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Clergé ! Responsabilité ! La Responsabilité du Clergé pour l'Etat Spirituel de la Terre ! SILENCE ET CONSéQUENCES !

 

 

                Cela fait 20 ans que Yahweh, notre Ilohim a commencé la Préparation et des Responsables de Son Eglise et de Son Peuple, mais la Responsabilité des Têtes de l'Eglise pour l'Etat du monde et du peuple, est pitoyable.

 

Au lieu de dire au Peuple, préparez-vous, unissons-nous pour triompher de la guerre des ténèbres dans le monde, de dire au peuple OUI, C'est de Yahweh Le Livre Ouvert de la 6ème trompette, la nuée est de Yahweh Ilohim, il faut se préparer car aujourd'hui nous devons triompher des ténèbres en revenant à la Lumière, à Yahweh, à Yechouah, à la Parole de Yahweh, notre Ilohim.

 

Mais non, LES TÊTES NE DISENT RIEN  !!  Ainsi, tout ce travail n'a pas servi à grand chose au niveau mondial !!

 

Leur RESPONSABILITE est GRANDE, la REPANSION de l'Esprit  Saint  pour préparer les Enfants de Dieu a déjà été expliquée dans le Livre Ouvert ! 

Mais les RESPONSABLES DE YAHWEH ILOHIM, NE BOUGENT PAS !!  Ils préfèrent le silence et l'immobilisme, avec les conséquences de leurs agissements. Des milliards de personnes qui ne savent rien, et qui ne se doutent de rien.

Yahweh Ilohim les tient pour responsable de  l'Etat du monde, car ILS NE VEULENT PAS ACCOMPLIR LEUR TRAVAIL, NI ENTENDRE CE QUE DIEU LEUR DEMANDE !!

LEUR SILENCE, LEUR INDIFFERENCE, LEUR IMMOBILISME ENTRETIENT QUE L'HUMANITE VIT DANS LES TéNèBRES !

 

Quand les Têtes sont mauvaises, le corps est malade !

Satan domine la terre !  Et les Têtes ne bronchent pas !!

IMAGINEZ SI VOUS AFFIRMIEZ QUE LES PROPHETIES SONT ACCOMPLIES, QUE JESUS (YECHOUAH) ARRIVE, QUE LE LIVRE OUVERT EST BIEN DE YAHWEH, NOTRE ILOHIM, QUE LE MOMENT EST VENU POUR LA RéPANSION DE L'ESPRIT SAINT,  QUE VOUS VOUS UNISSIEZ POUR L'ANNONCER MONDIALEMENT, LES HOMMES SERAIENT CONTENTS ET SE SENTIRAIENT RASSURéS !!

QUE YAHWEH EXISTE, QUE LA NUéE SOMBRE (LE TRIANGLE QUI ILLUMINE LA TERRE) EST SA MANIFESTATION DEPUIS TOUJOURS !!

QUE LES TéNèBRES RECULENT, ET QUE LA LUMIERE DE YAHWEH ET DU MESSIE JESUS (YECHOUAH) INNONDE LA TERRE !!

MAIS NON, IL VAUT MIEUX SE TAIRE ET NE PAS BOUGER, QUE YAHWEH, NOTRE ILOHIM FASSE LUI-MEME SON TRAVAIL AVEC SES ENFANTS, LE MONDE EST TRES BIEN TEL QU'IL EST DANS LES TéNèBRES!!

POURQUOI BOUGERIONS-NOUS POUR DIRE QUOI QUE CE SOIT ??

DURANT 20 ANNéES, Les Responsables de l'Eglise du MESSIE, N'ONT JAMAIS DEMOLI LE LIVRE OUVERT !!

MAIS LES RESPONSABLES N'EN PARLENT JAMAIS, NE LE RECONNAISSENT PAS, LES RESPONSABLES L'ONT PLACé DANS LE SILENCE ET DANS L'INDIFFERENCE !!

A SE DEMANDER CE QUI LES INTERESSE ET CE QUI LES FAIT COURRIR ET DESCENDRE DANS LA RUE ?? !!

