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Inquisition ??

 

Les Inquisiteurs

Conrad de Marbourg, le premier inquisiteur connu, détail d'un vitrail de l'église Sainte-Élisabeth, à Marbourg

L'Inquisition médiévale est introduite devant les tribunaux ecclésiastiques par le pape Innocent III en 1199[3]. En février 1231, Grégoire IX publie la constitution Excommunicamus, qui prescrit la détention à vie pour les hérétiques repentis et la peine de mort pour les hérétiques obstinés[4],[5]. La même année, il confirme Conrad de Marbourg dans son rôle de commissaire pontifical en Rhénanie et l'autorise à recourir à la procédure inquisitoire[6]. Cette nomination et l'établissement d'une institution judiciaire sont officialisés par la bulle Ille humani generis (20 avril 1233), qui retire aux tribunaux ecclésiastiques la compétence contre les hérétiques lorsqu’un tribunal d'inquisition existe[5]. La même année, une mission similaire à celle de Conrad est confiée à Robert le Bougre, qui met à profit son expérience d'ancien « parfait » cathare pour poursuivre ses anciens frères ; en 1235, il est nommé inquisiteur général du royaume de France[6]. Son zèle est tel qu'il entre en conflit avec les tribunaux ordinaires : à l'instigation de plusieurs évêques, il est relevé de ses fonctions.

D'un point de vue canonique, les inquisiteurs sont des commissaires pontificaux, spécialement chargés de lutter contre l'hérésie et censés collaborer avec les évêques. La délégation pontificale rend théoriquement impossible le traditionnel appel au pape, prohibé par Excommunicamus[6] — au reste, cet appel est traditionnellement dénié dans les cas d'hérésie[7]. Le mandat est d'abord limité au pontificat du pape ayant nommé l'inquisiteur[6]. En 1267, Clément IV le rend perpétuel (mais toujours révocable)[6]. Parallèlement, il existe des commissions temporaires[6].

Cependant, les évêques n'ont pas été dessaisis de leurs prérogatives en matière d'hérésie, non plus que les légats : sur un même territoire, ces différents dispositifs peuvent coexister et donc se recouvrir, entraînant ainsi des querelles de juridiction. Autre conséquence, l'inquisition se définit par la présence d'un inquisiteur, il est vain de vouloir définir des juridictions bien délimitées géographiquement. On peut seulement relever l'existence de centres inquisitoriaux importants comme dans le sud de la France, Toulouse et Carcassonne. Enfin, il n'existe pas une seule Inquisition, au sens d'une administration cohérente, mais de nombreux tribunaux inquisitoires, distincts et ne coopérant pas les uns avec les autres[8].

En 1232, la nouvelle institution s'étend en Aragon et à partir de 1235, en Italie centrale, puis en Lombardie[5]. En France, elle s'introduit d'abord par le Nord, en avril 1233, avant de pénétrer en Languedoc en 1233-1234 avec l'établissement de deux tribunaux fixes d'Inquisition : l'Inquisition n'a donc pas eu pour but premier la lutte contre les cathares.

L'Inquisition se heurte initialement à la volonté des princes de mener eux-mêmes la lutte contre les hérétiques. Dès le départ, certains avaient tout bonnement refusé son intervention : en Espagne, seul l'Aragon l'avait accepté. En Scandinavie, l'Inquisition est quasiment absente[9]. En Angleterre, la répression contre les Lollards — disciples de John Wyclif — reste l'affaire du roi et du clergé anglais. La République de Venise préfère également régler elle-même le sort de ses hérétiques. En France, en Aragon, dans certaines parties de l'Italie et du Saint-Empire, ainsi que dans les Pays-Bas, au contraire, les princes appuient l'Inquisition dès le début, lui permettant ainsi de travailler efficacement. Au fil du temps, la collaboration entre les deux acteurs se renforce.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Inquisition_m%C3%A9di%C3%A9vale

Des prérogatives étendues

La papauté est déterminée à donner à l'Inquisition donner les moyens d'agir efficacement : pour ce faire, elle la libère des tutelles traditionnelles. Elle est conçue comme une institution rattachée directement au pape, et non à la Curie romaine ou aux évêques. Alexandre IV (1254-1261) la soustrait également à la tutelle des légats pontificaux — le privilège sera étendu à tous les inquisiteurs en 1265. Mieux encore, Alexandre IV autorise les juges toulousains à se relever mutuellement de l'excommunication qui pèse sur les clercs répandant le sang, sans besoin de dispense pontificale ; l'autorisation est étendue à tous les inquisiteurs en 1262 par Urbain V[15].

