La stérilité humaine (ou infertilité) est l'incapacité de concevoir naturellement, de porter ou d'accoucher un enfant sain. Il y a plusieurs raisons pour un couple de ne pas être capable de concevoir ou de devoir requérir pour ce faire un soutien médical.
Causes directes de l'infertilité [modifier]
Dans les années 2000 environ 13% de femmes souffrent d'infertilité aux USA selon les statistiques. Le premier problème étant lié à l'ovaire et à l'ovulation, on observe aussi un mauvais captage des ovules par les pavillons ovariens lors de l'ovulation, une réaction corticale (réaménagements dans l'ovule lors de la fécondation) anormale, un arrêt des divisions de l'embryon, etc.
Des difficultés pour le spermatozoïde à se fixer ou à pénétrer dans l'ovule au moment de la fécondation (mauvaise réaction acrosomiale) semblent un phénomène de plus en plus fréquent.
On suspecte de nombreux polluants et produits chimiques présent dans l’environnement d'être des perturbateurs endocriniens.
Certains problèmes peuvent être liés à l'environnement notamment à cause de pesticides utilisés dans l'agriculture mais aussi dans des produits d’usage quotidien (vernis, ...). Depuis peu, les scientifiques s'interrogent sur les dangers du téléphone portable et des ondes qu'il émet.
La délétion de la spermatogenèse consiste en une dégradation générale de la production des spermatozoïdes (quantité et qualité) observé chez l'être humain depuis les années 1950 au moins, dans les pays riches (faute d'études et de données disponibles ailleurs);
Elle présente d'importantes variations géographiques pour partie encore non-expliquées ; ainsi la Finlande semble épargnée au point qu'on parle d'exception finlandaise, alors que le Danemark qui n'en est séparé que par la Baltique, serait le pays d'Europe où les hommes ont perdu le plus de spermatozoïdes depuis la moitié du XXe siècle.
Hormis en Finlande, la baisse de production de spermatozoïdes semble toucher autant les hommes en bonne santé apparente, que ceux qui consultent suite à des difficultés à faire des enfants[1] au Danemark chez les hommes qui consultent pour problème de fertilité.
Quand ce phénomène est associé à des malformations génitales susceptibles d'avoir été induite in utero par un dysfonctionnement du testicule de l'embryon, on parle de Syndrome de dysgénésie testiculaire. Chez l'enfant qu'il affecte, ce syndrome est associé à l'augmentation du risque de développer un cancer du testicule, dans la prime jeunesse ou à l'âge adulte.
L'ampleur et les conséquences de ce phénomène, en termes de fertilité humaine, sont encore discutées et ont fait l'objet de controverses, parfois vives dans les années 1990.
Une exposition générale de la population (in utero pour l'embryon) à des produits chimiques reprotoxiques et plus précisément à des perturbateurs endocriniens est fortement soupçonnée.
Pour l'instant la baisse du nombre des spermatozoïdes affecte a priori peu la taille de la famille, mais deux questions graves sont posées de terme de développement durable et de santé publique :