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Le groupe industriel Microshield a lancé un nouvelle série de boîtiers de téléphone mobiles en 1996. Même les tests industriels ont montré que ces boîtiers réduisent nettement la puissance absorbée par la tête de l’utilisateur d’environ 2 dBm (c’est à dire d’un facteur d’environ 99 %). Beaucoup d’acheteurs de ces boîtiers Microshield expriment leur satisfaction d’avoir trouvé un moyen d’utiliser leur téléphone portable sans avoir apparemment à subir d’effets néfastes à court et à moyen terme. D’autres firmes (p.ex. Nett Ltd.) fabricant des accessoires de blindage et aussi certains fabricants de téléphones mobiles (p. Ex. Hagenuk) produisent des téléphones à faibles rayonnements.

Numéros de téléphone: Microshield : 00.44.181 363 3333; Nett : 00.44.1273 732 464.

Pour ainsi dire la plupart des fabricants de téléphones cellulaires ont maintenant fait breveter et produit des modèles émettant de faibles radiations dans la tête des usagers !

Les antennes relais

Le public se préoccupe maintenant beaucoup du nombre des antennes relais de téléphones cellulaires construites un peu partout et des effets qu’elles peuvent avoir sur la santé et de la valeur financière des propriétés sises à proximité. Les densités de puissance émises par ces antennes sont faibles et il est peu vraisemblable qu’elles soient un problème plus important que toute autre antenne de télécommunication par fréquences radio. Cependant des inquiétudes croissantes se manifestent à tous les niveaux de puissances de fréquences radio et spécialement lorsque des signaux en salves sont émis. Lorsqu’on consulte certaines études épidémiologiques réalisées concernant les expositions humaines aux fréquences radio à micro-ondes (gamme électromagnétique la plus élevée des fréquences radio), il existe beaucoup de preuves confortant les préoccupations concernant les effets nocifs pour la santé.

Notons au passage que l’émetteur suisse à ondes courtes de Schwartzenbourg (Berne) a été démantelé en 1998 suite aux incidences sur la santé observées sur les personnes vivant à proximité (troubles du sommeil, troubles de la concentration, troubles endocriniens, manifestations cutanées, incidence plus importante de cancers ).

Les directives du Bureau National de Radio-protection du Royaume Uni (N.R.P.B.) mentionne régulièrement les mots "preuves établies", " preuves fermes" et "prouvé", en ce qui concerne les résultats d’études épidémiologiques (c’est à dire d’études sur des groupes de personnes). Les études épidémiologiques sur des populations humaines ne s’attendent pas et généralement ne peuvent pas s’attendre à trouver des preuves ni des justifications, mais donnent des informations concernant l’incidence ou les proportions de risques relatifs d’une maladie. Les études épidémiologiques concernant le tabac et l’asbeste n’ont pas prouvé que ces agents cancérigènes causent le cancer, mais elles montrent cependant une augmentation significative du risque de développer un cancer suite à l’exposition. Ceci n’est pas une justification, mais n’empèche pas les autorités de prendre des mesures correctrices. Il est cependant malheureux qu’en ce qui concerne les radiations électromagnétiques, les industriels et leurs supporters insistent sur le fait absolu qu’une relation de cause à effet soit prouvée avant que des mesures correctrices ne soient prises.

Les études récentes ci-dessous ne justifient rien en relation avec l’exposition aux fréquences radio à micro-ondes; elles traitent de l’augmentation de l’apparition d’effets néfastes comme le cancer. Elles sont cependant pertinentes et devraient être prises en compte dans la formulation d’une politique de gestion des risques:

· a. Une étude préliminaire réalisée par le Dr. Bruce Hocking a comparé les taux de cancers dans trois communes situées dans un rayon de 4 km autour des antennes d’émission de TV de Sidney avec ceux de zones adjacentes plus éloignées. L’étude a montré que des enfants vivant dans le rayon de 4 km avaient un risque relatif de leucémies de 1,6 , comparativement au groupe témoin. Le risque relatif de mortalité était plus élevé à 2,3 (et le plus haut à 2,8) pour les leucémies lymphoblastiques [25]. Les niveaux de densité de puissance se situaient autour de 0,02 à 8 mW / cm².

· b. En 1987, une étude similaire a identifié des taux élevés de cancers parmi les personnes vivant à proximité des antennes d’émission Radio et TV de Hawai. Les Drs. Anderson et Henderson du Département de la Santé de Hawai ont trouvé que dans des zones résidentielles où se trouvaient 12 tours-antennes de télécommunications, le risque relatif de cancers, incluant les leucémies était de 1,375 (37,5 % d’augmentation) [26].

