Brahma !

Brahmā (devanagari : ब्रह्मा) est le dieu créateur-démiurge de l'hindouisme, le premier membre de la Trimurti, la trinité des déités hindoues majeures. Elles sont toutes écloses d'un œuf. Les autres membres sont Vishnou et Shiva. Sarasvatî est sa shakti, son énergie, son épouse. Sa monture vâhana est un hamsa, une oie ou un cygne. Sa couleur est le rouge. Il n'est pas mentionné dans les Veda (pas comme Brahmâ, mais comme Prajâpati), ni dans les Brāhmana, mais il est cependant très présent dans le Mahâbhârata, le Râmâyana et les Purâna.

Brahmā intervient seulement de façon occasionnelle dans les affaires des dieux, et encore plus rarement dans celles des mortels. Il est considéré comme le père de Dharma et Atri. Brahmā vit à Brahmapura, une cité située sur le mont Méru.

Sa vie dure 36 000 de ses jours (cent de ses années), chacun d'eux valant environ 8,64 milliards d'années des mortels (voir Mesure védique du temps). Brahmâ est un agent du Brahman, le « Soi Suprême » de l'hindouisme.

Ce dieu est un deus otiosus : bien qu'étant le Créateur de toutes les créatures vivantes, il n'y a qu'un seul temple lui

Dans la mythologie indienne, le vâhana est l'être ou l'objet qui sert de monture ou de véhicule à une divinité. Vah en sanskrit signifie porter ou transporter.

Les divinités, devi et deva, ont presque toujours pour vâhana un animal, parfois réel, parfois mythique ou composite. La monture d'Agni est un bélier, celle de Kâma un perroquet, celle de Durgâ un lion ou un tigre. Garuda, le vâhana de Vishnu, est une créature mi-homme, mi-aigle. Le makara, vâhana de Varuna et de Gangâ, est un monstre marin dont l'étrange anatomie participe à la fois du crocodile et de l'éléphant, du tapir et de la tortue.

Dans l'hindouisme, la Trimūrti (devanagari : त्रिमूर्ति), trois formes en sanskrit, est la partie manifestée de la divinité suprême qui se fait triple pour présider aux différents états de l'univers.

Dans le shivaïsme, les dieux Brahmâ, Vichnou et Shiva (ou Rudra, une forme terrible de Shiva), symbolisant respectivement la création, la préservation et la destruction, sont perçus comme des émanations de Shiva en tant que divinité suprême non manifestée et donc non représentable.

D'un point de vue historique, la Trimūrti succède à la trinité védique formée d'Agni, Vâyu et Sûrya, les trois aspects du Feu sacrificiel.

Iconographie

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Halebid3.JPG

 

Brahmâ, Shiva et Vichnou.
Trimoûrti sur un mur du temple de Halebid dans le Karnataka.

La Trimūrti est représentée soit par les dieux Brahmâ, Vichnou et Shiva assis ou debout côte à côte, soit par les têtes de ces trois divinités réunies en un seul corps. On peut aussi leur trouver associé leur parèdre, leur femme, symbolisant l'énergie, le mouvement, tandis qu'eux représentent la matière, l'inertie. Ainsi Lakshmi complète Vichnou (la prospérité, -Lakshmī, est conditionnée par la préservation), couple qui se trouve mutuellement complété par celui de la Shakti (soit, Pârvatî-Kâlî-Durgâ) et Shiva (l'énergie féminine complétant la matière masculine), et enfin par celui de Sarasvatî (la connaissance, -Sarasvati, étant nécessaire à la création) et de Brahmâ.

