Dragon, serpents ou géants !!? Suite 4 !! ANAQ ANOUNNAKI?

 

la Liste des Rois sumériens ne commence pas avant 240,000 ans. Donc, les années survenues avant l'ascension d'Anou et le début de la Liste des Rois peuvent signifier le règne d'Alalou.]

Il descendait sur la Terre pour certaines occasions spéciales seulement, en temps de crise ou pour des cérémonies. Sur la Terre, il demeurait dans son temple, l'E-ANNA ou « Maison d'Anou » sur la ziggourat à Ourouk, sa ville sacrée. Le terme ziggourat vient du mot babylonien « zaquru » et signifie « être élevé et au-dessus ».

   Anou avait trois enfants--deux fils, Enlil et Enki, et une fille Ninhoursag. La division d'autorités entre ses deux fils causa beaucoup de dissension, et le dieu aîné dépensa beaucoup de temps à régler des différends entre eux aussi bien que ses petits-fils par la suite.  

  Bien qu'il fût le plus jeune fils d'Anou, Enlil devint le dieu le plus puissant du panthéon sumérien sauf Anou. Littéralement « le seigneur de l'ordre », Enlil fut commandant de l'expédition des Anounnaki à la Terre. 

 

Le règne d'Enlil fut parfois turbulent. Un jour, voyant une déesse nue se baignant dans un ruisseau sur la Terre au-dessous, il s'en est amouraché et descendit la séduire. Le panthéon fut horrifié de son escapade puisque cela abrogea une de leurs conventions de base. Bien qu'il fût le dieu principal, il fut exilé du vaisseau spatial et perdit ses pouvoirs. Le panthéon permit à Enlil de reprendre son autorité seulement qu'après l'avoir marié et faire en sorte qu'elle soit sa femme principale.

Enlil la nomma Ninlil et lui donna un statut équivalent au sien. Le résultat de cet épisode fut un fils appelé Nannar qui devint le favori d'Enlil. Dans le Panthéon, on donna à Nannar le rang immédiatement dessous celui d'Enlil et Enki, et des honneurs et des terres en rapport avec sa position.  

 

Bien qu'il fut le premier-né d'Anou, Enki reçut un rang plus inférieur que celui de son plus jeune frère Enlil, qui fut né d'une autre épouse qui fut aussi sa demi-soeur. Selon les lois d'héritage sumériennes, Enlil devint l'héritier du trône. Des ressentiments sur son exhérédation et la compétition croissante sur qui contrôlerait les activités sur la Terre amenèrent Enki en conflit direct avec son frère Enlil.

En sa fonction de maître-ingénieur, il supervisa la transformation des terrains marécageux de la Mésopotamie inférieure en véritable paradis. Il organisa et surveilla la construction d'un système de canaux, de barrages et l'écoulement des terrains marécageux. Dans un poème élogieux, il se vante d'avoir transformé les terrains marécageux en refuge pour les oiseaux et les poissons, de l'invention et l'usage de la charrue et des attelles, du début de l'agronomie animale, et amené les arts de la construction à la Terre pour élever les villes.

Enki aimait naviguer sur ces cours d'eau dans son bateau qu'il appela « le bouquetin », un terme provenant des chèvres agiles qui habitaient les montagnes environnantes. De cette façon, le bouquetin et la chèvre avec une queue du poisson devinrent symboliques du dieu Enki et paraissent souvent sur les sceaux et monuments sumériens.

En tant que dieu de l'exploitation minière, Enki est souvent démontré comme un mineur humain tenant un lingot de métal sur une perche de transport. Le métal fut moulé de cette façon, en forme de cylindre, avec un trou au centre pour faciliter son transport sur une perche avec un manche.

Il est aussi démontré quelquefois avec ses deux fils Gibil et Nergal qui furent responsables des activités minières. Mais plus important encore, on se rappelle qu'Enki fut le dieu qui créa l'homme et qui vint à sa défense contre un Enlil capricieux. En tant que créateur de l'homme, il est souvent démontré avec « l'Arbre ou l'arbrisseau de la Vie ».

Le serpent fut aussi l'emblème d'Enki, vraisemblablement pour sa capacité de renouveler sa peau et par conséquent accomplir une sorte d 'immortalité.

