1983 Nouveautés Vatican ??

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Introduction

Le XXIe concile général, tenu à l’automne des années 1962 à 1965 et dénommé Vatican II, a généralement rassemblé 2,500 évêques, dont 28 du Québec. Lors des huit premiers conciles, les épiscopes présents provenaient du Moyen-Orient, à quelques exceptions près; l’épiscope de Rome, plus tard dénommé pape, n’avait convoqué aucun de ces conciles et n’y était pas présent. Les douze conciles suivants, réunis en Europe, étaient majoritairement composés d’évêques de ce continent. À Vatican II, seulement le tiers des évêques catholiques romains y exerçaient cependant leur ministère. Des seize documents, dont le contenu fut mis au vote lors du concile : quatre constitutions, neuf décrets, trois déclarations, sept demeurent de première qualité : deux sur l’Église, une sur la Révélation divine où est valorisée l’Écriture sainte, une autre sur la liturgie, les trois autres traitant de l’œcuménisme, de l’Église et les religions non chrétiennes, et de la liberté religieuse. Ce concile est le premier, en histoire du christianisme, qui s’est penché sérieusement sur l’entité et la mission de l’Église.

À l'écoute de l'Esprit Saint et du monde, la hiérarchie ecclésiastique a fait acte d'humilité lors de ce concile. Elle a abandonné le monopole qu’elle s’était accaparée depuis le Bas Moyen Âge sur l'être humain, sur la vérité, même sur l'ecclésialité. Aucun nouveau dogme n'a été ajouté, aucun anathème n a été prononcé. A plutôt été présentée une Église qui redécouvre ses racines dans la présence aux personnes, dans la communion entre ses membres et dans son service au monde. Le communautaire prédomine sur l'individuel; l'autonomie des valeurs terrestres et la fécondité du dialogue sont reconnues.

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Par comparaison au concile Vatican I (1869-1870), jusqu'alors omniprésent au Québec dans la continuité du concile de Trente (XVIe siècle), on passait d'une Église institution à une Église communion, d'une Église société à une Église mission, d'une Église centralisée à des Églises locales, d'une insistance sur l'autorité à une insistance sur le service, d'une présence de pouvoir à une présence de témoignage au monde, d'une Église cléricale à une Église tout entière ministérielle.

 été une expérience spirituelle dans la vie de l’Église. Une manifestation de l’Esprit aux dimensions de l’Église universelle. Nous sommes habitués à reconnaître l’Esprit à l’œuvre dans des témoins privilégiés, dans la vie des saints, ou encore dans des petits groupes que nous appelons spirituels ou charismatiques. Cette fois, à Vatican II, c’est à la tête de l’Église, dans le corps des évêques du monde entier rassemblés, que l’Esprit se manifestait. Le concile a été une expérience ecclésiale unique.

 on aborde Vatican II au plan de son œuvre doctrinale et pastorale, il apparaît comme le fruit d’un long mûrissement, comme l’émergence à la conscience commune de l’Église de tout un renouveau biblique, liturgique, théologique et missionnaire. L’Évangile reprend une place centrale dans la catéchèse, dans la liturgie, dans la réflexion théologique. Vatican II est un immense recentrage évangélique. Dans les manuels et les parcours catéchétiques, l’histoire du Salut et la personne de Jésus ont pris la place des définitions conceptuelles sur Dieu. On pourrait résumer tout le concile en disant: le Christ, le Christ, le Christ. D’ailleurs, le premier mot des seize documents, le premier mot de tous les textes du concile, c’est: le Christ est la lumière des nations.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/03/29/la-croisade-d-un-avocat-

contre-les-abus-sexuels-dans-l-eglise_1325990_3224.html

Il a déposé des milliers de plaintes pour abus sexuels par des prêtres, il a remporté des dizaines de millions de dollars pour ses clients. Mais un autre objectif taraude l'avocat Jeff Anderson depuis près de vingt ans : il voudrait que son combat contre les abus sexuels dans l'Eglise catholique remonte jusqu'au sommet.

Depuis 1983, Jeff Anderson et les cinq autres avocats de son cabinet, situé au centre de Saint-Paul

(Minnesota), ont poursuivi des milliers de prêtres, d'évêques et de diocèses sur des allégations de

violences sexuelles et d'abus commis par des prêtres et autres responsables catholiques. Il prétend

n'avoir aucune idée de combien il a gagné avec ces affaires. En 2002, il estime que ce chiffre tourne

autour de 60 millions de dollars (44,6 millions d'euros). "Ce n'est pas une question d'argent", affirme-t-il

cependant.

Ainsi, il aimerait bien interroger le pape Benoît XVI lui-même, sous serment.

Bien que cela soit très peu probable dans la mesure où le pape est aussi chef d'Etat, les documents

que Jeff Anderson a mis au jour ont le potentiel de créer un scandale qui impliquerait des dizaines

de diocèses du monde entier, et le conduisent ainsi aux portes du Vatican.

SUITE : http://noella.e-monsite.com/pages/pourquoi-les-scandales-punitions-du-dieu-d-israel.html

 

 

 

 

 

 

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