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Déluge !! Séisme biblique !!

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Déluge

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Le Déluge, par Gustave Doré
Le Déluge, par Léon Comerre

Le Déluge est un mythe répandu dans de nombreuses cultures. C’est aussi un des plus anciens. Il relate généralement des pluies catastrophiques et les inondations consécutives qui exterminèrent hommes et animaux à l’exception d’un seul couple des espèces qui allaient repeupler la terre ensuite.

Le déluge a-t-il eu lieu ? 

Le Déluge par Michel-Ange

La Genèse (7-6) date le Déluge de l'an 600 de la vie de Noé, soit, toujours selon la Bible, 1656 ans après la Naissance d'Adam .

De nombreux édifices égyptiens furent construits vers 2700 et 2500 ans av. J.-C., soit bien avant la date présumée de l'inondation. C’est notamment le cas de la pyramide de Djoser à Saqqarah et des trois de Gizeh. Or, ces pyramides n’ont montré aucun dégât qu’aurait pu causer leur immersion totale durant douze mois. Il en va de même des autres vestiges historiques, retrouvés intacts, telles les grottes de Lascaux, de Chauvet, d’Altamira. Toutefois le Sphinx de Gizeh daté de -2500 , semble avoir subi une érosion par les intempéries d’après le géologue Robert Schoch de l’université de Boston.

Les mythes du déluge sont-ils la mémoire d’un événement réel ? Différents chercheurs ont essayé d’apporter la preuve géologique ou archéologique de l’existence du déluge. D’autres avancent que les événements considérés ne peuvent avoir marqué les différentes civilisations (ils seraient trop anciens, trop lents ou trop lointains), et que ce mythe serait donc une pure invention, ou l’exagération d’un événement local. Le déluge est-il un événement réel et localisable dans le temps et l’espace ? Si pour certains l’universalité apparente du récit et les détails parfois quasi identiques (construction d’une embarcation, nombre de survivants, couples d’animaux à sauver, etc.) tendent à confirmer une catastrophe majeure et planétaire, il peut leur être objecté d’une part que les similitudes les plus fortes s’expliquent avant tout par la transmission du mythe mésopotamien aux religions monothéistes et d’autre part que la présence d’un tel mythe renvoie avant tout au sentiment de fragilité qu’avaient les sociétés anciennes face aux catastrophes naturelles.

Conceptions géologiques anciennes

Tant que les datations des couches géologiques n’étaient que relatives et que l’ordre de grandeur du passé de la Terre était mal établi, les roches sédimentaires et leurs fossiles marins, ont été tenus par les scientifiques occidentaux comme témoins du déluge biblique qui avait recouvert jusqu’aux montagnes. Au XIXe siècle encore les géologues voyaient sa trace dans certains sédiments récents (Pléistocène) : dépôts fluviatiles grossiers présents dans les vallées ou sur leurs versants (appelés pour cette raison diluvium) et dépôts de lœss sur les plateaux (leur homogénéité intriguait et était interprétée comme une décantation limoneuse à la suite d’une gigantesque inondation qui avait déposé le diluvium). Jusqu’au début du XXe siècle, des auteurs ont lié le déluge à un hypothétique effondrement d’anciens continents, ou de ponts continentaux, à la place de l’océan Atlantique.