En raison de son sexe, Inanna ou Ishtar ne pouvaient pas gouverner légalement, mais elle réussit cependant à s'injecter partout dans la politique. Un poème décrit sa descente au monde inférieur pour tenter de saisir le pouvoir de sa soeur aînée Éreskigal. [Note de l'éditeur : À cause de toutes les relations incestueuses parmi les dieux et déesses de rang numérique, il est souvent difficile de déterminer qui fut la sour ou le frère de qui, ou à qui appartenait un petit-enfant. Par exemple, je suis de l'opinion qu'Inanna fut la grande petite-fille et non seulement la petite-fille d'Anou. Ces problèmes généalogiques seront analysés en plus grands détails dans un futur article consacré spécifiquement aux lignées royales.]

Un autre Mythe raconte comment elle réussit à déjouer Enki pour qu'il lui donne quelques-unes des Tablettes de la Destinée ou MEs qui lui donnèrent l'autorité et les moyens de s'installer comme souveraine d' Ourouk. Dans le célèbre « Épique de Gilgamesh », elle offre ses faveurs au héros qui repousse ses avances, la rendant furieuse au point qu'elle tenta de le détruire.

L'image présentée par la littérature sumérienne et babylonienne n'est pas uniforme--d'un côté, celle de la déesse de l'amour et d'un autre, celle d'une guerrière militante. Elle perturba non seulement les affaires de la Mésopotamie mais elle domina aussi le panthéon des terres occidentales de la Palestine, du Liban, de la Syrie et de l' Anatolie où elle fut connue sous plusieurs noms tel qu'Ishtar, Ashtoreth, Astarté, Asherah, et Anat amont parmi d'autres.

 

 

 

 

 Complètement à droite, très répandu dans les mythologies du monde, le dragon, forme monstrueuse du serpent, est ici à longue queue, ce qui est très fréquent. Dans le monde entier, les dragons ou animaux draconiformes sont légions. L'Asie surtout, où le naga indien serpent issu du cobra (ou naja), à tête humaine, et autres serpents monstrueux du Ramayana, du Mahabharata ou des Sutras bouddhiques ont donné naissance à une nombreuse descendance, en Thaïlande, au Cambodge, au Laos, en Indonésie, etc...

Nagas, Inde du Sud, Royaume Hoysala (XIe - XIIIe), Belur, Temple Chennakeshava  Neaks (en khmer, neak = naga). Wat Bupparam (wat = temple), construit par le roi Muang Kaew en 1497.Neaks, Temple de Banteay Srei (litt."la citadelle des femmes"), au Nord d'Angkor Thom, vers 967Nagas d'or, temple de Luang Prabang, Laos

 L'Amérique a son fameux Quetzalcóatl, le serpent à plumes. Dans les airs, dans les mers ou sur terre, le dragon (long, lung) est omniprésent dans la mythologie chinoise, forgeant des dynasties, emblématiques pour des empereurs

 Sous cette traduction se cachent des êtres fabuleux assez différents les uns des autres, "des dragons sans corne (tch'eu-lung), les dragons à écailles (kiao-lung), des dragons à cornes (k'ieou-lung) et les dragons ailés (ying-long) qui sont les plus nobles de tous les dragons") Comme il ne s'agit pas de traiter amplement ici la question des dragons, intéressons-nous seulement aux sources auxquelles ont pu puiser les auteurs médiévaux comme Beatus.

Quetzalcoatl, statue aztèque de Mexico, VXe s, Musei Vaticani = Pontificio Museo Missionario Etnologico.Dragon en bronze doré, dynastie Tang (618-906) British MuseumVase avec dragons, dynastie Ming.(1368-1644)Les plus vieux récits du monde, écrits sur des tablettes d'argile, comme le Lugal-E (IIIe millénaire avant notre ère), le mythe d'Anzu (début du IIe -fin du premier millénaire avant notre ère) ou l'Emma Elish (fin du IIe-début du 1er millénaire avant notre ère), narrent les péripéties de la cosmogonie sumérienne et parlent déjà du dragon.

 

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Les plus vieux récits du monde, écrits sur des tablettes d'argile, comme le Lugal-E (IIIe millénaire avant notre ère), le mythe d'Anzu (début du IIe -fin du premier millénaire avant notre ère) ou l'Enuma Elish* (fin du IIe - début du Ier millénaire avant notre ère), narrent les péripéties de la cosmogonie sumérienne et parlent déjà du dragon.

