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Démons ou hommes ??!!

 

L'enfant de cinq ans disparu à La Panne retrouvé mort

(Belga) L'enfant de cinq ans, disparu mercredi soir à La Panne, a été retrouvé mort dans les eaux françaises, a-t-on appris auprès des services de sauvetage.

Le garçon avait disparu mercredi peu après 18H00. La mère, originaire du Nord de la France, avait déclaré qu'elle était sur la plage de La Panne avec ses trois enfants. Elle avait tourné la tête et n'avait plus retrouvé son fils de cinq ans qui était dans un canot. (DAD)
 
 
 
 
Description :
Les deux corps ont été identifiés comme ceux de Rosine Minez et de son petit-fils Théo. Les deux corps ont été retrouvés à l'interieur de la voiture de la grand-mère dans le canal de Nantes à Brest. Des autopsies doivent être effectuées demain. Pour l'instant, les enquêteurs ne privilégient aucune piste pour expliquer ce drame: suicide ou accident.
 
Une Toulousaine de 39 ans accusée d'avoir étouffé son nouveau-né avant de le placer dans son congélateur a été mise en examen et incarcérée jeudi pour homicide volontaire, tandis que sa fille aînée se voit poursuivie pour non dénonciation de crime.

C'est l'ex-compagnon de cette femme et père de ses quatre enfants qui a découvert le corps du bébé en début de semaine, alors qu'il venait voir ses enfants au domicile toulousain de la famille. La police a été prévenue par l'intermédiaire d'une association à laquelle il a fait part de sa découverte.

Les faits, révélés par le Figaro et la Dépêche du Midi dans leur édition de vendredi, se seraient déroulés en 2004 à Toulouse, au domicile de la mère.

Devant les policiers, la femme est rapidement passée aux aveux, expliquant simplement qu'elle ne pouvait pas garder cet enfant, a indiqué le procureur de la République Paul Michel.

L'autopsie, pratiquée jeudi à l'institut médico-légal de Toulouse, a révélé que le nouveau-né avait succombé à un étouffement.
 
 

Le trafic d'organes est l'exercice illégal du commerce d'organes.

Il est souvent exercé par des réseaux mafieux, au regard des difficultés à se procurer des organes, et aux risques encourus pénalement. Cette pratique encourt 7 ans de prison et plus de 100 000$ d'amende aux États-Unis.

Le trafic d'organe est souvent pratiqué au détriment des gens pauvres.

Dans son Rapport sur le trafic d'organes en Europe, la Commission des questions sociales, de la santé et de la famille du Conseil de l'Europe écrivait : "A l'échelle de la planète, le trafic d'organes n'est pas un problème nouveau. Dans les années 1980, des experts ont commencé à remarquer une pratique baptisée par la suite "tourisme de transplantation": de riches Asiatiques se rendaient en Inde et dans d'autres régions du sud-est asiatique pour obtenir des organes de donneurs pauvres. Depuis, d'autres destinations ont vu le jour, telles que le Brésil et les Philippines. Selon certaines allégations, la Chine ferait commerce des organes prélevés sur les détenus exécutés. La vente d'organes se poursuit en Inde malgré les nouvelles lois du pays, qui rendent cette pratique illégale dans la plupart des régions. Si les estimations actuelles suggèrent que le commerce illicite d'organes se maintient à un niveau relativement modeste en Europe, ce problème ne perd rien de sa gravité, car il est très probable qu'avec les nouveaux progrès de la médecine, le décalage entre l'offre et la demande d'organes continuera de se creuser."

 

Marchés noirs

La presse se fait régulièrement l'écho de l'existence d'un marché souterrain de la vente d'organes :

  • vente des organes des condamnés à mort chinois sans leur accord. Cette pratique a été condamnée par l'Union européenne en 1998 ;
  • en Inde, les propositions de vente de reins sont publiées dans les journaux ;
  • en Grande-Bretagne quatre reins ont été saisis. Ils provenaient de Turquie où ils avaient été saisis sur des personnes à leur insu.

 

 

Selon les partisans de la vente d'organes, le fait d'autoriser la vente libre d'organes permettrait la suppression du marché noir et des vols d'organes[3] ce qui améliorait les conditions sanitaires.

