Conseiller et don de prophétie !!?? DON DE PROPHETIE ?

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descriptions qu’il en fait. Les deux sont étroitement associés en tant que fondement de l’Eglise (Ep.2 :20).

PRECEDENTS

* « nabi » désigne « celui qui a été appelé ». Le prophète est un homme élu pour proclamer. Il assiste au conseil de Dieu pour entendre la Parole de Dieu et la transmettre aux hommes (Jé.23 :16-18). * « voyant » est employé pour Samuel. Le prophète est un visionnaire (1 Sa.9 :19). * « homme de Dieu » évoque celui qui est consacré et qui jouit d’une communion spéciale avec Dieu (2 R.4 :8).

On comprend la prophétie comme le « dévoilement écrit ou oral par un porte-parole humain de la révélation de Dieu et de sa volonté ».

On consulte donc le prophète pour connaître la voix de Dieu. Il a un rôle d’intermédiaire.

Dans l’Ancienne Alliance, les prophètes étaient des porte-parole. Leur fonction principale était d’être des porte-parole de Dieu pour leurs contemporains.

Moïse a été le premier médiateur porte-parole de Dieu auprès du peuple. C’est suite à l’épisode du Sinaï que, effrayé par la manifestation de la présence de Dieu, le peuple en avait fait la demande. Dieu lui promit à ce moment-là une lignée de prophètes comme Moïse, dont Christ sera le plein aboutissement (De.18 :15).

Aujourd’hui, chaque croyant a un accès libre et immédiat auprès de Dieu grâce à la prière et au Saint-Esprit. C’est la définition du sacerdoce universel que le protestantisme a sû remettre à l’honneur.

Cela est déjà une indication précieuse et fondamentale sur la gestion de la prophétie dans la Nouvelle Alliance : le prophète n’est plus et ne peut plus être un médiateur. C’est un point essentiel qu’on oublie trop facilement dans la pratique.

D’autre part, les prophètes de l’Ancien Testament ont été suscités par Dieu dans un temps d’apostasie pour Israël et pour le sacerdoce lévitique. Leur mission consistait en tout premier lieu à ramener le peuple vers Dieu. L’école prophétique est née avec Samuel suite au déclin du sacerdoce lévitique.

UN MALENTENDU

Il faut encore préciser la signification de la prophétie. Par prophétie, on entend généralement la prédiction d’un événement futur, si bien que prophétie et prédiction sont devenus synonymes dans lelangage courant. Or, les statistiques montrent que :

* moins de ¨2 % des prophéties de l’Ancien Testament sont d’ordre messianique. * moins de 5 % décrivent de façon spécifique l’âge de la Nouvelle Alliance. * et moins de 1 % concernent les événements encore à venir. (Source : Gordon Fee et Douglas Stuart, « Un nouveau regard sur la Bible », Editions Vida).

Les prophètes annonçaient généralement l’avenir immédiat d’Israël, de Juda, et des nations qui les entouraient, plutôt que le nôtre.

Ainsi, la fondation de la prophétie dans l’Ancien Testament était de faire appliquer l’Alliance. Il faut noter la place considérable de la loi dans le message des prophètes ; les prophètes en rappellent l’exigence et font preuve d’une grande connaissance des commandements de Dieu. Ils rappellent sans cesse les bénédictions attachées à l’observation de la loi et les malédictions conséquentes à la désobéissance. Les bénédictions sont regroupées dans Lévitique 6 :1-13, et Deutéronome 4 :32-40 ; 29 :1-14, et les malédictions sont mentionnées en Lévitique 26 :14-39 ; Deutéronome 4 :15-28 ; 28 :15-42.

Les bénédictions touchent la vie, la santé, la prospérité, l’abondance agricole, le respect et la sécurité. Les malédictions entraînent les châtiments tels que la mort, la maladie, la sécheresse, la disette, le danger, la destruction, la défaite, la déportation, le dénuement et la disgrâce.

Par exemple, Amos (9 :11-15) annonce la bénédiction en termes de métaphores de l’abondance agricole, de la vie, de la santé, de la prospérité, du respect et de la sécurité. Haut de page

 

GESTION PRATIQUE DE LA PROPHETIE

Il est aussi nécessaire et urgent d’éduquer l’Eglise à la compréhension et à la réception du ministère prophétique. Cela peut se faire en rappelant le sens de la prophétie. Celle-ci n’est pas une prédiction. La recherche de la connaissance de l’avenir était sanctionnée dans la loi de Dieu ; le risque est grand aujourd’hui de « consulter » le prophète comme on consulterait un voyant.

Il faut aussi insister sur la maturité et la responsabilité personnelle en matière de discernement de la volonté de Dieu

Il faut donc gérer les prophéties, qui orientent la vie des personnes. La nécessité d’examiner s’impose pour le charisme de prophétie comme pour le ministère prophétique. Un ministère prophétique doit s’exercer sous l’autorité des ministères locaux. Certaines prophéties doivent être données en privé, après examen par les ministères exerçant l’autorité dans l’Eglise.

