoutly contested today by Creationists. The Vatican has traditionally backed a more nuanced approach. Three years ago, Cardinal Paul Poupard, the then president of the Pontifical Council for Culture, said Darwin’s theory of Evolution and the Old Testament book of Genesis were “perfectly compatible” if the Bible were correctly read, saying: "The fundamentalists want to give a scientific meaning to words that had no scientific aim," explaining that the real message in Genesis was that “the universe didn't make itself and had a creator."
Next year's conference will be held in Rome and organised by Poupard's former office, the Pontifical Council for Culture as well as by the University of Notre Dame and six pontifical universities. The event, claim its organisers, is a milestone in the rapprochement between science and the Church. They say it is time for the Church to look at Evolution again, “from a broader perspective”, explaining “appropriate consideration is needed more than ever before.”
Professor Gennaro Auletta, who is head of the Science and Philosophy faculty at the Pontifical Gregorian University in Rome and the main conference organiser told Edward Pentin of Newsweek (Newsweek Blog): “We hope this will really be an example of how to hold an open discussion without overtones. We simply wish to dialogue between people whose mission is to understand a little more.”
Avec cette Lettre, mon intention est de vous exhorter tous, en tant que peuple de Dieu qui est en Irlande, à réfléchir sur les blessures infligées au Corps du Christ, sur les remèdes, parfois douloureux, nécessaires pour les panser et les guérir, et sur le besoin d'unité, de charité et d'aide réciproque dans le long processus de reprise et de renouveau ecclésial. Je m'adresse à présent à vous avec des paroles qui me viennent du cœur, et je désire parler à chacun de vous individuellement et à vous tous en tant que frères et sœurs dans le Seigneur.
SUITE : http://noella.e-monsite.com/pages/vatican-et-anges-dechus-1.html