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Histoire des dalaï-lama [modifier]

Les dalaï-lama suivants sont considérés comme ses réincarnations successives.

 l'époque du 14e dalai lama, Tenzin Gyatso (1935), après une guerre sino-tibétaine, l' armée populaire de libération a envahi le Tibet en 1951. Le dalaï-lama resta au Tibet jusqu'en 1959, date à laquelle il fut contraint de s'exiler en Inde, après le soulèvement tibétain de 1959.[réf. nécessaire

 

 

 

 

 

 

Dalaï signifie « océan » en mongol, soit gyatso (rgya mtsho) en tibétain, « sagesse » étant sous-entendu. Quant à lama (bla ma), il signifie « maître spirituel » (guru en sanskrit).

Sur un plan spirituel, les dalaï-lamas sont considérés comme des émanations du bodhisattva de la compassion, Chenrezig en tibétain, Avalokiteshvara en sanskrit, Guanyin (觀(世)音 Guān (shì) yīn) en chinois. Les bodhisattvas sont des êtres éclairés qui ont choisi de renaître pour le bien de tous les êtres.

Les dalaï-lamas constituent une lignée de tulkus, maîtres réincarnés. Après le décès d'un dalaï-lama, ses moines et maîtres spirituels, dont souvent le panchen-lama, engagent une enquête pour rechercher sa réincarnation. Les oracles, dont l'oracle de Nechung, oracle d'État du Tibet, sont consultés. Les enfants candidats sont interrogés pour rechercher des signes tels que la reconnaissance des possessions du précédent dalaï-lama. Le jeune tulku est alors amené à un monastère pour qu'il reçoive les Enseignements bouddhistes.

Le titre de cette lignée de tulkus fut donné par l'empereur mongol Altan Khan en référence au second nom, Gyatso, du troisième dalaï-lama, Sonam Gyatso. On dit que dès la seconde incarnation, l'enfant se souvenait de ses vies passées et des noms des dignitaires de l'entourage du premier dalaï-lama, Gendun Drup[4].

Le 14e Dalaï-Lama, Tenzin Gyatso, a reçu le soutien de nombreuses personnalités, dont celui du président Barack Obama[14], et institutions de par le monde pour sa lutte non-violente pour la liberté du Tibet [15]. Il a notamment reçu le Prix Nobel de la paix en 1989 et la Médaille d'or du Congrès des États-Unis le 17 octobre 2007 [16]. Personnalité exceptionnelle, il a rassemblé les Tibétains en exil[réf. nécessaire].

Selon le 14e dalaï-lama, si « le mouvement pour le Tibet a attiré un large soutien mondial, c'est en raison des principes universels que le peuple tibétain a incorporés dans sa lutte. Ces principes sont la non-violence, la démocratie, le dialogue, le compromis, le respect des préoccupations sincères des autres, et de notre environnement commun [17]. »

Le dalaï-lama à venir [modifier]

Le gouvernement chinois a déclaré que le prochain dalaï-lama naîtra en Chine et sera choisi par la Chine [18]. Le dalaï-lama a cependant déclaré [19] :

« Si la situation présente du Tibet reste la même, je renaîtrai hors du Tibet, loin du contrôle des autorités chinoises. C'est logique. Le but même d'une réincarnation est de continuer le travail inachevé de l'incarnation précédente. Si donc la situation tibétaine n'est toujours pas résolue, il est logique que je renaisse en exil, pour continuer mon travail inachevé. »

En 2007, deux moines du monastère de Tashilhunpo au Tibet se seraient suicidés suite à une campagne d'exclusion mené par des officiels chinois [20]. Ces deux moines avaient participé à la reconnaissance du onzième panchen-lama, Gendhun Choekyi Nyima, et pouvaient donc être appelés à reconnaître le prochain dalaï-lama [21],[22].