Selon certains libertariens, l'interdiction à la vente d'organes est une atteinte à la liberté de chacun de disposer de son corps. Chaque individu a le droit fondamental d'utiliser son corps, d'en tirer profit et d'en abuser (en se droguant, en se suicidant, en se mutilant, en consommant trop de sel ou de sucre, en devenant obèse, en ne pratiquant aucun sport, etc.). Cependant cela implique que l'individu assume ses responsabilités et donc qu'il n'en fasse pas supporter le coût à la communauté par la sécurité sociale. Selon ce point de vue, les lois punissant la vente d'organes sont donc des lois illégitimes en regard des droits naturels. Ils ajoutent que le fait que le don d'organe nécessite une autorisation signifie bien que l'individu est propriétaire de son corps.

Selon certains points de vue dits utilitaristes, les donneurs d'organes sont de 10 à 40 pour un million d'habitants, ce qui est insuffisant et condamne à mort ceux qui ne peuvent se les procurer autrement. Légaliser le marché inciterait plus de donneurs à se manifester et permettrait de sauver des vies.

 Aux États-Unis, près de 80.000 personnes attendent désespérément une greffe d’organes. Cette situation de pénurie, qui affecte les pays riches à la population vieillissante, a fait naître un nouveau type de commerce.
Dans de nombreux pays du Tiers-Monde, certaines personnes vont jusqu’à vendre un de leurs reins, voire un œil, contre quelques dollars.
La Chine n’échappe pas au phénomène. À une différence près. Là, ce sont les milliers de condamnés à mort qui alimentent cet odieux « business », dont l’armée tirerait les ficelles.
Le trafic d'organes s'alimente aussi auprès des plus démunis qui n'hésitent pas à vendre un rein pour subvenir à leur besoin.
Ainsi dans les toilettes de l'hôpital de Chaoyang de Pékin, plusieurs annonces proposant des reins sont collées sur les murs.
L'existence de trafic d’organes d’enfants, enlevés et tués à cette fin, est affirmée depuis longtemps, mais ce phénomène n’est pas localisé au Mozambique.
Lea Bonaventura, coordinatrice régionale pour la campagne international contre la traite des mineurs, avait, dès 2001, dénoncé la traite d’enfant pour la prostitution, le travail forcé, ainsi que l’assassinat de certains d’entre eux pour le prélèvement d’organes vendus pour transplantation médicale, en Afrique du Sud et au Zimbabwe.
D’après elle, il y a des preuves que "des enfants furent kidnappés et vendus au Mozambique et que leurs organes furent enlevés et vendus" .

 

Le scandale des


mines antipersonnel

Les mines antipersonnel et autres restes explosifs de guerre continuent à représenter une menace, à mutiler et à tuer sans discrimination bien après la fin des hostilités. Elles sont en outre un obstacle à la reconstruction et à la relance économique après conflit. Les mines ont pour particularité de causer des blessures graves, notamment l’amputation d’un ou de plusieurs membres, et de toucher, la plupart du temps, les populations civiles. Handicapés à vie, les survivants de ces engins ont besoin d’une assistance à long terme.
 

Petit puzzle

Un danger permanent :

Aujourd'hui, selon les sources disponibles, de 60 à 100 millions de mines antipersonnel actives resteraient enfouies dans le sol d'environ soixante pays. Une trentaine de pays sont particulièrement pollués, citons parmi eux l'Afghanistan, l'Angola, le Cambodge, le Kurdistan irakien, le Mozambique, le Rwanda, la Bosnie, la Croatie et maintenant le Kosovo. Détournées de leur objectif tactique initial de défense, les mines ont été utilisées massivement, de façon anarchique, posées manuellement ou disséminées par obus, par avion ou par hélicoptère sans aucune considération pour les populations civiles, parfois même pour les terroriser et les forcer à fuir. Unique en son genre, cette arme continue la guerre après la guerre, déclenchée au hasard, par la victime elle-même, des années voire des dizaines d'années après la fin des conflits. Les cambodgiens les appellent les "sentinelles éternelles".