Des scénarios fantaisistes ou sujets à caution

La période glaciaire de la Terre (qui est cyclique) aurait formé deux couches de glaces de plus de 16 km de haut, sur l’Europe de l’Ouest, et sur le Canada. Le réchauffement progressif de la planète aurait formé deux immenses mers intérieures, grandes à peu près comme la Méditerranée. La pression exercée par ces deux immenses blocs aurait enfoncé la croûte terrestre, tout en la faisant remonter sur ses bords. Exactement comme lorsque vous appuyez sur un ballon. La fonte des glaces aurait peu à peu fait céder les barrages qui maintenaient ces deux immenses mers, pour finalement provoquer un raz-de-marée de près de 600 m de haut. Parallèlement, la pression de la croûte terrestre se relâchant brutalement aurait provoqué de gigantesques tremblements de terre, tout en ré-immergeant les terres qui n’avaient émergé que grâce au relief dû à la pression. Cette théorie l’aura poussé à rechercher les vestiges des anciennes civilisations sous la mer, et ce pour des résultats proclamés spectaculaires: des blocs mycéniens (de plusieurs tonnes) taillés et traînés sur une centaine de mètres retrouvés à 16 km des côtes. Et des exemples comme celui-ci un peu partout dans le monde (un mythe très répandu évoquait une hypothétique civilisation d’avant Sumer, et la décrivait comme n’étant que côtière). Même si elle met en jeu des processus parfois réels, cette thèse est fortement sujette à caution : l’épaisseur de glace est de l’ordre de 3 km (car la glace flue) et les mouvements de "rebonds" dus à sa mise en place et à sa fonte sont mesurables par les datations des plages étagées. Enfin les raz-de-marée laissent des traces caractéristiques dans les sédiments marins : les hypothèses de Hancock n’ont pas été reçues par la recherche scientifique académique.

L’hypothèse locale de la mer Noire

Les géologues américains William Ryan et Walter Pitman (1998) ont présenté, à partir d’une campagne de recherche américano-russe en mer Noire de 1993, des données indiquant un passage assez brutal dans leurs carottes d’un niveau d’eau douce à un niveau d'eau salée qu’ils datent d’il y a 7500 ans ; ils pensent tenir là la preuve de la re-connexion de la mer de Marmara avec la mer Noire qui s’est produite alors par l’entrée de l’eau de mer par le Bosphore. Leur théorie est fondée sur une série d’allers-retours dans l’évolution du niveau marin au moment de la fin des glaciations :

  • Le niveau marin baisse suite aux glaciations, et isole la mer Noire de la Méditerranée.
  • Les glaces fondent sur les plaines ukrainiennes, provoquant un afflux massif d’eau douce en mer Noire. La mer Noire se jette alors dans la Méditerranée, et devient un lac d'eau douce.
  • À la fin de la fusion, le temps devient plus sec, et la mer Noire n’est plus alimentée. Elle s’assèche progressivement (comme le fait par exemple la mer d’Aral), mais la faible durée de cet épisode ne permet pas à la salinité d’augmenter significativement. La mer Noire est alors un lac d’eau douce, situé sous le niveau de la mer (de l’ordre de 200 m), et toujours isolée de la Méditerranée par le seuil du Bosphore. Les peuplades primitives s’installent sur ses rivages, c’est le début des civilisations agraires.
  • Enfin, la Méditerranée remonte progressivement, avec la remontée générale du niveau marin. Quand le niveau dépasse celui du seuil du Bosphore, c’est la catastrophe : « les portes du ciel s’ouvrirent », et la Méditerranée tombe dans la Mer Noire en une grande cataracte. Le niveau marin de la mer Noire serait remonté en deux ans de 150 m, inondant plus de 100 000 km² de terre et entraînant, sans doute, un déplacement des populations. La date de la catastrophe, ses conséquences sur les populations, et sa localisation géographique permettent de penser que l’événement pourrait être à l’origine du mythe que l’on retrouvera transcrit dans les récits mésopotamiens (Épopée de Gilgamesh) et plus tard dans la Genèse.

Cette hypothèse s’appuie désormais sur un certain nombre d'autres données qui peuvent sembler des confirmations : trace de cañon sous le niveau de la mer au droit du Bosphore, anomalies encore sensibles dans la répartition des couches d’eau, dépôts marins d’eau douce sous le niveau de la mer et recouverts de sédiments de turbidité, traces de dunes fossiles sous le niveau actuel de la mer…

Si l’on admet l’hypothèse du déversement catastrophique des eaux par le Bosphore, on peut aussi en rechercher la source dans un épisode sismique sur la faille nord-anatolienne, dans la zone Marmara-Dardanelles, dans cette région sismique la plus active au monde après la Californie. Il est possible que l’exploitation, actuellement en cours, des résultats de l’expédition ASSEMBLAGE (pour ASSEssMent of the BLAck Sea sedimentary system since the last Glacial Extreme) du projet européen éponyme[2] menée en 2004 en mer de Marmara et en mer Noire par l’Ifremer sur le Marion Dufresne éclaircisse la question.