Quelques faits les concernant !!

http://fr.globalvoicesonline.org/2009/03/20/4500/

Nous comprenons bien que l'Eglise et le Vatican, en tant qu'Etat et organisme religieux, bien qu'ayant des connotations politiques, doivent parfois se montrer diplomates dans leur approche. A mon sens, la religion véritable ne doit pas être indifférente aux injustices, à l'oppression, à l'exploitation, au colonialisme sous toutes ses formes et autres vices. L'Eglise catholique a beaucoup fait et continue à beaucoup accomplir, mais il en reste encore beaucoup plus à faire. Néanmois, la diplomatie, malgré tous ses avantages, ne doit pas être trop la norme dans l'Eglise, car il faut bien appeler un chat, un chat. A force de toujours essayer d'employer des moyens «subtils» pour désigner les questions brûlantes, soit le message se perd, soit sa portée et son sens sont sérieusement minimisés. Les dirigeants de l'Eglise ne doivent pas choisir de ne dîner qu'avec ceux qui détiennent le pouvoir, les riches et les puissants. Ils ne doivent pas nécessairement soutenir l'opposition, mais ils devraient se tenir aux côtés des faibles, des opprimés, des malades…

 

 

http://www.fil-info-france.com/actualites-monde/2005_mars_07.htm

GRECE : Le Pasok (Panelliniko Socialistiko Kinima, Mouvement socialiste panhellénique, parti social-démocrate, a adopté dimanche à l'unanimité une résolution prônant la séparation de l'Eglise et de l'Etat, une "distinction des rôles" qui n’est pas prévue par la Constitution après une série d'affaires de moeurs, de vénalité et de corruption de magistrats qui touchent le haut clergé. Rappelons que lors de la réforme de la Constitution grecque en 2001, le Pasok alors au pouvoir avait rejeté une proposition de séparation de l'Eglise et de l'Etat.

 http://www.orthodoxie.com/2006/03/un_dbat_au_suje.html

 

Le premier à prendre la parole a été le père Georges Mitrofanov qui a souligné l’importance de l’événement que constitue la publication du « Journal » du père Schmemann. Selon lui le « Journal » « pose des problèmes si essentiels et avec une acuité si criante que la réception de ce livre peut devenir une sorte de pierre de touche pour la vie ecclésiale en Russie, un test de son aptitude à la créativité spirituelle ». Le père Georges a relevé un certain nombre de ces problèmes soulevés dans le Journal. En premier lieu, c’est le caractère anhistorique de la vie ecclésiale contemporaine. Selon l’auteur du « Journal » « l’orthodoxie n’a pas remarqué l’histoire », ce qui l’a amenée à une « crise spirituelle des profondeurs », qui se manifeste par l’absence de retour critique sur soi, par un accent excessif mis sur les formes extérieures, la forme, le rituel, tout ce que le père Alexandre désigne comme « une piété de bonnes femmes, imprégnée d’émotion et de superstition ». Dans la vie paroissiale d’aujourd’hui, on n’éprouve souvent nul besoin du Christ, au lieu de quoi est réclamé « tout un ensemble de mesures de type psychothérapeutique, un catalogue de saints rappelant les listes de spécialistes dans les hôpitaux. » Autrement dit, ce qu’on cherche n’est pas le Christ, mais la vie religieuse, diluée dans une sentimentalité religieuse », « ce qui nous ramène dans une dimension païenne ».

Selon le père Georges, beaucoup de remarques dans les journaux de Schmemann sont d’une très grande actualité. Ce sont les problèmes de l’éducation théologique avec son conflit entre un « enseignement scolaire et la vie spirituelle » et la perte de la dimension liturgique de l’eschatologie, qui est réduite à un « épouvantail pour le peuple ». Le plus préoccupant est ce que Schmemann appelle « la soumission de l’orthodoxie au nationalisme dans sa pire forme païenne et dans son essence étatique et autoritaire jacobine ». En effet, confirme le père Georges, pour beaucoup l’orthodoxie est devenue « une espèce d’idéologie eurasienne ésotérique ». Quant aux relations entre l’Église et l’État, là encore il y a de grands dangers. Beaucoup de membres du clergé sont davantage occupés à « établir des relations avec les puissants de ce monde (sponsors, fonctionnaires), plutôt qu’avec leurs paroissiens, alors même que c’est la communauté ecclésiale qui fonde l’Église. Malheureusement, constate le père Georges, ces problèmes ne sont jamais discutés dans les réunions paroissiales et diocésaines et c’est pourquoi le « Journal » du père Schmemann peut remplir la fonction « d’un maître spirituel pour de nombreux prêtres en activité ».