Petit puzzle Les enfants premières victimes  :

De nombreuses victimes meurent sur place en se vidant de leur sang ou en attendant un moyen de transport vers un centre médical. Le plus souvent, celles qui survivent à l'explosion doivent subir une amputation et effectuer un long séjour à l'hôpital dans d'insupportables souffrances. Elles vivent ensuite une douloureuse période de réadaptation fonctionnelle, en plus du traumatisme psychologique lié à l'amputation. Au Cambodge plus de 30.000 personnes ont été amputées après avoir été fauchées par une mine. En Angola, elles sont entre 40 et 70.000 selon les estimations. Des familles entières réduites à la misère lorsque le chef de famille, mutilé par une mine, ne peut plus travailler et assurer la survie quotidienne de ses proches.

Petit puzzle 500 nouvelles victimes chaque jour :

 http://www.droitsenfant.com/mines.htm

 

CONSOMMATION DE DROGUES ET D’ALCOOL

Selon des estimations de l'ONU, environ 180 millions de personnes dans le monde (soit 4,2% des plus de 15 ans) consommaient des drogues à la fin des années 90, notamment du cannabis (144 millions), des stimulants de type amphétamine (29 millions), de la cocaïne (14 millions) et des opiacés (13,5 millions, dont 9 millions d'héroïnomanes). (UNODCCP, 2000)
 

ABUS ET NÉGLIGENCE ENVERS LES ENFANTS

Selon l’OMS, 40 millions d’enfants de moins de 15 ans sont victimes chaque année, dans leur milieu familial, de maltraitance ou de privations de soins suffisamment graves pour nécessiter des traitements. (ONU, 2001)
 

NUTRITION (sécurité alimentaire)

On estime à 150 millions le nombre d’enfants sous-alimentés de moins de 5 ans. (Banque Mondiale, 2002)
 

SANTÉ

Plus de la moitié des enfants de la planète n’ont toujours pas accès à l’eau salubre et aux services d’assainissement. (FDIC, 2002)
Chaque jour dans le monde, plus de 30 000 enfants meurent de maladies qui pourraient être évitées. (PNUD, 2002)
Un enfant sur 12 meurt avant l’âge de 5 ans, principalement de causes qui pourraient être évitées. (UNICEF, 2001 & 2002)
Quelque 11 millions d’enfants succombent chaque année à des maladies et autres fléaux pour lesquels existe pourtant une prophylaxie ou une solution. Il suffirait souvent d‘améliorations simples et faciles à apporter sur le plan de la nutrition, des infrastructures sanitaires ou de la santé et de l’éducation des mères. (PNUD, 2002) Plus de 50% de ces enfants meurent à la maison faute d’accès à des services de santé adéquats. (UNICEF, 2002)
Dans les pays en développement, 40% des enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance, soit au total quelque 226 millions d’enfants. (Hunger, 1999)
Dans 50 pays, où vivent près de 40% de la population mondiale, plus d’un cinquième des enfants de moins de cinq ans souffrent d’insuffisance pondérale. (PNUD, 2002)
On estime que 18 millions de bébés de poids insuffisant naissent chaque année dans le monde. (UNICEF, 2001)
Dans les pays en développement, 30 millions des enfants qui naissent à chaque année accusent déjà un retard de croissance. Plus de 150 millions d’enfants d’âge préscolaire souffrent toujours d’insuffisance pondérale, ainsi que, pour bon nombre d’entre eux, d’anémie et d’une déficience en vitamine A. (Banque Mondiale, 2002)
Près d’un tiers de tous les enfants du monde ne sont pas systématiquement vaccinés. (UNICEF, 2001)
 

