Dieux égyptiens !

Mereretséger[1] (Celle qui aime le silence) est une déesse de la mythologie égyptienne protectrice des ouvriers de Deir el-Médineh, près de Thèbes.

Elle était représentée sous les traits d'un cobra royal femelle et définie comme « la fille de Maât, au cœur de la région sacrée ». Déesse du silence, elle ne révèle ses secrets qu'aux justes de voix (m3ˁ-ḫrw).

Elle est la protectrice des tombes, tapie dans la fraicheur et le silence qu'elle affectionne ; elle veille sur les morts. De tempérament doux, voire rassurant, Mertseger compte parmi les divinités que le peuple se plaît à adorer.

Symboles et culte de la déesse Mereretséger 

La déesse Mertseger

Elle est souvent représenté sous la forme d'un serpent lové à tête de femme, ou plus rarement à tête de serpent. On lui connaît aussi l'aspect d'un sphinx à tête de serpent, ou encore un serpent ailé que coiffent trois têtes de femme, de serpent et de vautour.

Sa tête est le plus souvent coiffé du serre-tête. Elle peut aussi porter un modius qu'entourent des uraeii. Deux plumes, un disque solaire, l'atef, la couronne rouge ou la couronne hathorique peuvent aussi la coiffer.

Ses symboles sont les serpents, en particulier les non venimeux. Son élément est la terre, puisqu'elle est serpent. Ses couleurs sont le noir et le jaune.

Dans la mythologie égyptienne, Ouadjet (autres transcriptions : Wadjet, Ouadjit) est une déesse cobra originaire de la ville de Bouto dans nord du delta du Nil. Elle est la protectrice de la Basse-Égypte.

Dans son rôle de protectrice du pharaon, elle est associée à la déesse vautour Nekhbet symbole de Haute-Égypte. Elles forment ensemble le symbole redondant des deux terres (le nord et le sud) réunies au nom de pharaon. Elles étaient toutes deux présentes sur le diadème du roi. Sur les parois des temples et des tombeaux, elle apparaissait sous les traits d'une femme portant la couronne rouge de Basse-Égypte.

Toujours aux côtés de la déesse vautour Nekhbet, elles sont « les deux maîtresses » (ou « les deux dames ») introduisant le nom de Nebty, deuxième nom de la titulature des pharaons.

Identifiée à l'Œil de Rê (Uræus), elle est représentée de deux manières :

  • sous la forme d'un cobra dressé qui, au front du roi, menace de cracher le feu sur ses ennemis ;
  • ou coiffée de la couronne rouge du Nord.

Ouadjet apparaît aussi, à la Basse époque, sous la forme d'une femme à tête léontocéphale dans une série de bronze de la XXVIe dynastie. La série est aussi composée de statues d'Horus, qui est ici considéré comme le fils de Ouadjet. Les décors des trônes sur lesquels sont assis les divinités reprennent les thèmes de l'unification de l'Égypte et l'enfance d'Horus dans les marais de Chemmis, situé près de Bouto.

Sa fonction le mettait donc directement en lien avec la déesse. Rénénoutet, sous les traits d'une femme à tête de serpent est figurée allaitant son jeune fils, Nepri. Cette représentation se multipliera à l'époque saïte, notamment sous forme de petites statues. 

Dans la mythologie égyptienne, Thot est le nom grec de Djehouti, le dieu lunaire de Khemenou (Hermopolis Magna) en Moyenne-Égypte.

Représenté comme un ibis au plumage blanc et noir ou comme un babouin, Thot capte la lumière de la lune, dont il régit les cycles, à tel point qu'il fut surnommé « le seigneur du temps ».

Un texte d'Edfou relate sa naissance :

« Au sein de l'océan primordial apparut la terre émergée. Sur celle-ci, les Huit vinrent à l'existence. Ils firent apparaître un lotus d'où sortit , assimilé à Shou. Puis il vint un bouton de lotus d'où émergea une naine, auxiliaire féminin nécessaire, que Rê vit et désira. De leur union naquit Thot qui créa le monde par le Verbe. »

 

Dans la mythologie égyptienne, Min est un dieu ithyphallique du neuvième nome de Haute-Égypte qui portait le nom de Minou (le foudre de Min).