« Le père Alexandre Schmemann fut un homme remarquable, un prêtre avec un ‘p’ majuscule, une figure remarquable de l’orthodoxie du XXe siècle, estime le père Vladimir Vorobiev, qui conseille toujours la lecture de ses ouvrages à ses étudiants et à ses paroissiens. La publication du « Journal » « est une grande joie pour nous et nous devons en débattre ». Selon le père Vorobiev chaque ligne du journal  « touche des cordes profondes », le père Alexandre nous parle des problèmes éternels de l’Église, qu’il a connus à travers la réalité américaine, si bien que nous devons tenir compte de la spécificité de sa perception : le père Alexandre n’est jamais allé en Russie et tout dans ses œuvres n’est pas adéquat, consonant avec l’expérience russe, tout ce qu’il dit ne peut pas être interprété directement pour la vie en Russie ».

Le père Alexandre Stepanov estime que le thème principal du « Journal » est le christianisme dans le monde contemporain, « qui a cessé au XXe siècle d’être une approche globale du monde, pour devenir une sphère séparée de la vie ». Le principal mérite du « Journal » selon le père Stepanov est de dégager tout ce qui en ce monde touche à l’Église, de voir des « fragments du Royaume  partout : dans la nature, dans les émotions humaines les plus simples, dans les livres des auteurs profanes, où la vie vivante en Dieu est parfois plus évidente que dans les épais ouvrages de théologie. » Là réside la dimension missionnaire de ce livre, estime l’intervenant.

En lisant le « Journal », le père Pierre Mechtcherinov a eu l’impression « qu’il buvait enfin une eau fraîche et pure pour la première fois depuis des années ». Le père Alexandre Schmemann formule très nettement nombre de problèmes parmi les plus importants de la vie de l’Église et aide parfois à trouver une solution. Le père Pierre a évoqué ce paradoxe de la vie ecclésiale contemporaine : d’un côté il est très difficile de créer une vraie communauté ecclésiale (sans doute à cause de la fragmentation de la société), mais d’un autre côté « l’ascétisme individuel disparaît comme but de la vie spirituelle ». Le père Alexandre cherche une solution, non pas dans une idéologie, mais sur un plan personnel et il la trouve dans « la perception de la vie tout entière comme don de Dieu », « dans la manifestation du Royaume et la vie ininterrompue avec le Christ », « dans la reconnaissance de la vie telle qu’elle est, dans la culture, dans la fréquentation de toutes sortes de gens, y compris extérieurs à l’Église. » Chaque chrétien doit apprendre non pas à « aller à l’Église », mais à vivre dans l’Église, à construire l’Église, ce qui peut apporter selon le père Pierre, de plus grands fruits spirituels que la concentration sur les formes traditionnelles de l’ascétisme et de la piété.

 

 

 

 http://agia-aikaterina.blogspot.com/

Les scandales du clergé :

Il est vrai que les fautes et les scandales des hommes d’Eglise ébranlent la foi des faibles et donnent l’occasion aux ennemis de l’Eglise de la calomnier et de la combattre davantage. Nous ne devons pas cependant relier les personnes à notre foi et à notre Eglise. Le Christ nous donne la réponse nette qui convient dans ce cas-là : « Faites tout ce qu’ils vous enseignent, mettez-le en pratique, mais n’agissez pas conformément à ce qu’ils font, car ce qu’ils enseignent ils ne le pratiquent pas »

C'est-à-dire que notre foi en Dieu ne doit pas dépendre des pratiques des autres hommes ou de leurs actes.

Mes frères,
Pour recevoir de Dieu le don de la foi, nous devons pouvoir assurer trois présupposés :

  1. Purifier notre âme de toute souillure de notre chair et de notre esprit par le mystère du repentir
  2. Prier pour le renforcement de notre pauvre foi
  3. Rechercher et étudier le plus possible afin de connaître ce que nous croyons

    Le Patriarche Irénée Ier a été déposé en mai 2005 suite à un scandale lié à des opérations immobilières à Jérusalem. Il est soupçonné d'avoir vendu (ou d'avoir laissé vendre) des terrains à des investisseurs juifs israéliens.

    Il a été remplacé par Théophile III le 22 août 2005. Ce dernier a été reconnu très vite après son élection par l'Autorité palestinienne et la Jordanie.

 Patrimoine immobilier [modifier]

L'Église orthodoxe de Jérusalem est aujourd'hui le plus grand propriétaire foncier d'Israël avec de nombreuses propriétés et d'immenses terrains acquis au cours des siècles. À Jérusalem, la Knesset, la résidence du Chef de l'État, la grande synagogue sont ainsi construites sur des terrains appartenant au Patriarcat.