Panchen-lama

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Statue du Panchen lama

La lignée des panchen-lamas est une lignée de réincarnation importante dans l'histoire du Tibet. Le panchen-lama est en effet le deuxième plus haut chef spirituel du bouddhisme tibétain Guélougpa (école dite des bonnets jaunes). Il se situe juste après le dalaï-lama dans ce système hiérarchique. L'origine du mot panchen est la combinaison de deux mots : pandita, qui signifie « érudit » en sanscrit et chen-po, qui signifie « grand » en tibétain. Panchen se traduit donc par « grand érudit ». Lama signifie « maître spirituel ». Le panchen-lama est considéré comme une émanation du Bouddha Amitabha (« de lumière infinie »).

Appelé panchen en tant qu'abbé du monastère (15e), il reçut le titre distinctif de panchen-lama à sa mort, quand le cinquième dalaï-lama annonça qu'il renaîtrait et que l'enfant lui succèderait. Le titre de panchen-lama fut également appliqué rétroactivement aux deux incarnations précédentes de Lobsang Chökyi Gyalsten, bien qu'ils n'aient pas appartenu au monastère de Tashilhunpo. Son successeur devint donc le quatrième panchen-lama. Depuis lors, il est convenu que le dalaï-lama et le panchen-lama participent chacun à l'identification du successeur de l’autre.
 

 

 

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Représentation de la réincarnation dans l'hindouisme

La croyance en la réincarnation peut être assimilée à une doctrine selon laquelle un certain principe immatériel (« esprit », « âme », « conscience individuelle ») s'accomplit au travers de vies successives dans différents corps (humains ou animaux selon les croyances). Dans cette doctrine, à la mort du corps physique, l'« esprit » quitte ce dernier pour habiter, après une nouvelle naissance, un autre corps, ce qui permettrait à l'individualité de poursuivre ses expériences de vie et son évolution spirituelle ou morale.

La réincarnation est une forme de la transmigration des âmes, proche des concepts de métempsycose, palingénésie, et l'Éternel retour.

Tulku

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Dans le bouddhisme tibétain, on appelle tulku ou tulkou une personnalité religieuse (lama en général) reconnue comme réincarnation d'un maître ou d'un lama disparu. Cette tradition a débuté au XIIe siècle dans la branche karmakagyu de l'école kagyupa avec la lignée des Karmapa (Düsum Khyenpa (1110-1193)). Les lignées des dalaï-lamas et des panchen-lamas sont des lignées de tulkus de l'école gelugpa.

Le terme tulku, encore transcrit tülku ou trulku, est la traduction en tibétain du sanscrit nirmanakaya et s'écrit སྥྲུལ་སྐུ་ (sprul sku). Littéralement, il signifie « corps d'apparition », « corps émané », voire corps magique ou miraculeux. Le terme mongol est khutughtu ou hutagt ; il est en général traduit en chinois par huófó (活佛) « bouddha vivant » ou hùashēn (化身) « réincarnation »; língtóng (靈童) « enfant mystique » est employé pour les jeunes tulkus.

Le tulku peut laisser avant sa mort des indications orales ou écrites concernant les circonstances de sa prochaine renaissance. On peut également faire appel à l’astrologie, à des prophéties ou intuitions de lamas consacrés. Il s’écoule en général deux ou trois ans avant que le tulku ne soit identifié, car il doit réussir différentes épreuves de reconnaissance de personnes ou d'objets qu'il a rencontrés dans sa vie précédente. Les tulkus de certaines lignées peuvent se reconnaître mutuellement, comme le panchen-lama et le dalaï-lama.

Le jeune tulku est élevé par ses parents durant les cinq ou six premières années de sa vie. S'il s'agit d'un grand maître, il est intronisé dans un monastère en tant que détenteur de la lignée. Certains tulkus ne sont reconnus qu’à l’âge adulte.