Divinité de la fertilité et de la reproduction. Il est « le taureau de sa mère », la déesse ciel qu'il féconde chaque soir pour donner naissance au soleil. D'autre traditions font de lui le protecteur des pistes du désert arabique, ou le géniteur qui fertilise la terre pour permettre la moisson.

Il est représenté sous les traits d'un homme momiforme debout le phallus en érection, coiffé de deux hautes plumes et tenant un fléau dans sa main droite levée.

Min est sans doute une des divinités les plus anciennes de l'Égypte. Figuré à l'époque prédynastique sous l'aspect d'un fétiche, il est représenté dès la Ire dynastie sous forme humaine, le bras droit tenant le flagellum levé dans son dos, la peau couleur noire rappelant la couleur du limon, le phallus en érection, symbole de fertilité et procréation, une laitue romaine au pouvoir aphrodisiaque souvent à ses côtés. Sa tête est coiffée d'un ruban enserrant deux hautes plumes. Son corps est gainé dans un linceul, ce qui lui donne la forme d'une momie.

Au Nouvel Empire, lors des couronnements ou des jubilés le pharaon cherchait auprès de Min à récupérer ses pouvoirs de force et de fertilité. Lors des grandes fêtes de Min au moment des moissons, il coupait la première gerbe qu'il offrait au dieu.

Par syncrétisme, il fut identifié à Amon sous Amon-Min, permettant à Amon de récupérer les pouvoirs de fertilité.

Les représentations du dieu Min sont nombreuses en Égypte et couvrent toute l'histoire pharaonique, faisant de lui l'un des dieux principaux du panthéon égyptien.

Ses lieux de culte sont Coptos, car on attribuait à Min le pouvoir de protéger les routes caravanières qui traversaient le désert oriental en direction de la mer Rouge, et Akhmîm, en Haute-Égypte.

 

 

 

 

 

 

 

 

Représentation du dieu de la fertilité et de la reproduction, Min, représenté le phallus en érection.

 

 

Mnévis est le nom grec du taureau sacré d'Égypte antique, incarnation terrestre du dieu (son ba) et médiateur du dieu Atoum. Choisi, par des prêtres selon des critères très stricts (dont un pelage noir), il était vénéré dans le temple d'Héliopolis, et il est momifié et enterré dans une nécropole qui lui est dédiée.

Il est représente sur les parois des temples et des tombeaux sous la forme d'un taureau portant un disque solaire et un uræus entre les cornes.

Son nom se transcrit Mer-wer ou Merour.

Les taureaux sacrés d'Égypte antique :

  • Apis (Ptah) ;
  • Boukhis (Montou) ;
  • Mnévis ().

    Dans la mythologie égyptienne, Hésat est une vache sacrée céleste, mère d'Anubis. Déesse vache, nourrice du soleil, elle est censée donner naissance au roi sous la forme d'un veau d'or.

    Elle figure dans les textes des pyramides comme une vache sauvage.

    Elle est considérée comme la mère de la nébride, la peau de bête que les Égyptiens utilisaient pour conserver le lait ou comme baratte pour faire du beurre.

    Plus tard, elle devient déesse de l'abondance et de la nourriture. Souvent associée à Sekhathor, déesse vache aux fonctions essentiellement nourricières qui apaise la soif de l'humanité avec un liquide divin décrit comme « la bière d'Hésat ». Son lait a la réputation de pouvoir guérir les blessures (selon les légendes).

    Elle est assimilée à une autre divinité du nom de Méhouret, également figurée sous forme de vache, dont le ventre est parsemé d'étoiles et parcouru par les barques des divinités.

    On ne sait pas réellement si Hésat et Iat, divinitée que citent les textes des pyramides et la théogamie de la reine Hatchepsout dans le temple de Deir el-Bahari, sont une seule et même divinité ou si elles sont deux déesses différentes. Iat est appelée également « Maîtresse du lait » et « Maîtresse des vents », ce qui tendrait à prouver qu'elle est bien un aspect de Hésat.