D'après l'indianiste français Alain Daniélou, la Trinité chrétienne ne serait pas sans rapport avec la Trimūrti, les conceptions philosophiques hindoues étant connues du monde grec au début de notre ère. La ville d'Alexandrie accueillait d'ailleurs une communauté indienne et des témoignages grecs sur le culte vishnouite du IIe siècle av. J.-C. existent (dont celui de Héliodore, fils de Dion). Selon cette interprétation, Dieu le père, le procréateur, est à rapprocher de Shiva, le dieu se substituant à son organe de création, le lingam. Vishnou serait alors Dieu le fils, descendant sur la terre sous forme d'avatar. On trouve d'ailleurs un certain nombre de similitudes ou ressemblances entre Krishna et les autres avatars et le Christ, comme on en trouve d'ailleurs avec certains héros grecs, Krishna et Achille meurent d'ailleurs de la même façon, une flèche dans le talon. Ces similitudes entre Jésus et Krishna ont fait l'objet d'étude par des auteurs comme Gerald Massey (18281907), Kersey Graves (1813-1883), un quaker de l'Indiana, et d'autres encore. Quant au Saint-Esprit, il ne semble pas avoir mieux réussi dévotionnellement que Brahmâ.

Cela dit, la comparaison avec la Trinité chrétienne est à la fois imparfaite et contestée, dans la mesure où les hindous ont tendance à privilégier les uns Shiva, les autres Vishnou, explique Arthur L. Basham. En plus, l'hypothèse de l'influence chrétienne peut être contestée du point de vue historique, puisque la réforme qui marque le passage du védisme à l'hindouisme date du IVe ou IIIe siècle av. J.-C., même si elle ne s'est imposée largement que plus tard. Pour Wilhelm Schmidt comme pour Max Müller, les influences entre hindouisme et christianisme, si elles ont eu lieu dans une moindre mesure, ne sont survenues que tardivement.

Brahman (Devanagari: ब्रह्मन्)[1] est un terme sanskrit qui apparaît pour la première fois dans le Rig-Véda composé vers -1200[2]. C'est le Soi suprême de l'Hindouisme comme origine du tout. C'est l'âme cosmique présente en toute chose, l'Absolu éternel surplombant toutes les dualités, opposé, bien qu'étant intimement lié, aux âmes individuelles qui se réincarnent à cause de l'illusion.

Selon la conception hindouiste, Brahman ne peut se définir qu'en énonçant ce qu'il n'est pas (neti-neti, en sanskrit : ni ceci, ni ceci ). Brahman est décrit comme la réalité infinie, omniprésente, omnipotente, incorporelle, transcendante et immanente qui est la base divine de toute l'existence. Il est grammaticalement neutre, mais peut être exceptionnellement traité comme masculin. Il est vérité infinie, conscience infinie et bonheur infini. Dans les Vedas, Brahman existe depuis toujours et existera à jamais. Il est en toute chose mais transcende toute chose, il est la source divine de toute Vie. C'est l'Absolu divin : tous les dieux de la religion hindoue ne sont que ses facettes, des incarnations du Brahman.

"Cet univers est tout entier pénétré de Moi, dans Ma forme non manifestée. Tous les êtres sont en Moi, mais je ne suis pas en eux. Dans le même temps, rien de ce qui est créé n'est en Moi. Vois Ma puissance surnaturelle! Je soutiens tous les êtres, Je suis partout présent, et pourtant, Je demeure la source même de toute création. De même que dans l'espace éthéré se tient le vent puissant, soufflant partout, ainsi, sache-le, en Moi se tiennent tous les êtres." : le Brahman tel qu'il est défini dans la Bhagavad-Gîtâ

Il n'a pas tout à fait des connotations habituelles de Dieu et même du concept du monisme. On dit de lui, que Brahman ne peut pas être connu par des moyens matériels ; nous ne pouvons pas être rendus conscients de lui, parce que Brahman est notre conscience même.

Le mot brahman signifie donc, dans l'hindouisme : "1) les textes védiques ; 2) puissance mystérieuse grâce à laquelle les rites sont efficaces ; 3) le Sacré ; 4) l'Absolu ; 5) la seule Réalité dont la manifestation (Mâyâ) n'est qu'une illusion ; 6) la Conscience qui se connaît en tout ce qui existe, l'existence supracosmique qui sous-tend le cosmos, le Moi cosmique (chez shrî Aurobindo)", et le nom Brahmâ veut dire "1) Manifestation personnelle du Brahman ; 2) le visage du Dieu personnel unique dans son action de créateur, l'une des trois personnes de la trimûrti (Brahmâ, Vishnou, Shiva)."[ 

