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Voyage Pape Mont Nebo ?

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15 février

JEAN PAUL II et Yasser Arafat signent le premier accord fondamental entre le Saint-Siège et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP, agissant au nom de l'Autorité palestinienne), qui reconnaît les établissements catholiques en territoires palestiniens et demande des garanties pour Jérusalem.  

 

JEAN PAUL 2 et Yasser Arafat

(Date de la photo inconnue, sûrement dans les années 90)

 

24 au 26 février

Après un pèlerinage « en pensée » à Ur le 23 février (l'embargo pesant sur l'Irak l'empêchait de se rendre en Irak sur les pas d'Abraham), JEAN PAUL II se rend en Égypte : au Caire, où il rencontre le pape copte-orthodoxe Chenouda III, et au monastère grec-orthodoxe Sainte-Catherine du Sinaï.

 

12 mars

JEAN PAUL II effectue une démarche historique de repentance, demandant pardon à DIEU au nom de toute l'Église catholique, pour les fautes commises depuis deux mille ans par les fils de celle-ci, notamment contre la vérité et l'unité, dans les relations avec le peuple juif et à l'égard des droits de l'homme.

 

20 au 26 mars

JEAN PAUL II réalise un vieux rêve en effectuant un pèlerinage en Terre Sainte (Jordanie, territoires palestiniens, Israël) aux dimensions à la fois fortement spirituelles, interreligieuses et politiques.

 

JEAN PAUL II au mur des lamantations

 

C'est en relation avec ce jubilé solennel que le Pape accomplit, du 20 au 26 mars 2000, un pèlerinage en Terre sainte.

Souhaité par lui depuis longtemps et considéré jusqu'au dernier moment comme très risqué en raison des tensions religieuses et politiques dans cette partie du monde, ce voyage pouvait répondre au désir de JEAN PAUL II de se rendre avant la fin de son pontificat sur les lieux mêmes où Celui dont il est le vicaire avait inauguré son message évangélique.

Mais ce retour aux sources du christianisme se veut aussi – et surtout – un appel nouveau adressé aux juifs, aux musulmans et aux chrétiens de la région et du monde entier, en vue d'une réconciliation dans la justice.

 

JEAN PAUL 2 au mur des lamentations

 

Plusieurs gestes de ce « pèlerin de la paix » prennent alors, dans un État d'Israël de plus en plus franchement reconnu, une valeur hautement symbolique.

Après avoir affirmé, à Bethléem, que la « souffrance » des Palestiniens avait duré trop longtemps, le souverain pontife, se rendant ensuite au mémorial de la Shoah puis au Mur des lamentations, demande pardon, au nom de l'Église, pour toutes les souffrances que le peuple juif a pu subir de la part de celle-ci.

7 mai

Au Colisée, JEAN PAUL II préside une « commémoration oecuménique des témoins de la foi du XXe siècle », en présence de délégués des confessions chrétiennes.

5 septembre

La Congrégation pour la doctrine de la foi publie la déclaration Dominus Iesus « sur l'unicité et l'universalité salvifique de JESUS CHRIST et de l'Église ». Ce document, approuvé par JEAN PAUL II, suscite de fortes réactions dans les milieux œcuméniques et interreligieux

 

 

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