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Cortez !!??

 

Fernando Cortés Monroy Pizarro Altamirano ou Hernando Cortés (parfois écrit Cortez), né en 1485 à Medellín (un village d'Extrémadure) et mort à Castilleja de la Cuesta (près de Séville) le 2 décembre 1547, est un conquistador espagnol qui s'est emparé de l'empire aztèque pour le compte de Charles Quint, roi de Castille et empereur romain germanique. Cette conquête est l'acte fondateur de la Nouvelle-Espagne et marque le début de la colonisation espagnole des Amériques au XVIe siècle.

Homme courageux et d'une vaste culture, fidèle à son serment à Dieu et à son Roi pour certains ; conquistador cupide et cruel, responsable de la mort de milliers de personnes et de la destruction de toute une civilisation pour d'autres ; Hernán Cortés reste très controversé. Il demeure néanmoins un acteur majeur de l'hispanisation et de l'occidentalisation de l'Amérique latine.

les Espagnols firent une recrue étrange, mais bienvenue, qui arrivait du pays des Mayas. C'était un prêtre espagnol, nommé Gerónimo de Aguilar, qui, sept ans plus tôt, s'était échappé de la cage où il était engraissé avec des compagnons d'infortune lors d'un naufrage et ceux-ci devaient servir de festin à des cannibales. Par la suite, il avait été l'esclave d'un chef et, comme il parlait la langue maya, il put servir d'interprète à Cortes.

Premiers contacts 

Cortés et la Malinche

Cortés débarque près de l'actuelle Veracruz, le 22 avril 1519. Le premier contact avec les autochtones a lieu à Cozumel où les Mayass l'accueillent en lui offrant de la nourriture, des plumes, de l'or et racontent que le pays est dirigé par le grand chef dans la cité de Tenochtitlan. Mais leurs coutumes barbares, en particulier les sacrifices humains, horrifient Cortés ce qui l'incite à détruire les idoles indiennes et à les remplacer par une croix et une image de la Vierge Marie.

Suite à cela, Antón de Alaminos conduit la flotte jusqu'à l'embouchure du fleuve (qui sera baptisé quelques années plus tard Río Grijalva, en hommage à Juan de Grijalva), où les Espagnols rencontrent des Mayas hostiles, qu'ils réussissent cependant à vaincre, grâce à la peur qu'engendrent les armes à feu et les chevaux.

Les chefs de cette tribu offrent alors des vivres, des bijoux, des tissus et un groupe de vingt esclaves[3], qui seront baptisées plus tard. Parmi ces esclaves se trouve une dénommée Malintzin, connue également sous les noms de Marina ou La Malinche. Sa grande intelligence, sa capacité à parler les langues maya et náhuatl, sa connaissance de la psychologie et des coutumes mexica, ajoutées à sa fidélité indéfectible envers les Espagnols, feront d'elle un atout majeur dans la conquête. Elle devient rapidement l'interprète, la conseillère et l'amante d'Hernán Cortés, à qui elle donne un fils baptisé Martín, comme le père de Cortés. Avec Gerónimo de Aguilar, elle remplace l'ancien interprète Melchorejo, repassé du côté des Mayas, et qui les incite à lutter contre les Espagnols. Après une nouvelle défaite indienne, Melchorejo sera sacrifié aux dieux.

À Tabasco, les Espagnols apprennent l'existence d'un pays à l'ouest que les Mayas appellent Mexico. Suivant la côte en direction du nord-ouest, l'expédition croise bientôt quelques canoës transportant des ambassadeurs de l'empereur aztèque Moctezuma II[11]. Cortés leur montre ses chevaux et ses armes à feu, pour les impressionner, mais tâche de rester aimable avec eux, en leur parlant de paix. Les émissaires, venus accompagnés de peintres et de dessinateurs, ont pour mission d'aller rendre compte de la présence des Espagnols à leur maître.