· c. Une étude concernant les cancers autour des antennes émettrices de la BBC de Sutton Coldfield (Grande Bretagne) a montré un doublement statistiquement significatif des leucémies chez les adultes en deçà de 2 km des antennes et une diminution significative du risque relatif de cancers de la peau avec la distance, jusqu’à 10 km des antennes (Dolk et al. 1997). La diminution avec la distance a également été observée pour 20 autres antennes à forte puissance, mais aucune augmentation significative de l’incidence générale n’a été montrée [27].

· d. Une étude antérieure, publiée en 1982, menée par le Dr. Morton du Centre des Sciences de la Santé de l’Université d’Oregon a montré des tendances parallèles dans son étude sur les cancers et les radiations des antennes d’émission de Portland [28].

· e. Le Dr. Stanislaw Smiegielski, un épidémiologiste renommé, attaché au Centre de Radiobiologie et de Sécurité des Radiations de l’Institut Militaire d’Hygiène et d’Epidémiologie, à Varsovie (Pologne) est le responsable d’une équipe étudiant actuellement les effets sur la santé de l’exposition aux fréquences radio à micro-ondes du personnel militaire de Pologne, dans sa totalité. Ses recherches ont montré que le jeune personnel militaire exposé aux fréquences radio à micro-ondes a plus de 8 fois le taux de leucémies et de lymphomes que cellui attendu. Des relevés attentifs des expositions ont révélé que 80-85 % du personnel était exposé à une densité de puissance moyenne inférieure à 42 microwatts /cm² avec un point médian aux environs de 7 microwatts / cm² [8].

· f. R.Quellet-Hellstrom et W.F. Stewart ont trouvé en 1993 une augmentation statistiquement significative de 3,3 fois pour les avortements de physiothérapeutes américaines utilisant la diathermie à micro-ondes, comparativement à un groupe témoin non exposé. L’incidence d’avortements augmentait avec le nombre de traitements mensuels, ce qui pourrait suggérer un effet cumulatif. Pour environ 10 traitements par mois, l’exposition était d’environ 0,04 à 0,56 microwatts / cm² [29].

· g. M.G. Shandala et Vinogradov (1979) ont trouvé que l’efflux de l’ion calcium varie chez les cellules animales à 10 microwatts / cm² et cette densité de puissance provoque également des modifications d’activités cérébrales [30].

·h. Le Prof. L.Von Klitzing (1995) a découvert des modifications de l’électro-encéphalogramme humain pour un signal de 217 Hz modulé sur une onde porteuse de 150 MHz, à un niveau d’exposition extérieure d’environ 2,5 microwatts / cm² [31].

· i. Le Prof. John Goldsmith de l’Université Ben Gourion du Néguev (Israël) a accumulé les preuves de ce que des expositions multiples aux micro-ondes ont provoqué des risques plus élevés de nombreuses formes de cancers, y compris les leucémies infantiles, chez des enfants du personnel et des cancers parmi le personnel de l’Ambassade des USA à Moscou ainsi que dans d’autres ambassades des USA d’Europe de l’Est. Ces cancers ont été associés à un niveau d’exposition maximal compris entre 5 et 15 microwatts / cm² et à des expositions moyennes comprises entre 1 et 2,4 microwatts / cm², mesurés près des murs extérieurs des ambassades. Les niveaux d’exposition du personnel à l’intérieur du bâtiment étaient estimés entre 0,2 et 0,5 microwatt / cm² [32].

· j. Nous citons ici le récent ouvrage du Dr. Neil Cherry (Nouvelle Zélande) [33]:

"Avec ces études épidémiologiques ainsi que des douzaines d’autres, menées sur des populations importantes quant au nombre et sur des grands nombres de travailleurs exposés professionnellement à des fréquences radio à micro-ondes, montrant des augmentations statistiquement significatives d’un large spectre de cancers, il ne peut y avoir que peu ou pas de doutes que des faibles niveaux d’expositions aux fréquences radio à micro-ondes provoquent une augmentation du risque de cancer."

· k. L’étude concernant la station de radio à émissions pulsés de Lettonie mentionnée ci-avant [13].