Le plus souvent, le tulku achève ses études, prononce ses vœux de moine complet, qu'il peut aussi rendre, ce qui fut le cas du 6e dalaï-lama. Dans certaines écoles, comme celles des Nyingma, des chefs de lignée Sakya et de certains Kagyu, les lama peuvent se marier et avoir des enfants, ce qui fut notamment le cas de Chogyam Trungpa Rinpoché (1939-1987).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Monju-01-British.Museum.jpg photo d'une statue japonaise en bronze du boddhisattva de Manjusri, portant une épée et assis sur un lion menaçant
Le Bodhisattva Manjusri (bronze japonais du XVIIe-XIXe siècle)

La formulation des vœux s’inspire de différents textes, parmi lesquels on peut citer :

  • Le Soutra du filet de Brahmā, (sk. Brahmājālasūtra, ch. Fànwǎng jīng 《梵網經》) traduit en chinois par Kumarajiva (Kumārajīva) vers 400, qui contient une liste de dix vœux principaux et quarante-huit vœux mineurs, influent dans le bouddhisme sino-japonais ;
  • Les sutras mentionnant les vœux de Bodhisattvas célèbres comme Ksitigarbha (Soutra du vœu de Dizangwang 《地藏菩薩本愿經》), Samantabhadra (Sūtra Avatamsaka , ch. Huáyánjīng 《華嚴經》) ou le futur Amitabha (Petit Sukhāvatī-vyūha Sūtra 《佛說阿彌陀經》) ;
  • Le Mahāparinirvāna sūtra (《大般涅槃經》), le soutra du maintien de la terre de Bodhisattva (sk. Bodhisattvabhūmidharasūtra, ch. Púsà dìchí jīng 《菩薩地持經》), le soutra du collier en pierres précieuses du Bodhisattva (ch. Púsà yīngluò jīng 《菩薩瓔珞經》) et le soutra des disciplines pour les bouddhistes laïcs, (sk. Upāsakaśīlasūtra, ch. Yōupósài jièjīng 《優婆塞戒經》) .
  • Le Bodhisattvabhūmi, écrit vers 300 par Asanga, dont les dix-huit vœux racines et les quarante-six vœux mineurs sont encore en vigueur dans les traditions gelugpa et kagyupa du bouddhisme tibétain ;

A titre d’exemple, les dix vœux principaux du Soutra du filet de Brahmā[2] sont :

  1. Ne pas tuer ;
  2. Ne pas voler ;
  3. Ne pas commettre l’acte sexuel adultère;
  4. Ne pas déformer la vérité ;
  5. Ne pas vendre de l’alcool ;
  6. Ne pas parler des fautes des bouddhistes ;
  7. Ne pas se vanter ni dire du mal d’autrui ;
  8. Ne pas être avare de la richesse ni de l'enseignement ;
  9. Ne pas être en colère ni refuser les excuses des autres ;
  10. Ne pas blasphémer les Trois Joyaux (Bouddha, Dharma et Sangha).

Dans les courants chan et zen, les bouddhistes prononcent souvent les Quatre Vœux incommensurables suivants (Sìhóngshìyuàn 四弘誓願) :

  • Je prête serment de délivrer tous les êtres quoi qu'ils soient innombrables, (Zhòngshēng wúbiān shìyuàn dù 众生无边誓愿度);
  • Je prête serment d'éliminer tous les ennuis quoi qu'ils soient incalculables, (Fánnǎo wújìn shìyuàn duàn 烦恼无尽誓愿断);
  • Je prête serment d'apprendre toutes les méthodes quoi qu'elles soient illimitées, (Fǎnmén wúliàng shìyuàn xué 法门无量誓愿学);
  • Je prête serment de parvenir à l'état du Bouddha quoi qu'il soit incomparable, (Fódào wúshàng shìyuàn chéng 佛道无上誓愿成).

