Créer un site internet

Esprits guides !!??

Croyances [modifier]

Entrée de l'immeuble de l'Association Spiritualiste de Grande-Bretagne, à Londres, en 2009

Les croyances du spiritualisme moderne varient selon les différents groupes d’adeptes, bien qu’ils partagent les mêmes convictions à propos de Dieu et de l’au-delà.

Déisme [modifier]

Les spiritualistes croient en un Dieu unique, assez proche de la notion de Dieu dans le christianisme. Le premier principe de l’Union Nationale des Spiritualistes (Spiritualists’ National Union) est la « fraternité de Dieu ».

Médiumnité et Esprits [modifier]

Les spiritualistes croient en la communication avec les esprits des humains désincarnés. Ils affirment que les médiums sont des personnes capables d’établir cette communication. Ils considèrent que les esprits évoluent continuellement vers la perfection, en accédant à des sphères ou à des plans de plus en plus élevés. Pour eux, l’Au-delà n’est pas un lieu figé, mais un univers dans lequel les esprits progressent. Ces deux concepts (la communication avec les esprits est possible et les esprits résident dans des mondes supérieurs) conduisent à une troisième croyance : les esprits peuvent dispenser un enseignement à propos de Dieu et l’au-delà. C’est ainsi que le adeptes parlent « d’esprits guides » pour mentionner les esprits chargés de cet enseignement.

Certains chrétiens associaient le Spiritualisme à la Sorcellerie. Cette affiche américaine de 1865 accuse également le Spiritualisme de soutenir le mouvement abolistionniste et d'avoir provoqué la guerre de Sécession.

Différences entre le spiritualisme moderne et le spiritisme [modifier]

Le spiritisme, est une branche du spiritualisme moderne développée par Allan Kardec et présente dans tous les pays latins. Le spiritisme met l’accent sur le progrès moral par la réincarnation, il est codifié dans cinq livres dès son origine. D’après Arthur Conan Doyle, la majorité des spiritualistes britanniques du début du XXe siècle ne s’attachaient pas au concept de la réincarnation. Quelques uns la considéraient possible mais beaucoup la réfutaient parce que non confirmée par les échanges qu’ils disaient avoir avec les esprits. Ainsi, toujours selon Conan Doyle, le spiritualisme anglo-saxon ne parvenant pas à appuyer le principe de la réincarnation par des observations pratiques lors des séances spirites, il abandonna cette idée [4].

Les origines

Le Spiritualisme moderne apparu aux U.S.A., dans les années 1840, dans le district du Burned-over (État de New York) sur la base d’anciens mouvements religieux tels que le Mormonisme et les Adventistes du Septième jour. Dans cette région l’opinion commune admettait facilement la communication directe les anges ou avec Dieu, qui était perçu comme un être bon, incapable d’envoyer les enfants non baptisés dans un enfer éternel.

Swedenborg et Mesmer

L’intérêt des spectateurs s’intensifie lorsque les mesmeriste provoque une transe. Peinture de l’artiste suédois Richard Bergh, 1887.

Dans ce contexte, les écrits d’Emanuel Swedenborg (1688-1772) et les enseignements de Franz Mesmer (1734-1815) encouragèrent ceux qui cherchaient des moyens pour explorer l’au-delà. Swedenborg, qui prétendait communiquer avec les esprits tout en restant conscient, décrivit la structure du monde spirituel. Deux choses provenant des visions de Swendenborg interpellaient les pionniers du spiritualisme. Tout d’abord, il n’existerait pas un seul enfer et un seul paradis, mais plutôt une multitude de niveaux, du plus infernal au plus paradisiaque. De plus, les esprits représenteraient les intermédiaires entre Dieu et l’humanité, c’est-à-dire les messagers du plan divin. Bien que Swedenborg déconseillait le contact avec les esprits, son travail semble avoir conduit beaucoup d’autres sur cette voie.

Mesmer ne contribua à aucune croyance religieuse mais popularisa une technique, qui sera plus tard nommée hypnose, capable de provoquer des transes susceptibles de rendre le sujet réceptifs à des êtres d’une autre dimension. Il y avait une grande part de spectacle dans les démonstrations de mesmérisme et les présentateurs du XIXe siècle qui enseignaient ce sujet s’attachaient autant à distraire le public qu’à démontrer une méthode de communication avec le divin.

La figure emblématique qui combina le mieux les travaux de Swedenborg et de Mesmer dans une synthèse typiquement américaine fut probablement Andrew Jackson Davis. Il baptisa son système de pensée « la philosophie harmoniale ». Davis pratiquait le mesmérisme à des fins de guérison ainsi que la clairvoyance à Poughkeepsie, dans l’État de New York. Son livre de 1847 : The Principles of Nature, Her Divine Revelations, and a Voice to Mankind[5], fut entièrement dicté à un ami par Davis, alors que ce dernier se trouvait en état de transe. Ce livre représenta une sorte de Bible de référence pour le mouvement spiritualiste bien que ses valeurs très individualistes excluent toute vision unique du monde.

