LA FOI CHRÉTIENNE EST-ELLE INCOMPATIBLE AVEC LA SCIENCE?
Beaucoup pensent que tous les vrais hommes de science épousent la théorie de
l'évolution au point de la considérer, non pas comme une théorie, mais comme un fait
scientifique qui est solidement établi par des preuves incontournables. En réalité, des
milliers de scientifiques hautement qualifiés croient que les preuves scientifiques
s'harmonise beaucoup plus facilement avec le récit biblique de la création qu'avec la
théorie darwinienne. Ils acceptent la réalité de la micro-évolution, mais non de la macroévolution.
Parmi les milliers de ces « scientifiques créationnistes », cinquante hommes et
femmes, chacun ayant au moins un doctorat, ont contribué des chapitres à un livre intitulé
In Six Days (En Six Jours) (John F. Ashton, Master Books) dans lequel ils défendent
l'idée que l'origine de la vie sur terre est bien la création par Dieu en six jours comme la
présente la Bible. Ils sont des diplômés d'universités agréées en Afrique du Sud, en
Allemagne, en Australie, au Canada, aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Parmi leur
nombre on trouve des professeurs universitaires, chercheurs, géologues, zoologistes,
biologistes, botanistes, physiciens, chimistes, mathématiciens, chercheurs médicaux et
ingénieurs.
Les partisans de l'évolution cherchent souvent à discréditer les scientifiques qui ne
partagent pas leur point de vue. Ils disent, par exemple, que « les créationnistes cherchent
aussi, pour convaincre, à se revêtir des habits de la science. » On les traite de « pseudoscientifiques
». Si un biologiste affirme, par exemple, que l'oeil est une structure
biologique tellement complexe qu'il n'a pas pu apparaître par le seul jeu de la sélection
naturelle, on parle « d'une démission de la pensée rationnelle. »
En fait, la science moderne n'est pas la chasse gardée de l'athée et de
l'évolutionniste. Ceux qui croient en Dieu et au récit biblique de la création sont aussi
capables que quiconque d'employer correctement les méthodes scientifiques. La « science
55
créationniste » est tout simplement la pratique de la science avec la présupposition qu'il y
a un Dieu Créateur, ce qui est le contraire de la présupposition habituelle du naturalisme
(l'idée préconçue que la nature est « tout ce qui existe »). Le scientifique croyant ne
prétend pas l'existence de Dieu est démontré par des expériences scientifiques; il sait
qu'en ce qui concerne ses recherches, l'existence de Dieu est un présupposé. Le
scientifique non-croyant devrait reconnaître ses propres présupposés comme tels. Il ne
doit pas prétendre que la science a prouvé que Dieu n'existe pas ou que Dieu est incapable
d'agir sur le monde physique que nous habitons. Le naturalisme n'est pas plus rationnel
que la croyance en Dieu.
Il est bien dit que la remise en question est la règle en science; « La question et/ou
le doute est le moteur qui va initier la mise en place d'une expérience. On n'ira pas
vérifier ce dont on est intimement persuadé... « La science en tant qu'institution est un
vaste scepticisme organisé. » (Guillaume Lecointre, Musée national d'histoire naturelle,
Paris). Qui pourrait donc s'opposer valablement à ce que nous remettions en doute la
validité de la théorie de l'évolution?
LES FAIBLESSES DE LA THÉORIE DE LA MACRO-ÉVOLUTION
Considérons quelques faiblesses de la théorie de l'évolution. Il y en a plusieurs :
1. PAS DE MÉCANISME ÉVOLUTIF
Il n'y a, au fond, que deux mécanismes qui sont proposés pour expliquer la
supposée transformation des espèces d'organisme en formes de vie de plus en plus
complexes et sophistiquées : la sélection naturelle et les mutations génétiques. Considérés
séparément ou ensemble, ces processus sont loin de fournir une explication satisfaisante.
LA SÉLECTION NATURELLE?
LA SÉLECTION NATURELLE RÉDUIT LA VARIÉTÉ D'ESPÈCES AU LIEU
DE L'AUGMENTER.