MAIN D’ŒUVRE INFANTILE

On estime que près de 186 millions d’enfants de moins de 15 ans travaillaient en 2000, dont 110 millions avaient moins de 12 ans. Pour la tranche d’âge des 5-17 ans, l’estimation passe à 246 millions d’enfants actifs. Parmi ces derniers, près de 171 millions sont astreints à des formes ou des conditions de travail dangereuses. 55% des enfants actifs de moins de 12 ans travaillaient déjà dans des formes ou conditions de travail dangereuses. (OIT, 2002)
On estime que sur le nombre total d’enfants engagés dans des formes dangereuses de travail, au moins 8,4 millions le sont dans des formes intrinsèquement condamnables de travail des enfants, à savoir le travail forcé et obligatoire (5,7 millions), les conflits armés (0,3 millions), la prostitution et la pornographie (1,8 millions) et les activités illicites (0,6 millions) – enfants impliqués dans la production et le trafic de substances illicites. Une grande majorité des enfants astreints à des pires formes de travail infantile ont également été victimes de trafic. On estime qu’au moins 1,2 millions d’enfants ont été victimes de trafic à des fins d’exploitation de leur travail. Avec 127 millions, soit 67 pour cent du chiffre total, la région Asie-Pacifique est celle qui compte le plus grand nombre d’enfants de 5 à 14 ans astreints au travail. L’Afrique subsaharienne vient en seconde place avec 48 millions ou 23 pour cent du total, suivie de la région de l’Amérique Latine et des Caraïbes avec 17,4 millions ou 8% du total, et celle du Moyen-Orient et Afrique du Nord avec 13,4 millions ou 6%. On trouve environ 2,5 millions d’enfants économiquement actifs dans les pays industrialisés et 2,4 millions dans les pays en transition. (OIT, 2002)
On estime que les trafiquants exploitent actuellement 30 millions d’enfants – le plus souvent en toute impunité jusqu’à présent. (ONU, 2001)
 

PAUVRETÉ

Globalement, plus de 650 millions d’enfants vivent dans une pauvreté abjecte dans des familles dont le revenu est inférieur à $1 par jour. Un enfant sur trois est victime de pauvreté dans les pays en développement; un sur cinq dans les pays industrialisés. (UNICEF, 2000)
48 millions de femmes et d’enfants sont victimes de la guerre, de catastrophes naturelles, de pauvreté extrême et autres formes de violence et d’exploitation. (Banque Mondiale, 1999)
Environ 47 millions d’enfants au sein des 29 pays de l’Organisation pour la Coopération et le Développement économique (OCDE) vivent en dessous du seul établi de pauvreté de leur pays. (Rapport Innocenti, 2000)
 

VIOLENCE

D’après L’Organisation Mondiale de la Santé, en l’an 2000, quelque 57 000 décès étaient attribués à des homicides chez les enfants de moins de 15 ans. Les estimations mondiales relatives aux homicides d’enfants donnent à penser que les nourrissons et les très jeunes enfants sont les plus exposés, le taux dans le groupe des 0 à 4 ans étant plus du double de celui du groupe des 5 à 14 ans. (OMS, 2001)
On estime qu’en l’an 2002, quelque 199 000 jeunes ont été victimes d’homicides dans le monde (9,2 pour 100 000 habitants). Autrement dit, la violence interpersonnelle tue en moyenne, par jour, 565 enfants, adolescents et jeunes adultes âgés de10 à 29 ans. Pour tout homicide chez les jeunes, on dénombre de 20 a`40 victimes de la violence des jeunes qui reçoivent des soins hospitaliers et dont les blessures ne sont pas mortelles. (OMS, 2002)
 

ENFANTS TOUCHÉS PAR LA GUERRE

Depuis l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant en 1989, les conflits armés ont fait plus de 2 millions de victimes parmi les enfants, blessant et mutilant à vie plus de 6 millions d’autres enfants. Plusieurs millions d’enfants souffrent de traumatismes psychologiques provoqués par les sévices qu’ils ont subis ou dont ils ont été témoins. (UNICEF, 2000)
Au cours de la dernière décennie du XXe siècle, plus d’un million d’enfants sont devenus orphelins ou ont été séparés de leur famille en raison d’un conflit armé. (UNICEF, 2001)
Actuellement, pas moins de 300 000 enfants âgés de moins de 18 ans sont contraints de servir dans les forces gouvernementales et/ou les groupes armés d’opposition. Certains n’ont parfois pas plus de huit ans. La présence d’enfants soldats a été signalée dans 33 conflits armés majeurs récents (conflits ayant pris fin en 1995-1997) ou en cours dans pratiquement toutes les régions du monde. (HRW, 1999)
Plus de 10 000 enfants sont tués ou mutilés à vie chaque année par des mines antipersonnel. (ONU, 2001)
On compte aujourd’hui environ 22,3 millions de réfugiés, parmi eux 11 millions sont des enfants. (ONU, 2001)
La moitié des morts et blessés des guerres civiles sont des enfants.
(PNUD, 2002)

 

