Dieux égyptiens !!??

Anubis est le nom grec d'un dieu de la mythologie égyptienne qui se nomme Inpou ou Anepou « celui qui a la tête d'un chacal (ou un chien sauvage) » dans la langue hiéroglyphique. Associé au culte funéraire et à la protection du défunt, il est représenté sous la forme d'un canidénoir (chacal ou chien sauvage) allongé ou comme un homme à tête de canidé. Il accompagnait les morts dans l’autre monde et protégeait leurs tombes.

Il existe deux représentations distinctes du dieu Anubis : l'une sous forme de canidé allongé et l'autre sous la forme d'un homme à tête de canidé. Dans les deux cas, la partie canine est noire, couleur symbole de renaissance pour les Égyptiens de l'Antiquité (c'était en effet la couleur du limon déposé par les crues du Nil et qui permettait à la terre d'être fertile).

Représentation canine

Dans cette représentation, Anubis a la forme d'un canidé noir[2] avec de longues oreilles pointues et a une queue tombante. Il est généralement assis sur un petit naos, une chapelle funéraire miniature ou un édicule symbolisant le tombeau sur lequel il veille.

Représentation anthropomorphe

Dans cette représentation, Anubis a la forme d'un homme de couleur rouge (couleur de la peau dans l'art égyptien) en togeet avec une tête de canidé noir[2] aux longues oreilles. Il a un bras le long du corps dont la main porte le signe de vie, la croix Ânkh, et un bras en avant portant un sceptre.

Anubis sous forme canine. Tombeau de Toutânkhamon
Anubis

 

 Seth est une divinité guerrière de la mythologie égyptienne. Par Seth grondent les orages, il s'oppose toujours à l'harmonie des choses et des arrangements, il est la force brûlante, capable de détruire toute forme de vie. Il a été associé au Typhon grec, qui pouvait de ses mains étendues toucher l'Orient et l'Occident.

C'est l'un des dieux les plus complexes et ambigus ; les mythes relatifs à Seth le dépeignent comme un dieu ambitieux, comploteur, manipulateur, quand il ne se résume pas tout simplement à un assassin. Bien peu de vertus sont donc à l'actif de ce personnage que , le Maître de Monde, défendit contre l'avis de toute sa famille. La protection de venant du fait que Seth est le protecteur du Soleil.

De son père Geb, un des quatre éléments primordiaux, il a reçu la terre stérile, tandis que son frère Osiris bénéficiait des sols fertiles ; également par sa mère, Nouth, un autre élément originel, il se rattache à la Grande Ennéade héliopolitaine.

Sa figure animale n'a pas été formellement identifiée. Bien que l'on ait souvent considéré qu'il s'agissait d'un animal imaginaire, une hypothèse y verrait l'oryctérope du Cap, un animal nocturne d'Afrique subsaharienne[1] ou le chacal.

On l'appelle aussi le « dieu rouge », le dieu « grand de force » (ˁȝ phty), maître du tonnerre, de la foudre et du désordre, dieu du désert et de l'aridité, des pays étrangers : les Égyptiens s'en méfiaient beaucoup, sauf sous les Ramsès où il était vénéré quasiment sur un pied d'égalité avec Horus : les Égyptiens le vénéraient tout en le redoutant.

Les personnes aux cheveux roux ou châtains étaient considérées de son obédience. D'autres Égyptiens lui vouaient des cultes secrets qui exigeaient des sacrifices humains ; ces sectes furent toujours maudites et poursuivies par les pharaons. Dans un certain sens, le christianisme a récupéré Seth sous le nom du « diable ».

Linteau d'une porte du temple de Seth de Noubt - Règne de Thoutmosis Ier - Musée du Caire

Seth est associé à deux grands mythes :

  • Le mythe héliopolitain qui le met en scène avec , dont il est le petit-fils né de l'union de Geb et de Nout la déesse du ciel. Il est ainsi vu comme un dieu bénéfique représentant la force et l'énergie, défenseur de la barque solaire contre Apophis le serpent, le Mal incarné qui menace l'équilibre du monde.
  • Le mythe osirien où il assassine son frère Osiris (Ausare), pour régner à sa place et s'oppose à Isis et au fils qu'elle a eu d'Osiris, Horus qui réclame le trône et l'héritage de son père. Les ruses dont il fait preuve, le procès auquel il se trouve confronté, tout dans sa vie fait de lui un dieu au profil très humain.

