Etats Unis !!

 

Les États-Unis, de leur nom officiel en forme longue États-Unis d'Amérique[5], sont une république constitutionnelle fédérale à régime présidentiel d'Amérique du Nord.

Les États-Unis sont une union de 50 États, 48 d'entre eux étant adjacents les uns aux autres et situés entre l'océan Atlantique et l'océan Pacifique, d'est en ouest, puis bordés au nord par le Canada et au sud par le Mexique. Les deux derniers États sont l'Alaska, situé à l'ouest du Canada, et Hawaï, un État insulaire situé au milieu de l'océan Pacifique. De plus, le pays inclut quatorze territoires insulaires disséminés dans la mer des Caraïbes et le Pacifique. La capitale fédérale, Washington, est dans le District de Columbia, un district fédéral hors des 50 États.

Les États-Unis comptent en 2008 plus de 305 millions d'habitants et constituent le troisième pays le plus peuplé du monde derrière la Chine et l'Inde[6]. La superficie des États-Unis est de 9 629 048 kilomètres carrés, ce qui en fait le quatrième pays le plus vaste du monde derrière la Russie, le Canada et la Chine[7]. L'immigration est très abondante et la population compte parmi les plus diversifiées au monde sur les plans ethnique et culturel. L'économie nationale est la plus importante au monde avec le PIB le plus élevé de la planète.

Alors que la Déclaration d'indépendance des États-Unis fut proclamée le 4 juillet 1776 par les treize colonies britanniques en Amérique du Nord, les États-Unis ont obtenu leur indépendance du Royaume-Uni en 1783 suite à la guerre d'indépendance américaine, puis ont adopté la Constitution des États-Unis d'Amérique en 1787 lors de la Convention de Philadelphie. La Déclaration des Droits (Bill of Rights) est quant à elle ratifiée par le premier Congrès des États-Unis en 1791.

Les Treize colonies sont les colonies de l'Empire britannique d'Amérique du Nord qui donnèrent naissance aux États-Unis d'Amérique. C'est ainsi que le Royaume de Grande-Bretagne, notamment, les désigna avant la signature du Traité de Paris de 1783 où elles sortirent du champ de sa souveraineté[1]. Elles sont situées sur la côte Est de l'Amérique du Nord, entre la Nouvelle-Écosse et la Floride et entre l'Atlantique et les Appalaches. Des colonies britanniques d'Amérique du Nord sont restées loyales à la Couronne (on parle de colonies loyalistes)[2].

Fondées entre 1607 (Virginie) et 1732 (Georgie), unies en 1775, elles signent la déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique en 1776 et se séparent de la Grande-Bretagne. Ceci provoqua la Guerre d'Indépendance des États-Unis qui elle-même aboutit à l'Indépendance des États-Unis.

L'histoire des Treize colonies est en partie liée avec celle des colonies européennes et plus particulièrement britanniques de la côte atlantique. Différenciées quant à leur statut et leur origine politique, elles sont marquées par une grande hétérogénéité.

À la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle, l'Angleterre se lance dans une politique de conquêtes coloniales. Les rivalités avec la France et l'Espagne, la volonté de devenir une puissance maritime et de découvrir le passage du Nord-Ouest vers l'océan Pacifique encouragent Londres à explorer puis coloniser l'Amérique du Nord.

En 1620, une centaine de puritains débarquent du Mayflower et fondent Plymouth (Massachusetts). Le mode d'organisation de la colonie est discuté à bord du bateau : c'est le Mayflower Compact. Les Pères pélerins nouent des relations de voisinage distant avec les indigènes qui leur permettent de survivre, en leur donnant du maïs, des potirons et des dindons. Les querelles religieuses en Angleterre renforcent l’arrivée de nouveaux puritains dans cette région. Mais il y a aussi de nombreux protestants allemands qui fuient la misère et les persécutions religieuses ; on compte ainsi 10 000 Allemands avant l’indépendance. Les puritains de Boston et Providence se lancent dans le commerce triangulaire. Ils achètent des esclaves en Afrique et les revendent en Virginie au Maryland ou sur les marchés antillais. Au milieu du XVIIe siècle, Boston est devenue, avec ses 3000 habitants, le centre de la Nouvelle-Angleterre. Des missionnaires tentent d’évangéliser les Indiens. De nouveaux groupes de protestants arrivent en Nouvelle-Angleterre : anabaptistes et quakers qui sont persécutés au Massachusetts et qui s’établissent dans des colonies voisines.

