Cancer !!??

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cancer_de_la_prostate

Les taux de ce cancer varient considérablement de par le monde. Il est moins répandu en Asie du Sud et en Extrême-Orient, plus commun en Europe et encore plus aux États-Unis. Selon la Société américaine du Cancer, ce cancer est plus rare chez les asiatiques et plus répandu chez les noirs (les taux élevés pouvant aussi être influencés par l'accroissement de l'effort de détection).

Le cancer de la prostate se développe le plus souvent chez l'homme de plus de cinquante ans. C'est le type de cancer le plus commun chez l'homme, où il est responsable de plus de morts qu'aucun autre cancer (hormis le cancer du poumon). Cependant, un grand nombre d'hommes qui développent un cancer de la prostate n'éprouvent jamais de symptômes, ne subissent aucune thérapie et meurent pour d'autres raisons. De nombreux facteurs d'origine génétique, toxicologique et liés au régime alimentaire semblent impliqués dans le développement de ce cancer.

On retrouve des foyers de cellules cancéreuses dans 30 à 70 % des cas lors d'études autopsiques réalisées chez des hommes de 70 à 80 ans ; le cancer de la prostate reste néanmoins le plus souvent asymptomatique : la probabilité qu'un homme de 50 ans connaisse un diagnostic de cancer de la prostate n'est que de 10 %. Dans 3 % des cas, ce cancer sera mortel.

Son incidence est en augmentation, pour partie apparente à cause d'un meilleur dépistage. À titre d'exemple, c'est en France le cancer dont le taux d'incidence a le plus augmenté de 1980 à 2005 (+6,3 %), avec une augmentation annuelle encore accrue de 2000 à 2005 (+8,5 %). Il explique à lui seul environ 70 % de l'augmentation totale du cancer chez l'homme en France sur ces 25 dernières années. Ces chiffres s'expliquent pour une grande partie, mais pas totalement, par un meilleur dépistage (Cf. dosage plus systématique du PSA ou « Prostate-Specific Antigen » en France, depuis la fin des années 1990. Ce dosage nécessite cependant une vérification car l'AFSSAPS n'a trouvé en 2005 que 7 dispositifs de dosage fiables et « acceptables » sur 37 commercialisés)[1].

En 2005 aux États-Unis, on estime que 230 000 nouveaux cas de ce cancer sont apparu et 30 000 décès sont dû à celui-ci [2].

De 1983 à 2002, alors que les décès par cancer étaient globalement plus élevés en métropole qu’aux Antilles, les décès par cancer de la prostate et de l’estomac ont été deux fois plus fréquents aux Antilles qu’en métropole (alors que les cancers colorectaux et du poumon étaient trois fois moins fréquents)[3]. Cela pourrait s'expliquer à la fois par des raisons génétiques et par l'alimentation (le thé vert et/ou le soja ou par d'autres aliments riches en sélénium) lesquels semblent protéger la plupart des Japonais vivant au Japon (alors que ceux qui vivent aux États-Unis ne le sont pas[4]).

Causes [modifier]

Elles ne sont pas connues avec précision.

  • une prédisposition génétique et la responsabilité de certains gènes semblent faiblement corrélée avec la survenue de la maladie [5]. En particulier, une mutation sur le chromosome 8 pourrait expliquer la plus grande fréquence de ce cancer chez le noir américain[6].
  • Des causes nutritionnelles ont été évoquées [7] avec un rôle potentiellement protecteur des lycopènes[8]. De même, l'exercice physique pourrait avoir un effet légèrement protecteur[9] et le tabac un effet délétère[10].
  • Des perturbateurs endocriniens pourraient être en cause
  • Une infection virale est peut-être parfois impliquée (à moins qu'elle ne soit favorisée par le processus de cancérisation ou une baisse de l'immunité ayant également favorisé le cancer) ; le rétrovirus XMRV (Xenotropic MLV - Related Virus, variantdu MLV (Murine Leukemia Virus responsable d'une leucémie chez la souris) et pouvant infecter l'homme, a été détecté en 2006 dans certaines tumeurs de la prostate [11]. Il appartient au genre des gammarétrovirus déjà associé à des leucémies et certains cancers chez des rongeurs, félins et primates.
    Selon une étude américaine publiée en 2010 et ayant porté sur 334 échantillons de tissus de prostate humaine, des protéines semblant provenir de ce virus ont été trouvées dans 23 % des tissus cancéreux (contre 4 % des échantillons "sains"). Et ils étaient plus présents dans les tumeurs les plus agressives [12]. Reste à identifier si le virus est la cause ou une des causes de ces cancers ou s'il infecte la prostate des malades parce que ceux-ci présentent une immunité préalablement affaiblie. S'il est en cause, on pourra disposer de biomarqueurs supplémentaires pour ce cancer, voire de nouvelles pistes de prévention.

 

  • lors d'analyses sanguines incluant l'étude du PSA (antigène spécifique de la prostate, dont la valeur prédictive et l'utilisation, sans bénéfice prouvé en termes de santé publique, ont récemment été remises en cause). Le PSA est une protéine normalement sécrétée par les cellules prostatiques, mais une cellule cancéreuse en sécrète 10 fois plus qu'une cellule normale. Cette propriété a suscité de nombreux espoirs en termes de dépistage. Le taux sanguin de PSA peut toutefois être augmenté par de très nombreux autres facteurs (le volume prostatique, les infections et/ou inflammations, les contraintes mécaniques (toucher rectal, autre)...) ou diminué par certains traitements de l'hypertrophie bénigne (finastéride). Les seuils de significativité sont donc difficile à établir. Il est admis, toutefois, qu'un taux de PSA compris entre 4 et 10 ng/ml est douteux, mais qu'il est nettement significatif au-delà. Certains auteurs ont proposé de rapporter le taux au poids effectif de la prostate, ou d'apprécier le rapport PSA libre / PSA total, ou encore la cinétique de croissance du taux sur 2 ans. Marqueur encore incertain pour le dépistage, le taux de PSA est en revanche un indicateur essentiel pour le suivi et le traitement des cancers déclarés.
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    Suuite !!

     

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