Parallèlement, les prérogatives de l'Inquisition s'élargissent. Outre les cathares et les vaudois, elle est appelée à combattre des éléments de plus en plus divers : l'apostasie de juifs et musulmans convertis ou encore la sorcellerie, laquelle leur est assignée formellement en 1261 par Jean XXII[9]. Mais on appelle aussi hérétiques les schismatiques à l'occasion de la lutte contre Frédéric II ou, au XIVe siècle, du Grand Schisme d'Occident — ou encore ceux qui refusent de payer les dîmes. La frontière se brouille également entre indiscipline et hérésie : Jean XXII appelle l'Inquisition contre les Spirituels, dissidents de l'ordre des franciscains, puis les béguins[9].

Les prérogatives croissantes de l'Inquisition et l'allègement constant de la tutelle qui devrait s'exercer sur elle expliquent la toute-puissance de l'institution au XIIIe siècle : les inquisiteurs prennent l'habitude de travailler seuls, sans rendre de comptes, permettant ainsi des abus.

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Les accusations

Les Templiers furent inculpés par l’Inquisition de 127 accusations d’hérésie, du blasphème, des pratiques religieux indécents et d’autres défauts religieux. [45] Quelques exemples d’accusation sont :

  • d’avoir renoncé au Christ [46]
  • d’avoir craché sur la croix[47]
  • des baisers indécents[48]
  • d’actions homosexuelles[49]
  • de blasphème[50]
  • d’avoir cessé de célébrer la messe[51]

L’Inquisition se concentrait sur les péchés sexuels, alors ils pensaient avoir raison de faire une enquête[52] mais ils employèrent des méthodes inappropriées.

La torture et les confessions

Dès le 15 mai 1252, la bulle Ad exstirpanda a autorisé les inquisiteurs à utiliser la torture et l’effusion de sang. [53] Les Templiers avouèrent les accusations pour arrêter la torture et pour se sauver de la mort[54][55] En effet, il y eut de nombreuses morts et des suicides à cause de la torture.[56] La majorité était détenue dans des prisons dans des conditions déplorables. Leur seule forme de nutrition était des vieux pains rassis et un peu d’eau. Les cellules étaient bâties en pierre et les prisonniers étaient enchaînés aux murs. La dislocation des articulations, la brûlure des extrémités et la mutilation, pour nommer juste quelques-unes des formes de torture étaient fréquemment employées à l’époque.[57][58] Même la menace de torture a tiré des confessions. [59] Les archives montrent une corrélation distincte entre l’utilisation de la torture et les confessions[60]; le baiser indécent fut souvent avoué par la torture en France et en Italie, mais pas du tout en Angleterre où la torture était interdite. [61] Il n’y eut de confessions qu’après que l’Inquisition papale fut venue prendre contrôle, introduisant la torture. [62] Le fait qu’une confession devait être spontanée ne posait pas de problème; l’Inquisition forçait les confessions des Templiers qui seraient amenés au pape où ils avoueraient les accusations « librement ». [63]

Au XIVe siècle, l'attitude change : forts du développement de la centralisation et des administrations, les princes entendent contrôler eux-mêmes l'Inquisition. En 1302 et 1304, Philippe le Bel se pose comme arbitre dans le conflit qui oppose la population du Languedoc et l'Inquisition de Carcassonne[76]. Philippe obtient ensuite du pape la participation de l'Inquisition au procès contre les Templiers.

