Médicaments psychotropes ??!!

 

Médicament psychotrope

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À ce jour, il y a cinq grandes familles de médicaments psychotropes :

  • les antidépresseurs
  • les neuroleptiques
  • les hypnotiques
  • les anxiolytiques
  • les régulateurs de l’humeur. Historique [modifier]

    Plusieurs dates différentes marquent la révolution réelle de l’utilisation de médicaments psychotropes, qu’il s’agisse du psychiatre J.F. Cade qui découvre le sel de lithium en 1949 comme traitement pour la psychose maniaco-dépressive ou d’Henri Laborit qui, en 1952, avec la découverte de la chlorpromazine, premier psychotrope nommé neuroleptique, qui révolutionne l’approche avec les patients psychotiques internés. Heinz Lehmann est le premier psychiatre à utiliser la chlorpromazine en Amérique du Nord. C'est le psychiatre suisse Roland Kuhn qui a découvert le premier antidépresseur.

    À cette époque, les scientifiques ne voient en ces avancées biotechnologiques que d’incroyables possibilités pour la santé humaine. Ce n’est que vers les années 1960 et 1970 qu’apparaissent les premiers écrits faisant état d’un culte de la drogue tant par la consommation de drogues que de médicaments psychotropes, on le décrit alors comme un phénomène social d’évasion face aux activités normales quotidiennes.

    De nos jours, les médicaments psychotropes ne sont plus autant utilisés comme moyen d’évasion mais bien dans une optique d’insertion sociale grâce aux nouvelles générations de médicaments psychotropes pouvant réguler l’humeur ou changer certains traits de personnalité.

    Une surconsommation préoccupante en France [modifier]

    Article détaillé : Psychiatrie en France.

    Extraits de Données sur la surconsommation de psychotropes en France : il est nécessaire de disposer de plus de données permettant d'apprécier les conditions réelles de prise en charge des maladies psychiatriques.

    Toutefois on constate :

    • une surconsommation de psychotropes 3 fois plus importante qu'en Angleterre ou qu'en Allemagne
    • durant l'année 1997, 12 % des français âgés de plus de 15 ans ont consommé un ou plusieurs psychotropes dont 7,9 % un anxiolytique, 4,7 % un hypnotique, 3,6 % un antidépresseur et 1,5 % un neuroleptique. Cette proportion de consommateurs de psychotropes croît avec l'âge : après 50 ans pour les femmes et après 60 ans pour les hommes, plus d'une personne sur six a consommé un ou plusieurs psychotropes
    • trop de Français, en particulier après 60 ans, sont traités trop longtemps par des psychotropes : 11 % des Français sont des consommateurs réguliers de psychotropes (au moins une fois par semaine et depuis au moins six mois), 29 % des femmes entre 60 et 69 ans, plus de 34 % des femmes âgées de plus de 80 ans)
    • une inadéquation de l'utilisation des antidépresseurs en ville dans un nombre de cas inacceptable. Plus du tiers des antidépresseurs sont prescrits en dehors des indications de l'autorisation de mise sur le marché : environ 20 % des prescriptions ne reposent sur aucun diagnostic psychiatrique étayé
    • des prescriptions souvent fondées sur l'existence d'une plainte monosymptomatique : par exemple la tristesse qui est assimilée à une dépression
    • de nombreuses prescriptions sont reconduites en l'absence de symptômes. La durée de prescription des antidépresseurs excède un an dans plus de la moitié des cas, contrairement aux recommandations en vigueur
    • les coprescriptions, notamment entre antidépresseurs et anxiolytiques ou entre anxiolytiques et hypnotiques sont fréquentes mais rarement justifiées au long cours.Effets secondaires [modifier]

      Les effets secondaires induits par les antidépresseurs varient selon les individus. Ces variations seraient plus importantes d'un individu à l'autre que d'une molécule à l'autre[5].

      Les antidépresseurs peuvent avoir des effets secondaires[13] et c'est la principale cause d'interruption du traitement par le patient.[réf. nécessaire] De plus, il arrive que certains patients ne répondent pas aux antidépresseurs.

      Les dysfonctionnements sexuels (anorgasmie, baisse de la libido, etc.) font partie des effets secondaires les plus souvent constatés. Cette question doit être prise en compte lors d'une indication dans la mesure où ce qui s'améliore d'un côté, l'humeur du patient, peut être contrebalancé par quelque chose qui empire, la vie sexuelle avec ses répercussions sur la vie de couple. Comme dans toute indication médicale, la balance "bénéfices attendus et inconvénients" doit être sérieusement envisagée et discutée avec le patient. Un dysfonctionnement sexuel peut être la conséquence de l'utilisation d'un ISRS [14]. Ce dysfonctionnement peut être permanent[réf. nécessaire] (en anglais : Post SSRI Sexual Dysfunction (PSSD)) [15].

      L'akathisie est un des effets secondaires des antidépresseurs, il est qualifié d'effet indésirable le plus meurtrier des antidépresseurs[réf. nécessaire]. Il peut en effet entrainer des pulsions

    • meurtrières et/ou suicidaires.

