Livre de la Sagesse chapitre 11: 20
Mais tu as tout ordonné avec mesure, avec nombre et poids.
Car la souveraine puissance est toujours à ta disposition, et qui donc résisterait à la force de ton bras?
Le monde entier est devant toi comme le poids qui fait pencher la balance, comme la goutte de rosée matinale qui tombe sur la terre.
Mais, parce que tu peux tout, tu as pitié de tous, et tu fermes les yeux sur les péchés des hommes pour qu'ils se convertissent.
Car tu aimes toutes les créatures, et tu n'as en dégoût rien de ce que tu as fait; si tu avais haï une chose, tu ne l'aurais pas faite.
Et comment un être subsisterait-il, si tu ne le voulais; se conserverait-il, si tu le l'avais appelé à l'existence?
Mais tu les épargnes tous, parce que tout est à toi, Seigneur, qui aimes les âmes.
Car ton esprit incorruptible est dans tous (les êtres).
C'est pourquoi tu ne portes qu'une légère condamnation contre ceux qui tombent, et, leur rappelant leur péché, tu les reprends, afin que, débarrassés de leur malice, ils croient en toi, Seigneur.
Tu avais en haine les anciens habitants de la terre sainte, à cause de leurs si odieux forfaits : fabrication de poisons, cérémonies impies, meurtres cruels d'enfants, festins anthropophages faits de chair humaine et de sang, réservés au cercle des initiés.
Ces parents meurtriers d'êtres sans défense, tu voulais les détruire par la main de nos pères, afin que cette terre que tu estimes au-dessus de toutes reçût une digne colonie d'enfants de Dieu.
Cependant, comme ils étaient hommes, tu as usé de ménagements, et tu as envoyé, comme avant-coureurs de ton armée, des guêpes pour les faire périr peu à peu.
Non qu'il te fût impossible de faire tomber ces impies dans une bataille rangée, sous la main des justes, ou de les exterminer d'un seul coup par des bêtes féroces ou par une parole destructice; mais, par cette répression graduelle, tu leur donnais lieu de faire pénitence, car tu n'ignorais qu'ils étaient nés dans le mal, que leur malice était naturelle, et que leurs pensées ne changeraient jamais; car c'était une race maudite dès l'origine.
Ce n'est pas non plus par crainte de personne que tu laissais impunis leurs péchés.
Qui, en effet, pourrait te dire : "Qu'as-tu fait"?
Qui pourrait s'opposer à ton jugement? Qui te reprocherait de faire périr les nations que tu as faites? Qui viendrait contre toi réhabiliter des hommes impies?
Car il n'y a pas d'autre Dieu que toi, qui prends soin de toutes choses, afin de montrer que tes jugements n'étaient pas injustes.
Il n'y a ni roi ni tyran qui puisse te disputer ceux que tu as châtiés.
Mais, comme tu es juste, tu règles tout avec justice; et condamner aussi celui qui ne mérite pas de châtiment, tu le tiens pour contraire à ta puissance.
Car ta force est le fondement de la justice, et être le maître de tous te conduit à les épargner tous.
C'est à ceux qui ne croient pas à ta toute-puissance que tu montres ta force, et tu confonds l'audace de ceux qui la connaissent.
Maître de ta force, tu juges avec douceur, et tu gouvernes avec une grande indulgence, car quand tu veux, il t'appartient de pouvoir.
En agissant ainsi, tu as appris à ton peuple que le juste doit être humain, et tu as rendu tes enfants pleins de cette espérance qu'aux pécheurs tu accordes la pénitence.
Si, en effet, tu as puni, avec tant de ménagement et d'indulgence, les ennemis de tes serviteurs, pourtant dignes de mort, leur donnant le temps et l'occasion de se défaire de (leur) malice, avec quelle circonspection juges-tu tes enfants, dont les pères ont reçu tes serments et tes alliances, pleins de magnifiques promesses!
Si tu nous corriges, tu flagelles nos ennemis dix mille fois, pour nous apprendre, quand nous jugeons, à songer à ta bonté, et, quand nous sommes jugés, à espérer en ta miséricorde.
Voilà pourquoi ceux qui, dans leur folie, menaient une vie impie, tu les as tourmentés par leurs propres abominations.