La gestion de cet immense patrimoine est un enjeu non seulement économique mais aussi politique

 

ISRAËL Irénéos 1er serait mêlé à la vente de deux hôtels dans la Vieille Ville à des « hommes d’affaires juifs »

Jérusalem : Marc Henri [09 mai 2005]

La communauté grecque-orthodoxe en Terre sainte est en pleine ébullition. Irénéos 1er, le patriarche, a été destitué durant le week-end par la majorité des 17 membres du haut clergé réunis en synode. Une éviction sans précédent depuis plus d’un siècle.

Après avoir évacué précipitamment le siège du patriarcat dans la Vieille Ville de Jérusalem, il est revenu sur place protégé par des dizaines de policiers israéliens. Ces proches dénoncent une « tentative de putsch ». Bref, la confusion règne au sein de cette église présente depuis le XVIe siècle à Jérusalem. Pour compliquer le tout, les gouvernements israélien, jordanien, grec ainsi que l’Autorité palestinienne estiment avoir voix au chapitre.

La crise a éclaté le mois dernier lorsque les médias israéliens ont affirmé, documents à l’appui, que le patriarche était mêlé à la vente secrète de deux hôtels près de la porte de Jaffa dans la Vieille Ville à des « hommes d’affaires juifs ». Aussitôt, une partie des quelque 25 000 Palestiniens de confession grecque-orthodoxe sont montés au créneau pour dénoncer cette « trahison ». Toute acquisition de biens immobiliers par des Israéliens dans les quartiers musulmans ou chrétiens s’inscrit pour les Palestiniens dans un projet de « judaïsation » de l’ensemble de la Vieille Ville conquise puis annexée à la suite de la guerre de juin 1967.

A chacune de ses sorties, le patriarche était accueilli ces dernières semaines par des manifestants le traitant de « vendu » et exigeant sa démission. La pression est telle qu’une partie du clergé a suivi le mouvement.

Pour sa part, Irénéos 1er plaide non coupable. Selon lui, la transaction, si elle a bien eu lieu, aurait été effectuée à son insu. Seule certitude en tout cas : aucun des protagonistes ne joue franc jeu. Les « activistes » palestiniens de la communauté veulent exploiter le scandale pour se débarrasser d’Irénéos 1er et surtout obtenir la nomination d’un patriarche d’origine palestinienne.

Du côté des politiques, les gouvernements israélien, jordanien et palestinien avancent avec une extrême prudence. « Nous n’intervenons pas dans les affaires des Églises, même si Israël a son mot à dire pour la nomination de leurs chefs », explique un proche d’Ariel Sharon. Soupçonné de sympathies propalestiniennes, Irénéos 1er avait ainsi dû patienter deux ans et demi après sa nomination pour que le gouvernement israélien veuille bien lui accorder son agrément.

A ces arrière-pensées, il faut aussi ajouter des considérations plus terre à terre. L’église grecque-orthodoxe est le plus gros propriétaire de biens immobiliers privés en Terre sainte. Elle détient par exemple un cinquième des bâtiments de la Vieille Ville, ainsi que les terrains sur lesquels se dressent la Knesset, la résidence du président et du premier ministre israélien, ainsi que la Grande Synagogue de Jérusalem sans compter de nombreux biens en Galilée et en Jordanie. De quoi réveiller les convoitises.

Source : Le Figaro

 L’armée du pop
Le Canard enchaîné - 20 avril 2005 (12 lignes)


Grèce. Selon le journal Libération, les popes et moines orthodoxes Grecs devront à l’avenir servir sous les drapeaux. Cette proposition de l’Eglise a pour objectif de "purifier" le clergé "après une série de scandales mêlant affaires de mœurs et corruption de magistrats".

 Les scandales financiers au sein de l'Eglise grecque orthodoxe (Didier Kunz)
Le Monde - 16 mars 2005 - (1/4 de page)

Grèce. Depuis le début de l'année, l'Eglise orthodoxe grecque traverse une crise très importante "à la suite d'une série d'affaires de moeurs, de vénalité et de corruption de magistrats qui touchent le haut clergé. Critiques et autocritiques pleuvent dans tout le pays." C'est ainsi que Mgr Panteleïmon, évêque de Corinthe, vient d'être inculpé pour détournement de 300 000 euros. L'archevêque d'Athènes, lui-même impliqué, constate l'obligation de "faire notre examen de conscience". Une circulaire de la hiérarchie de l'Eglise invite les dirigeants ecclésiastiques et les fidèles au repentir.
Cette série de scandales a incité le Pasok (socialiste), principal parti d'opposition, à demander pour la première fois la séparation de l'Eglise et de l'Etat. L'Eglise orthodoxe s'indigne : "Ils veulent à présent imposer le mariage civil pour les fidèles, ridiculisant les liens sacrés du mariage. Ils demandent maintenant la légalisation de la cohabitation des couples homosexuels. Ils posent à nouveau la question de la propriété de l'Eglise. Ils veulent tout à présent !" Le gouvernement, quant à lui, a indiqué qu'il encourageait la "catharsis", mouvement de "purification" de la gestion économique entrepris par l'Eglise

 

L'analyse de Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef adjoint, spécialiste des questions religieuses au Figaro.