* ENUMA ELISH : Appelé ainsi car ce sont les premiers mots du texte et aussi parce que ces derniers étaient scandés à Babylone pendant les processions du 4e jour de la nouvelle année.
 Dans les principales versions du mythe, le premier dragon mythique n'est pas, comme on le lit un peu partout sur le web, ni Tiamat, la mer primordiale d'eaux salées, ni Apsu, son compagnon d'eaux douces, ni Marduk, qui les a supplantés, ni même Asag (en sumérien, Asakku en akkadien), décrit plutôt en démon humanoïde des maladies. Le premier dragon personnifié serait plutôt le dieu agraire Ninurta, dont le Lugal-E célèbre la splendeur et qui, parmi tant de choses, est "un dragon tournant sur lui-même" (1-16) et qui a vaincu, entres autres terribles ennemis, un dragon et un serpent à sept têtes (122-134).Dans l'Enuma Elish, il est une création de Tiamat, parmi les nombreuses créatures qu'elle crée pour combattre, sans succès, le redoutable Marduk, fils d'Enki/Ea (nom sumérien/nom akkadophone). Cependant, il faut bien reconnaître que Tiamat apparaît en dragon sur la tablette dite Rm. 282, version où le dragon n'apparaît qu'après la création du monde et qui nous livre seulement l'épisode du combat final de Tiamat, contre Bêl, le nouveau nom seigneurial de Marduk :" Qui est le Dragon ?--Tiamat est le Dragon...--Bel, au ciel, a formé... "Puis, chose pas inintéressante, suivent plusieurs vers qui nous détaillent les dimensions de l'impressionnante bestiole :"Cinquante kaspus*de long (env. 50 km) , un kaspu de haut ( env. 10 km), six coudées* (env 3 mètres) dans sa bouche, douze coudées dans...(?), douze coudées (env. 6 mètres) séparent ses oreilles; sur une distance de soixante coudées il....un oiseau; dans l'eau, il s'enfonce de six coudées...il élève sa queue à la hauteur..." Tête de dragon cornu, emblème du dieu Marduk. Dynastie chaldéenne de Babylone (625-539 av.J.C.) Bronze, H.15 com, Mésopotamie (Iraq).Dragon-serpent Marduk, 1,2 x1,è m, briques moulées et vermisssées, décor de la porte d'Ishtar de Babylone. Période Néo-babylonienne 604-562, Détroit Institute of Art.Marduk et son attribut, le dragon, détail d'un cylindre de sceaux en lapis-lazuli, dédicacé à la divinité par le chef babylonien Marduk-zakir-sumi i (v.854-818)/Le serpent qui est associé à Marduk, puis son fils Nabû, comme attribut, a été créé semble-t-il bien plus tard, peut être sous la dynastie chaldéenne (626-539) à l'instar du dragon cornu, qui apparaît alors sur les murs de Babylone, en particulier à la porte d'Ishtar (déesse de l'amour et de la guere) et dans l'avenue processionnelle qu'elle ouvre, ornementées par le roi Bebucadnetsar.
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Mangkorn : dragon chinois qui accompagne la déesse de la miséricorde, Kwan Yin.
Makara : dragon qui sert de monture à Varuna, dieu de l'océan dans la mythologie indienne.
Sirrush : dragon babylonien qui est l'animal sacré du dieu du soleil Marduk.
Jormungandr : dragon de la mythologie nordique.
Ouroboros : dragon-serpent qui se mord la queue.
Cetus : dragon-serpent à queue fourchue de la mythologie grecque. Il vivait au fond des océans et devait dévorer Andromède, fille du roi d'Ethiopie, qui fut finalement sauvée de ses griffes par Persée.
Léviathan : le plus grand serpent créé par Dieu dans la Bible.
Fafnir : dragon qui garde un trésor dans la mythologie nordique.
Agathos daimon : dragon phénicien bénéfique qui protège les humains. Sa langue et ses ailes sont en forme de coeur.
Aapep : serpent égyptien ailé maléfique (Apophis).
Quetzalcoatl : serpent à plumes, dieu de la sagesse et du vent dans la mythologie d'Amérique centrale.
Zu : dragon des légendes sumériennes qui avait volé les tablettes des lois de l'univers au dieu Enlil, dieu suprême des sumériens.
Tarasque : sorte de dragon de la région de Tarascon qui fut dompté par Sainte Marthe.
Kraulla : dragon de Reims.

 

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