L'hypothèse du déversement catastrophique n'a toutefois pas fait l'unanimité : ainsi il existe des études géologiques récentes qui récusent la notion d'un remplissage catastrophique de la mer Noire par l'eau de la Méditerranée[3]. La communauté scientifique est donc actuellement divisée sur la question. Trois reconstructions très différentes de l'histoire géologique de la mer Noire sont actuellement proposées : l'hypothèse catastrophiste, une hypothèse gradualiste et une hypothèse pour laquelle le niveau de la mer a souvent oscillé[4].

Confrontation de l’hypothèse de la mer Noire aux textes occidentaux

Les civilisations des bords de la mer Noire (vers -6000) étaient les proto-celtes, au début de la civilisation agraire : il pouvait donc s’agir d’une population préhistorique relativement dense. S'il a bien eu lieu, un tel évènement a dû être extrêmement traumatisant, largement capable de graver pendant très longtemps la mémoire collective de ces peuplades. À l’Ouest, du côté grec, la mémoire de la catastrophe a pu être apportée par les invasions doriennes venues du nord de la Grèce, que l’on situe vers 1100 av. J.-C. Compte tenu du débit envisageable pour le Bosphore, et de la faible pente des plaines ukrainiennes et roumaines, l’effet de l’inondation a dû être spectaculaire : la ligne de rivage reculait en moyenne à peu près à la vitesse d’un homme en marche - ce qui est trop rapide pour une fuite à pied, car l’eau progresse plus vite le long des vallées, et finit par piéger les fuyards sur les hauteurs locales. Pour quelques uns, la « planche de salut » a pu être de se confiner dans un bateau, ou de se réfugier dans les montagnes. Le texte des Métamorphoses d’Ovide décrit une telle situation, de façon peut-être un peu anachronique et parfois excessive, mais très saisissante : « Débordés, les fleuves s’élancent à travers les plaines découvertes ; avec les récoltes, ils emportent les arbres, les troupeaux, les hommes, les maisons, les autels domestiques et leurs objets sacrés. Si une maison est restée debout et a pu résister à un tel désastre sans s’écrouler, le faîte disparaît englouti par les eaux et leur assaut fait chanceler les tours dans l’abîme… /.../ l’immense débordement des eaux avait recouvert les collines ; des flots jusqu’alors inconnus battaient le sommet des montagnes.» Selon Apollodore, « tous les hommes furent anéantis, à l’exception de quelques-uns qui s’étaient réfugiés sur le sommet des montagnes proches ». Est-ce en mémoire de ce cataclysme que les Grecs ont d’abord baptisé la mer Noire "Axine" c’est-à-dire « la mer inamicale », avant qu’elle ne devienne plus tard Euxine (ou Pont-Euxin) c’est-à-dire « la mer amicale » ?

Confrontation de l'hypothèse de la mer Noire aux textes orientaux

Les textes orientaux sont beaucoup moins évocateurs que les textes occidentaux ; ils décrivent des sources qui jaillissent de la terre ou sous la mer :

  • la Bible : « en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent »
  • le Coran : 54 ,12 : « et nous fîmes jaillir la terre en sources. »