· l. A.G. Johnson-Liakouris du Twin Streams Educational Center, Inc. (USA) reprend les faits constatés lors de l’irradiation par fréquences radio à micro-ondes pendant plusieurs années, du personnel de l’Ambassade des U.S.A. à Moscou, ayant fait en 1978 et 1979 aux U.S.A. l’objet du rapport Lilienfeld [36]. En comparant les symptômes décrits dans le rapport Lilienfeld, avec ceux disponibles aujourd’hui dans la littérature de l’ex Union Soviétique, elle arrive à la conclusion qu’il existe bien un ensemble de symptômes connus en ex URSS, apparaissant sur des personnes exposées à des ondes radio dans la plage des micro-ondes. Elle considère qu’il s’agit là d’un syndrôme des fréquences radio à micro-ondes. Les symptômes décrits sont :

- le dermographisme (pathologies cutanées diverses),

- les troubles neurologiques (difficulté de concentration, problème d’accomodation visuelle, dépression nerveuses),

- des modifications de l’humeur et du pouvoir de concentration (irritabilité, aboulie, perte d’appétit),

- des troubles de la reproduction (problèmes de grossesse, avortements, affections puerpérales),

- des tumeurs (bénignes chez l’homme, malignes chez les femmes).

Ce qui doit retenir l’attention dans cette étude, c’est le niveau extrêmement bas d’exposition aux micro-ondes: de 2 à 28 microwatts / cm² (voir conclusions de J.R. Goldsmith, rubrique i. ci-dessus).

 

 

Que nous apporte la Recommandation Européenne de juillet 1999 à propos des téléphones portables et des antennes relais (1999/519/CE)?

Selon les auteurs, cette recommandation est censée protéger le public entre autres contre des niveaux trop élevés d’expositions aux micro-ondes émises par les téléphones portables et leurs antennes relais.

 

Densités de puissance: 450 microwatts / cm² pour les fréquences de 900 MHz.

900 microwatts / cm² pour les fréquences de 1800 MHz

 

Il s’agit là tout simplement de l’officialisation des prénormes CENELEC. L’Union Européenne déclare explicitement que ces valeurs ne tiennent aucun compte des effets non thermiques, mais elle laisse au états membres s’ils le désirent, "...de viser un niveau plus élevé de protection de la santé que celui qui correspond à ces recommandations".

Cette recommandation ne tient compte que des effets thermiques; elle ne protège donc pas la population mais veille avant tout aux intérêts des grands groupes de télécommunications. Ces valeurs, largement au dessus de ce dont ils ont besoin, leur permettent de faire tout ce qu’ils veulent. Les valeurs mentionnées ne sont atteintes que dans le proche environnement des antennes relais.

Les personnes fragilisées par la maladie, les sujets hypersensibles aux rayonnements (environ 600.000 répertoriés en Suède), les femmes enceintes, les porteurs de prothèses implantées (parasitées par ces fréquences) sont sans doute considérés comme partie négligeable de la société?

Il faut également souligner que cette norme ne tient aucun compte de la densité de puissance globale due à l’ensemble des différents réseaux de téléphonie mobile, auxquels s’ajoutent en certains endroits des faisceaux hertziens publics et privés (par exemple systèmes de surveillance à distance), les émetteurs radio et TV dans certaines régions.Ce n’est pas parce qu’une pollution électromagnétique existe déjà dans certaines régions en raison des radars, des émetteurs TV et radio, qu’il faut en rajouter d’autres, sous prétexte que les dernières proposées sont moins importantes. De plus, si certains effets sélectifs attribuables à des plages de fréquences existent, la multiplication des sources de fréquences diverses (surtout dans et aux alentours des grandes métropoles) augmente considérablement le risque.

 

Un article publié par le journal "Europe Environnement"n°526 du 7 juillet 1998 (IV Politique des consommateurs) laisse planer un certain malaise. A propos de la Recommandation Européenne 1999/519/CE, on peut lire en fin de page 8 : "Mais, dit la Commission, il est de toute façon de l’intérêt commun du public et de l’industrie qu’existent des mécanismes appropriés pour garantir que les avantages incontestables de systèmes émettant des rayonnements électromagnétiques ne soient pas mis en question au nom de préoccupations concernant les effets sanitaires éventuels".

Les préoccupations économiques prévaudraient-elles sur la santé des citoyens européens. Où est le respect de l’article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : "Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne"?

 

Les citoyens Européens sont loin d’être rassurés lorsqu’ils savent que lors de la crise de la Commission Européenne, l’ex-commissaire européen (allemand) en matière de télécommunications a demandé à être relevé de ses fonctions avant terme en vue d’occuper un poste de direction dans une compagnie espagnole de téléphonie mobile.

 

Quelles sont les dipositions prises dans certains pays en matière de sécurité ?

En Italie, la norme a été fixée à 100 microwatts / cm² pour 900 et 1.800 Mhz

 

Dans les pays de l’Est de l’Europe et l’ex URSS : 10 microwatts / cm² pour toutes les fréquences comprises entre 300 MHz et 300 Ghz.

 

En Autriche, le land de Salzbourg et les exploitants de réseaux de téléphonie mobile se sont mis d’accord sur une limitation à 0,1 microwatt : cm². C’est la norme la plus restrictive au monde. Elle indique un souci important de la protection de la santé.