 

Peu de temps après, les émissaires aztèques reviennent avec de nouveaux présents et Cortés insiste pour rencontrer leur empereur. Il entend alors parler de ce qu'ils pensent être Quetzalcoatl, ou un émissaire de Quetzalcoatl (un homme d'or qui devait un jour revenir) et décide sur les conseils de son traducteur, la Malinche, de tirer profit de ce mythe indien. D'autant plus que les ambassadeurs indiens continuent de lui refuser de rencontrer Moctezuma II.

C'est alors qu'arrivent d'autres indigènes, originaires de Cempoala, qui se présentent à Cortés comme des ennemis des Aztèques. Ils souhaitent que les Espagnols les aident à se libérer du joug mexica. Cortés comprend alors que l'empereur a des ennemis, et, s'inspirant de la stratégie utilisée par César lors de la conquête de la Gaule, va s'efforcer d'utiliser les rancœurs et la haine qui existent entre les différents peuples locaux, en même temps que le prestige que lui confère son statut de teules, c'est-à-dire de demi-dieu. Dès lors, son objectif est simple : essayer de s'emparer des terres et richesses dont semble regorger ce territoire, étant donnés les différents présents apportés par les ambassadeurs de Moctezuma II. Pour cela, il doit imposer sa volonté et son autorité sur la partie de la troupe fidèle au gouverneur Velázquez, lesquels soutiennent que Cortés n'a pas l'autorisation de peupler ce territoire, et qu'ils doivent rentrer à Cuba une fois l'expédition terminée. La majorité des capitaines et de la troupe s'opposent à lui, même s'ils sont conscients des richesses que semble receler Tenochtitlan.

De la fondation de Vera Cruz à Cholula

Gravure du XVIe siècle localisant Saint-Jean-d'Uloa et Veracruz

Il commence par transformer le campement où les Espagnols se trouvent en ville, à laquelle il donne le nom de Villa Rica de la Vera Cruz, (actuellement Veracruz), les Espagnols y ayant débarqué un Vendredi Saint. Les nouveaux habitants demandent à Cortés qu'il se proclame capitaine général, dépendant directement du roi et non plus de Velázquez, qui n'a pas de pouvoir sur ces côtes. Se faisant supplier, il accepte la charge. Il nomme un maire, des régisseurs, des gendarmes, et un trésorier. En se libérant de l'autorité du gouverneur de Cuba, il constitue ainsi la première ville européenne d'Amérique, mais se met aussi dans une certaine illégalité.

Quoi qu'il en soit, l'expédition terrestre est prête, et la marche vers l'intérieur commence le 16 août 1519. La première surprise est le changement de climat dans les plateaux, beaucoup plus froid que le climat de la côte et des îles, la deuxième est de découvrir l'existence de vallées fertiles à l'intérieur des terres. Cortés arrive dans l'État de Tlaxcala, république indépendante, ennemie héréditaire de l'empire aztèque, mais dont les forces attaquent ses troupes le 2 septembre 1519. Il remporte malgré tout la bataille, notamment grâce à une supériorité technologique indéniable (arbalètes, épées d'acier, armes à feu) ainsi qu'à un élément de guerre psychologique inattendu : le cheval, inconnu des Indiens et qui leur fait très peur. Les Espagnols sont également avantagés par leur façon de combattre. En effet, ils luttent pour tuer, alors que les Indiens tentent de neutraliser leurs adversaires, en vue de les offrir en sacrifice aux dieux. Après sa victoire, Cortés tente de rallier les Tlaxcaltèques à sa cause. Ainsi, s'ils acceptent de devenir ses alliés et serviteurs, il leur pardonnera leur manque de respect. Dans le cas contraire, il les anéantira. Les Tlaxcaltèques donnent leur accord et après quelques semaines de repos, Cortés peut poursuivre son chemin, avec le renfort de 2 000 combattants tlaxcaltèques et peut-être autant de porteurs.