Dans l’hypothèse du déversement des eaux de la Méditerranée par le Bosphore, et sous réserve que celui-ci ait bien eu lieu à une époque suffisamment récente pour que les populations ayant subi ce cataclysme aient pu avoir les contacts directs ou indirects avec le ou les rédacteur(s) babylonien(s) du Poème du Supersage et des rédacteurs de la Bible, l'origine de la montée des eaux de la mer Noire n’a pas pu être comprise par les habitants des rives Est de la mer Noire, situés à près de 600 km du Bosphore. Les « sources du grand abîme » qui soulèvent le niveau de la mer, selon le récit biblique, pourraient alors prendre tout leur sens. L'allusion biblique au mont Ararat viendrait ainsi du souvenir collectif d'une population chassée des côtes escarpées du Caucase par la montée des eaux et réfugiée dans les montagnes (le mont Ararat, à 300 km au sud-est des rives de la mer Noire, est le point culminant de la région, visible de très loin). Dans l'Epopée d'Atrahasis ou Poème du Supersage, on peut lire : « Les dieux eux-mêmes étaient épouvantés : prenant la fuite, ils escaladèrent jusqu'au ciel d'Anu où, tels des chiens, ils demeuraient pelotonnés ».

L'Avesta de la mythologie zoroastrienne iranienne décrit une gigantesque caverne que Yima aurait aménagée sur les conseils de Mazda, y installant même une lumière artificielle, la peuplant des plus résistants des hommes et des femmes, ainsi que d'un mâle et d'une femelle de chaque animal, oiseau et plante - tous devant subir de « mauvais hivers qui faisaient tomber la neige à gros flocons », un « froid féroce et mortel ». De là, ces réfugiés pourraient être passés en Mésopotamie (si les populations à l'origine de ce mythe sont akkadiennes, à moins que celles-ci ne soient d'origine sumériennes, populations dont on admet généralement qu'elles venaient plutôt de l'est de l'Irak), situant donc leur origine du côté de l'Arménie.

Ainsi, les quelques mentions toponymiques identifiées dans les textes antiques situent le déluge au nord d'une ligne mont Parnasse-mont Ararat.

Confrontation de l’hypothèse d'un séisme et des textes anciens

  • À l'Est, deux textes, qui sont les plus anciens, l'Epopée d'Atrahasis ou Poème du Supersage) daté du XVIIIe siècle av. J.-C., intégré dans la version standard de l'épopée de Gilgamesh vers 1200 av. J.-C., évoquent un séisme initiateur du déluge et extrêmement destructeur : « Les assises de la terre immense se brisèrent comme une jarre ».
  • À l’Ouest, trois textes beaucoup plus récents évoquent un séisme déclencheur du déluge :
    • le Timée de Platon : « Dans les jours qui suivirent, eurent lieu de grands tremblements de terre, des inondations, et en un seul jour, et une seule nuit fatale, tout ce qu’il y avait de guerriers chez vous fut englouti à la fois dans la terre entrouverte, et l’île d’Atlantide disparut sous la mer » ;
    • le Critias de Platon : « une île plus vaste que la Libye et l'Asie, et qui une fois après avoir été engloutie lors d’un tremblement de terre » ;
    • Les Métamorphoses d'Ovide : « Le dieu lui-même a frappé la terre de son trident ; elle a tremblé et par sa secousse a ouvert les retraites des eaux ».

Ainsi certains textes anciens peuvent effectivement porter la mémoire d'un déluge initié par un séisme.

Apocalypse de Jean Chap. 16 : 17

Le septième ange versa sa coupe dans les airs, et il sortit du temple une grande voix qui venait du trône et disait  "C'est fait"!

Il y eut des éclairs, des voix, des coups de tonnerre; puis ce fut un grand tremblement de terre, tel qu'il n'y en a jamais eu depuis que l'homme est sur la terre, tant ce tremblement de terre fut grand.

La grande cité se coupa en trois morceaux, et les cités des païens s'abattirent.

Dieu se souvent de Babylone la grande pour lui donner (à boire) la coupe du vin de son ardente colère.

Toutes les îles s'enfuirent, et l'on ne retrouva plus de montagnes.

Des grêlons aussi gros que des talents tombèrent du ciel sur les hommes, et les hommes blasphémèrent Dieu à cause du fléau de la grêle, car c'est un très grand fléau.