      Le syndrome sérotoninergique est une complication potentiellement mortelle liée à des médicaments antidépresseurs inhibiteurs de la recapture sélective de sérotonine, IMAO, tricycliques ... D'après certains auteurs, les cas de syndrome sérotoninergique sont largement sous estimés.

      Effets indésirables avec les premier et deuxième groupes

      • Premier groupe : hypotension orthostatique et troubles de la conduction cardiaque (effet de type quinidine), surtout chez les personnes âgées, en cas de pathologie cardio-vasculaire préexistante et à doses élevées. En cas de surdosage, des troubles du rythme à issue éventuellement fatale peuvent survenir.
      • Premier groupe et certaines substances du deuxième groupe : effets anticholinergiques (sécheresse de la bouche, troubles mictionnels, troubles de l'accomodation ...). Cela peut occasionner des problèmes chez les patients atteints d'une hypertrophie de la prostate ou d'un glaucome à angle fermé, ou en cas de traitement concomitant par d'autres médicaments à action anticholinergique.
      • Avec l'amitriptyline, la doxépine, la maprotiline, la miansérine, la mirtazapine et la trazodone : sédation. Cette propriété sédative est intéressante en cas d'anxiété associée à la dépression; la prise principale ou unique journalière se fera de préférence le soir. D'autres antidépresseurs sont peu ou pas sédatifs, ou même légèrement stimulants (désipramine, nortriptyline); ils sont parfois responsables d'anxiété, d'agitation et d'insomnie.
      • Avec la trazodone : risque de priapisme.
      • Surtout avec la miansérine (peut être aussi avec la mirtazapine apparentée) : risque d'agranulocytose.

        Effets indésirables avec les ISRS

        • Effets gastro-intestinaux fréquents (nausées, diarrhée ...).
        • Effets indésirables centraux fréquents (céphalées, vertiges, agitation, insomnie ...).
        • Syndrome sérotoninergique chez les patients traités avec des doses élevées d'ISRS, surtout en association avec d'autres médicaments sérotoninergiques. Ce syndrome se caractérise entre autres par une hyperthermie, de l'agitation, des myoclonies et, plus rarement, des convulsions, une arythmie ventriculaire avec parfois une évolution fatale.
        • Manifestations extrapyramidales.
        • Hémorragies, p. ex. au niveau du système gastro-intestinal, de la peau et des muqueuses.
        • Hyponatrémie surtout chez les personnes âgées.
        • Troubles oculaires (douleur, rougeurs, troubles pupillaires)

        Précautions particulières [modifier]

        • Chez les enfants et les adolescents, une efficacité n'a été suffisamment démontrée pour aucun antidépresseur. De plus, des études avec certains antidépresseurs dans cette tranche d'âge montre un risque accru des tendances suicidaires et l'automutilation, et selon certains, un tel risque ne peut être exclu pour aucun antidépresseur. Il convient d'y être attentif, surtout lors de l'instauration du traitement.
        • Lorsque l'on désire passer d'un ISRS à un autre antidépresseur, surtout lorsqu'il s'agit d'un IMAO, la longue demi-vie de certains ISRS peut poser des problèmes; ceci est surtout important pour la fluoxétine dont le métabolite actif (la norfluoxétine) à une demi-vie de plus de 7 jours. C'est pourquoi, un intervalle sans médicament de 1 à 2 semaines (5 semaines pour la fluoxétine) devrait être respecté.
        • En cas d'utilisation de miansérine ou de mirtazapine, l'apparition de fièvre, mal de gorge, etc. doit faire envisager la possibilité d'une agranulocytose.

     

    Le syndrôme de sevrage aux antidépresseurs [modifier]

    Comme l'akathisie le syndrôme de sevrage peut entrainer des pulsions meurtrières et des suicides[16]. Les suicides étant cette fois entraînés. Le nombre de personnes sujettes a un syndrôme de sevrage varie selon les molécules de 50 % à 78% environ. Certains laboratoires ont été condamnés pour avoir caché cette dépendance (deroxat / seroxat / paxil par exemple). Le syndrôme prolongé de sevrage aux antidépresseurs (pouvant durer des mois ou des années) n'est pas encore reconnu en France

 

Observatoire européen des drogues et des toxicomanies

http://www.emcdda.europa.eu/publications/drug-profiles/benzodiazepine/fr 

Autres dénominations

Il existe de nombreux synonymes et noms brevetés pour désigner les 35 benzodiazépines sous contrôle international. Lorsqu’elles ont été introduites sur le marché, elles étaient initialement qualifiées de manière trompeuse de tranquillisants «mineurs» pour les distinguer des tranquillisants «majeurs» utilisés comme anti-psychotiques.

Les termes employés par les usagers sont notamment benzos, tranx, roche, bleu, bouche bleue, «roofies» (Rohypnol®), «mother’s little helpers» ,«duck eggs» (temazépam), «V’s».

