Dieux égyptiens, couleur rouge !

Apédémak (ou Apademak) est une divinité nubienne à tête de lion associée aux symboles de la guerre, de la victoire mais aussi de la fertilité. Son culte culmina durant l'époque méroïtique.

Symboles et culte

Apédémak, avec le nom du pharaon Tanoutamon écrit en méroïtique

Il est représenté sous les traits d'un homme à tête de lion ; connu également sous une forme à trois têtes et quatre bras ; ou encore un buste de lion sur le corps sinueux d'un serpent jaillissant d'un lotus. À l'instar des principaux dieux guerriers, Apédémak porte un corselet constitué d'écailles métalliques à vocation défensive. Il est parfois représenté à dos d'éléphant.

Son principal attribut est la triple couronne posée sur une encorne de béliers que protègent deux uraei. Un arc et des flèches rappellent sa nature guerrière. Il lui arrive aussi de tenir captifs des prisonniers de guerre. Enfin, Apédémak tient souvent en main un sistre coiffé de sa tête couronnée .

Les éléphants et le bétail étaient au centre du culte d'Apédémak, à Musawarat es-Sofra, au nord de la sixième cataracte, où les éléphants revêtaient une signification militaire et religieuse.

Apédémak pourrait ne faire qu'un avec une divinité solaire symbolisant la guerre, la fécondité et l'abondance, et dont l'image est encore visible à Gebel Geili.

Son animal sacré est le lion. Son élément le feu, sa couleur le rouge.

Dans la mythologie égyptienne, Chesmou est un dieu pressoir, patron du vin, des huiles, onguents, parfums. On le retrouve surtout sur les parois des salles servant à la préparation de ces mélanges dans les temples. Il apporte ces biens aux dieux et aux humains pour les rites funéraires. Représenté comme un lion ou un homme les bras chargés de jarres, on disait de lui qu'il remplissait ces mêmes jarres de morceaux de viande humaine. Il a le don de pouvoir se multiplier.

Mandoulis (ou Mandulis) est un dieu de la mythologie égyptienne d'origine nubienne. On peut voir sa petite chapelle sur l'île de la déesse Isis, à Philaé, mais il possédait d'autres lieux de cultes au sud de celle-ci. Par les Grecs, il est considéré comme le fils d'Isis et de Sérapis ou de Zeus.

Dieu qui possède plusieurs formes, il apparaît sous la forme d'un oiseau à tête anthropomorphe, ou encore d'un lion, ou bien d'un jeune enfant placé sur un lotus : il incarne la jeunesse solaire. Il eut un culte considérable à l'époque ptolémaïque.

Son temple principal est situé à Kalabchah.

Les Blemmyes, peuple nubien, derniers païens fidèles à la religion égyptienne, venaient le révérer à Philaé ainsi qu'Isis et remontaient le Nil jusqu'au temple de leur dieu. Ils occupaient alors le pays d'Ouaouat, situé entre la première et la deuxième cataracte.

Le culte du dieu se maintint jusqu'au VIe ou VIIe siècle.

 

 

Pachet est une autre appellation de la déesse Pakhet signifiant « la Déchireuse ». C'est l'une des nombreuses lionnes du panthéon égyptien, image et protection du pharaon.

Pachet est représentée sous la forme d'une lionne et est une émissaire du dieu dans l'extinction de la race humaine. Elle peut donc être confondue avec la Vache céleste Hathor-Sekhmet-Bastet (toutes trois filles de ). Pachet était une déesse terrifiante.

On devait s'en méfier car elle pouvait détruire l'Égypte si elle le voulait et un temple fut construit en son honneur à l'embouchure d'un cours d'eau, à Béni-Hassan. Ce temple s'appelle le Spéos Artémidos et fut embelli par de nombreux souverains.

Tefnout est également la personnification de la déesse Lointaine. Elle prend alors l'aspect et les attributs des déesses dangereuses et incarne alors l'œil de Rê, le cycle du soleil brûlant et dévastateur.

Elle était honorée à Oxyrhynque et on la représentait sous la forme d'une femme à tête de lionne avec un disque solaire sur la tête ou d'une lionne. À Léontopolis, Chou et Tefnout sont vénérés sous la forme d'un couple de lions.

Amon est l’une des principales divinités du panthéon égyptien, dieu de Thèbes. Son nom Imen[2], « le Caché » ou « l’Inconnaissable », traduit l’impossibilité de connaître sa « vraie » forme, car il se révèle sous de nombreux aspects. Il est Imen achâ renou, « Amon aux noms multiples ».