L'un des sept anges qui avaient les sept coupes vint me parler :

"Viens, dit-il, que je te montre le jugement de la grande Courtisane assise au bord des grandes eaux, avec laquelle se sont souillés les rois de la terre et se sont enivrés les habitants de la terre en buvant du vin de son impudicité".

Et il me transporta en esprit dans un désert.

Je vis une femme montée sur une bête écarlate, couverte de noms blasphématoires, qui avait sept têtes et dix cornes.

La femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et rutilante d'or, de pierres précieuses et de perles.

Dans le vocabulaire islamique, le terme "Quiyâmah" se réfère à la Fin du Monde, qui aura lieu au moment où l'Ange Isrâfil (alayhis salâm), obéissant à l'ordre d'Allah, soufflera dans la Trompe ("Soûr"). Cela produira un son terrible, qui fera trembler la Création entière. C'est au sujet de ce Jour que le Qour'aane dit:

"Ô hommes ! Craignez votre Seigneur. Le séisme [qui précédera] l'Heure est une chose terrible . Le jour où vous le verrez, toute nourrice oubliera ce qu'elle allaitait, et toute femelle enceinte avortera de ce qu'elle portait. Et tu verras les gens ivres, alors qu'ils ne le sont pas. Mais le châtiment d'Allah est dur."
(Sourate 22 / Versets 1-2)

Ce son ne cessera de s'amplifier jusqu'à ce que tous les êtres vivants,

 visibles (comme les hommes, les animaux…) ou invisibles (anges,

 djinns…), soient exterminés; à la suite de quoi, les montagnes

 seront détruites; la terre, les autres planètes et les étoiles seront

 annihilées. L'ensemble des galaxies et l'Univers entier cesseront

 alors d'exister. Seul Allah, le Majestueux et Tout Puissant subsistera

 dans toute Sa Grandeur. Les passages suivants du Qour'aane

 décrivent de façon terrifiante ce moment:

"Tout ce qui est sur elle [la terre] doit disparaître, [Seule] subsistera La Face [Wajh] de ton Seigneur, plein de majesté et de noblesse."
(Sourate 55 / Versets 26-27)
"Quand la terre sera secouée violemment, et les montagnes seront réduites en miettes, et qu'elles deviendront poussière éparpillée"
(Sourate 56 / Versets 4-6)
"Le fracas ! Qu'est-ce que le fracas ? Et qui te dira ce qu'est le fracas ? C'est le jour où les gens seront comme des papillons éparpillés, et les montagnes comme de la laine cardée…"
(Sourate 101 / Versets 1-5)
"Le jour où Nous plierons le ciel comme on plie le rouleau des livres."
(Sourate 21 / Verset 104)
"Puis, quand d'un seul souffle, on soufflera dans la Trompe, et que la
 terre et les montagnes seront soulevées puis tassées d'un seul coup; Ce jour-là alors, l'Événement se produira, et le ciel se fendra et sera fragile, ce jour-là."
(Sourate 69 / Versets 13-16)

Après quoi, Allah créera à nouveau la terre et les cieux, puis ressuscitera les être vivants pour le Jugement Dernier ("Al Hisâb"). C'est toujours le Qour'aane qui nous rappelle ceci en ces termes:

"…au jour où la terre sera remplacée par une autre, de même que les cieux et où (les hommes) comparaîtront devant Allah, l'Unique, Le Dominateur Suprême."
(Sourate 14 / Verset 48)
"Tout comme Nous avons commencé la première création, ainsi Nous la répéterons; c'est une promesse qui Nous incombe et Nous l'accomplirons !"
(Sourate 21 / Verset 104)
"Il interroge : "A quand, le Jour de la Résurrection ? " Lorsque la vue sera éblouie, et que la lune s'éclipsera, et que le soleil et la lune serons réunis, l'homme, ce jour-là, dira : "Où fuir ? " Non ! Point de refuge ! Vers ton Seigneur sera, ce jour-là, le retour. L'homme sera informé ce jour-là de ce qu'il aura avancé et de ce qu'il aura remis à plus tard."
(Sourate 75 / Versets 6-13)

Tous les Prophètes (alayhimous salâm) d'Allah sans exception ont annoncé à leur peuple respectif la Fin du Monde, le "Quiyâmah". Cependant, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a enseigné à sa communauté que l'Heure était maintenant relativement proche. 