Nous avons résumé tout à l'heure l'idée de la sélection naturelle à l'aide des
exemples des cerfs dont seulement ceux qui étaient assez rapides pour échapper aux
prédateurs et des girafes, dont celles ayant le cou plus long pouvaient atteindre les feuilles
les plus hautes et ainsi survivre en temps de sécheresse. En réalité, ces facteurs peuvent
expliquer la survie de certains individus au sein d'une espèce, mais la sélection naturelle
ne peut pas expliquer l'origine des traits supérieurs de ces individus. En effet, « quel que
soit le temps que prendra ce processus, il ne transformera pas des cerfs en une autre
espèce. Les plus faibles sont éliminés, les plus forts survient, mais comme leurs données
génétiques ne subissent aucune altération, aucune transformation de l'espèce ne se
produit. Bien que le processus de sélection se poursuivre, les cerfs continueront à exister
en tant que cerfs. » (www.findudarwinisme.com)
66
Les girafes également demeurent de simples girafes. « Même si l'on admettait
cette explication du long cou de la girafe, l'évolutionniste n'aurait pas prouvé son idée
concernant l'apparition de nouvelles espèces grâce aux changements chez les espèces plus
anciennes. En d'autres mots, qu'est-ce que les girafes survivantes ont-elles produit de
supérieur à elles-mêmes? Peut-on leur attribuer l'existence de vaches, de gorilles ou
d'êtres humains? Non, un mâle et une femelle de la girafe n'ont jamais engendré autre
chose qu'une petite girafe! Cette théorie n'explique nullement l'arrivée de nouvelles
espèces sur la terre. » (Shelly, 86)
Un autre exemple proposé par les évolutionnistes est celui des bactéries qui
deviennent « immunisées » contre des antibiotiques. Mais s'agit-il d'exemples d'évolution,
ou de reproduction sélective? Y a-t-il de nouvelles informations (génétiques)? Dans
n'importe quelle population « normale » de bactéries, il y a quelques individus qui
survivront aux mêmes médicaments qui tueront toutes les autres. Quand seules celles-ci
restent pour se reproduire, vous vous retrouvez avec une nouvelle population de bactéries
résistantes à ce médicament, mais aucune mutation ne s'est produite, contrairement à ce
qui est généralement écrit. Dans quelques rares cas, il y a eu une mutation qui permet à
une bactérie d'éviter les effets d'un antibiotique, mais seulement parce que la mutation a
bloqué une fonction normale dont le médicament a été conçu pour profiter; encore une
fois, ceci représente une perte d'information, et non pas un gain. (Lyttle, Chauve-souris)
Un évolutionniste de grande réputation, Stephen Jay Gould, fait référence à cette
impasse en reconnaissant : « L'essence du darwinisme ne repose que sur cette seule
phrase, ‘la sélection naturelle est la force créatrice du changement évolutionniste’.
Personne ne nie que la sélection jouera un rôle négatif en éliminant les moins aptes.
« Les théories darwiniennes nécessitent qu'elle crée aussi les plus aptes. » Stephen Jay
Gould, "The Return of Hopeful Monster", Natural History, vol. 86, June-July 1977, p.
28.)
LA SÉLECTION NATURELLE EST LOIN D'ÊTRE UN PHÉNOMÈNE
UNIVERSEL DANS LA NATURE.
« Considérez les critiques suivantes de la théorie : Il y a de nombreuses situations
dans la nature où l'on ne trouve pas de lutte pour l'existence. Il y a peu de compétition ou
de lutte entre les membres d'une même espèce ou des espèces alliées. On trouve souvent
qu'au lieu de se battre entre eux pour la nourriture disponible, ils travaillent ensemble et
coopèrent en l'obtenant. En plus, ce ne sont pas toujours les plus forts ou les plus adaptés
d'une espèce qui survivent. La survie est fréquemment une question de chance. Et il est
fort possible que les plus forts de deux espèces en conflit seraient les plus aptes à se
confronter et se battre, se tuant les uns les autres et laissant les “moins adaptés” comme
seuls survivants. » (Shelly, 86)
« À l'époque où Darwin proposait cette théorie, les idées de Thomas Malthus,
l'économiste britannique classique, l'avaient fortement influencé. Malthus considérait que
les êtres vivants luttaient systématiquement pour leur survie. Il fondait ses idées sur le fait
que la population et les besoins en nourriture augmentaient de façon géométrique alors
77
que les ressources en nourriture n'augmentaient que de manière arithmétique. Selon lui, la
taille de la population est inévitablement limitée par des facteurs environnementaux
comme la faim et la maladie. Darwin devait adapter cette approche de la lutte féroce pour
la survie des êtres humains à la nature toute entière, affirmant que la "sélection naturelle"
est la conséquence de cette lutte.