À son arrivée à Cholula, une ville sainte de l'empire de Moctezuma II, les Espagnols reçoivent un accueil grandiose. C'est en fait une ruse, les Aztèques ayant prévu d'éliminer les Espagnols pendant leur sommeil. Mais une vieille dame, désireuse de sauver la Malinche, a l'indiscrétion de lui confier ce qui se trame. Cette dernière s'empresse d'aller avertir Cortés. Sans avoir vérifié l'information, il décide de mener une attaque préventive. Les Espagnols massacrent d'abord les nobles, incendient la ville et tuent entre 15 000 et 30 000 habitants. C'est un des plus grands massacres menés par Cortés, et aujourd'hui encore, son souvenir est vivace au Mexique. Cortés adresse alors un message à Moctezuma et justifie son action par un manque de respect de la part des autorités de Cholula à son encontre. Il lui annonce que s'il le traite avec respect et lui offre de l'or, il n'aura pas à craindre sa colère.

La conquête de l’Empire Aztèque

L’entrée à Tenochtitlan

La vallée de Mexico vers 1519
Monument commémorant la rencontre entre Moctezuma et Cortés à Tenochtitlan

Dans sa marche vers Tenochtitlan, la troupe de Cortés passe devant les volcans de Popocatepetl et Ixtaccíhuatl. Diego de Ordás, un des capitaines de Cortés, avec deux compagnons d'armes, est le premier Européen à atteindre le sommet du Popocatepetl, ce qui impressionne beaucoup les Indiens accompagnant l'expédition.

L'entrée dans la capitale aztèque a lieu le 8 novembre 1519. Moctezuma croit que les Espagnols sont des Teules, envoyés des Dieux devant arriver de l'est selon la légende aztèque; de plus, il est ébloui par le pouvoir de séduction de Cortés. Cortés est accueilli à Tenochtitlan avec la pompe requise pour le retour d'un dieu. Moctezuma avait ainsi fait préparer le palais de son père, Axayacatl, pour les Espagnols et leurs alliés. Pour de nombreux espagnols, Tenochtitlan est la plus magnifique ville qu'ils aient jamais vue[13]. Cortés demande davantage d'or et Moctezuma promet d'offrir d'égales quantités à Cortés et au roi d'Espagne chaque année à venir. Cortés demande aussi qu'une statue soit retirée de l'un des deux principaux temples de la cité pour qu'une chapelle dédiée à la Vierge soit érigée à la place. Toutes ses exigences sont acceptées.

Résidant dans le palais d’Axayacatl, les Espagnols veulent également y faire construire une chapelle. L'empereur donnant son accord, les capitaines se mettent à la recherche du lieu idéal pour l'ériger dans le palais. C'est alors qu'un soldat (qui était également charpentier) remarque l'existence d'une porte secrète, que les Aztèques avaient tenté de camoufler peu avant. Cortés, accompagné de quelques capitaines, entre dans la salle, et découvre un énorme trésor, que Axayacatl avait amassé durant son règne. C'est à ce moment que Cortés commence à craindre que les Aztèques ne cherchent à les assassiner. Quatre capitaines et douze soldats lui suggèrent de prendre l'empereur en otage, afin que ce dernier réponde sur sa vie de leur sécurité. Aucune décision immédiate n'est prise, mais les nouvelles de Veracruz vont précipiter les évènements.

En effet, Cortés apprend que des chefs mexicains ont pris d'assaut Veracruz, et tué Juan de Escalante, le maire, six Espagnols ainsi que des alliés indiens. C'est un signal fort pour les Indiens, qui comprennent que les Espagnols ne sont pas des Teules invincibles, mais bien des êtres humains. Pour preuve, un soldat espagnol nommé Argüello est fait prisonnier, sacrifié, et sa tête envoyée à l'empereur.

Cortés décide donc de s'emparer de Moctezuma comme otage pour se prémunir d'une révolte aztèque. Il demande également que les auteurs de l'attaque de Veracruz soient punis. Amenés devant Moctezuma, ces derniers affirment qu'ils ont agi sur ordre de l'empereur. En guise de sanction, ils sont brûlés sur un bûcher. D'autre part, Cortés obtient de Moctezuma qu'il se déclare vassal de Charles Quint.