En 1403, le Parlement de Paris se saisit d'un conflit entre l'inquisiteur de Cambrai et l'archevêque de Reims, et tranche en faveur de ce dernier[76]. En 1412, Philippe le Bel fait arrêter l'inquisiteur de Toulouse, jugé trop inféodé à la papauté[76]. En 1430, lors du procès de Jeanne d'Arc, son accusateur, Pierre Cauchon, insiste pour obtenir la collaboration du dominicain Jean Le Maître, vicaire de l'inquisiteur de Rouen, malgré les réticences de ce dernier. En 1485, l'inquisiteur de France s'affirme comme tel « par le Saint-Siège et le Parlement[15] ».

Instrumentalisée, appelée sur le devant de la scène en cas de besoin et reléguée en arrière-plan le reste du temps, l'Inquisition perd peu à peu sa substance, alors que ses prérogatives passent aux États. Même si des tribunaux subsistent à Toulouse et Carcassonne jusqu'au XVIIe siècle, elle disparaît en pratique au XVe siècle. Lors de la Réforme protestante, ce sont les Parlements français qui connaîtront des cas d'hérésie[76].

Éléments statistiques

Peine du feu ordonnée par l'Inquisition (ici, des templiers) : une peine moins fréquente qu'on a pu le croire, détail de la Chronique de Saint-Denis

Il est difficile de produire un bilan chiffré de l'activité de l'Inquisition médiévale : les données sont tardives — donc situées à une époque où la répression est moindre — et localisées[15]. Cependant, à titre d'exemple, on peut citer les éléments suivants :

  • À Turin, on répertorie 200 condamnations en un peu plus de 80 ans (de 1312 à 1395), parmi lesquelles : 22 peines capitales, 41 ports de croix et 22 peines médicinales (amende, pèlerinage, etc.)[77]
  • L'analyse des archives de Bernard Gui[78] a montré qu'en seize ans (1307-1323) d'exercice à Toulouse, il a prononcé 501 peines et 243 remises de peine, la plupart du temps pour mettre fin à une détention. Plus précisément, il ordonne 29 sentences capitales, 80 condamnations au bûcher concernant des cadavres exhumés, 13 peines de mur étroit (prison ferme), 231 peines de mur large (assignation à résidence) et 107 peines infamantes. Le plus important bûcher, ordonné le 5 avril 1310, fait 17 victimes[79].

L'historien Yves Dossat qualifie la peine du feu d'exceptionnelle, et souligne que « les exécutions massives ne sont guère compatibles avec un tel système de répression[79]. » Quelques inquisiteurs se signalent néanmoins par leur zèle : Conrad de Marbourg ordonne de nombreux bûchers avant d'être assassiné. Robert le Bougre multiplie les exécutions lors de sa tournée de 1233-1234 à la Charité-sur-Loire puis de février-mars 1236 dans le Nord de la France[80]. Le 13 mai 1239, au mont Aimé, 183 cathares, dont un seul « parfait », sont livrés aux flammes sur son ordre[80].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Inquisition_espagnole 

Institution de l'Inquisition

En Espagne, dans le contexte de la reconquête des territoires musulmans par les chrétiens espagnols et la construction d'une identité nationale basée sur la foi catholique, les nouveaux chrétiens faisaient l'objet, depuis le début du XIVe siècle, de persécutions soutenues par les autorités, comme, en particulier, la révolte de Pedro Sarmiento à Tolède en 1449, qui avait abouti à la proclamation des premiers statuts de pureté de sang (« limpieza de sangre », en espagnol) refusant l'accès à diverses fonctions publiques aux nouveaux chrétiens. Ce sont au premier chef les Marranes (« porcs » en espagnol), c'est-à-dire les juifs convertis au christianisme, dont le nombre fut particulièrement élevé après les répressions anti-juives (pogroms) de 1391, qui furent suspectés de ne pas être sincères dans leur nouvelle foi chrétienne - souvent à juste titre, leur conversion étant le résultat des menaces à leur encontre - et de poursuivre la pratique du judaïsme en secret.

Comme les évêques demandaient aux souverains de pouvoir prouver la vigueur de leur engagement en pourchassant les « nouveaux chrétiens » dont la conversion n'était pas jugée sincère, et comme les Rois catholiques refusaient l'intervention directe d'un légat du Pape dans les affaires intérieures du pays, les ambassadeurs espagnols à Rome firent pression pour obtenir l'Inquisition. Le Pape accéda à leur requête à contrecœur, ne pouvant contrôler cette institution.