La principale source pour le mythe osirien est le long texte narratif du papyrus Chester Beatty I (XXe dynastie), publié en 1931, que les égyptologues connaissent sous le titre moderne des « Aventures d'Horus et Seth » (« Contendings of Horus and Seth »)[2].

 

Dans la mythologie égyptienne, Hetepes-Sekhous est une déesse cobra de l’au-delà. Elle est la protectrice d’Osiris contre ses ennemis. Son pouvoir vient de sa nature d'« Œil de Rê » grâce à laquelle elle brûlait ses ennemis.

Dans la mythologie égyptienne, Ouadjet (autres transcriptions : Wadjet, Ouadjit) est une déessecobra originaire de la ville de Bouto dans nord du delta du Nil. Elle est la protectrice de la Basse-Égypte.

Dans son rôle de protectrice du pharaon, elle est associée à la déesse vautour Nekhbet symbole de Haute-Égypte. Elles forment ensemble le symbole redondant des deux terres (le nord et le sud) réunies au nom de pharaon. Elles étaient toutes deux présentes sur le diadème du roi. Sur les parois des temples et des tombeaux, elle apparaissait sous les traits d'une femme portant la couronne rouge de Basse-Égypte.

Toujours aux côtés de la déesse vautour Nekhbet, elles sont « les deux maîtresses » (ou « les deux dames ») introduisant le nom de Nebty, deuxième nom de la titulature des pharaons.

Identifiée à l'Œil de Rê (Uræus), elle est représentée de deux manières :

  • sous la forme d'un cobra dressé qui, au front du roi, menace de cracher le feu sur ses ennemis ;
  • ou coiffée de la couronne rouge du Nord.

Ouadjet apparaît aussi, à la Basse époque, sous la forme d'une femme à tête léontocéphale dans une série de bronze de la XXVIe dynastie. La série est aussi composée de statues d'Horus, qui est ici considéré comme le fils de Ouadjet. Les décors des trônes sur lesquels sont assis les divinités reprennent les thèmes de l'unification de l'Égypte et l'enfance d'Horus dans les marais de Chemmis, situé près de Bouto.

 

Sobek, appelé aussi Sebek, Sochet, Sobk, Sobki, Soknopais ou bien Soukhos en grec, est le fils de la déesse aquatique Neith et du dieu du Senuy. Son statut de dieu de l’eau et de l’inondation le fait adorer partout dans le delta, le Fayoum et surtout à Kôm Ombo, son sanctuaire principal, où il a Hathor pour épouse, bien que la plupart du temps, aucune compagne divine ne lui soit attribuée.

La présence de crocodiles dans le Nil était pour les Égyptiens l’annonce d'une crue favorable aux récoltes : les crocodiles étaient donc des animaux sacrés à cette époque. Maître des eaux, dieu qui irrigue les champs, il est aussi associé à la fertilité.

Vers la Basse époque, les Égyptiens cherchent à gagner ses faveurs afin d’en avoir moins peur en lui offrant des figurines représentant l’animal portant le disque solaire orné du cobra protecteur. Il deviendra rapidement un dieu important dans le panthéon sous la forme syncrétique de Sobek-Rê.

Il est parfois représenté sur la barque solaire en train de terrasser le serpent géant Apophis, personnification du chaos, monstre essayant d'engloutir le Soleil. Ce rôle de protecteur de la barque solaire est aussi attribué à la déesse Sekhmet ou bien encore au dieu Seth.

 

 

 

Haroëris est le nom grec d'un dieu de la mythologie égyptienne, Horour (hr-wr), qui est probablement la plus ancienne forme du dieu Hor (Horus en grec). Dieu tutélaire de Khem (Létopolis) il fut d'abord vénéré de Demit-en-hor (Damanhour) à Ionou (Héliopolis) avant que son culte ne se répande dans toute la vallée du Nil. Son nom signifie « Horus l'Ancien », « Horus le Grand », ou « Horus l'Aîné ». Il est adoré à Khem en tant que Hor Kenti Irti, « Horus qui préside les deux yeux », et dans une petite cité du nom de Pharboethos sous celui d'Hormerti, « Horus aux deux yeux ».