Fondation de New York et des colonies du centre 

D'abord exploré par Giovanni da Verrazano pour le compte de la France en 1524[7], le site de New York est ensuite reconnu par Henry Hudson en 1609. Le navigateur britannique reconnaît la baie de New York puis le fleuve baptisé en sa mémoire, l'Hudson River[7]. Les Hollandais occupent ensuite la Nouvelle-Amsterdam dès 1614 et fonde la Nouvelle-Néerlande. En 1626, le directeur de la colonie Peter Minuit achète l’île de Manhattan aux Amérindiens. En 1664, le roi Charles II d'Angleterre offre la Nouvelle-Amsterdam à son frère, le Duc d'York[7]. Les Anglais s'emparent de New York au cours de la même année.

Les fondations se multiplient dans les années 1630 : Sir George Calvert (Lord Baltimore) crée la colonie du Maryland en 1632 ; elle accueille les catholiques persécutés en Angleterre. Le Rhode Island apparaît en 1638 par l'action d'Anne Hutchinson.

En 1664, les Anglais s’emparent de New York et de sa région, chassant les colons hollandais et suédois qui avaient tenté de s'implanter sur ces côtes.

Fondation de la Province de Pennsylvanie

Plus au sud, l’exploration de la vallée du Delaware commence au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, hollandais et anglais revendiquent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, est annexée à la Nouvelle-Néerlande en 1655. Puis la région passe définitivement dans le giron britannique en 1674.

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroie une charte au quaker William Penn (16441718), en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie est officiellement fondée[8].

Suppression des chartes

À partir de 1686, l’Angleterre change de politique coloniale et supprime les chartes octroyées aux colons d’Amérique. La Nouvelle-Angleterre devient dominion de la couronne, administrée par un gouverneur nommé et révocable par le roi. La glorieuse révolution en Angleterre provoque des soulèvements parmi les colons américains qui ne reconnaissent pas la nouvelle dynastie en Angleterre. Le Connecticut garde sa charte royale jusqu'en 1818[9].

En 1700, douze des treize colonies ont été fondées. La Géorgie rejoint les possessions britanniques en 1733.

Les colonies au XVIIIe sièclef

Les Treize colonies s'étendent sur plusieurs centaines de kilomètres le long de la côte atlantique. Il faut plusieurs semaines de navigation pour rejoindre l'Angleterre. Les communications entre les colonies étaient lentes et souvent difficiles : les routes existantes étaient en mauvais état et il existait peu de ponts[10]. Selon l'usage et par commodité, on dénombre du Nord au Sud, trois sous ensembles parmi ces colonies et provinces. Nous les indiquons en gras, avec les colonies qui les composent, suivies du nom de l'actuel ou des actuels États correspondants (sur les dénominations voir ici) :

La Nouvelle-Angleterre (New-England), sous laquelle on désignait déjà à l'époque moderne :

 

Les colonies du centre ont connu un peuplement d'origines diverses : dès le XVIIe siècle se sont installées des communautés scandinaves, hollandaises, allemandes. L'agriculture y était diversifiée et l'élevage omniprésent.

Mount Vernon, propriété et plantation de George Washington en Virginie

 

 

Population 

Démographie générale

En 1760 on comptait 1,6 million d'habitant, Vers 1770, la population totale des treize colonies s’élevait à environ 2,1 millions d’habitants[25].

En 1783, il y avait 2,5 millions d'habitant se répartissant selon l'origine en:

et religieusement :

 

Composition ethnique

Au XVIIe siècle, le peuplement est principalement le fait de populations anglaises mais dès la fin du siècle on note l'arrivée de populations serviles noires et de migrants européens, principalement des Irlandais presbytériens, des Gallois, des Écossais, des Français protestants et des populations germanophones. À la veille de l’Indépendance, 30% de la population était non-anglaise.

L'importance numérique des Afro-américains était notable : entre 1750 et 1780, leur nombre est passé de 236 000 à 575 000[29]. La plupart des Noirs et des métis se concentraient dans les colonies du Sud et étaient esclaves. Les colonies du sud ont un fort pourcentage de populations serviles, noires ou métis, qui avoisinent les 40% dans les années 1770 quand les pourcentages pour la Nouvelle-Angleterre et les Colonies du Centre sont respectivement de 3 et 6% à la même date. Cependant, une minorité de Noirs affranchis vivaient dans les villes.

Dans les limites du territoire américain de 1790, le nombre d'Amérindiens est évalué entre 100 et 200 000 personnes[30]. La plupart étaient des Indiens des Forêts, parfois organisés en Confédérations. Pendant les guerres entre Européens, puis la guerre d'indépendance, les Amérindiens ont su jouer des rivalités.

 

 

Suite !!

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