 

 

Dans la mythologie égyptienne, la théogamie est le principe qui permet au dieu de prendre la place physique du Pharaon afin de pouvoir s’unir avec la reine et concevoir ainsi le futur héritier du trône. Cette rencontre entre le monde des dieux et celui des hommes exprime la double nature de pharaon : dieu vivant sur terre. Ce principe fut utilisé à l'origine pour justifier ou légitimiser une accession au trône (voir Papyrus Westcar).

La théogamie devint ensuite une formule polico-religieuse que certains souverains des XVIIIe et XIXe dynasties adoptèrent pour leur propre légitimité, par l'intermédiaire de la filiation divine, pour affermir leur pouvoir.

 

Neith (ou Neit) est, dans la mythologie égyptienne, une très ancienne déesse de la ville de Saïs dans le delta (Basse-Égypte).

Représentations et hypostases

Relief du temple de Louxor représentant la déesse Neith, maîtresse de Saïs

Sur les parois des temples et des tombeaux, elle est représentée sous les traits d'une femme portant la couronne rouge (symbole de la Basse-Égypte) et, avec la déesse Ouadjit de Bouto, elle est l'une des gardiennes de cette coiffe royale.

C'est également coiffée de la couronne de Basse-Égypte qu'elle est représentée debout munie d'un arc et de flèches, affichant un caractère guerrier. Elle avait pour emblème deux flèches entrecroisées sur un bouclier. On l'associe ainsi aux victoires militaires du pharaon. C'est sous cet aspect que les grecs l'assimilèrent plus tard à leur déesse Athéna.

Elle est également représentée sous la forme d'une déesse portant sur sa coiffe le symbole

que l'on retrouve dans son nom et qui est parfois placé à la verticale parfois à l'horizontale, symbole ovoïde représentant la navette que les tisserands égyptiens utilisaient dans leurs métiers. Elle personnifie ainsi la protectrice de tous ceux qui travaillaient et produisaient les tissus, étoffes et bandelettes nécessaires pour les rites de momification.

Hérodote signale un culte rendu à la déesse sous la forme d'une vache couchée la tête dorée et portant un disque d'or entre ses cornes. Comme beaucoup de déesses égyptiennes, Neith pouvait être assimilée à Hathor, la grande vache céleste qui supporte sur son dos la course du dieu solaire .

Chentaït (« la veuve ») est une divinité égyptienne, représentée sous la forme d'une vache couchée, momifiée, qui tient entre ses cornes le disque solaire ou sous la forme d'une femme avec une tête de vache. De son cou pend un collier avec la déesse Bat.

Elle fut d'abord une vache céleste qui apparaît dans les textes des pyramides et qui est appelée Hem-Shen. Son nom de Chentaït date de la XIXe dynastie.

Elle provoquait la germination et elle incarnait l'enveloppe protectrice dans laquelle Osiris se régénérait.

À Busiris, la déesse contribuait aussi à la régénération de Sokar-Osiris au moyen d'une statuette faite de minéraux.

C'était une manifestation d'Isis comme veuve. Elle est aussi une manifestation d'Hathor, et, comme telle, elle peut être l'une des sept Hathors, citées dans le livre des morts sous forme de vaches.

Dans la mythologie égyptienne, Nekhbet est une déesse vautour originaire de El Kab (Nekheb en égyptien) dans la Haute-Égypte.

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Dans son rôle de protectrice du pharaon, elle est associée à la déesse cobra Ouadjet symbole de Basse-Égypte. Elles forment donc ensemble le symbole redondant des deux terres (le nord et le sud) réunies au nom de pharaon. Elles étaient toutes deux présentes sur le diadème du roi. Nekhbet était alors représentée sous la forme d'une tête de vautour. Lors qu'elle était représentée sur les parois des temples ou des tombeaux, elle apparaissait sous les traits d'une femme portant la couronne blanche de Haute-Égypte, ou sous la forme d'un vautour étendant ses ailes protectrices.

Toujours aux côtés de la déesse cobra Ouadjet, elles sont « les deux maîtresses » (ou « les deux dames ») introduisant le nom de Nebty, deuxième nom de la titulature des pharaons.

 

Suite !!

 

 

 

 

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