ENFANTS TOUCHÉS PAR LE SIDA

Environ 8,2 millions d’enfants âgés de moins de 15 ans sont orphelins à cause du SIDA. (ONUSIDA / OMS, 1998)
Depuis le début de l’épidémie à la fin des années 1970, 3,2 millions d’enfants de moins de 15 ans sont morts à cause du SIDA. (ONUSIDA, 1999)
À la fin de 2001, le monde comptait 40 millions d’adultes (âgés de 15 à 49 ans) et 3 millions d’enfants vivant avec le VIH, soit 50% de plus que les projections établies par l’OMS sur la base des données disponibles en 1991. (ONUSIDA / OMS, 2001-2002)
A la fin de 2001, le nombre d’enfants ayant perdu leur mère ou leurs deux parents avant l’âge de 15 ans du fait de l’épidémie du SIDA totalisait 14 millions. En 2001 uniquement, on estime que 800 000 enfants de moins de 15 ans ont été infectés par le VIH – dont plus de 90% par la transmission mère-enfant. (ONUSIDA / OMS, 2001-2002)
 

ENFANTS AYANT DES BESOINS PARTICULIERS

On estime qu’il y a dans le monde entre 120 et 150 millions d’enfants handicapés. Un grand nombre des facteurs qui sont à l’origine des handicaps (santé maternelle déficiente, accouchement non sanitaire, malnutrition, maladies non infectieuses, maladies congénitales, blessures de guerre et maladies infectieuses) pourraient être évités et sont imputables à la pauvreté ou au manque d’accès aux soins de santé.
(ONU, 2001)
Entre 6 et 8 millions d’enfants handicapés sont placés en institution dans le monde. (ONU, 2001)
Selon des estimations de l’OMS, entre 1 et 2% seulement des personnes handicapées ont accès aux services de rééducation dont ils ont besoin. (ONU, 2001)
Environ un jeune âgé de 15 ans ou moins sur cinq dans le monde souffre de troubles mentaux et neurologiques graves. Un grand nombre de ces enfants ne reçoivent pas de traitement en raison de l’absence pure et simple de services de santé mentale. (OMS, 2000)
La prévalence du retard mental grave au sein de la population âgée de 18 ans ou moins atteint 4,6% dans les pays en développement et se situe, selon les estimations, entre 0,5% et 2,5% dans les pays industrialisés. (OMS, 2001)
 

DISCRIMINATION

On ne dispose pas de données sur le nombre exact d’enfants autochtones, mais on estime qu’il y en aurait environ 175 millions. Les enfants autochtones se classent dans les bornes inférieures de tous les types d’indicateurs. On les retrouve uniformément parmi les personnes les plus démunies dans tous les pays et ils sont sujets à toutes les formes d’exploitation et d’abus. Malgré cela, il n’existe aucunes études formelles ou statistiques permettant de définir le statut ou les besoins de ces enfants. (CREI, 2001)
Le Bureau International du Travail (BIT) estime que les taux de chômage chez les jeunes travailleurs (15-24 ans) sont systématiquement supérieurs aux taux moyens des adultes, dans certains pays d'au moins deux fois. (FNUAP, 2001)
La majorité des pays ne disposent pas de programmes nationaux en santé mentale spécifiques pour les réfugiés, les minorités ou les populations autochtones. (OMS, 2001)
Des programmes nationaux en santé mentale à l’intention des personnes âgées ou des enfants ne sont présents que dans 48% et 60% des pays respectivement. (OMS, 2001)
Les peuples autochtones présentent les taux les plus élevés de mortalité infantile, d’anomalies congénitales et de complications liées à l’accouchement. Ils sont aussi plus susceptibles de contracter des maladies qu’il est possible de prévenir ou de guérir. (ONU, 2001)
 