Il a donc le caractère du Soleil et de la Lune, et c'est grâce à lui que les deux astres ne se croisent pas et se suivent par rapport aux heures. On le célébrait le dernier jour du mois d'Épiphi. Lorsque les deux astres sont en conjonction, ses fidèles croient qu'ils attendaient qu'on lui fasse hommage.

Dans les textes des pyramides, il est fils de ou de Geb (?) mais il est en tous cas le frère de Seth. Il est le côté bienfaisant de ces deux personnages, à l'opposition de Seth. C'est le bien contre le mal.

Vainqueur de son frère, il est adoré par les rois en tant que Hor Noubti, « Horus vainqueur de Seth ».

Sous les Ptolémées, les dieux vainqueurs de Seth furent appréciés considérablement des Égyptiens, et les Macédoniens bâtirent le temple de Nubt (Ombos) en l'honneur de Haroëris et Sobek.

Il est représenté sous les traits d'un homme à tête de faucon couronné du disque solaire, de la couronne atef ou bien du pschent (double couronne de Basse et Haute-Égypte).

 

Le pschent (skhemty) est le nom grec de la double couronne portée par les pharaons de l'ancienne Égypte. Elle est formée de l'enchâssement de deux couronnes distinctes :

  • La couronne blanche ou hedjet. Mitre blanche oblongue, couronne de l'ancien royaume du sud (Haute-Égypte), associée au dieu Seth.
  • La couronne rouge ou decheret. Couronne plate à fond relevé, couronne de l'ancien royaume du nord (Basse-Égypte), associée au dieu Hor (Horus).

Le nom égyptien de cette double couronne est skhemty, qui deviendra « pschent » par déformation de « pa-skhemty », « les deux puissants ».

De la partie arrière de la couronne rouge surgit une tige en spirale incurvée vers l'avant, nommée Khabet. Sur le Pschent est placé un cobra prêt à frapper, symbolisant Ouadjet (déesse de la Basse-Égypte) et un vautour pour Nekhbet déesse de la Haute-Égypte.

Cette double couronne est un symbole politique puissant, proclamant l'union des deux Égyptes qui durant la période prédynastique et la première période intermédiaire se sont affrontées à de nombreuses reprises. Elle donne au roi sa légitimité sur le Nord comme sur le Sud et le présente comme le garant de cette union sans laquelle l'Égypte ne peut prospérer. Il semble que Ménès soit à l'origine de la première unification à la fin du IVe millénaire av. J.-C.

Hormerty est une divinité de la mythologie égyptienne, dont le nom égyptien, Hor-Merty, signifie « l'Horus des deux yeux ». Il est l'une des formes du dieu Horus.

Cet Horus, vénéré dans l'est du delta du Nil, est une forme d'Haroëris vénéré à Farboctos. Son épithète « l'Horus des deux Yeux », le met en relation avec les Horus Cosmiques. Il s'agit d'une divinité guerrière qui lutte contre le serpent Apophis, à l'avant de la barque de , ainsi que contre Seth. Il s'agit d'un dieu intégré tant dans le cycle solaire que dans le cycle osirien ; dans les deux cas c'est une divinité très active, un protecteur et un défenseur d'Osiris et de Rê.

Son œil gauche représente la lune et le droit, le soleil. La légende veut que Seth aie arraché l'œil gauche d'Horus lors d'un terrible combat. C'est Thot qui lui aurait rendu sous forme d'un croissant de lune.

Une autre interprétation du mythe donne l'œil gauche comme un croissant de lune et l'œil droit comme la pleine lune. Il s'agit peut-être de l'explication apportée au phénomène de phases lunaires qui seraient alors l'éternel recommencement de la lutte entre Horus et Seth, où alternativement, Horus perd son œil, puis le récupère des mains de Thot.

Il est représenté sous les traits d'un faucon ou d'un homme à tête de faucon. Souvent, faisant l'offrande de ses deux yeux (le Soleil et la Lune), qu'il tient dans la main.

Il fut adoré à Farboctos. Farboctos fut parfois appelé Per Hor-Marty, c'est-à-dire, « la maison de Hor Marty ».

D'autres divinités portent, au même titre qu'Horus, le titre de Merity. Comme Osiris, Rê ou Amon.

 

 

Bas-relief de Haroëris sur les murs du temple de Sobek et Haroëris à Kôm Ombo.

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