« Darwin était influencé par Thomas Malthus lorsqu'il a développé sa thèse sur la
lutte pour la vie. Mais les observations et les expériences ont prouvé que Malthus était
dans l'erreur... Suite à de vaste recherches sur des groupes d'animaux dans les années
soixante et soixante-dix, V.C. Wynne-Edwards, un zoologiste britannique, parvint à la
conclusion que les êtres vivants maintiennent les équilibres de leur population de telle
manière qu'ils évitent toute compétition pour la nourriture. »
« Les groupes d'animaux géraient simplement leur population en fonction des
ressources en nourriture. La régulation de la population ne se faisait pas par l'élimination
du plus faible en raison des épidémies ou de la famine, mais par des mécanismes de
contrôle instinctifs. En d'autres termes, les animaux parvenaient à limiter leur nombre non
pas par une compétition féroce, comme le suggérait Darwin, mais en limitant leur
reproduction... Par ailleurs, des exemples de sacrifice observés chez des insectes tels que
les fourmis et les abeilles montrent un modèle totalement opposé à la thèse darwiniste de
la lutte pour la survie... Ces dernières années, la recherche a révélé qu'il existait de
l'abnégation même chez les bactéries. Ces êtres vivants sans cerveau ni système nerveux,
totalement dépourvus de la moindre capacité de réfléchir, se suicident pour sauver
d'autres bactéries lorsqu'elles sont envahies par des virus... Il est vrai qu'il existe de la
compétition dans la nature, mais il existe incontestablement des modèles d'abnégation et
de solidarité. » www.findudarwinisme.com
LA SÉLECTION NATURELLE NE PEUT PAS RÉPONDRE À DE
NOMBREUSES QUESTIONS.
Une personne rationnelle qui n'a pas peur de poser des questions difficiles trouve
facilement d'autres objections à l'idée que la sélection naturelle explique l'origine des
espèces. Revenons à notre exemple de la girafe.
« Permettez-moi de soulever quelques questions qui sont parfaitement à propos
concernant le long cou de la girafe. S'il est vrai que les feuilles plus près du sol
disparurent – ce qui nécessita le développement d'un long cou – comment tous les autres
animaux, n'ayant pas de long cou ont-ils survécu? Pourquoi les autres animaux mangeurs
de feuilles n'ont-ils pas développé un long cou comme celui de la girafe? L'évolutionniste
explique peut-être que les animaux plus courts migrèrent simplement vers une autre
région où la nourriture était plus abondante. Pourquoi, alors, les girafes n'ayant pas de cou
long ne migrèrent-elles pas avec eux? Une autre difficulté pour la théorie de l'évolution
est le fait que le cou de la femelle de la girafe mesure généralement 60 cm de moins que
celui du mâle. Pourquoi la femelle n'avait-elle pas besoin d'un cou aussi long que le
mâle? Pourquoi ne moururent-elles pas, puisqu'elles ne pouvaient pas atteindre les
feuilles les plus hautes, comme les mâles le faisaient? La théorie de la survie des plus
88
adaptés n'est pas crédible parce qu'elle laisse trop de questions sans réponse. » (Shelly,
86)
THÉOPHILUS Évolution classique
- Le lapin est un exemple classique de l'évolution.
- Les chiens et les renards les attrapaient et les mangeaient.
- Ils poussèrent des jambes plus longues afin de courir plus vite et s'échapper!
- Pourquoi les chiens et les renards n'ont-ils pas poussé des jambes plus longues pour les
attraper?
LES MUTATIONS GÉNÉTIQUES?
Les mutations génétiques constituent l'autre mécanisme évolutif qui nous est
proposé par les évolutionnistes. Il est reconnu aujourd'hui que les caractéristiques
acquises du vivant d'un organisme ne sont pas transmises à sa progéniture. On peut
couper la queue de mille génération de souris; leurs petits naissent toujours avec des
queues. Seuls les traits contenus dans le code génétique d'un individu passeront à la
génération suivante. Comment ce code peut-il être modèle? Uniquement par une
mutation, un « accident » au niveau moléculaire qui déplace ou supprime du code
génétique contenu dans l'ADN d'un organisme.
LES MUTATIONS SONT TROP RARES ET TROP NÉFASTES POUR
PRODUIRE UNE ÉVOLUTION DES ESPÈCES.
« Les mutations, dernière lesquelles se cachent fréquemment les évolutionnistes,
ne transforment pas les organismes vivants en des formes parfaites et plus avancées.