Les vœux de Bodhisattva ont connu un grand succès en Chine à partir des Song. Ils pouvaient en effet être pris auprès de laïcs, et par des personnes écartées de la vie monastique par le vinaya, comme « les hermaphrodites, les personnes trop sensuelles, les dieux et les démons » [3] ; on leur accordait de plus le pouvoir de « purifier instantanément les mauvais karmas, au contraire de la méthode hinayana qui progresse par étapes ». [4].

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amitabha

 

 

Amitābha dans le Vajrayāna [modifier]

Le Bouddha Amitābha dans le bouddhisme tibétain, peinture traditionnelle sur Thangka.

Les instructions sur la pratique du Bouddha Amitābha furent introduite au Tibet au VIIIe siècle par le grand maître érudit indien Padmasambhava. Cette pratique a été redécouverte par Mingyour Dorje (1645-1667), un des 21 principaux tertöns.

Le vajrayana en fait l'une des composantes de la nature du bouddha, soit en complément du seul bouddha Akshobhya, soit associé à quatre autres bouddhas de sagesse ou bouddhas de cinq directions (ch. Wǔfāngfó 五方佛) : Vairocana au centre , Akshobhya à l'est, Ratnasambhava au sud et Amoghasiddhi au nord.

Parmi les mantras tibétains qui lui sont associés, il en existe un long Om Ama Rani Dzi Ouèn Ti Yé Soha[2] et un court Om ami dhewa hri.[3]

Tsepamé est considéré comme la forme Sambhogakāya d’Amitabha. Il est représenté de couleur rouge et en position de méditation, tenant entre ses mains un vase contenant de l’amrita, le nectar d’immortalité qui confère la longévité, et un arbre ashoka (antalgique) pousse du vase.[4]

Le Vajrayana l'a incorporé dans l’élaboration ésotérique des cinq bouddhas de sagesse, (bouddhas de dhyani ou jinas), avec Vairocana, Akşobhya, Ratnasambhava, et Amoghasiddhi. On peut le voir sur les mandalas dits « de la Terre de diamant » les représentant à l’opposé d’Akşobhya (parfois Ratnaketu). Il est associé à l’Ouest et sa couleur est en général le rouge, couleur du soleil couchant, de la compassion, de l’amour bienveillant et de la puissance émotionnelle. C'est le bouddha le plus accessible.

Une autre élaboration se concentre sur le couple Amitābha / Akshobhya, représentant respectivement la compassion et l'impassibilité, deux éléments complémentaires. Akşobhya règne sur le paradis oriental (Abhirati) de la Terre de diamant.

On trouve souvent Amitābha sous sa forme parée, Amitāyus, ou en union avec sa parèdre Pandara, ainsi qu'en compagnie d'Avalokiteśvara. Son effigie se retrouve très souvent dans la coiffe de ce dernier, considéré comme le chef de la lignée.

On l’appelle également Lokanātha (« seigneur du monde ») ou Padmapaņi (« qui a un lotus à la main ») [réf. souhaitée].

Le Panchen Lama, l’un des maîtres principaux, après le Dalaï Lama, de l’école des Gelugpa du bouddhisme tibétain est considéré comme étant une des émanations d’Amitābha.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La langue maternelle du 14e dalaï-lama est le dialecte chinois de Xining que parlaient ses parents

lorsqu'ils habitaient le village de Taktser (Hongya, de son nom chinois) dans l'ancienne province de

 l'Amdo (le Qinghai) [18],[19].

A Taktser, le jeune enfant, selon le témoignage de sa mère, se serait mis à parler spontanément en tibétain de Lhassa, la langue de sa précédente incarnation, aux émissaires de Reting Rinpoché venus à la recherche de la réincarnation du 13e dalaï-lama en 1938 [20].

Encore aujourd'hui, le 14e dalaï-lama conserve une certaine incrédulité quant à cette connaissance innée [21].

C'est après son arrivée à Lhassa, en 1940, qu'il apprit le tibétain[19].

La troisième langue parlée par Tenzin Gyatso est l'anglais, qu'il apprit dans un premier temps avec un électricien

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