Evangile Selon Saint Matthieu chapitre 24 : 6

Vous aurez à entendre parler de guerres et de bruits de guerre : ne vous laissez pas alarmer. Car il faut que (tout) (cela) arrive, mais ce ne sera pas encore la fin.

On se dressera, en effet, nation contre nation, royaume contre royaume, et il y aura par endroits des famines, des épidémies et des tremblements de terre.

Tout cela sera le COMMENCEMENT des douleurs de l'ENFANTEMENT.

"Alors on vous livrera aux tourments, on vous fera mourir, et vous serez haïs par tous les paëns à cause de mon nom.

Alors aussi beaucoup chuteront, se livreront les uns les autres et se haïront mutuellement.

Il surgira quantité de faux prophètes, qui induiront beaucoup de gens en erreur, et, l'iniquité allant grandissant, la charité du grand nombre se refroidira.

Mais celui qui tiendra bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé.

Et ce Bon message du royaume sera proclamé dans l'univers entier, en témoignage pour toutes les nations. C'est alors que viendra la fin.

"Quand donc vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, dressée dans le lieu saint  - que le lecteur comprenne!- alors que ceux qui seront en Jusée s'enfuient dans les montagnes, que celui qui sera sur sa terrasse n'en descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison, et que celui qui sera aux champs ne s'en retourne pas quérir son vêtement.

Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ce temps-là !

Priez pour que vous n'ayez pas à fuir en hiver ou un jour de sabbat.

Car il y aura alors une grande tribulation, telle qu'il n'y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu'à présent et qu'il n'y en aura plus.

Et si ces jours ne devaient pas être écourtés, aucune créature ne serait sauvée, mais à cause des élus ces jours-là seront écourtés.

"Alors si on vous dit : "Voici le Messie ici"! ou "Là"! n'en croyez rien, car il surgira de faux messies et de faux prophètes, qui opéreront de grands miracles et de grands prodiges, au point d'induire en erreur, s'il se pouvait même les élus.

Maintenant, je vous ai prévenus. Si donc on vous dit : "Le voilà dans le désert"! n'y allez pas : "Le voilà dans le cellier"! n'en croyez rien.

Car, tout comme l'éclair part du levant pour briller jusqu'au couchant, ainsi sera l'Avènement du Fils de l'homme.

"Aussitôt après ce temps de tribulation, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa clarté, les astres tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées.

C'est alors qu'apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme, et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme arriver sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire.

Et il enverra ses anges au son de la grande trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre points de l'horizon, d'une extrémité des cieux à l'autre.

"Que le figuier vous fournisse une comparaison. Quand ses branches deviennent molles et qu'il lui pousse des feuilles, vous savez que l'été est proche. De même vous, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que l'évènement est proche, (qu'il est) aux portes.

En vérité je vous le dis : Cette génération ne passera pas avant que tout cela ne soit arrivé.

Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas".

"Quant à ce jour-là et à cette heure-là, nul n'en sait rien, pas même les anges des cieux : il n'y a que le Père, Lui Seul".

"Tel a été le temps de Noé, tel sera l'Avènement du Fils de l'homme. De même qu'en ce temps d'avant le déluge les gens mangeaient et buvaient, épousaient et étaint épousés, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, et qu'ils ne

surent rien jusqu'à ce que le déluge arrivât et les emportât tous,

ainsi en sera-t-il de l'Avènement du Fils de l'homme. Alors de deux hommes qui seront dans les champs, l'un sera pris et l'autre laissé; de deux femmes qui seront à tourner la meule, l'une sera prise et l'autre laissée.

Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Maître doit venir".

 

 

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