Car ils s'étaient enfoncés si loin dans les voies de l'erreur qu'ils regardaient comme des dieux les plus odieux des animaux, s'étant laissé tromper comme des enfants stupides.
Aussi, comme à des enfants sans raison, leur as-tu envoyé le châtiment en forme de jeu.
Mais ceux que n'a pas amendés cette peine pour enfants subiront un châtiment digne de Dieu.
Châtiés en ceux qu'ils prenaient pour des dieux, c'est contre eux que, dans leurs souffrances, ils s'indignèrent, ils le reconnurent pour un Dieu véritable; c'est pourquoi la suprême condamnation s'abattit sur eux.
15:16 Ils rendent un culte aux animaux les plus odieux, lesquels, sous le rapport de la stupidité, sont pires que les autres. On ne peut voir en eux rien de bon qui fasse naître l'affection, comme en des animaux; ils échappent à la louange de Dieu et à sa bénédiction.
La plaie des ténèbres et la colonne de feu.
17: 1 Car tes jugements sont profonds et difficiles à expliquer : aussi les âmes sans instruction se sont-elles égarées.
Alors que les méchants pensaient écraser la nation sainte, enchaînés par les ténèbres et prisonniers d'une longue nuit, enfermés sous leurs toits, ils voulaient fuir la providence éternelle.
Alors qu'ils imaginaient rester cachés avec (leurs) péchés secrets sous le voile sombre de l'oubli, ils furent dispersés, saisis d'une horrible épouvante et troublés par des fantômes.
Les réduits où ils se renfermaient ne les préservaient pas de la crainte : des bruits effrayants retentissaient autour d'eux, et apparaissaient des spectres menaçants aux visages lugubres.
Il n'y avait pas de feu capable de donner de la lumière, et les flammes resplendissantes des astres n'arrivaient pas à éclairer cette horrible nuit.
Il ne leur apparaissait qu'un feu erratique, effrayant, et, épouvantés de cette vision inexpliquée, ils jugeaient ce qu'ils voyaient pire encore.
L'art dérisoire des magiciens était impuissant, et leur prétention à la sagesse honteusement confondue.
Eux qui se faisaient forts de chasser des âmes malades la terreur et le trouble, ils étaient malades eux-mêmes d'une peur ridicule.
Car, quoiqu'il n'y eût rien de terrible pour les effrayer, le passage des animaux et le sifflement des serpents les terrifiaient, et ils périssaient de frayeur, se refusant à regarder cet air auquel nul ne peut échapper.
-Car la perversité est craintive, condamnée qu'elle est par son propre témoignage; toujours accablée par sa conscience, elle ajoute à ses maux.
La crainte, en effet, n'est pas autre chose que l'abandon des secours de la raison.
Dans l'attente intime par là désarmée, on grandit d'autant la cause prochaine et ignorée de ses tourments.
Eux, pendant cette nuit d'impuissance, sortie des profondeurs de l'Hadès impuissant, endormis du même sommeil, étaient tantôt troublés par des spectres monstrueux, tantôt abbattus par la défaillance de leur âme, car une épouvante subite et inattendue s'était répandue sur eux.
Ensuite, quiconque se laissait là défaillir se trouvait emprisonné, enfermé dans une geôle sans clôture.
Le laboureur comme le berger, aussi bien que le travailleur peinant dans le désert, surpris (par le fléau), étaient soumis à l'inévitable nécessité : car tous étaient liés par la même chaîne de ténèbres.
Le murmure du vent, le chant mélodieux des oiseaux dans les rameaux épais, le bruit rythmé des eaux précipitant leurs cours, le fracas retentissant de rochers s'écroulant, la course invisible des animaux bondissants, les hurlements des fauves féroces, l'écho se répercutant dans les cavités des montagnes, toutes ces causes d'effroi les paralysaient.
Car, tandis que tout l'univers était éclairé d'une lumière brillante et se livrait sans obstacle à ses travaux, sur eux seuls s'étendait une nuit pesante, image des ténèbres qui devaient les recevoir; mais ils étaient encore plus à charge à eux-mêmes que les ténèbres.
(Plaie de l'obscurité chez les Egyptiens)
Livre de Daniel Bel et le Dragon
14: 1 Or, Daniel vivait dans la compagnie du roi, et honoré plus que tous les amis du roi.