Le 17 septembre 1480, les premiers inquisiteurs dominicains, Miguel de Morillo et Juan de St Martin, sont nommés par l'État. Ils prennent leurs fonctions à Séville où la communauté marrane menacée échoue dans une tentative d'insurrection. Six personnes sont brûlées vives. L'Inquisition débute ainsi sa longue carrière. Les humiliations et persécutions incessantes menées contre les hérétiques par les inquisiteurs sont loin d'être toujours désintéressées. En effet, lors des confiscations de biens, qui frappent non seulement ceux qui sont jugés coupables mais aussi toute leur famille, le Saint-Office perçoit une part de plus en plus élevée, pouvant atteindre 80 % du produit des biens saisis. Ainsi, il leur arrive de déterrer des morts pour un procès au terme duquel les os sont brûlés et les biens du défunt transférés. Certains Juifs accusés de ne pas avoir dénoncé des conversos sont tués par l'Inquisition. Certains membres du clergé tombent eux aussi sous les accusations.

Le changement dans le mode de nomination des inquisiteurs, institué par la bulle du 31 janvier 1482, entraina la création de nouveaux postes, dans le nombre desquels figura Torquemada, de l'ordre des Dominicains. En 1483, le Conseil de l'Inquisition Suprême et Générale (abrégé la Suprema) fut institué. L'Inquisiteur Général ou Grand Inquisiteur (Inquisidor General) en était le président de droit - nouvelle fonction à laquelle Torquemada fut nommé pour la Castille puis, après quelques réticences de Sixte IV, pour l'Aragon, la même année.[3] Cette charge fut étendue à la Catalogne en 1486.

Bien que sous l'autorité théorique des monarques espagnols, le Grand Inquisiteur, en tant que représentant du Pape, avait la haute main sur l'ensemble des tribunaux inquisitoriaux et pouvait déléguer ses pouvoirs à des inquisiteurs de son choix, qui étaient responsables devant lui. La fonction d'Inquisiteur Général était la seule fonction publique dont l'autorité s'étendait à tous les royaumes composant l'Espagne, constituant ainsi un relais utile pour le pouvoir des souverains.

De 1483 à 1498, l'Inquisiteur Général Torquemada donna à l'Inquisition espagnole une importance et une puissance sans précédent.

Particulièrement dirigée, à cette époque, contre les juifs et musulmans convertis (marranes et morisques), elle laissa un souvenir terrifiant (d'une source à l'autre les chiffres sont très variables, les plus conservatrices estiment à environ 2 000 le nombre de personnes qui furent brûlées sous le gouvernement de Torquemada). À tel point que le caractère souvent expéditif de la procédure provoqua les protestations du Saint-Siège (voir interventions de Sixte IV dès 1483)

Est mise en place, en Espagne puis au Portugal, une structure de surveillance systématique et de délation généralisée, non seulement à l'encontre des convertis, mais aussi de leurs descendants, et de tous les chrétiens d'ascendance même très partiellement juive, baptisés « nouveaux chrétiens ».

À partir de 1525, les tribunaux se tournent vers les Morisques, c'est-à-dire les Maures qui pratiquent en secret l'Islam. Puis ils s'intéressent aux Protestants, et à partir de 1530, aux délits divers tels que la bigamie, la fornication ou le blasphème. La sorcellerie, contrairement aux autres pays du XVIIe et XVIIIe siècles, mobilise peu l'Inquisition. Mais l'attention principale est toujours concentrée sur les personnes accusées de judaïser. Joseph Perez souligne dans son Histoire de l'Espagne que la raison qui avait motivé la multiplication de ces nouvelles cibles de l'inquisition était l'obtention de nouvelles ressources pour les tribunaux. En effet, autant les grandes persécutions des premières années de l'Inquisition avaient permis le financement aisé de ses structures et de son développement - grâce à l'abondance des biens confisqués aux judaïsants -, autant il a fallu réduire le nombre des tribunaux et augmenter les ressources dès le début du XVIe siècle[7].