 

En Suisse, l’Ordonnance sur la Protection contre le rayonnement non ionisant de 1998 (O.R.N.I.) suit à peu près la Recommandation Européenne qui a été adoptée en 1999, mais on peut lire dans le rapport explicatif du 16 février 1999 " La protection contre les atteintes incommodantes n’est pas complètement garantie, même lorsque les valeurs limites d’immissions de l’annexe 3 de l’ordonnance sont respectées...Comme la médecine ne comprend pas encore ce genre de phénomènes et ne peut donc en tirer des affirmations générales, les valeurs limites d’immissions ont été fixées sans en tenir compte pour l’instant. On ne peut donc pas exclure que des perturbations importantes du bien-être puissent également survenir à l’avenir. La loi sur la protection de l’environnement exige que les personnes concernées par ces phénomènes soient également protégées, même si ces derniers ne sont pas encore compris. En l’absence d’un instrument objectif d’évaluation, l’étendue et la cause probable des atteintes incommodantes ne peuvent être déterminées que par une démarche empirique auprès de la population concernée."

 

 

Vers qui le public peut-il se tourner pour obtenir des avis et des conseils?

Une partie de mes intentions consiste à répondre à la question de savoir si le public doit être méfiant quant aux déclarations apaisantes de personnes officiellement responsables en ces matières.

Le Dr. Alastair McKinlay du Bureau National de Radio Protection du Royaume Uni est le Vice-président du groupe d’experts mis en place par la Commission Européenne. Il est cité pour avoir déclaré : "Ce qui est aujourd’hui nécessaire ce sont de nombreuses recherches dans la plage des micro-ondes parmi les fréquences du spectre où fonctionnent les téléphones mobiles. Ceci, non pas parce qu’il existe des préoccupations en matière de santé, mais parce que de telles recherches vont permettre d’étouffer toutes les proccupations du public" [34]. La Commission Européenne a consacré 24 millions d’Euros pour financer un programme de recherches concernant la sécurité des téléphones mobiles.

Le Dr. John Stather, Directeur adjoint du Bureau National de Radio protection du Royaume Uni (N.R.P.B.) a été cité dans le Sunday Times en 1997 et dans d’autres journaux [35]: "Jusqu’à récemment, nous estimions que toutes les activités néfastes des micro-ondes n’étaient dues qu’à leurs effets d’échauffement, lesquels sont négligeables aux faibles puissances subies par les utilisateurs de téléphones mobiles. Maintenant, il peut y avoir un autre effet en jeu et nous sommes beaucoup moins assurés."

 

Nous sommes persuadés que seules des associations bien documentées et indépendantes de tout pouvoir politique et de tout groupe industriel peuvent valablement donner aux public des informations objectives. Elles sont aptes à trouver parmi les spécialistes scientifiques ceux qui ne sont pas suspects en raison de financements par des groupes industriels et à échanger leurs informations au delà des frontières. Très souvent, certains groupes "de protection" tendant à se couvrir de la notion "d’intérêt public" sont composés de salariés des industries. C’est là que se pose le problême de l’indépendance des experts. Dans différents domaines, les organisation non gouvernementales fonctionnant en général sous forme d’associations sans but lucratif ont fait leurs preuves!

 

Conclusions

Le Groupe Powerwatch et l’Assiociation belge Teslabel Coordination estiment que, bien que davantage de recherches soient nécessaires, il est très probable que l’usage régulier de téléphones cellulaires ait des conséquences néfastes chez beaucoup de personnes qui les utilisent.

Il est probable aussi que les types digitaux, plus récents, aient plus d’effets biologiques que les anciens types, analogiques.

Bien que les preuves existantes ne prouvent pas de façon absolue qu’il y ait des effets sur la santé à long terme, nous estimons que nous devons conseiller aux personnes de les utiliser aussi peu que possible et de tenter dans toute la mesure du possible de maintenir éloignées les antennes des habitations, des écoles, des hôpitaux, des zones de loisirs.

Nous pensons que toute association structurée se donnant vocation de défendre ses membres contre les pollutions électromagnétiques liées aux ondes radio et aux micro-ondes en particulier, devraient faire l’achat d’un appareil de mesures de Hautes Fréquences étalonné (c’est à dire dont les mesures sont certifiées exactes) afin de réaliser sur demande et à l’improviste des mesures sur différents sites. L’appareil français CHAUVIN ARNOUX CA43 d’un maniement très simple, répond parfaitement à cet objectif (sensibilité : 0,1 microwatt / cm², possibilité d’enregistrement graphique en continu sur logiciel).

Suite !! 

 

 

 

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