Au Sahel, les tentatives pour arrêter l'avance du désert ont été longtemps réputées vaines. Depuis 2009, on constate pourtant[3] selon de nombreuses sources[4] que le Sahara reverdit. Deux degrés de plus dans le réchauffement climatique pourraient éventuellement y ramener les moussons qu'il connaissait il y a plusieurs millénaires.
Des analyses de pollen montrent que des herbages et des zones forestières ont existé périodiquement au Sahara. Des archéologues ont mis au jour des sépultures sur le site de Gobero, dans le nord du Niger.
Accentuation de la sécheresse et de la désertification [modifier]
Le sahel est une région en proie à la sécheresse[8],[9] et à une désertification[10] qui connaît une progression inexorable. Depuis 1900, le Sahara a progressé vers le sud de 250 km sur un front large de 6 000 km. La steppe du Sahel, connaît un dessèchement relativement brutal qui a pour conséquence une famine endémique. Les troupeaux ne trouvent plus de pâturages et les cultures souffrent d’un manque d’irrigation. Les éleveurs sahéliens doivent désormais parcourir des kilomètres dans le sable pour faire paître leurs troupeaux. Au Sahel, les tentatives pour arrêter l'avance du désert restent vaines. Des terres sont perdues chaque année, des troupeaux décimés, la famine tue encore... Deux sécheresses successives en 1970 et 1984 ont ruiné les éléveurs nomades. Il existe un étonnant paradoxe entre l'image que les Égyptiens de l'Antiquité avaient de leur agriculture et l'image qu'en avaient les visiteurs étrangers. Ainsi, alors que les scribes dépeignent le métier d'agriculteur comme le plus harassant et ingrat des travaux manuels, les voyageurs grecs comme Hérodote et Diodore de Sicile s'extasiaient devant cette terre où les plantes semblaient pousser sans grand effort. Le Nil [modifier] À partir de 3500 ans avant notre ère, le climat devient plus aride et l'agriculture de l'Égypte antique devient dépendante du cycle du Nil, personnifié par le dieu Hâpy. Le Nil qui coule de l'Afrique équatoriale vers la Méditerranée apporte des eaux riches en matières organiques. Les techniques d'irrigations [modifier] Outre les canaux, le chadouf fut introduit, en provenance de Mésopotamie vers -1450. On peut encore en voir aujourd'hui sous la XVIIIe dynastie. Plus tard la vis d'Archimède sera aussi utilisée pour remonter l'eau. Sous la période Perse ou Romaine, les égyptiens utilisaient également des saqias, dispositifs formés de deux roues. La première roue, dont l'axe central repose à la fois sur un mur et retenu de l'autre côté par un harnais, est animée par un animal aux yeux bandés. La seconde roue, partiellement immergée et munie de godet, animée par l'autre roue, renverse l'eau dans des canaux ou des citernes. On ne peut fixer avec certitude le moment où l'Homme domestiqua la vigne. Ce dont on est certain, c'est que 3500 ans avant notre ère, la vigne est cultivée en Égypte, comme en témoignent les coupes dans lesquelles on offrait du vin aux dieux ainsi qu'un bas-relief découvert à Thèbes où sont représentés deux paysans cueillant des grappes de raisin selon une méthode identique à celle des viticulteurs actuels. Le vin était connu de la civilisation égyptienne, 2700 ou 3000 ans avant notre ère, comme le prouvent les grands vases (pithos) découverts dans les souterrains du palais de Cnossos, en Crète, pays avec lequel les égyptiens commerçaient. Les vignes se trouvaient à l'ouest du delta du Nil. Indispensable au rituel copte, il a continué à être produit lors de la domination musulmane. http://fr.wikipedia.org/wiki/Alimentation_dans_l%27%C3%89gypte_antique Famine [modifier] Il est indéniable qu'il y a eu des périodes de famine dans l'Égypte antique qui apparaissent surtout pendant les périodes troublées et cessent dès que le pouvoir central s'affermit et s'organise. Quelques témoignages nous sont parvenu ; le premier, un des rares de ce type d'événement sous l'Ancien Empire, apparaît sur l'inscription de Sehel[3] découverte en 1890, mais bien que daté du règne de Djéser, il a probablement été rédigé sous les Ptolémées. À partir de la VIe dynastie, la décadence commence, un relâchement dans l'irrigation entraîne des mentions de famine désignées dans des textes très abîmés avec des lacunes[4]. L'anarchie des VIIe et VIIIe dynasties a accentué le pouvoir des nomarques et entraîné des guerres civiles avec, comme conséquence, des famines. Le désordre a tellement frappé l'imagination des égyptiens qu'il a servi de thème à un genre littéraire, la « littérature pessimiste » du Moyen Empire. http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_en_M%C3%A9sopotamie L'irrigation [modifier] Vers 6 000 av. J.