Contrôle

Trente-trois benzodiazépines ont été inscrites en 1984 (Tableau 1) au Tableau IV de la convention de 1971 de l’ONU sur les substances psychotropes. Le midazolam (1990) et le brotizolam (1995) ont été ajoutés au tableau ultérieurement. En 1995, le flunitrazépam (CAS 1622-62-4) a été transféré du Tableau IV au Tableau III lorsque l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) a déclaré qu’il s’agissait de l’une des benzodiazépines les plus couramment utilisées comme stupéfiant et détournées pour entrer dans le marché illicite.

Le phénazépam (fénazépam) (CAS 51753-57-2) qui est utilisé dans la pratique médicale dans certains pays à l’extérieur de l’Union européenne ne figure pas dans le Tableau IV de la convention sur les substances psychotropes de 1971.Disponibilité des benzodiazépines pharmaceutiques

L’OICS a mentionné qu’en 2006, la production licite totale de benzodiazépines dans le monde était d’au moins 180 tonnes, dont 56 tonnes de diazépam. Entre 1997 et 2006, les principaux pays producteurs étaient l’Italie (32 %), l’Inde (19 %), la Chine (11 %) et l’Allemagne (10 %).

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Prévalence

Les statistiques de l’OICS pour 2007 montrent que l’Europe arrive en première position en ce qui concerne la consommation moyenne de sédatifs-hypnotiques et d’anxiolytiques, exprimée en doses définies journalières à des fins statistiques (DDJ) pour 1 000 habitants par jour. Pour les anxiolytiques, le chiffre pour l’Europe dépassait 45 DDJ en 2005-2007 par rapport à 41 DDJ en 2002-2004 et, pour les sédatifs, il avoisinait 24 DDJ en 2005-2007 alors qu’il n’était que de 23 DDJ en 2002-2004. En 2007, la consommation mondiale d’anxiolytiques était de 27 milliards de DDJ.

Les résultats de l'enquête ESPAD 2007 (European School survey Project on Alcohol and other Drugs), indiquent qu’en moyenne, 8 % des élèves de 15 à 16 ans de 35 pays européens ont déjà expérimenté des tranquillisants ou des sédatifs qui leur ont été prescrits et, en moyenne, 4% ont déjà expérimenté des tranquillisants ou des sédatifs sans prescription. L’utilisation de tranquillisants ou de sédatifs sans prescription est plus fréquente en Pologne (18 %), suivie par la Lituanie (16 %), la France (15 %) et l’Italie (10 %). La distribution par sexe fait apparaître que les filles sont plus nombreuses à déclarer qu’elles ont utilisé des tranquillisants ou des sédatifs sans prescription.

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-03-23/les-wallonnes-carburent-aux-anxiolytiques-760219.php

EXCLUSIF Le nombre de Wallonnes sous tranquillisants a doublé en dix ans. Une femme sur six (15,8 %) carbure aux anxiolytiques, dans le sud du pays. Elles étaient à peine 7,7 % en 1997.

C'est l'un des constats marquants de la dernière enquête fédérale de santé, dont les statistiques régionales et provinciales viennent d'être mises en ligne par l'Institut de santé publique (ISP). En Wallonie, une femme sur six (15,8 %) consomme des tranquillisants. Leur proportion a plus que doublé en dix ans. En Flandre, c'est l'usage des somnifères qui a été multiplié par deux, dans le même laps de temps (12,7 % des femmes sen voient prescrire, contre 5,6 % en 1997). Bruxelles est en tête au rayon des antidépresseurs : 9 % des femmes en consomment, contre 8,4 % en Wallonie et 6,5 % en Flandre.

Les données révèlent aussi que près de 15 % des Wallonnes se voient administrer des somnifères. Mais pour ces spécialités pharmaceutiques, c'est la Flandre qui enregistre la plus forte progression : le nombre de femmes traites aux somnifères y a plus que doublé, en dix ans.

La tendance générale à la hausse de la prescription de psychotropes tait connue. Mais la déclinaison régionale et provinciale des statistiques met en évidence des éléments neufs, qui manquent encore d'éléments explicatifs. Exemple : ce sont les habitantes de la province de Luxembourg qui se voient prescrire le plus de psychotropes : 27 % d'entre elles déclarent en avoir consommé dans le courant des deux dernières semaines. C'est deux fois plus qu'au Limbourg, par exemple, à peine 13,6 % des femmes se voient administrer des somnifères, des tranquillisants ou des antidépresseurs.

La ministre fédérale de la Santé, Laurette Onkelinx (PS), annonce une véritable offensive pour prendre en charge autrement les difficultés qui conduisent une surconsommation de psychotropes. Elle a réuni, mardi dernier, les représentants des généralistes (principaux prescripteurs), des sociétés scientifiques de médecine générale, et de l'assurance-maladie (Inami) afin d'élaborer un plan visant à limiter, notamment chez les seniors et les enfants, la consommation d'antidépresseurs, d'antipsychotiques, de benzodiazpines, de somnifères

 

 

La Santé mentale dans la Région européenne de l'OMS 

http://www.euro.who.int/document/mediacentre/fs0303f.pdf 

 

 

Suite !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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