Un tour de vis est donné par le carriériste Fernando de Valdés y Salas (en), inquisiteur général de 1547 à 1566 et archevêque de Séville, avec l'intensification de la persécution contre les foyers luthériens et le terrible autodafé de 1559[8]. La même année, il publie le premier index espagnol des livres interdits, où figurent plusieurs centaines de titres. C'est aussi durant son mandat que l'Inquisition commence à délivrer des « certificats de propreté du sang » (« limpieza de sangre ») aux personnes ne possédant pas d'ancêtre juif ou musulman. Ces certificats sont non seulement exigés pour l'accès à l'armée, aux charges du Saint Office, pour l'entrée des universités, mais aussi demandés par les familles à la veille des mariages.

L'Inquisition devient alors si puissante et brave parfois si impunément la justice civile qu'elle s'attire l'aide de tous ceux qui la craignent. C'est ainsi qu'elle développe autour d'elle l'institution des « Amis de l'Inquisition ». Ceux-ci, loin de se cacher, se flattent avec arrogance de cette appartenance et défilent annuellement à des parades, notamment à l'occasion des autodafés.

A ce propos, l'historien Bennassar explique que la machine politique de l'Inquisition fonctionnait, dans les premières décennies, sur la base d'une « pédagogie de la peur »[9]. L'imagerie de la peur était portée par la torture et les

bûchers et renforcée par le côté secret et impénétrable de la procédure.

Dispersion des Marranes

Les Marranes s'établissent aux Amériques. Mais l'Inquisition a le bras long, et s'y étant également implantée, les pourchasse comme en Europe. Pourtant, certains Marranes portugais réfugiés dans la région de Bordeaux finissent par obtenir des souverains français le droit d'y demeurer et reviennent finalement à la religion de leurs ancêtres.

Les lieux de refuge les plus sûrs sont les pays protestants, notamment la Hollande et l'Angleterre. Dans les premiers temps, les « nouveaux chrétiens », redevenus juifs ou non, sont laissés en paix, dans la limite de certains interdits, tandis qu'en pays musulman, ils peuvent s'installer, bénéficiant du statut de Dhimmi. En Turquie, ils jouent un rôle important auprès de Soliman dans sa lutte contre les royaumes chrétiens. L'un d'eux, le Duc de Naxos est le conseiller personnel de Sélim fils de Soliman. Lorsqu'ils adoptent l'islam, ils obtiennent, ainsi que leurs descendants, le même statut que les autres Musulmans.

Fin de l'Inquisition espagnole

L'Inquisition prend fin en Espagne officiellement sous Napoléon Ier en 1808, puis est rétablie en 1814. La dernière victime est un instituteur déiste pendu à Valence le 26 juillet 1826. L'Inquisition espagnole est abolie définitivement par la reine Marie-Christine en 1834, et la « limpieza de sangre » le 13 mai 1865.

Le décret de l'Alhambra ordonnant l'expulsion des juifs fut officiellement abrogé en 1967 par le gouvernement franquiste. Cependant, il était devenu lettre morte depuis longtemps : des dizaines de milliers de descendants des expulsés, persécutés dans le reste de l'Europe pendant la seconde guerre mondiale, ont pu se réfugier en Espagne et y être accueillis en tant qu'anciens Espagnols.

L'Inquisition est si dure au Portugal qu'un certain nombre de « nouveaux chrétiens » portugais vont même jusqu'à tenter de se réfugier… en Espagne.

Fin de l'Inquisition portugaise

La dernière victime sera un prêtre jésuite, Gabriel Malagrida, brûlé à Lisbonne en septembre 1761. En 1771, les autodafés publics sont interdits. En 1773, toute différence entre anciens et « nouveaux chrétiens » est abolie. L'Inquisition s'arrête définitivement en 1778. Elle est abolie par la constitution libérale de 1822.

L'Inquisition au Portugal a instruit 40 000 procès depuis sa fondation. Plus de 30 000 se sont conclus par des condamnations. Les sentences ont été exécutées au cours de près de 750 autodafés ; 1 808 jugés coupables ont été brûlés sur le bûcher (633 en effigie et 1 175 en personne) et 29 590 ont été réconciliés.

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