Il y avait ches les Babyloniens une idole nommée Bel; on dépensait chaque jour pour elle douze artables de farine, quarante brebis et six métrètes de vin.
Le roi aussi la vénérait, et il allait chaque jour l'adorer; mais Daniel adorait son Dieu.
Le roi lui dit : "Pourquoi n'adores-tu pas Bel"? Il répondit : "Parce que je ne vénère pas des idoles faites de main d'homme, mais le Dieu vivant qui a fait le ciel et la terre et qui est Seigneur de toute chair". Le roi lui dit : "Est-ce que Bel ne te semble pas un dieu vivant?
Ne vois-tu pas tout ce qu'il mange et boit chaque jour"? Daniel répondit en souriant : "Ne t'y trompe pas, ô roi; car il est de boue en dedans et d'airain à l'extérieur, et il n'a jamais mangé ni bu". Le roi irrité, appela les prêtres de Bel et leur dit : " Si vous ne m'indiquez pas qui mange ces provisions, vous mourrez; mais si vous me démontrez que Bel les mange, Daniel mourra, parce qu'il a blasphémé Bel".
Et Daniel dit au roi : "Qu'il soit fait suivant ta parole".
Or, il y avait soixante-dix prêtres de Bel, sans compter les femmes et enfants. Et le roi se rendit avec Daniel au temple de Bel.
Les prêtres de Bel dirent : "Voici que nous allons sortir; toi, ô roi, fais déposer les mets et apporter le vin, après l'avoir mélangé; puis ferme la porte, et scelle-la avec ton anneau<;
Et quand tu entreras demain matin, si tu ne trouves pas que tout a été mangé par Bel, nous mourrons; ou bien ce sera Daniel, qui a menti contre nous".
Ils songeaient qu'ils avaient fait sous la table une entrée secrète, par laquelle ils s'introduisaient toujours et enlevaient les (offrandes).
Lorsqu'ils furent sortis et que le roi eut déposé les aliments devant Bel, Daniel commanda à ses serviteurs d'apporter de la cendre, et il la criblèrent par tout le temple en présence du roi seul; puis ils sortirent, fermèrent la porte en la scellant avec l'anneau du roi, et ils s'en allèrent.
Pendant la nuit, les prêtres entrèrent selon leur coutume avec leurs femmes et leurs enfants, et ils mangèrent et burent tout.
Le roi se leva dès le point du jour, et Daniel avec lui. Il dit : "Les sceaux sont-ils intacts, Daniel"? Celui-ci répondit : "Ils sont intacts, ô roi".
Dès qu'il eut ouvert la porte et regardé la table, le roi cria très fort : "Tu es grand, ô Bel, et il n'y a pas la moindre tromperie en toi".
Daniel se prit à rire et, retenant le roi pour qu'il n'entrât pas plus avant, il dit :
"Regarde le sol et reconnais de qui sont ces pas". Le roi dit : "Je vois des pas d'hommes, de femmes et d'enfants".
Et le roi, irrité, fit saisir les prêtres, leurs femmes et leurs enfants, et ils lui montrèrent les portes secrètes par où ils s'introduisaient pour consommer ce qui était sur la table.
Il les fit mettre à mort et abandonna Bel à Daniel, qui le renversa ainsi que son temple.
Daniel tue le dragon. 14:22
Il y avait aussi un grand dragon, et les Babyloniens le vénéraient.
Le roi dit à Daniel : "Diras-tu encore que celui-ci est d'airain? Vois, il vit, il mange et boit : tu ne pourras pas dire que ce n'est pas un dieu vivant".
Daniel répondit : "J'adore le Seigneur, mon Dieu, car lui est un Dieu vivant; mais celui-ci n'est point un dieu vivant.
Toi, ô roi, donne-moi la permission, et je tuerai ce dragon sans épée ni bâton".
Le roi dit : "Je te (la) donne".
Alors Daniel prit de la poix, du suif et des poils, les fit bouillir ensemble et en fit des galettes qu'il jeta dans la gueule du dragon.
Et le dragon, les ayant mangées, creva.
Et il dit : "Voilà celui que vous vénériez"!
Les Babyloniens, l'ayant appris, furent très irrités; ils conjurèrent contre le roi et dirent : "Le roi est devenu juif; il a détruit Bel, tué le dragon et massacré les prêtres".