Avec sa parèdre Amemet, il fait partie des entités divines de l'Ogdoade d'Hermopolis

Mythologie

Sous la forme d'une oie, l’un de ses animaux symboliques, il pondit l'œuf primordial d'où sortit la vie. Sous la forme d'un serpent, il fertilisa l'œuf cosmique façonné dans les Eaux primordiales. Les textes des pyramides le mentionnent parmi les divinités protectrices du roi défunt et, au Moyen Empire, il prend une place prépondérante dans la région de Thèbes, où il finit par supplanter Montou. Les théologiens thébains lui assignent une nouvelle parèdre, Mout, et un fils, le dieu lunaire Khonsou, avec lesquels il forme la triade thébaine.

Représentation

Amon et la déesse Mout

Comme le définit son nom (« Le Caché »), il n'est pas représentable. C'est pourquoi on le représente comme le pharaon, mais coiffé d'une couronne à mortier surmontée deux hautes plumes verticales et les chairs peintes en bleu[3]. On le représente également la peau brune, ou plus rarement noire, d'où son assimilation à Min, le dieu de Coptos.

Il est associé à l’oie-smn[4], sans doute par analogie phonétique, et au bélier-šft[5]. Ainsi, devant l'entrée de son temple de Karnak s'étend une allée de sphinx criocéphales (ou criosphinx), symboles de sa puissance procréatrice.

 

Amon

Le dieu Khépri

 

Déesse à l'apparence d'un serpent, Khensit est la compagne de Sopdou dans le XXe nome de Basse-Égypte. Elle est une ancienne et redoutable déesse qui s'extériorise sous l'aspect de l'uraeus. Considérée comme une fille de , son nom figure déjà dans les premiers textes des Pyramides. Ses fonctions la mettent en relation étroite avec un élément de la coiffure.

Ouroboros désigne le dessin d'un serpent ou d'un dragon qui se mord la queue. Il s'agit d'un mot de grec ancien οὐροϐóρος, latinisé sous la forme uroborus qui signifie littéralement « qui se mord la queue ».

Ce symbole apparaît souvent sous la forme d'un serpent se mordant la queue. Il représente le cycle éternel de la nature[1].

 

 

Un ouroboros

Origines

Antiquités occidentales et asiatiques

C'est un symbole très ancien que l'on rencontre dans plusieurs cultures sur tous les continents.

La représentation la plus ancienne connue est sans doute une représentation égyptienne datant du XVIe siècle avant notre ère :

« Attesté en Mésopotamie, l'ourobore se rencontre surtout en Égypte, et ce depuis une période très ancienne : il est déjà mentionné dans les textes des pyramides. »

— Michèle Mertens

Les premières représentations figurées remontent à la XVIIIe dynastie : on en a notamment des exemples sur une des chapelles dorées de Toutânkhamon[2]. Par la suite, le motif est fréquemment employé : on le trouve sur les cercueils et sur les vignettes des papyrus dits mythologiques. Sa forme circulaire a suscité diverses interprétations de la part des Égyptiens. 

Mythologie nordique [modifier]

Le serpent Jörmungand de la mythologie nordique est l'un des trois enfants de Loki. Il a grandi à un point tel qu'il encercle le monde et peut saisir sa queue dans sa bouche, maintenant ainsi les océans en place.

Dans les légendes de Ragnar Lodbrok, le roi de Götaland Herraud donne comme cadeau à sa fille Þora un petit dragon (Lindworm) qui, en grandissant, encercla le pavillon de la fille en avalant sa queue. Le serpent est tué par Ragnar Lodbrok qui se mariera avec Þora. Ragnar aura plus tard un fils (d'une autre femme, Kraka), qui naît avec l'image d'un serpent blanc dans un œil, ce qui lui vaudra le nom de Siegfried Œil de Serpent ; ce serpent encercle son iris en avalant sa queue.

On peut rajouter au niveau de la signification symbolique qu'il représente le début et la fin de toutes choses. C'est donc un symbole d'espoir et de renouveau.

Autres mythologies

Le dragon circulaire est aussi présent dans la mythologie indienne, en encerclant la tortue qui supporte les quatre éléphants qui portent le monde. L'Ouroboros apparait également dans les mythologies aztèques et nord-américaines, en Australie dans le Tjukurpa sous le nom de Waagal, Wagyl ou Yurlungur même si ce dernier ne se mord pas constamment la queue.

Enfin, pour les adeptes satanistes, l'ouroboros représente le démon-dieu Léviathan, le serpent du vide et du chaos initial.

 

Suite !! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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