La rébellion aztèque

Pendant que Cortés est occupé à combattre ses compatriotes, Alvarado décide de passer à l'action à Tenochtitlan. Croyant déceler une menace (réelle ou feinte ?) contre ses troupes, il profite d'une fête aztèque[14] pour massacrer les Indiens. La population se rebelle alors contre les Espagnols qui se retrouvent cette fois totalement assiégés dans le palais.

Le 24 juin 1520, l'armée de Cortés entre à nouveau dans la ville. Le frère de Moctezuma, Cuitláhuac est liberé en signe d'apaisement, mais ce dernier, loin de vouloir la paix, s'unit aux caciques, dirigés par Cuauhtémoc, afin d'écraser les Espagnols. Cuitláhuac est élu nouvel empereur à la suite de Moctezuma, toujours emprisonné. Encerclés, les Espagnols sont pris au piège. Cortès ordonne alors à Moctezuma de parler à son peuple depuis un balcon pour le convaincre de laisser les Espagnols retourner paisiblement vers la côte. Moctezuma lui obéit mais il est hué et reçoit des pierres qui le blessent grièvement. Il meurt quelques jours plus tard.

Représentation de la bataille d'Otumba

Toujours assiégés, les Espagnols voient leur moral baisser en même temps que l'eau et les vivres. Pour Cortés, l'unique chance de salut est la sortie les armes à la main. C'est ce qu'il décide de faire dans la nuit pluvieuse du 30 juin au 1er juillet 1520, surnommée la Noche Triste. La lutte est terrible. Les Espagnols sont lourdement chargés, souhaitant emporter le maximum d'or possible. Fonçant au milieu des Aztèques, beaucoup plus nombreux, ils tentent de sortir du piège que constitue Tenochtitlan. Environ 400 Espagnols (les estimations vont de 150 à 800 morts) et près de 2 000 alliés sont tués (la grande majorité des Espagnols qui ne se sont pas noyés seront sacrifiés aux dieux). L'arrière garde a été décimée

La reconquête de Tenochtitlan

Le siège de Tenochtitlan vu par les Aztèques

Cortès profite du soutien indéfectible des Tlaxcaltèques (un retournement de ceux-ci aurait mis fin à l'épopée de Cortès et de sa petite troupe). Ralliant tous les Indiens ennemis des Aztèques, il prépare sa revanche. Grâce à ces nombreux renforts, il peut aligner une armée digne de ce nom. En fin tacticien, il prépare une attaque à la fois terrestre et lacustre, la ville de Tenochtitlan se trouvant sur un lac. Après un long siège de trois mois et des combats qui détruisent une partie de la ville, faisant selon les estimations entre 120 000 et 240 000 morts chez les Aztèques (dont 40 000 dans la bataille[15]), le dernier empereur, Cuauhtémoc, se rend à Cortés le 13 août 1521[16]. Amené devant Cortés, il aurait dit à celui-ci : «señor Malinche, ya he hecho lo que soy obligado en defensa de mi ciudad y no puedo más, pués vengo por fuerza ante tu persona y poder, toma ese puñal que tienes en el cinto y mátame con el» ce qui signifie grosso modo: « Seigneur Malinche, j'ai fait ce que j'ai pu pour défendre ma cité et je ne peux pas plus, ainsi je viens de force vers ta personne, prends ce poignard se trouvant à ta ceinture et tue-moi avec lui. »

Capturé par Cortés peu après la chute de la ville, il fut torturé par ce dernier avec Tetlepanquetzal (souverain "tlatoani" de Tlacopán) et Tlacotzin (conseiller « cihuacóatl ») car les Espagnols voulaient savoir où les Aztèques avaient caché leurs trésors. Il ne parlera jamais.

Suite !!

http://www.noella1.com/pages/decimes-par-les-europeens.html

 

 

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