Ils vinrent donc trouver le roi pour lui dire : "Livre-nous Daniel; sinon, nous te tuerons, toi et ta maison. Le roi, se voyant très pressé avec violence, par force leur livra Daniel.
Livre de Malachie chapitre 3: 22
Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, à qui je prescrivis en Horeb des préceptes pour tout Israël et des ordonnances.
Voici que je vous envoie Elie, le prophète, avant que vienne le jour de Yahweh, grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères vers les enfants et le coeur des enfants vers les pères, de peur que je ne vienne frapper la terre d'anathème.
Ainsi finit l'Ancien Testament, et nous arrive le Nouveau Testament
Evangile selon Saint Matthieu chapitre 5 : 17
La Loi ancienne et la Loi nouvelle
"N'allez pas croire que je sois venu abroger la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abroger, mais parfaire.
Car je vous le dis en vérité, avant que passent le ciel et la terre, pas un seul iota ni un seul petit trait ne passera de la Loi, que tout n'ait eu lieu.
Celui donc qui aura violé un des plus petits commandements et aura enseigné aux autres à faire de même sera tenu pour le plus petit dans le royaume des cieux.
Celui, au contraire, qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.
Chapitre 6 : 19
"Ne vous amassez pas de trésors sur la terre : là, les vers et la rouille dévorent, les voleurs percent les murs et dérobent.
Mais amassez-vous des trésors dans le ciel : les vers et la rouille n'y dévorent pas, les voleurs n'y percent pas les murs et n'y dérobent rien.
Car là oû est ton trésor, là aussi sera ton coeur.
"La lampe du corps, c'est l'oeil. Si donc ton oeil est sain, tout ton corps sera lumineux; mais si ton oeil est gâté, tout ton corps sera enténébré.
Que si la lumière qui est en toi devient ténèbres, que de ténèbres !
"Nul ne peut servir deux maîtres : car ou bien il haïra l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et ne tiendra pas compte de l'autre.
Vous ne pouvez servir Yahweh et l'Argent.
7:3 "Pourquoi regarder la paille qui est dans l'oeil de ton frère, alors que tu ne remarques pas la poutre qui est dans ton oeil?
Ou bien, comment iras-tu dire à ton frère : Laisse-moi retirer cette paille de ton oeil, quand il y a justement une poutre dans ton oeil à toi? Hypocrite, retire d'abord de ton oeil la poutre; alors tu y verras clair pour retirer la paille de l'oeil de ton frère.
"Ne donnez pas aux chiens les choses sacrées et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu'ils ne les piétienent et ne se retournent pour vous déchirer.
"Demandez, et on vous donnera; cherchez, et vous trouverez : frappez, et on vous ouvrira.
Car qui demande reçoit, qui cherche trouve, et à qui frappe on ouvrira.
En est-il un parmi vous qui donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain? Ou qui lui donnerait un serpent, quand il lui demande un poisson?
Si donc vous, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner à vos enfants des choses qui sont bonnes, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il ce qui est bon à ceux qui le demanderont.
"Donc, tout ce que vous voudriez que les hommes fissent pour vous, faites-le pareillement pour eux : voilà la Loi et les Prophètes.
"Entrez par la porte étroite : large, en effet, est la porte, et spacieuse est la route qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui s'y engagent.
Qu'elle est étroite la porte et qu'elle est resserrée la route qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui la trouvent !
Guérison d'un lépreux chapitre 8 : 1
Quand il descendit de la montagne, des foules nombreuses le suivirent.
Il fut alors abordé par un lépreux qui se prosterna devant lui en disant :
"Seigneur, si tu le veux, tu peux me guérir". Il étendit la main, le toucha et dit : "Je le veux, sois guéri"!
Et aussitôt sa lèpre fut guérie.
Jésus lui dit : "Garde-toi d'en parler à personne; mais va te montrer au prêtre et fais l'offrande prescrite par Moïse : ce sera pour eux une attestation".
7: 21 "Ce ne sont pas tous ceux qui me diront : seigneur, seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
Beaucoup me diront en ce jour-là : seigneur, seigneur ! N'est-ce pas par ton nom que nous avons prophétisé, par ton nom que nous avons chassé les démons et par ton nom que nous avons fait quantité de miracles?
Et alors je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus! Eloignez-vous de moi, fauteurs d'impiété"!