Il en a vu d'autres, le Saint Sépulcre de Jérusalem, mais les images du pugilat de dimanche demeurent affligeantes. Les caméras en place pour filmer les fidèles de l'Église apostolique arménienne célébrant la fête de la Croix se sont trouvées au premier plan pour enregistrer une bagarre, soudaine et ensoutanée avec des membres de l'Église grecque orthodoxe. Les télévisions du monde entier ont pu diffuser, dimanche soir, ce triste spectacle parce que ces images valent de l'or. Elles sont aussitôt achetées par les agences de presse à des cameramen privés et spécialisés dans la prise de vue religieuse !

Filmé ou pas, le scandale est intact. Au centre même du sanctuaire le plus vénéré du christianisme - précisément à l'entrée du tombeau du Christ - des membres du clergé de deux prestigieuses Églises chrétiennes en viennent aux mains. Et violemment. La police israélienne doit intervenir pour les séparer.

Lundi, le patriarche grec orthodoxe de Jérusalem, Théophilos III, a accusé les Arméniens d'être responsables de l'incident. Peut-être. On ne sait jamais, dans une telle confusion, qui a marché sur l'étole de l'autre… Et qui a pris la mouche au lieu de laisser filer.

Car c'est avant tout de promiscuité qu'il s'agit. Au sens propre. Le Saint Sépulcre, l'un des cœurs battants de la vieille ville de Jérusalem - consacrée en septembre 336 - plusieurs fois détruit et rebâti, vit sous un régime de copropriété entre cinq traditions, les grecs orthodoxes, les arméniens orthodoxes, les catholiques latins, les syriaques orthodoxes et les coptes orthodoxes. Certaines parties du sanctuaire sont attribuées, donc privées. Les autres sont communes et soumises à un règlement intérieur tacite.

C'est l'objet du «statu quo». Il repose sur un accord de 1752, confirmé en 1852 et 1853 par un firman, acte juridique de l'Empire ottoman, l'autorité turque de l'époque. Ce décret de trois pages précise simplement que chaque Église doit désormais rester à sa place et ne plus empiéter sur le territoire de l'autre. Au fil du temps ce «statu quo» va s'enrichir d'une jurisprudence orale, entre communautés. C'est elle seule qui fait office de loi non écrite.

Elle régit dans les moindres détails les horaires et l'utilisation de l'espace. Et s'est formée à travers des crises successives. Ainsi cette étrange guerre des balais en 1901 qui a permis de réglementer la question du… ménage. Ou d'autres échauffourées pour les emplacements de chandeliers.

À Jérusalem, l'incident de dimanche n'étonne personne. S'il n'avait pas été filmé, il serait passé relativement inaperçu, car il s'expliquerait probablement par un banal dépassement d'horaire. La place étant rare et les journées n'ayant que vingt-quatre heures, c'est effectivement à la minute, au sens suisse du terme, que sont réglées les différentes cérémonies liturgiques. Il n'est donc pas rare que les esprits orientaux, très loin, eux, du calme helvétique, s'échauffent pour cette minute de trop qui elle-même, va retarder la liturgie suivante.

Même si l'on doit toutefois noter que la tension monte, ces derniers temps, entre la communauté arménienne et la communauté grecque orthodoxe. Un dossier trop complexe - les Arméniens possèdent un quart de la vieille ville de Jérusalem - pour être traité en quelques lignes, mais qui doit se lire dans un contexte de fortes pressions politiques et urbaines sur une ville disputée par les juifs, les chrétiens et les musulmans.

Restent les chrétiens et leur unité déchirée. Ne retenir que cet accident - aussi choquant et scandaleux soit-il - conduit à une erreur de perception certaine sur les efforts de cohérence actuellement menés entre les treize Églises chrétiennes. Elles tentent de conjurer mille ans de divisions pour s'assurer un avenir devenu très incertain en Terre Sainte. Depuis dix ans, des étapes décisives ont été franchies, leur portée est sans commune mesure avec ces dix coups poings calamiteux.

 

 

http://www.nectaire.over-blog.com/archive-10-26-2008.

SUITE !!

 

 

 

 

 

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