L’évolution du mouvement

Les sœurs Fox.

Les spiritualistes considèrent généralement le 31 mars 1848 comme la date de naissance de leur mouvement. Ce jour là, les sœurs Kate et Margaret Fox de Hydesville signalèrent des séries de coups étranges et qui répondaient à leurs question. Leur explication fut qu’il s’agissait de la manifestation de l’esprit d’un colporteur décédé. Ces faits insolites se produisaient devant témoins. Le sens pratique des américain s’accommodait très bien du fait qu’il s’agissait d’un phénomène observable et les sœurs Fox devinrent vite une attraction. Amy and Isaac Post, qui connaissaient la famille Fox de longue date, accueillirent les deux filles chez eux à Rochester, durant le printemps 1848. Immédiatement convaincu de la réalité des manifestations vécues par les sœurs, ils devinrent leurs premiers adeptes et présentèrent le jeunes médiums à leurs amis Quakers. C’est ainsi que beaucoup de pioniers du Spiritualisme moderne appartenait à la communauté Quaker et se trouvaient déjà impliqués dans des mouvements réformateurs religieux du XIXe siècle. Les femmes furent tout particulièrement attirées par le spiritualisme qui leur donnait un rôle important en tant que médiums. En fait, le spiritualisme offrit pour la première fois au femmes américaine une tribune sur laquelle elles pouvaient s’adresser à un public mixte.

La démonstratrice des états de transe la plus célèbre avant la guerre de Sécession fut Cora L. V. Scott (1840–1923). Jeune et jolie, sa prestation sur scène subjuguait les hommes. Son public était frappé par le contraste entre sa frêle apparence de fillette et son éloquence sur les sujets spirituels. Ce contraste confortait l’idée que des esprits parlaient à travers elle. Cora se maria quatre fois et pris à chaque fois le nom de son époux. Durant sa période la plus active, elle était connue sous le nom de Cora Hatch.

Une autre spiritualiste célèbre fut Achsa W. Sprague, qui naquit le 17 novembre 1827 à Plymouth, dans le Vermont. À l’âge de vingt ans elles souffrit de rhumatisme articulaire et attribua sa guérison à l’intervention des esprits. Cette démonstratrice entrait en transe et devint extrêmement populaire. Elle parcouru tous les États-Unis jusqu’à sa mort en 1861. Sprague était partisane de l’abolitionnisme et des droits des femmes.

Un autre éminent spiritualiste et un médium d’avant la guerre de Sécession fut Paschal Beverly Randolph (1825–75), un afro-américain qui participa également au mouvement abolitionniste.

Dans les années 1920, le célèbre magicien Harry Houdini entreprit une croisade bien connue contre des médiums malhonnêtes. Houdini ne s’opposait jamais au spiritualisme en tant que religion, mais s’attaquait aux escrocs qui utilisaient le mensonge pour s’enrichir [8].

William Crookes. Photo publiée en 1904.

Malgré ces nombreuses fraudes, l’influence du Spiritualisme grandissait. Il attirait notamment ceux qui souffraient de la mort d’un être cher. Le cas le plus célèbre est celui de Mary Todd Lincoln qui pleurait la perte de son fils et qui organisa des séances de tables tournantes à la maison blanche auxquelles participait son mari, le président Abraham Lincoln. Les pertes humaines de la guerre de Sécession, tout celles de la Première Guerre mondiale, déclenchèrent un regain d’intérêt pour le spiritualisme [9] Par la suite, le mouvement intégra des rénovateurs qui utilisèrent des messages supposés venir des esprits pour défendre des causes politiques, comme l’égalité des droits. D’autres nouveaux venus dans le mouvement étaient au départ des matérialistes, opposés à tout principe religieux. Ainsi, Robert Owen, un socialiste et un athée influent adhéra à la religion spiritualiste après avoir participé à des expériences médiumniques. De nombreux scientifiques qui analysèrent ces phénomènes se déclarèrent également convaincus par le spiritualisme. Par exemple le chimiste et physicien William Crookes (1832-1919), le biologiste Alfred Russel Wallace (1823-1913) [10], et le Prix Nobel Charles Robert Richet. Un autre adepte était le journaliste William Thomas Stead (1849-1912)[11], ou bien encore le célèbre écrivain Arthur Conan Doyle (1859-1930). Des démonstrations de la médium Eusapia Palladino firent l’objet d’études scientifiques, certaines menées par Pierre et Marie Curie.

Suite !! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site