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Encore données inexpliquées ??

 

http://www.atoi2voir.com/atoi/visu_article.php?id_art=341&n1=1&n2=49&n3=89

Mutations : elles ne peuvent expliquer l’apparition des espèces
par T.G.

Beaucoup de scientifiques remettent en question les mécanismes de l'Evolution tels que postulés au siècle dernier...

L’hypothèse de la transformation des espèces par les mutations

Une mutation génétique est le changement au sein du génome d'une portion plus ou moins grande de l'ADN. Comme l’ADN est un code qui sert à la fabrication des protéines dans les cellules, une mutation peut engendrer un nouveau comportement des cellules. Ce changement peut rendre l'organisme plus ou moins bien adapté à son environnement. Si la mutation est avantageuse, c'est-à-dire si elle permet à l'être vivant d’être plus apte à survivre dans son environnement, celui-ci survit et transmet cette mutation à ses descendants. A l’inverse, si la mutation est défavorable (disparition d’une fonction essentielle par exemple), l’animal meurt.

 


Selon la théorie de l’évolution, certaines de ces mutations sont censées apporter chez les êtres vivants un changement morphologique tel qu'il permettrait à une espèce, au fil du temps, de se transformer progressivement en une autre. Petit à petit, d'une mutation à une autre (leurs effets s'ajoutant) et par le biais de la sélection des individus, la lignée des plus adaptés est censée supplanter les autres lignées.

C'est ainsi qu'on a émis l’idée que les premiers êtres vivants qui étaient monocellulaires (constitués d’une seule cellule) auraient engendré les pluricellulaires, par association et répartition des tâches entre les cellules. En extrapolant cette idée à tous les être vivants, la théorie suppose que les poissons se sont pour certains transformés en reptiles. Puis certains reptiles auraient donné les oiseaux, d'autres les mammifères, et ainsi de suite jusqu’à l'homme.  

Les mutations n’expliquent pas tout

1) Le mimétisme des animaux ou des plantes, agent important de l’adaptation des êtres vivants et de leur survie, ne peut pas être expliqué par les mutations (Sciences et Avenir, n°693, Nov. 04, p. 62-63). L'orchidée Ophrys pour ne citer qu'un cas parmi des centaines, propose aux bourdons mâles des fleurs qui ont l'apparence exacte des bourdons femelles. Des mutations sont incapables de produire cela, car cela tiendrait du miracle que des changements entièrement dus au hasard arrivent à une telle perfection d’imitation.
 
2) La reproduction sexuée végétale et animale demeure non expliquée par la théorie des mutations. Il faudrait en effet que deux individus changent brutalement, au même endroit et en même temps, de façon à faire l'un mâle, l'autre femelle, pour que la sexualité puisse apparaître et être viable. Ce changement devrait être énorme, quand on pense aux fonctions (encore loin d'être totalement explorées) des chromosomes responsables de la différenciation des sexes et porteurs de centaines de gènes. De plus, la sexualité ne se borne pas à l'apparition d'organes. Elle est beaucoup plus complexe que cela.

3) la théorie voudraient que ce ne soient que les phénotypes (ensemble des caractères visibles d'un organisme) qui soient sélectionnés par la nature : membres permettant un déplacement plus facile, organes sensoriels permettant une vie plus adaptée... Or cela ne serait possible qu'à condition de réunir deux situations non naturelles :
- que les mutations soient avantageuses, nombreuses, et toutes ensemble dirigées dans le même sens
- que les gènes se mettent à diriger une seule fonction bien donnée.

On sait fort bien que les mutations génétiques sont rares, car tout est fait dans les organismes pour assurer une transmission complète et intacte du génome (sans quoi, toute vie serait impossible - les mutations sont en réalité des erreurs). Celles qui offrent un réel avantage adaptatif sont des exceptions rarissimes. La plupart du temps, les mutations sont en fait létales (conduisant à la mort) ou apportent des tares.

Un gène contrôle aussi pour plusieurs fonctions. La théorie des mutations, qui suppose par exemple que les membres des animaux se soient transformés petit à petit à partir d'une structure commune pour former là une aile d'oiseau, ici une patte de mammifère, ailleurs une nageoire de dauphin, ne tient donc pas compte du système de codage par les gènes. Chez le poulet domestique par exemple, la mutation du gène qui contrôle le développement normal des ailes entraîne des effets très néfastes sur de nombreuses autres structures : les duvets et les reins ne se développent pas, les doigts sont soudés, les poumons et les sacs aériens ne se forment pas, etc. On sait très bien que chez l’embryon, le développement des organes est un tout, et que les cellules d’organes différents sont en réalité inter-dépendantes. C’est plutôt un programme général qui contrôle le tout et déclenche à tel ou tel moment opportun la genèse de ceci ou cela.

4) La majorité des scientifiques reconnaissent que les mutations ne peuvent être à l'origine des explosions des formes vivantes, d'emblée adaptées à leur milieu et d'emblée très diversifiées. Il y a une telle variété d’êtres vivants, en si peu de temps, que des mutations ne peuvent pas être responsables de cette diversité soudaine.

5) De grands progrès ont été faits dans la connaissance des génomes d'une multitude d'espèces animales. Ils montrent que certains gènes sont si particuliers, entièrement originaux, qu’ils ne peuvent pas dériver des mutations d’autres gènes. En fait, on ne sait pas d’où ils viennent. Un scientifique écrit par exemple : "Les gènes de deux caractères typiquement eucaryotes (cellules avec noyau), le cytosquelette et le réticulum endoplasmique (un système de membranes internes) semblent venus de nulle part" (Ford Doolitle, Pour la Science, n° 270, 2000, p 88).

Voici une comparaison pour comprendre ce dont il s’agit :
La multiplicité des couleurs de la nature ne provient que de 3 couleurs dites «primaires» : le bleu, le rouge et le jaune. Par le mélange de ces trois couleurs, on obtient toutes les autres couleurs que l’on veut. Mais on ne peut créer chacune de ces 3 couleurs à partir du mélange des deux autres. Ces 3 couleurs sont uniques, originales, singulières. D’où viennent-elles ?
De la même façon, pour les gènes de différentes espèces, on peut penser que certains sont sans doute issus d’un «gène commun» tellement les ressemblances entre eux sont nombreuses (par exemple, le gène de l’insuline du porc est très proche de celui de l’homme). Mais certains gènes sont comme les couleurs primaires : ils ne dérivent pas d’autres gènes. Ils sont «nouveaux», sans gène «ancêtre». Comment sont-ils apparus ? Personne ne sait et en tout cas la théorie des mutations ne peut l’expliquer.

En conclusion, même si beaucoup pensent encore que seules les mutations sont à l’origine de la diversité des espèces, les impossibilités qu’elle soulèvent concernant les faits cités ci-dessus montrent en réalité que la vérité est sans doute assez différente. D’autres mécanismes encore inconnus de nos jours sont plus vraisemblablement responsables de la variété des êtres vivants.

Suite !!

 

 

 

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