L'effet direct des mutations est nuisible. Les changements opérés par les mutations ne
peuvent être que du type de ceux expérimentés par les gens à Hiroshima, Nagasaki et
Tchernobnyl, la mort et l'infirmité. La raison en est très simple : l'ADN possède une
structure très complexe et des effets aléatoires ne peuvent que l'endommager.
« Tout d'abord, les véritables mutations sont très rares dans la nature.
Deuxièmement, du fait qu'elles soient aléatoires la plupart des mutations sont nuisibles
car elles n'obéissent pas à des changements ordonnés dans la structure des gènes. Le
moindre changement aléatoire dans un système extrêmement ordonné se fera de la pire
des façons. Par exemple, si un séisme devait secouer une structure telle qu'un bâtiment,
cela entraînerait un changement aléatoire dans les fondations de l'édifice qui, selon toutes
probabilités, n'apporterait aucune amélioration.
« C'est sans surprise qu'aucune mutation bénéfique n'a été observée jusqu'à
maintenant. Toutes les mutations se sont avérées être néfastes. Dans son commentaire sur
le rapport du Comité sur les Effets Génétiques des Radiations Atomiques, un comité
chargé d'enquêter sur les mutations provoquées par les armes nucléaires utilisées fors de
la Deuxième Guerre Mondiale, le scientifique évolutionniste Warren Weaver déclare :
99
Beaucoup seraient étonnés d'apprendre que quasiment tous les gènes mutants sont
nuisibles. Car les mutations sont une part nécessaire du processus d'évolution. Comment
un bon effet – une évolution vers des formes de vie supérieures – peut-il résulter de
mutations dont pratiquement la plupart sont nuisibles?
« Depuis le début du 20ième siècle, les biologistes évolutionnistes ont recherché
des exemples de mutations bénéfiques en créant des mouches mutantes. Mais ces efforts
ont toujours abouti à des créatures malades et déformées. Tous les efforts déployés pour
"obtenir une mutation bénéfique" ont échoué. Pendant des décennies, les évolutionnistes
ont mené de nombreuses expériences pour produire des mutations chez les mouches des
fruits. Comme ces insectes se reproduisent très rapidement, les mutations devraient
apparaître rapidement. De génération en génération, ces mouches subirent des mutations,
pourtant aucune mutation bénéfique n'a jamais été observée. Le généticien évolutionniste
Gordon Taylor constate :
Il est frappant que l'on en parle si peu, alors que les généticiens ont reproduit des
mouches des fruits depuis plus de 60 ans dans les laboratoires à travers le monde – des
mouches qui produisent une nouvelle génération tous les onze jours – ils n'ont encore
jamais vu l'apparition d'une nouvelle espèce ni même de celle d'une nouvelle enzyme.
« Un autre chercheur, Michael Pitman, fait ces commentaires sur l'échec des
expériences menées sur les mouches des fruits :
C'est également valable pour l'homme. Toutes les mutations observées chez les
êtres humains ont eu des résultats nuisibles. Elles provoquent toutes les malformations
physiques, des infirmités telles que la mongolisme, le syndrome de Down, l'albinisme, le
nanisme ou le cancer. Il va sans dire qu'un processus qui laisse les gens infirmes ou
malades ne peut être un "mécanisme évolutionniste" – l'évolution est supposé produite
des formes qui sont plus adaptées à la survie.
« Il est évident que les mutations ne sont qu'un mécanisme destructeur. Pierre-
Paul Grassé, l'ancien président de l'Académie des Sciences Française, est très clair sur le
sujet dans son commentaire sur les mutations. Grassé compara les mutations aux ‛erreurs
typographiques lors de la copie d'un texte’. Tout comme dans le cas des mutations, les
erreurs de lettres n'acceptent aucune information, mais ne font qu'endommager celle qui
existe déjà. Grassé l'explique ainsi :
« Les mutations se produisent de façon incohérente dans le temps. Elles ne sont
pas complémentaires les unes des autres et ne cumulent pas leurs données, à travers les
différentes générations qui se succèdent, vers un sens précis. Elles modifient ce qui
préexiste de façon désordonnée, sans règle précise... Dès qu'un désordre, même mineur,
fait son apparition dans un organisme, la maladie et la mort s'ensuivent. Il n'existe aucun
compromis possible entre le phénomène de la vie et l'anarchie.
C'est pour cette raison que Grassé reconnaît : "Peu importe leur nombre, les
mutations ne produisent aucune sorte d'évolution." » (www.findudarwinisme.com)
11