  • La racine de mot (genre neutre) est Brahman (ब्रह्मन्, prononcé en tant que "brəhmən") et sa forme singulière nominative est Brahma (ब्रह्म, prononcée en tant que" brəhmə"). Il signifie "croissance", "développement", "gonflement"; et puis expression "sainte" et "pieuse, "culte", peut-être par l'intermédiaire de l'idée de dire pendant des prières et les cérémonies que Dieu ou les déités sont grands. Plus tard cela est devenu l'Esprit Cosmique et Suprême.
  • Si la racine de mot est Brahman (ब्रह्मन्, prononcé en tant que "brəhmən") mais le genre est masculin, alors le singulier nominatif sera Brahmā (ब्रह्मा, prononcé en tant que" brəhmα : "), signifiant le "prêtre". Mais dans ce sens, Brahmāni, pluriel de la forme neutre, a été également employé.

 

    • Le singulier, grammaticalement neutre Brahman signifie le concept de la réalité transcendante et immanente suprême ou de l'une divinité de l'Hindouisme.
    • Si la racine du mot est encore Brahman (ब्रह्मन्, prononcé comme "brəhmən") le genre est grammaticalement masculin, puis le singulier nominatif sera Brahmā (ब्रह्मा, prononcé en tant que "brəhmα : "), signifie la déité ou deva Prajapati Brahma. Il est un des membres de la trinité hindoue et est lié à la création, mais n'a pas un culte en Inde aujourd'hui.

 Selon la philosophie de l'Advaita Vedanta, le Brahman est la réalité ultime. Par rapport à lui, tout autre, comprenant Dieu et le monde sont une illusion. Quand l'homme essaye de connaître le Brahman sans d'attribut avec son esprit, sous l'influence d'une puissance illusoire de Brahman, appelée la Mâyâ, Brahman devient le Dieu (Ishvara). Le Dieu est Brahman avec sa Mâyâ. Il est Saguna Brahman, ou Brahman avec des attributs positifs. Il est omniscient, omniprésent, incorporel, indépendant, créateur du monde, son gouverneur et également son destructeur. Il est éternel et immuable. Il est immanent et transcendant. Il peut même être considéré comme disposant d’une personnalité. Il est le sujet du culte (vénération). Il est la base de la moralité et donateur des fruits de son Karma (les actions). Il règne sur le monde avec sa Mâyâ. Cependant, alors que Dieu est le seigneur de la Mâyâ, elle est toujours sous sa commande, les êtres vivants (jiva, dans le sens des humains en tant qu'individus) sont les domestiques de Mâyâ (sous forme d'ignorance). Cette ignorance est la cause du malheur et du péché dans le monde mortel. Tandis que Dieu est bonheur infini, les humains sont misérables. La réalité ultime demeure Brahman, et rien autrement. L'âme individuelle (le soi) de toutes les créatures vivantes s'appelle l'Âtman. La connaissance vraie du Brahman est exigée pour obtenir la libération du cycle des renaissances (réincarnations), qui s'appelle Moksha. Après Moksha, il n'y a absolument aucune différence entre le Brahman et l'Atmân d'une personne.

 

Krishna (Krichna[1], Kṛṣṇa, कृष्ण, sombre, bleu-noir, en sanskrit), aussi appelé Yadav, est une divinité importante de l'hindouisme. Dans la plupart des traditions hindoues, il est lui-même un dieu et également le huitième avatar (incarnation) de Vishnou. Pour les membres du vaishnava Chaitanya, il représente la divinité suprême à l'origine de toutes les autres, l'instructeur universel. C'est la divinité la plus vénérée de l'Inde à l'origine de nombreuses sectes bhâkta dédiées à son adoration.

Le Veda (Devanāgarī : वेद - sanskrit : « vision » et « connaissance »)[1] est une « connaissance révélée » transmise oralement de brahmane à brahmane au sein du védisme, du brahmanisme, et de l'hindouisme jusqu'à nos jours. Cette connaissance, aujourd'hui rassemblée en un ensemble de textes, aurait été révélée (par l'audition, Shruti) aux sages indiens nommés Rishi. Les hindous pensent que le Véda est éternel et singulier[2].

 

Suite !!

 

 

 

 

 

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