DISCERNER

Le discernement des ministères est une des caractéristiques de la maturité de l’Eglise.

Il y a de nombreux avertissements contre les faux ministères dans les Ecritures (Ap.2 :2-20).

La maturité de l’Eglise se reconnaît à sa capacité à dénoncer les « faux prophètes » et à « discerner la fausse prophétie » afin d’exercer une discipline salutaire.

Plus que d’autres types de ministères peut-être, le ministère prophétique peut tomber dans les pièges des faux ministères. Je dirai pour nuancer que les erreurs ou les failles seront plus manifestes dans ce type de ministère mais elles sont communes à tous. C’est pourquoi les remarques qui suivent doivent être appliquées à toute personne en position d’autorité dans l’Eglise.

Je m’arrêterai en particulier sur les critères de discernement négatifs.

Je retiendrai la séduction et la domination qui en est un des fruits. C’est Paul qui nous renseigne sur ce risque, à partir de sa propre expérience. Il semble avoir souvent eu maille à partir avec des responsables faisant preuve de cette attitude. 2 Corinthiens 11.5 : « Or, j’estime que je n’ai été inférieur en rien à ces apôtres par excellence. »

La séduction est un pouvoir exercé sur les croyants, par l’affirmation d’une dimension supérieure du ministère, qui est proche de la fascination. Elle fait perdre tout sens critique, toute distance, déresponsabilise et entretient le culte de la personnalité du « ministère » en question. C’est une forme d’abus spirituel. Galates 3.1 : « Qui vous a fascinés ? ». Le verbe employé par Paul (baiskano) est d’une force rare. Il signifie « ensorceler, mettre sous le charme ».

On est ici sur un tout autre terrain que celui de l’Evangile qui au contraire favorise la maturité, le discernement, l’intelligence de l’individu.

L’indépendance est aussi un critère utile. C’est l’avertissement contenu dans la lettre qui énonce la prise de position des apôtres au Concile de Jérusalem.

Les docteurs qui s’opposaient au message de la grâce sont présentés comme n’ayant reçu aucun ordre : Actes 15 :24. Ils n’étaient recommandés par personne, sinon par eux-mêmes (2 Co.10 :18). Bibliquement, la recommandation provient toujours du fruit : « Vous les reconnaîtrez à leur fruit. »

Elle passe aussi par l’approbation de ceux qui nous entourent. Dans cet épisode, Paul aurait pu se passer de l’avis des apôtres de Jérusalem. Ayant fondé les églises parmi les païens, il avait la connaissance et l’autorité suffisantes pour trancher. Cependant, il préfère porter cette affaire devant l’équipe de Jérusalem.

C’est le signe d’une grande sécurité intérieure sur un plan personnel comme sur le plan du ministère, puisqu’il est prêt à s’en remettre au jugement des autres (Actes 15 :2).

Afin de ne pas prendre ses pensées pour la pensée de Dieu, la nécessité d’avoir des vis-à-vis s’impose tout particulièrement pour le prophète.

L’indépendance est aussi source de trouble (Actes 15 :24). Le trouble peut avoir différentes causes. Il peut provenir d’un combat intérieur suite à l’action du Saint-Esprit dans nos vies ; dans ce cas il est positif et ne touche pas aux vérités fondamentales de la foi. C’est un trouble nécessaire, comme Achab qui accusait Elie de troubler le peuple alors que c’est lui qui, par son idolâtrie, était une source de difficultés pour Israël.

Dans ce passage, le trouble vient du fait que les Judaïsants entraînaient les croyants à quitter le terrain de la grâce pour celui de la loi.

Le critère de la prophétie demeure l’édification de la foi et non l’instabilité. Le message prophétique peut aussi engendrer la crainte. Or, il faut dénoncer la crainte qui vient d’une fausse conception des événements de la fin. Il est surprenant de voir comment l’enseignement biblique au sujet des événements de la fin a été détourné pour devenir un facteur de crainte. On assiste aujourd’hui à une prolifération de prophéties qui sont souvent teintées d’une crainte millénariste, faisant mention du jugement de Dieu et annonçant des temps particulièrement difficiles

 

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Commentaires personnels :

Non seulement, l'esprit parle à travers le prophète mais peut aussi parler à tous. D'ou, l'importance de savoir si l'esprit est bien de Dieu ou de l'autre. 

Chez les évangéliques, les pasteurs et les membres ont tous le don d'entendre l'esprit qui leur prophétise, qui les conseille. Donc, dirige concrètement leurs vies et leurs choix.

 

Suite !! 

http://www.noella1.com/pages/truman.html

 

 

 

 

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