ÉDUCATION

Dans les pays en développement, un enfant d’âge scolaire sur cinq ne fréquente pas l’école. (UNESCO, 2001)
113 millions d’enfants d’âge scolaire ne fréquentent pas l’école — 97% d’entre eux vivent dans les pays en développement et 60% sont des filles. (PNUD, 2002)
En Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et dans les États arabes, près de 100 millions d’enfants ne vont pas à l’école. Plus de 60% de ces enfants sont des filles. (UNESCO, 2001)
Plus de 100 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école élémentaire restent non-scolarisés et le tiers au moins des 190 millions d’enfants âgés de 10 à 14 ans qui vivent et travaillent dans les pays en développement n’ont aucun accès à l’éducation de base. (ONU, 2001)
Un enfant sur trois ne fait pas les cinq années d'études nécessaires à une éducation de base. (UNICEF, 2002)
De 15% à 30% des enfants vivant dans les pays membres de l’OCDE courent le risque de ne pas pouvoir développer leur plein potentiel et contribuer à la société en ne complétant pas leur scolarité ou en étant incapables d’effectuer avec succès la transition vers le monde du travail et la vie adulte. (PCERA, 2002)
Dans les pays en développement, 57 millions de jeunes hommes et 96 millions de jeunes femmes ne savent pas lire ou écrire. Seulement 76% des filles, comparé à 96% pour les garçons, reçoivent une quelconque forme d’éducation de niveau primaire. (FNUAP, 2001)
On a la surprise de constater que 10 à 20% des habitants dans la plupart des pays de l’OCDE sont à classer parmi les illettrés. Le Royaume-Uni et les États-Unis enregistrent des niveaux supérieurs à 20%. (PNUD, 2002)
Dans la plupart des pays membres de l’OCDE, environ 40% de la population possède un degré d’alphabétisation jugé insuffisant pour faire face aux exigences quotidiennes de la vie au sein de sociétés avancées et complexes. (OCDE, 2001)
Globalement, plus de 130 millions d'enfants âgés de 6 à 11 ans, dont deux tiers de filles, ne vont pas à l'école. (OMS, 2002)
93 pays, où vivent 39%de la population mondiale, ne disposent pas de données sur l’évolution des taux d’inscription dans le primaire. (PNUD, 2002)
 

 

ENVIRONNEMENT FAMILIAL

Les familles monoparentales représentent maintenant de 10% à 15% de toutes les familles avec des enfants dépendants dans les pays membres de l’OCDE. La proportion de familles monoparentales est plus élevée en Amérique Latine, dans les Caraïbes et dans certaines régions du Sud-Est asiatique. (Rapport Innocenti, 2002)
Dans l'ensemble de l’Union Européenne, 13% d'enfants dépendants vivent avec un seul parent. (EUROSTAT, 1999)
Au sein des 24 pays de l’OCDE pour lesquels des données sont disponibles, le taux moyen de divorce a presque triplé, passant de 14,4% des mariages en 1970 à 41,2% en 1998. (OCDE, 2001)
 

POLITIQUES FAMILIALES ET SERVICES À L’ENFANCE

Une naissance sur 10 dans le monde survient chez une adolescente. Dans les pays en développement, une naissance sur six survient chez une adolescente âgée de 15 à 19 ans. (FNUAP, 2001)
La grossesse fait courir de grands risques lorsqu’elle survient avant l’âge de 18 ans. Les adolescentes âgées de 10 à 14 ans courent un risque cinq fois plus grand de mourir des suites d’une grossesse ou d’un accouchement que les femmes âgées de 20 à 24 ans. (FNUAP, 2001)
Au moins un avortement sur 10 dans le monde est pratiqué sur des femmes âgées de 15 à 19 ans. Plus de 4,4 millions d’adolescentes appartenant à ce groupe d’âge se font avorter chaque année et dans 40% de cas, l’avortement est pratiqué dans de mauvaises conditions de sécurité. (FNUAP, 2001)
Chaque jour, 500 000 adolescents contractent une MTS, la plupart d’entre eux appartenant au groupe d’âge de 20 à 24 ans, qui est suivi par le groupe d’âge de 15 à 19 ans. (FNUAP, 2001)
Chaque année, 13 millions d’adolescentes deviennent mères. (ONU, 2001)
 

DISPARITÉS ENTRE LES SEXES

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48 millions de femmes et d’enfants sont victimes de la guerre, de catastrophes naturelles, de pauvreté extrême et autres formes de violence et d’exploitation. (Banque Mondiale, 1999)
À l’échelle mondiale, on estime à 100 millions — 50 millions rien que pour l’Inde — le nombre de «femmes portées manquantes », c’est-à-dire qui seraient en vie si elles n’avaient pas été victimes d’infanticide, de négligences ou d’avortement dû à leur sexe. (PNUD, 2002)
Sur les 113 millions d’enfants absents de l’école primaire, 60% sont des filles. (PNUD, 2002)
 
 
 
 
 
 

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