-C., les premières communautés agricoles se développent en basse Mésopotamie. Leur survie n’est possible que grâce à la mise en place d’un système d’irrigation, sans lequel la surface agricole de cette région serait limitée aux abords des grands cours d’eau. L’addition de limon apporté par les crues des fleuves et de l’eau amenée par irrigation donne des rendements nettement supérieurs à ceux obtenus en zone d’agriculture sèche comme en haute Mésopotamie, où l’irrigation s’est aussi développée pour augmenter la production agricole. À la suite de Karl August Wittvogel, on a longtemps pensé que la mise en place du système d’irrigation ne pouvait se faire que sous l’égide d’un pouvoir fort et centralisé, dans le cadre d’une société très hiérarchisée. En réalité, les plus anciens systèmes d’irrigations attestés sont le fait de petites communautés. Les États sont en revanche les seuls capables de mettre au point des systèmes étendus, de faire creuser de grands canaux et de les gérer. Les souverains mésopotamiens se sont d’ailleurs toujours fait un devoir de mettre en place et de restaurer des systèmes d’irrigation. Des conflits ont également pu être motivés par la possession de terres bien irriguées, comme ceux entre Lagash et Umma aux XXVe et XXIVe siècles. L’eau nécessaire pour l’irrigation était amenée vers les zones cultivées par des canaux. Les plus grands partaient directement des cours d’eau, et servaient de base à un réseau hiérarchisé de canaux de taille décroissante, jusqu’aux rigoles d’irrigation. Le système pouvait aussi comprendre des réservoirs servant à réguler le débit des fleuves, des canaux surélevés et parfois des aqueducs, en fonction du relief. Des écluses servaient à réguler l’écoulement de l’eau. Les sédiments apportés par les cours d’eau provoquaient la surélévation de leur lit par rapport aux champs, et de ce fait l’eau pouvait irriguer le champ sans engin spécial, par percement d’une brèche sur la berge du canal en direction du champ où des rigoles répartissaient l’eau de manière homogène sur toute la surface en culture. Mais il existait également des engins élévatoires, comme le chadouf, dès le IIIème millénaire avant J.-C. selon Fernand Braudel[1], puis la noria à partir du Ier millénaire. L’irrigation pouvait également s’effectuer depuis des puits dans les régions moins bien drainées. L’entretien des canaux principaux était à la charge de l’État, par le biais des représentants locaux. Leur curage et leur réfection étaient effectués en été, en période de basses eaux ; il s’agissait d’une corvée que devaient accomplir les habitants des alentours du canal. En dehors de leur usage pour l’irrigation, les grands canaux étaient navigables, et à la fin du printemps ils pouvaient servir pour transporter les récoltes, au moment où les eaux de l’Euphrate sont hautes. Pour les canaux plus petits, ce sont les utilisateurs eux-mêmes qui avaient la charge de leur entretien. L’usage de l’eau d’irrigation semble réglé par les autorités. Des administrateurs étaient chargés de réguler le débit des canaux, comme le sērikum à Mari, ou le gugallu en Babylonie. Il fallait notamment s’assurer que toutes les zones en culture reçoivent suffisamment d’eau, même les plus éloignées ; les champs proches des grands canaux paraissent néanmoins de meilleure qualité, et valent plus cher. De nombreux litiges surviennent, et sont attestés dans des lettres ainsi que dans les Codes de lois. Ces derniers abordent notamment le cas où un agriculteur a mal refermé le sillon servant à irriguer son champ, ce qui a provoqué l’inondation de son champ et ceux de ses voisins ; il doit alors y avoir indemnisation. Pour prendre un exemple concret, le réseau de canaux d’irrigation de Mari est connu par des descriptions comprises dans certaines tablettes de la première moitié du XVIIIe siècle, relatant les travaux d’entretiens nécessaires. Ils évoquent la « bouche » (KA/pûm), l’entrée du canal à partir du cours d’eau naturel, qu’il faut curer pour enlever pour enlever des dépôts d’argile. La structure fondamentale à ce niveau est le muballitum, mécanisme servant à contrôler la diversion de l’eau de la rivière et à contrôler niveau du canal. Il est constitué d’une barrière constituée de poteaux (tarqullum), renforcés par fagots de roseaux et brindilles. On distingue les canaux de dérivation (takkīrum) et les petits canaux (yābiltum). D’autres aménagements servent pour le contrôle des flots : des vannes (errātum) sont situées sur le bord du canal pour évacuer de l’eau si le niveau monte trop. Des fossés (atappum) sont situés au bout du canal. On a établi des barrages (kisirtum) pour stopper l’eau. Des bassins secondaires sont disposés sur le réseau, et alimentés par des canalisations en terre cuite (mašallum). L’entretien du canal est très lourd : le gouverneur du district de Terqa doit mobiliser près de 2 000 hommes selon une lettre, et cela ne semble pas suffire. L’irrigation des champs entraînait un risque de salinisation des terres : l’évaporation de l’eau faisait remonter les sels minéraux qu’elle contenait, et si la teneur du sol en sel est trop forte, le champ ne peut plus être cultivé. Il fallait donc drainer l’eau hors du champ pour rincer le sol. Ce problème affecta de nombreuses terres dans le sud mésopotamien, qui furent rendues incultes à la suite d’une exploitation trop intensive. Les palmiers s’accommodent en revanche très bien d’une terre salinisée, ce qui expliquer leur fort développement en basse Mésopotamie. Agriculture dans l'Égypte antique
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La vigne [modifier]